Pour changer de climat, changer d'économie...

Il y a 4 heures, Easle a dit :

Rien n'est spécifique au capitalisme si ce n'est les volumes, l'intensité, le rythme, par des outils et des moyens. J'aime beaucoup vous voir secondariser tout ce qui ne vous convient pas...

Ce que vous croyez spécifique au capitalisme ne l’est pas. Ce n’est pas une question de convenance qui m’amène à secondariser, si vous regardez comment fonctionne le système, vous apercevrez qu’on aboutit à un problème insoluble.

Il y a 4 heures, Easle a dit :

Hop, hop, hop, minute papillon !   Où ais-je dit que je croyais à cette réindustrialisation. J'ai dit qu'elle était souhaité, attendue comme le messie, et utilisée par le pouvoir (ou j'y ai pensé très fort ).

J'adore le "reste à inventer", comme si il n'y avait pas de propositions actuelles...  Mais la baisse des profits vous est-elle acceptable ?

Si nous sommes d'accord sur cette base de l'inutilité des emplois et sur l'escroquerie de ce système, je ne vois plus ce qui nous sépare, mis à part l'impact démographique...

Si vous dites que cette réindustrialisation a des objectifs, c’est que vous semblez y croire, même si vous vous interrogez sur ceux-ci.
Les propositions actuelles ne visent qu’à prolonger ce système. La baisse des profits est tout à fait acceptable lorsqu’on constate où ils doivent aboutir finalement. 

La démographie se régulera toute seule, c'est déjà le cas en Europe, inutile de recevoir de l'immigration.

Il y a 15 heures, Easle a dit :

 

Je vais reprendre d'autres exemples d'emplois inutiles voire nuisibles :

Dans l'économie des rites, le mariage est l'objet d'une véritable inflation explosive d'emplois et de dépenses somptuaires ridicules car elles sont fabriqués dans la conscience de gens souvent de classes populaires par des émissions plus encore que des pubs mais qui sont faites comme telles pour formater de nouveaux désirs et surtout des dépenses, voire des endettements. C'est une économie basée sur l'une des formes d'escroquerie du commerce, visant des gens faibles ou en situation de faiblesse, facile à convaincre de faire ce genre d'erreur. Ce n'est pas nouveau mais cela prend une ampleur croissante, comme toute les économies de l'escroquerie.

L'enterrement est également l'objet de tonnes d'emplois inutiles, de manipulation pour obligé des gens perdus lors du décès d'un proche à signer n'ilporte quoi, à accepter des choses dans un délai serré qui ne permet pas de réfléchir... Pire les PFG ont fait un lobby de dingue pour obtenir des normes qui favorisent des dépenses, résultats des enterrements entre 3 et 7 000 euros en moyenne.

La pression mis sur les jeunes parents a également fait monter artificellement des budgets nourrissons sur la base d'un gadgetisation à outrance, et d'une pression sociale au surinvestissement.

La privatisation rampante de l'éducation multiplie les cours médiocres, voir inutiles, voire nuisible à la santé donc aux performances futures des enfants... Les emplois inutiles, et nuisibles s'y massifient.

Les cabinets de voyances, pas bien moins utiles ou stupides que les cabinets de conseils qui pondent en 2 jours des rapports de 6 pages "d'éléments de langage" inutiles mais qui semblent des passages obligés pour se rassurer de risques illusoires..

L'économie de la sureté, dont on peut se demander les liens qu'elle entretient avec l'économie délictuelle

L'économie de la drogue...

 

L'immense continent en formation des emplois de benchmarking, de démarchage téléphonique nuisible, le plus souvent un pied dans l'escroquerie pure et simple, de sondages bidons pour du marketing totalement inutile, etc.

 

La multilplication du nombre d'emplois légaux inutiles ou nuisibles, et d'activité à revenus illégaux ou discutables croit à mesure que la productivité réelle augmente et que des machines remplace les êtres humains. Mais une majorité de salariés, très conscient de leur propre inutilité ou nuisance préfèrent se voiler la face pour continuer à faire illusion, à vivre une vie sociale à laquelle ils tiennent par défaut de réflexivité.

 

Mais la conscience des bullshit job, les Big quit et autres réorientations sont les symptomes de cette croissance qui devient de plus en plus difficile à esquiver, à dissimuler, lorsqu'il est possible de voir le temps passé par des millions de salariés sur leurs applications ludiques ou sociales, en temps de travail.

 

Et puis le manque de réflexivité fait que la question unique et bovine qu'ils se posent le plus souvent sera "ben oui, mais qu'est-ce qu'on y peut euh.."

