Philosophie du touriste intra/extra humain

Une question me taraude.

Est-ce qu’il existe un courant de pensée, une philosophie ou une croyances, appelez ça comme vous voulez qui pense que tout (dans son entièreté du vivant, pas que chez l'humains) sont naturels et ne nécessitent aucun jugement quelconque, aucune prise de position. Une sorte de philosophie du touriste observateur qui n’agirait que pour lui-même sans s’attarder ou s’intéresser plus que ça aux croyances uniquement humaines, cherchant à s’inscrire dans le vivant loin des considérations humaines, en ayant conscience de ses propres limitations mais n'accordant que peu d'importance à l'humain qui reste une seule espèce sur des millions d'autres espèces, détaché des problématiques sociétales ne cherchant qu’à jouir de ce que la nature a mis a disposition dans son entièreté, sans morales ni normes.

Merci d’avance si vous avez des pistes de réflexions.

Amicalement,

L'antispécisme :

L'antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, formalisé dans les années 1970 par des philosophes anglo-saxons qui défendent un renouveau de l'animalisme, et considèrent que l'espèce à laquelle appartient un animal n'est pas un critère pertinent ni pour décider de la manière dont il doit être traité, ni de la considération morale qui doit lui être accordée.(Wikipédia).

Il y a 2 heures, Mike5rdt&3se a dit :

Est-ce qu’il existe un courant de pensée, une philosophie ou une croyances, appelez ça comme vous voulez qui pense que tout (dans son entièreté du vivant, pas que chez l'humains) sont naturels et ne nécessitent aucun jugement quelconque, aucune prise de position.

Nos pensées, nos croyances sont de l’ordre du virtuel.

En tant qu’être vivant, donc appartenant au monde réel, je ne me suffis pas seul à moi-même, c’est une évidence.

Pour vivre dans le réel, je me nourris d’autres vivants, les plantes, les animaux, sans eux aucune vie possible.

Les grandes théories sur ce que nous devrions penser ou pas n’ont finalement pas grande importance.

Dans le réel, les faits sont têtus et l’emporte de loin sur nos idéaux ou nos bassesses.

Je ne sais, si ce que j’écris s’inscrit dans un courant de pensée philosophique ou pas, ce dont je me contrefous entièrement de toutes les manières.

Mais c’est ma réponse à votre sujet et votre questionnement, que je trouve bien alambiqué, comparativement

à mon analyse très terre à terre (j'en conviens) et très concrète à la fois.

Bonjour,

Il y a 2 heures, Mike5rdt&3se a dit :

Une question me taraude.

Est-ce qu’il existe un courant de pensée, une philosophie ou une croyances, appelez ça comme vous voulez qui pense que tout (dans son entièreté du vivant, pas que chez l'humains) sont naturels et ne nécessitent aucun jugement quelconque, aucune prise de position. Une sorte de philosophie du touriste observateur qui n’agirait que pour lui-même sans s’attarder ou s’intéresser plus que ça aux croyances uniquement humaines, cherchant à s’inscrire dans le vivant loin des considérations humaines, en ayant conscience de ses propres limitations mais n'accordant que peu d'importance à l'humain qui reste une seule espèce sur des millions d'autres espèces, détaché des problématiques sociétales ne cherchant qu’à jouir de ce que la nature a mis a disposition dans son entièreté, sans morales ni normes.

pas à ma connaissance, toutes celles auxquelles je pense sont restrictives et plus ou moins centrées sur l'Homme malgré tout, que ce soit l'apolitisme, l'anticonformisme, le nihilisme, l'anarchisme, le cynisme, le naturalisme ou les vacuités hindous, l'érémitisme, etc...

On pourrait certes penser à l'antispécisme, mais par définition, ce positionnement s'oppose au spécisme, il n'est pas un mouvement autonome ou avec une doctrine positive, mais en opposition d'une idéologie concurrente en quelque sorte, d'ailleurs limité aussi à la vie animale.

Je crois qu'il faudrait tout bonnement inventer un terme nouveau pour ce faire, il est extrêmement rare qu'il n'y ait aucune référence à la pensée, aucune base ou axiome de départ:

Soit en ce cas l'observationisme ( ce qui n'empêche pas de se poser la question de ce que fait ou pratique l'observateur, ou les interactions qu'il a nécessairement avec son milieu de vie, ne pouvant en être entièrement indépendant, il reste donc une faille ou un échappatoire à éclaircir, une zone d'ombre )

ou encore l'anaxiologisme ( sans doute plus proche de ce qui a été exprimé )

Il y a 3 heures, Mike5rdt&3se a dit :

Une question me taraude.

