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Philosophons

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Invité chekhina

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 9 minutes, Neopilina a dit :

C'est moi qui souligne :

Un jour, avec un collègue, Bernard, homosexuel, on observe discrètement des gens descendre d'un train. Moi : " Ho la blonde ". Il me demande où, je lui indique discrètement. Lui : " Rhoooo le petit brun ". Moi : " Où ? " On a bien rit. Impeccablement, jusque là, Kant s'est positionné au bord de l'abîme et pour cela il dit : " a priori ". Ensuite, c'est beaucoup moins bien, Nietzsche évoque des centaines de pages de, je cite, " niaiseries philosophiques ". Mon petit doigt même pas mouillé me dit que " dans l'abîme ", il n'y a pas que le temps et l'espace. Sans oublier le volet positif du cogito, la conscience de Soi : tous différents.

" En même temps ", dans la section " Philosophie ", on s'en bats les corones, et pourquoi pas la recette de la potée lorraine (j'aime bien).

Zenalpha dans toute sa " grandeur ". Et toi, tu peux comparer la nature naturante, naturée de Spinoza et l'entéléchie d'Aristote ? Par exemple. Les maths et la physique, de préférence quantique, avec Zenalpha, c'est le remède universel. Un chagrin d'amour ? Vite : Euclide !

 

 Quand j'explique que le vide absolu n'existe pas, c'est évidemment parce que cette conclusion ne passe pas par la lecture de tes textes 

Sinon j'aurais un doute.

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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 42ans‚
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Les physiciens aiment jouer avec les mots. Ils balancent le mot Observateur, et ils observent avec délectation la réaction de gens ébahis qui se retrouvent comme une poule devant un couteau. De là, on se met tous à phosphorer sur la conscience, la vibration, la matière, etc.

De même, les philosophes balancent le mot Cogito, et ils attendent tous la circonspection admirative des lecteurs à la lecture d'un mot latin. Mais lorsqu'il s'agit de comprendre et critiquer Descartes dans son expérience de pensée, faut il le faire à partir de sa réflexion, de sa méditation ou bien le faire dans le cadre des délires sur la conscience de soi dans lesquels des successeurs comme Hegel l'ont enfermé  ? Les délires de Hegel sont intéressants, c'est sûr, mais ce sont les siens.

C'est tout le problème des concepts fétiches. On finit par s'y perdre.

Modifié par Leverkuhn
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 7 heures, Leverkuhn a dit :

Les physiciens aiment jouer avec les mots. Ils balancent le mot Observateur, et ils observent avec délectation la réaction de gens ébahis qui se retrouvent comme une poule devant un couteau. De là, on se met tous à phosphorer sur la conscience, la vibration, la matière, etc.

De même, les philosophes balancent le mot Cogito, et ils attendent tous la circonspection admirative des lecteurs à la lecture d'un mot latin. Mais lorsqu'il s'agit de comprendre et critiquer Descartes dans son expérience de pensée, faut il le faire à partir de sa réflexion, de sa méditation ou bien le faire dans le cadre des délires sur la conscience de soi dans lesquels des successeurs comme Hegel l'ont enfermé  ? Les délires de Hegel sont intéressants, c'est sûr, mais ce sont les siens.

C'est tout le problème des concepts fétiches. On finit par s'y perdre.

Oui

Du travail personnel que j'ai du fournir je te confirme que vous êtes totalement perdus.

Néanmoins si vous pouviez tous éviter contre sens sur sens ce serait bien

Quand Descartes énonce "je pense donc je suis" en évoquant le malin génie, ça ne signifiait pas que de penser faire ses achats de Noël pour choisir chacun des cadeaux différents feraient de nous ni des malins ni des génies.

Ça manque de travail et ma foi la bonne section serait plutôt l'asile 

Je demande juste de respecter les auteurs

Dans le doute évitez, le doute hyperbolique cartésien bien sûr 

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Membre, 45ans Posté(e)
Arkadis Membre 392 messages
Forumeur alchimiste ‚ 45ans‚
Posté(e)

Ca m'inspire ce matin cette histoire d'Idéalisme et de Mathématiques.