 

 

 

Rien n'est spécifique au capitalisme si ce n'est les volumes, l'intensité, le rythme, par des outils et des moyens. J'aime beaucoup vous voir secondariser tout ce qui ne vous convient pas...

bonjour Easle, c'est gentil  de me répondre mais pourrais-tu, stp,  me traduire toutes ces locutions anglaises qui, pour moi, ne veulent rien dire! je t'en remercie à l'avance. 

Il y a 8 heures, jacky29 a dit :

bonjour Easle, c'est gentil  de me répondre mais pourrais-tu, stp,  me traduire toutes ces locutions anglaises qui, pour moi, ne veulent rien dire! je t'en remercie à l'avance. 

Ah euh :

Benchmarking = évaluation / comparaison entre marque/produits.

BullshitJob = boulot de mer.. (au sens de sans intérêt, inutile, voire nuisible)

Big Quit = Grande vague de démission (en particulier après le Covid, mais déjà depuis plusieurs années en fonction des secteurs).

What else ?

Il y a 19 heures, Lionel59 a dit :

Ce que vous croyez spécifique au capitalisme ne l’est pas. Ce n’est pas une question de convenance qui m’amène à secondariser, si vous regardez comment fonctionne le système, vous apercevrez qu’on aboutit à un problème insoluble.

Tiens donc... Quelles sont les spécificités du capitalismes selon vous ?

Le système... Capitaliste ? Alors qu'est-ce qui est central dans l'insolubilité de la situation, de notre époque, de... de quoi d'ailleurs ?

Il y a 19 heures, Lionel59 a dit :

Si vous dites que cette réindustrialisation a des objectifs, c’est que vous semblez y croire, même si vous vous interrogez sur ceux-ci.
Les propositions actuelles ne visent qu’à prolonger ce système. La baisse des profits est tout à fait acceptable lorsqu’on constate où ils doivent aboutir finalement. 

La démographie se régulera toute seule, c'est déjà le cas en Europe, inutile de recevoir de l'immigration.

Non, je peux très bien expliquer les objectifs des religions sans y croire aucunement.

Acceptable... Par qui ? Et ayant quelle marge de manoeuvre dans le POUVOIR de décision ?

Vers quoi la démographie se régule-t-elle ? que se passe-t-il après une transition ? Les vases, régionaux, continentaux, sont-ils communiquants et sous quelles contraintes et avec quels effets économiques, sociaux et culturels ? (4 heures, 3000 mots)

il y a une heure, Easle a dit :

Tiens donc... Quelles sont les spécificités du capitalismes selon vous ?

Le système... Capitaliste ? Alors qu'est-ce qui est central dans l'insolubilité de la situation, de notre époque, de... de quoi d'ailleurs ?

Les spécificités du capitalisme ne sont que les moyens de productions privés n’ayant pour but que de dégager des profits financiers. L’insolubilité résulte de ce but, les profits des uns ne sont que la dette des autres.

il y a une heure, Easle a dit :

Non, je peux très bien expliquer les objectifs des religions sans y croire aucunement.

Acceptable... Par qui ? Et ayant quelle marge de manoeuvre dans le POUVOIR de décision ?

Vers quoi la démographie se régule-t-elle ? que se passe-t-il après une transition ? Les vases, régionaux, continentaux, sont-ils communicants et sous quelles contraintes et avec quels effets économiques, sociaux et culturels ? (4 heures, 3000 mots)

C'est très acceptable par tout le monde, sauf le monde de la finance.

La démographie se régule vers la baisse sauf en Afrique où la transition n’est pas amorcée et il n’est pas souhaitable que le vase africain déborde en Europe.

Il y a 1 heure, Lionel59 a dit :

Les spécificités du capitalisme ne sont que les moyens de productions privés n’ayant pour but que de dégager des profits financiers. L’insolubilité résulte de ce but, les profits des uns ne sont que la dette des autres.

C'est très acceptable par tout le monde, sauf le monde de la finance.

La démographie se régule vers la baisse sauf en Afrique où la transition n’est pas amorcée et il n’est pas souhaitable que le vase africain déborde en Europe.

 

Ah, donc dans toute société où existe la propriété privée, il existe du capitalisme ? Car un artisan possédant son outil de production, dans la crète minoenne, ne travaille QUE pour dégager des profits financiers (ce qui va lui permettre de nourir sa famille et, éventuellement, d'acheter des terres, qu'il va ensuite affermer à des locataires (fermiers)...

