Ecrire un livre

il y a 4 minutes, Elisa* a dit :

Je pense que quelqu’un qui a envie d’écrire se cogne totalement de l’aspect matériel… c’est viscéral comme envie.

Tout dépend... Moi ça me demandera réellement de l'investissement en temps, ne serait-ce que par rapport à mon travail et ma vie sociale. Faut que je me dises justement que ce sera lu, et c'est très risqué (de passer pour un gros con).

Sans prétention aucune de toute façon, je ferai lire à des amis (dont des filles avec de l'esprit critique), si 8 me disent que c'est de la merde, je jette et on en parle plus

il y a 3 minutes, JacKK a dit :

Commence par remplir des pages blanches.

Oui oui

Quoique... un livre avec 600 pages blanches, où chacun imagine ce qui est écrit ou illustrer ?

il y a 3 minutes, Badboy_ a dit :

Tout dépend... Moi ça me demandera réellement de l'investissement en temps, ne serait-ce que par rapport à mon travail et ma vie sociale. Faut que je me dises justement que ce sera lu, et c'est très risqué (de passer pour un gros con).

Sans prétention aucune de toute façon, je ferai lire à des amis (dont des filles avec de l'esprit critique), si 8 me disent que c'est de la merde, je jette et on en parle plus

Bref… tu te projettes sur du vide. 

il y a 24 minutes, G2LLOQ a dit :

Au mieux tu t 'achemines vers une édition a  "compte d'auteur "   a moins que tu sois la réincarnation de Françoise SAGAN !  qui sait je te le souhaite  ;    moi mème j'écris mes mémoires , mais uniquement a la demande de ma famille , et seulement pour elle  !     comme j'ai une bonne mémoire , ça se passe bien ;   bonne chance  a toi      

Trame du bouquin : un écrivain tente d'arnaquer la maison d'édition , en faisant croire qu'il écrit le roman du siècle  !! 

J'ai entendu dire que J.K. Rowling s'était faite refouler par 4 maisons d'édition ! Et également l'auteur de Squid Game !

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Bref… tu te projettes sur du vide. 

Bah j'ai besoin de savoir si finalement, ça sera de la perte de temps ou non... J'ai besoin de me dire que ça me rapportera un petit quelque chose. Chacun sa façon de voir après.

Ouais....D'après ce que j'ai pu constater, en général ce qui marche le mieux c'est de mettre le bouquin en numérique, c'est ce qu'à fait l'auteur de Silo

il y a 3 minutes, Badboy_ a dit :

J'ai entendu dire que J.K. Rowling s'était faite refouler par 4 maisons d'édition !

Elle a aussi dit un moment qu'elle avait écrit le 1er Potter sur une table de bistro pendant qu'elle était au chômage

 des légendes pour la promo...

il y a une heure, Tor boudine a dit :

Elle a aussi dit un moment qu'elle avait écrit le 1er Potter sur une table de bistro pendant qu'elle était au chômage

 des légendes pour la promo...

Possible !

il y a une heure, guernica a dit :

Ouais....D'après ce que j'ai pu constater, en général ce qui marche le mieux c'est de mettre le bouquin en numérique, c'est ce qu'à fait l'auteur de Silo

Voilaaaa !!! Des réponses concrètes

Ouep, pas bête ! Je prends cette option !

il y a 10 minutes, Badboy_ a dit :

Exact, tu fais ce que tu veux. Mais ne m'accuse pas de te faire perdre ton temps à ce moment là...

Possible !

Voilaaaa !!! Des réponses concrètes

Ouep, pas bête ! Je prends cette option !

normal, je lis une moyenne de 5 bouquins par semaine

il y a 31 minutes, Elisa* a dit :

Bref… tu te projettes sur du vide. 

Du sous-vide dirais-je  ;

il y a 40 minutes, Badboy_ a dit :

Bah j'ai besoin de savoir si finalement, ça sera de la perte de temps ou non... J'ai besoin de me dire que ça me rapportera un petit quelque chose. Chacun sa façon de voir après.

Les éditeurs pensent exactement de la même façon, et pas seulement dans le domaine littéraire : c'est idem dans la musique, le jeu vidéo, le cinéma, etc... Ce qui veut dire qu'il faut que tu changes ton point de vue : tu ne peux plus approcher des éditeurs en leur disant "j'ai un produit, combien vous me proposez pour ce produit ?" car, de nos jours, ils s'en foutent 99 % du temps.