Est-ce qu’il existe un courant de pensée, une philosophie ou une croyances, appelez ça comme vous voulez qui pense que tout (dans son entièreté du vivant, pas que chez l'humains) sont naturels et ne nécessitent aucun jugement quelconque, aucune prise de position. Une sorte de philosophie du touriste observateur qui n’agirait que pour lui-même sans s’attarder ou s’intéresser plus que ça aux croyances uniquement humaines, cherchant à s’inscrire dans le vivant loin des considérations humaines, en ayant conscience de ses propres limitations mais n'accordant que peu d'importance à l'humain qui reste une seule espèce sur des millions d'autres espèces, détaché des problématiques sociétales ne cherchant qu’à jouir de ce que la nature a mis a disposition dans son entièreté, sans morales ni normes.

Merci d’avance si vous avez des pistes de réflexions.

Amicalement,

Ça ressemble un peu à la vision que je me fais de Nietzsche.  Naturaliste et égoiste, avec un Zarathoustra qui se présente aux Hommes en observateur tragique et solitaire. 

Il y a 5 heures, Mike5rdt&3se a dit :

Une question me taraude.

Est-ce qu’il existe un courant de pensée, une philosophie ou une croyances, appelez ça comme vous voulez qui pense que tout (dans son entièreté du vivant, pas que chez l'humains) sont naturels et ne nécessitent aucun jugement quelconque, aucune prise de position. Une sorte de philosophie du touriste observateur qui n’agirait que pour lui-même sans s’attarder ou s’intéresser plus que ça aux croyances uniquement humaines, cherchant à s’inscrire dans le vivant loin des considérations humaines, en ayant conscience de ses propres limitations mais n'accordant que peu d'importance à l'humain qui reste une seule espèce sur des millions d'autres espèces, détaché des problématiques sociétales ne cherchant qu’à jouir de ce que la nature a mis a disposition dans son entièreté, sans morales ni normes.

Merci d’avance si vous avez des pistes de réflexions.

Amicalement,

Alors , je sait pas si un tel courant existe , mais ca correspond quasi parfaitement a ma façon de voir les choses , les courant que je connait qui se rapproche le plus de ca , et dans lesquels j'ai puiser le plus sont le bouddhisme , les philosophies asiatiques et les anciennes philosophies telles que celles des celtes ou des amérindiens , mais on peut aussi trouver ces aspects dans les religions et croyances actuelles , quant on sait un peu interpréter les symbolismes , sachant qu'elles sont des dérivés et évolutions aussi de philosophies plus anciennes . En bref je te conseille de piocher ce qui te conviens un peu partout et de te forger ta propre philosophie , c'est ce qui selon moi conviens le mieux a chacun. 

Il y a 7 heures, Mike5rdt&3se a dit :

Une question me taraude.

Est-ce qu’il existe une philosophie  qui pense que tout est naturel et ne nécessite aucun jugement. Une sorte de philosophe qui n’agirait que pour lui-même sans s’attarder aux croyances uniquement humaines, n'accordant que peu d'importance à l'humain qui reste une seule espèce sur des millions d'autres espèces, n philosophe détaché des problématiques sociétales ne cherchant qu’à jouir de ce que la nature a mis a disposition dans son entièreté, sans morales ni normes.

Merci d’avance si vous avez des pistes de réflexions.

Amicalement,

J'ai simplifié votre texte en espérant ne pas avoir fait de contresens.

Oui il existe une telle philosophie, peu connue des occidentaux de l'Europe continentale. C'est la philosophie utilitariste anglo-saxonne dont le père est Jeremy Bentham (1748-1832).

Cette philosophie met l'accent sur le bonheur : la finalité ultime de l'existence réside dans la quête du bonheur, philosophie qui a donné cette variante : le but de l'existence est la jouissance.

Dès lors que la jouissance est le guide de chacun vous voyez que la morale et les normes n'existent plus que comme conditions propres à assurer la jouissance. 

La recherche de la jouissance, comme but ultime, a conduit les anglo-saxons à s'intéresser à la souffrance, comme opposée à la jouissance. Il convient de lutter contre toute souffrance. L'aspect original de cette philosophie est de dépasser largement l'anthropocentrisme dans une volonté de lutter contre toute souffrance même celle des animaux. Cela rejoint votre souci : l'espèce humaine est une espèce parmi d'autres.

Son idée du bonheur fondé sur le calcul des satisfactions a aussi été critiqué en son temps, par exemple par l’économiste John Stuart Mill qui disait : « Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait : il vaut mieux être Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait. »

https://blogs.mediapart.fr/sylla/blog/171113/jeremy-bentham-et-le-calcul-des-bonheurs