La dette est aussi vieille que l'état, car dialectique à la hiérarchisation. En revanche ce qu'on appelle le capitalisme implique la massification de capitaux privés dans des entreprises dont les bénéficiaires ne sont plus les travailleurs, et qui peuvent déplacer leurs capitaux investis, sans se soucier de l'appareil de production concerné ou des produits. De fait ces 'placements' donnent lieux, le plus souvent à des manipulations, des monnaies, des besoins et attentes du marché, des taux de change et d'emprunt. Il y a un pré-capitalisme antique, surtout chez les romains, mais essentiellement, le capitalisme se développe réellement au bas moyen âge (14 - 15e s.) avec des outils comptables et une augmentation importante des échanges et donc d'une Concurrence, avec une croissance des moyens de transports et de la connaissance des routes commerciales maritimes. Pourquoi maritime ? Car elles sont moins taxées que les routes territoriales et plus rapides.

Alors non, l'acceptabilité ne suit pas un processus logique et rationnel collectif, ca se saurait, nous ne sommes pas des fourmis.

Les 10 % les plus riches n'ont pas du tout envie de lâcher leurs revenus, considérablement constitués de rentes (et non de revenus du travail). Et les 20 à 30 % qui suivent n'aspirent qu'à une chose, faire partie un jour des 10 % les plus riches... et qui ont le potentiel pour y arriver (mais qui subiront des accidents de parcours (aléatoires donc ils restent touts en course en espérant que l'accident sera pour le voisin).

Il y a même près de 20 à 30 % du reste qui jouent au loto dans le même objectif mais sans avoir le potentiel par soi-même (doncla chance y pourvoiera).

Plus de 50 % de la société ne veut pas sortir de ce modèle d'enrichissement, illusoirement mérité (mais avec un endoctrinement à cette foi seconde après seconde de la vie sociale, donc par ce lavage de cerveau totalement évident pour qui n'y réfléchi pas 'trop'. Et on invite certainement les gens à réfléchir mais justement pas 'trop' ).

Tu peux rajouter 20 % de gens qui ne veulent pas se poser de questions du tout et qui, bon an mal an, se trouve malin de profiter du système (des divers sytème d'aides et autres travail au noir).

L'abandon de ce système est souhaité par peu de monde qui a simplement beaucoup d'activité sur les réseaux, et bien sûr, est utilisé, instrumentalisé dans le discours de plus de la moitié de la population qui, pas bête, sait ce qu'il faut dire pour se faire bien voir de son entourage mais surtout des militant-e-s qu'ils veulent pecho !

Lres trois quart des jeunes ont pour toute conscience politique, sociale, économique etc. celle de celui ou celle qu'ils ont envie de pecho ! Ou des dominants intellectuellement ou baratinement du groupe d'ami-e-s.

ils nagent tous et toutes pour l'essentiel dans le washing de l'époque, rouge mao il y a 60 ans, vert depuis 10 / 15 ans...

Jaune ou fushia dans 30 ans !

La transition démographique est un processus interne normalement. Il décrit ce qui est arrivé en occident. Avec l'aide médicale en Afrique mais le maintien d'un système de contrôle du développement limité des populations, une faible montée du niveau scolaire des femmes, une esquive de l'industrialisation, et donc une faible transformation des modèles ethno-familiaux culturels, comme le disait rené Dumont il y a 50 ans : l'Afrique noire est [reste] mal partie.

C'est une transition, entamée par la chute de la mortalité infantile et enfantine mais qui s'accompagne mal ou peu voire pas des autres vecteurs de la transition vers une chute de la natalité et un investissement adéquat dans des enfants en nombre limités, notamment par un équilibrage du couple et une éducation croissante des femmes.

L'ingérence de l'aide humanitaire et fmiesque partielle et partiale au développement (uniquement économiquement favorable aux groupes occidentaux, ou maintenant asiatiques), est nettement pire que la colonisation pour les ressorts internes de transition.

Il y a 1 heure, Easle a dit :

Ah, donc dans toute société où existe la propriété privée, il existe du capitalisme ? Car un artisan possédant son outil de production, dans la crète minoenne, ne travaille QUE pour dégager des profits financiers (ce qui va lui permettre de nourir sa famille et, éventuellement, d'acheter des terres, qu'il va ensuite affermer à des locataires (fermiers)...

La dette est aussi vieille que l'état, car dialectique à la hiérarchisation. En revanche ce qu'on appelle le capitalisme implique la massification de capitaux privés dans des entreprises dont les bénéficiaires ne sont plus les travailleurs, et qui peuvent déplacer leurs capitaux investis, sans se soucier de l'appareil de production concerné ou des produits. De fait ces 'placements' donnent lieux, le plus souvent à des manipulations, des monnaies, des besoins et attentes du marché, des taux de change et d'emprunt. Il y a un pré-capitalisme antique, surtout chez les romains, mais essentiellement, le capitalisme se développe réellement au bas moyen âge (14 - 15e s.) avec des outils comptables et une augmentation importante des échanges et donc d'une Concurrence, avec une croissance des moyens de transports et de la connaissance des routes commerciales maritimes. Pourquoi maritime ? Car elles sont moins taxées que les routes territoriales et plus rapides.