Ce qui les intéresse n'est pas que tu aies un produit, ce qui les intéresse est que tu aies une audience : si tu arrives en leur disant "j'ai une audience & une idée de produit, combien vous me proposez pour le tout ?" ils vont commencer à t'écouter. Ils ne te donneront aucun chiffre, bien sûr, en tout cas pas au départ, mais ils pourront accepter d'étudier ce que tu proposes.

Après, il y aura une étude marketing à faire, qui déterminera si oui ou non ton audience est transformable en lectorat, si on peut ou non leur vendre des bouquins, de quel type (physique ou digital), à quel tarif, etc. Et si on peut travailler sur ton produit et ton image, afin d'aller plus loin que ton audience, voir s'il y a un marché au-delà.

Mais si tu n'as pas déjà une audience, tu peux considérer que c'est mort : aucun éditeur sérieux ne voudra bosser avec toi, le risque financier étant trop grand pour lui, il ne veut miser que sur une part de marché déjà existante (ton audience). A la limite, dans le cas où tu as seulement une audience et pas de produit, ou juste un embryon de produit, il te mettra en contact avec un ou plusieurs ghostwriters s'il pense que toucher ton audience peut s'avérer rentable. 

Si tu as le produit et pas d'audience, tu risques de te faire arnaquer par des margoulins (les joyeux spécialistes de l'édition à compte d'auteur) qui te verront comme une victime ne connaissant pas les règles du jeu. Et dans le cas presqu'impensable où tu signerais avec l'un d'entre eux, mais que ton bouquin se transformerait en or (via un bouche à oreille inattendu, ou car quelqu'un de très connu te ferait de la pub, ou parce que tu rencontrerais LE journaliste qui va se prendre d'affection pour ton livre et en causer autour de lui), tu serais lié à un éditeur merdique avec un contrat merdique. Ce qui est le pire moyen de démarrer une carrière, mais le meilleur moyen de l'écourter.

Voilà, tu sais maintenant pourquoi les bouquins d'influenceurs se vendent très bien, même quand ils n'ont aucun putain de talent.

Il y a 1 heure, Badboy_ a dit :

 Peut on exagérer volontairement, voire inventer certains détails ? Genre des rue sur Toulouse qui n'existent pas, des écoles qui n'existent pas, ou même des villes de banlieues qui n'existent pas ?

 

C'est même fortement conseillé, si on veut éviter les procès.

Mais bon, quand on veut écrire, faut écrire, pas se laisser démoraliser à l'avance par les problèmes éventuels qui surgiront... si jamais un jour on arrive à se faire éditer.

il y a 7 minutes, Tequila Moor a dit :

Les éditeurs pensent exactement de la même façon, et pas seulement dans le domaine littéraire : c'est idem dans la musique, le jeu vidéo, le cinéma, etc... Ce qui veut dire qu'il faut que tu changes ton point de vue : tu ne peux plus approcher des éditeurs en leur disant "j'ai un produit, combien vous me proposez pour ce produit ?" car, de nos jours, ils s'en foutent 99 % du temps.

Ce qui les intéresse n'est pas que tu aies un produit, ce qui les intéresse est que tu aies une audience : si tu arrives en leur disant "j'ai une audience & une idée de produit, combien vous me proposez pour le tout ?" ils vont commencer à t'écouter. Ils ne te donneront aucun chiffre, bien sûr, en tout cas pas au départ, mais ils pourront accepter d'étudier ce que tu proposes.

Après, il y aura une étude marketing à faire, qui déterminera si oui ou non ton audience est transformable en lectorat, si on peut ou non leur vendre des bouquins, de quel type (physique ou digital), à quel tarif, etc. Et si on peut travailler sur ton produit et ton image, afin d'aller plus loin que ton audience, voir s'il y a un marché au-delà.

Mais si tu n'as pas déjà une audience, tu peux considérer que c'est mort : aucun éditeur sérieux ne voudra bosser avec toi, le risque financier étant trop grand pour lui, il ne veut miser que sur une part de marché déjà existante (ton audience). A la limite, dans le cas où tu as seulement une audience et pas de produit, ou juste un embryon de produit, il te mettra en contact avec un ou plusieurs ghostwriters s'il pense que toucher ton audience peut s'avérer rentable. 

Si tu as le produit et pas d'audience, tu risques de te faire arnaquer par des margoulins (les joyeux spécialistes de l'édition à compte d'auteur) qui te verront comme une victime ne connaissant pas les règles du jeu. Et dans le cas presqu'impensable où tu signerais avec l'un d'entre eux, mais que ton bouquin se transformerait en or (via un bouche à oreille inattendu, ou car quelqu'un de très connu te ferait de la pub, ou parce que tu rencontrerais LE journaliste qui va se prendre d'affection pour ton livre et en causer autour de lui), tu serais lié à un éditeur merdique avec un contrat merdique. Ce qui est le pire moyen de démarrer une carrière, mais le meilleur moyen de l'écourter.