La dette n’est pas aussi vieille que l’état. Vous esquivez le problème en ignorant la provenance des capitaux privés dans les entreprises et la monnaie a totalement changé de nature depuis les lointaines époques que vous évoquez.

Il y a 1 heure, Easle a dit :

Alors non, l'acceptabilité ne suit pas un processus logique et rationnel collectif, ca se saurait, nous ne sommes pas des fourmis.

J’ai plutôt l’impression qu’on nous a longtemps pris pour des fourmis et que la moindre acceptation du système suit tout à fait un processus logique et rationnel.

Il y a 1 heure, Easle a dit :

Les 10 % les plus riches n'ont pas du tout envie de lâcher leurs revenus, considérablement constitués de rentes (et non de revenus du travail). Et les 20 à 30 % qui suivent n'aspirent qu'à une chose, faire partie un jour des 10 % les plus riches... et qui ont le potentiel pour y arriver (mais qui subiront des accidents de parcours (aléatoires donc ils restent touts en course en espérant que l'accident sera pour le voisin).

Il y a même près de 20 à 30 % du reste qui jouent au loto dans le même objectif mais sans avoir le potentiel par soi-même (donc la chance y pourvoira).

Plus de 50 % de la société ne veut pas sortir de ce modèle d'enrichissement, illusoirement mérité (mais avec un endoctrinement à cette foi seconde après seconde de la vie sociale, donc par ce lavage de cerveau totalement évident pour qui n'y réfléchi pas 'trop'. Et on invite certainement les gens à réfléchir mais justement pas 'trop' ).

Tu peux rajouter 20 % de gens qui ne veulent pas se poser de questions du tout et qui, bon an mal an, se trouve malin de profiter du système (des divers système d'aides et autres travail au noir).

Je pense au contraire que c’est dans ces derniers 20% qu’on trouve ceux qui se sont posés les bonnes questions.

Il y a 1 heure, Easle a dit :

L'abandon de ce système est souhaité par peu de monde qui a simplement beaucoup d'activité sur les réseaux, et bien sûr, est utilisé, instrumentalisé dans le discours de plus de la moitié de la population qui, pas bête, sait ce qu'il faut dire pour se faire bien voir de son entourage mais surtout des militant-e-s qu'ils veulent pecho !

Les trois quart des jeunes ont pour toute conscience politique, sociale, économique etc. celle de celui ou celle qu'ils ont envie de pecho ! Ou des dominants intellectuellement ou baratinement du groupe d'ami-e-s.

ils nagent tous et toutes pour l'essentiel dans le washing de l'époque, rouge mao il y a 60 ans, vert depuis 10 / 15 ans...

Jaune ou fushia dans 30 ans !

Vous cherchez à vous rassurer? Vous travaillez dans la finance?

Il y a 1 heure, Easle a dit :

La transition démographique est un processus interne normalement. Il décrit ce qui est arrivé en occident. Avec l'aide médicale en Afrique mais le maintien d'un système de contrôle du développement limité des populations, une faible montée du niveau scolaire des femmes, une esquive de l'industrialisation, et donc une faible transformation des modèles ethno-familiaux culturels, comme le disait rené Dumont il y a 50 ans : l'Afrique noire est [reste] mal partie.

C'est une transition, entamée par la chute de la mortalité infantile et enfantine mais qui s'accompagne mal ou peu voire pas des autres vecteurs de la transition vers une chute de la natalité et un investissement adéquat dans des enfants en nombre limités, notamment par un équilibrage du couple et une éducation croissante des femmes.

L'ingérence de l'aide humanitaire et fmiesque partielle et partiale au développement (uniquement économiquement favorable aux groupes occidentaux, ou maintenant asiatiques), est nettement pire que la colonisation pour les ressorts internes de transition.

Que les problèmes de l’Afrique restent en Afrique, nous n’avons pas à les résoudre à leur place.

Il y a 17 heures, Easle a dit :

Ah euh :

 

Benchmarking = évaluation / comparaison entre marque/produits.

BullshitJob = boulot de mer.. (au sens de sans intérêt, inutile, voire nuisible)

Big Quit = Grande vague de démission (en particulier après le Covid, mais déjà depuis plusieurs années en fonction des secteurs).

What else ?

parle français et tout ira bien.