Voilà, tu sais maintenant pourquoi les bouquins d'influenceurs se vendent très bien, même quand ils n'ont aucun putain de talent.

Ok j'ai vu. C'est clair qu'être déjà influenceur, ça aide beaucoup. Je pense qu'au vue de ce que j'ai pu lire sur ce topic, l'auto-édition me parait plus judicieux, soit publier en tant qu'anonyme avec peu de frais. Et éventuellement en faire la promotion moi même, j'ai un compte instagram avec 500 followers et j'ai eu pendant un moment une page facebook (abandonnée maintenant), certains, qui ne m'ont connu qu'à travers cette page m'ont suggéré l'idée de  tenter l'écriture.

Après, c'est clair. Il suffit que Tibo Inshape sorte un livre, il va se vendre en million d'exemplaire. Là Jujuficat en a été la preuve vivante. Je ne dis pas qu'il est mauvais son livre en soi, même très bien (bien que destiné à un public féminin), mais le démarrage aurait été plus long voire inexistant sans son statut d'influenceuse.

On n'écrit plus de nos jours, on couche, paradoxalement comme cela se faisait jadis pour les mots ...

il y a 3 minutes, Gouderien a dit :

C'est même fortement conseillé, si on veut éviter les procès.

Mais bon, quand on veut écrire, faut écrire, pas se laisser démoraliser à l'avance par les problèmes éventuels qui surgiront... si jamais un jour on arrive à se faire éditer.

Pas faux. Disons que ce n'est pas rien de se lancer dans l'écriture en se disant que de parfaits inconnus vont te lire. C'est malgré tout une source de stress

Ce n'est pas la même qu'écrire sur un forum. Pareil, de parfaits inconnus me lisent aussi. Mais un ami me disait : Balance ton opinion sur n'importe quel forum... Dans un sens, tout le monde s'en branle. Mais écris la, et publie la, tu verras ce que vaut concrètement ton opinion.

Imagine, tu mets du coeur, du temps, et parfois de l'argent dans ton oeuvre... Pour qu'aucun exemplaire soit vendu, ça peut être démoralisant

il y a 2 minutes, BadKarma a dit :

On n'écrit plus de nos jours, on couche, paradoxalement comme cela se faisait jadis pour les mots ...

Oooooohhh mais pas con en fait Donc si je sors avec la fille d'un éditeur, ça peut faire pencher la balance ?

à l’instant, Badboy_ a dit :

Pas faux. Disons que ce n'est pas rien de se lancer dans l'écriture en se disant que de parfaits inconnus vont te lire. C'est malgré tout une source de stress

Ce n'est pas la même qu'écrire sur un forum. Pareil, de parfaits inconnus me lisent aussi. Mais un ami me disait : Balance ton opinion sur n'importe quel forum... Dans un sens, tout le monde s'en branle. Mais écris la, et publie la, tu verras ce que vaut concrètement ton opinion.

Imagine, tu mets du coeur, du temps, et parfois de l'argent dans ton oeuvre... Pour qu'aucun exemplaire soit vendu, ça peut être démoralisant

Quand on écrit c'est d'abord pour soi même. Sauf les merdes purement commerciales. 

à l’instant, JacKK a dit :

Quand on écrit c'est d'abord pour soi même. Sauf les merdes purement commerciales. 

Ca, j'ai bien compris, et je suis dans ce sens là, sinon aucun intéret ! On est d'accord ! Mais comme vient de le souligner très justement Tequila, pour faire des merdes purement commerciales, faut déjà être connu.

Joueur du Grenier par exemple peut sortir une merde commerciale, ça lui engrangera du pognon

Il s'en est d'ailleurs pas privé !

Déjà écris ton livre avant de te poser autant de questions et pour citer frédéric dard ne met po de préservatif à ton stylo, écris comme tu le veux, comme tu le sens, comme tu en as envie, c'est ton livre

il y a 46 minutes, Badboy_ a dit :

Pas faux. Disons que ce n'est pas rien de se lancer dans l'écriture en se disant que de parfaits inconnus vont te lire. C'est malgré tout une source de stress

 

Ecrire doit être une source de plaisir, pas de stress. Sinon, à quoi bon?

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Ecrire doit être une source de plaisir, pas de stress. Sinon, à quoi bon?

Pas certain que ce soit si simple. 

il y a 18 minutes, Badboy_ a dit :

Ok j'ai vu. C'est clair qu'être déjà influenceur, ça aide beaucoup. Je pense qu'au vue de ce que j'ai pu lire sur ce topic, l'auto-édition me parait plus judicieux, soit publier en tant qu'anonyme avec peu de frais. Et éventuellement en faire la promotion moi même, j'ai un compte instagram avec 500 followers et j'ai eu pendant un moment une page facebook (abandonnée maintenant), certains, qui ne m'ont connu qu'à travers cette page m'ont suggéré l'idée de  tenter l'écriture.

Après, c'est clair. Il suffit que Tibo Inshape sorte un livre, il va se vendre en million d'exemplaire. Là Jujuficat en a été la preuve vivante. Je ne dis pas qu'il est mauvais son livre en soi, même très bien (bien que destiné à un public féminin), mais le démarrage aurait été plus long voire inexistant sans son statut d'influenceuse.

L'autoédition est sans doute une solution, à condition de le faire proprement : beaucoup d'apprentis écrivains se lancent dans cette voie sans connaissance des logiciels ou formats à utiliser, de la typographie, des règles d'écriture, sans relecture professionnelle, etc. Ils finissent donc par balancer des PDF mal torchés sous Word en passant par un site Prestashop ou une boutique de produits digitaux comme Gumroad, et finissent par se demander pourquoi ils ne touchent pas un large public. Réponse technique : car un PDF c'est de la grosse merde à lire quand on n'a pas un grand écran, que c'est très souvent mal compressé ou sécurisé bizarrement, et que ça finit à la poubelle sur une liseuse. Le format professionnel à utiliser dans ce cas, c'est l'EPUB, même Amazon a fini par l'accepter sur sa Kindle. 

En bref, il y a beaucoup de choses à apprendre si tu empruntes cette voie, et le minimum que tu puisses faire est de te rapprocher des organismes professionnels auprès desquels glaner le plus possible de renseignements : la France est bien lotie pour cela. Syndicats pro d'éditeurs, d'auteurs, sociétés civiles de gestion des droits d'auteurs, etc. Plein d'endroits où récupérer de l'info sérieuse : trouves-toi un bouquin genre "Profession Ecrivain Pour Les Nuls", et en voiture Simone.

Le second truc que tu vas devoir apprendre, c'est le marketing : si tu veux développer une audience, et plus tard pouvoir la considérer comme un ensemble de prospects à qui vendre quelque chose, pas moyen d'y couper. Ainsi, FB et Instagram incluent un tas d'outils marketing à utiliser moyennant finances, et que tu peux commencer à découvrir puisque tu y es. Puis n'oublie pas qu'avoir 500 contacts sur un réseau social c'est bien, mais qu'avoir 500 adresses email auxquelles envoyer une newsletter gratuite mais contenant un petit "si vous avez aimé le contenu de cette NL, faites un tour sur mon Patreon pour me soutenir" c'est mieux. Tu peux même utiliser Substack pour avoir l'outil de newsletter et l'outil de facturation au même endroit, de nombreux journalistes, bloggers & écrivains s'y sont mis.

En bref toujours -> marketing à apprendre  -> bouquin ou MOOC ou tutoriels -> go.

Je finirai en disant qu'il n'est nul besoin de toucher le million d'abonnés sur YT pour vendre des livres : la plupart des chaînes de vulgarisation scientifique ou culturelle sur cette plateforme s'y sont mis, y compris celles dont les audiences se limitent à des 100k... Jennifer Kerner (Boneless Archéologie) ne les a pas atteint (72k), mais elle a déjà écrit ou coécrit 5 livres. Par contre, évidemment ce sont des gens qui ont des choses à dire et des sujets à traiter, rien que dans leur domaine d'expertise. À toi de voir si tu peux t'inspirer de leur démarche.

il y a 9 minutes, JacKK a dit :

Pas certain que ce soit si simple. 

Mais si, c'est simple! Ce que je veux dire, c'est qu'écrire doit apporter un plus, dans sa vie; si c'est une source de problèmes, autant s'abstenir. Mais comme toutes choses, écrire s'apprend, et cet apprentissage est parfois difficile. De plus (mais c'est évident), encore faut-il avoir quelque chose à dire.

Autre chose : écrire est un métier. Se faire publier, et faire connaître ce qu'on a écrit, est un deuxième métier, qui nécessite des qualités entièrement différentes de celles du premier.