Les Mathématiques ! Avec un M majuscule.

Je pense ce matin à la Statistique.

Dans ma vie professionnelle (j'ai pratiqué au moins une vingtaine de métiers, j'ai même été débardeur dans les mines de cuivre du Roi Salomon ! et même prof de math, vive l'éclectisme !) j'ai eu à faire avec la Statistique.

Un jour, il y a longtemps,  je fus chargé de mettre sur pied des statistiques concernant certains types de prêts (acquisitions de logements neufs) distribués par certains établissements financiers.

Je crée mon premier tableau (je travaille à l'époque dans un organisme de contrôle, un organisme d’Etat), fallait contacter toutes les banques, la galère, bon je confectionne mon tableau. Il n'y avait  pas encore Excel, faut tout faire à la main.

J'entre les stocks déclarés des banques, ensuite les distributions mensuelles de prêt, puis stock en fin de période. J’étais fier. Je créais de nouvelles statistiques qui allaient prendre place dans le bureau d'un décideur au ministère du logement. 

Le mois suivant, nouvelle statistique.

A nouveau relevé des stocks en début de période, flux du mois, stock en fin de période.

Toujours aussi fier.

Et là le responsable me dit, faites gaffe vos stocks de début de période là, ce ne sont pas les stocks de fin de période de votre dernier relevé !

Je me suis aperçu que les banques disaient n’importe quoi. Coup de fil aux banques :  fournissez moi des chiffres cohérents. Les banques s’exécutent, elles me donnent des chiffres cohérents. Je me suis bien douté qu'elles avaient truandé mais ce n'était pas mon problème.

Les statistiques donc on peut les bricoler mais il faut respecter un minimum de cohérence, avant que la statistique puisse devenir la Statistique, avant que la statistique prenne Vie. Il faut d'abord soumettre la statistique à la logique formelle, après il est possible de lui donner Vie. 

L’idéalisme c’est impressionnant. Moi Dieu caché je peux donner la vie aux objets inertes ! El l'objet inerte qui grâce à moi prend Vie et bien à son tour il me donne la Vie ! Fascinant l'idéalisme. Je peux m'autocréer. Je pense l'objet cheval, puis je pense l'Idée Cheval et boum l'Idée Cheval crée tous les chevaux, fascinant.

Les mathématiques au début c'est des tucs chiants, on met des bâtons sur un parchemin pour compter les stocks, y a pas plus chiant, mais ensuite on peut mettre des symboles, et là, le symbole c'est comme l'embryon, ca ne vit pas encore vraiment mais c'est bien parti. Puis le symbole s'élabore en logique, et là ça commence à vivre. Tout seul. Je crée les mathématiques, je leur donne vie et à leur tour les mathématiques me créent, elles me donnent Vie, via l'éternalisme et quelques prophètes quand même, genre Connes ou Gödel (même Einstein se fait avoir par Gödel à la fin de sa vie, c'est qu'Einstein lui même n'avait pas envie de mourir).

Les mathématiques s'avancent drapées en Espace Temps, c'est carrément le Christ. Enfin l'absolu vient, c'est apaisant. 

L'idéalisme c'est vraiment la maladie du vieil Occident, celui de la vieille Europe.

 

Modifié par Arkadis
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 29 minutes, Arkadis a dit :

Ca m'inspire ce matin cette histoire d'Idéalisme et de Mathématiques.

Les Mathématiques ! Avec un M majuscule.

Je pense ce matin à la Statistique.

Dans ma vie professionnelle (j'ai pratiqué au moins une vingtaine de métiers, j'ai même été débardeur dans les mines de cuivre du Roi Salomon ! et même prof de math, vive l'éclectisme !) j'ai eu à faire avec la Statistique.

Un jour, il y a longtemps,  je fus chargé de mettre sur pied des statistiques concernant certains types de prêts (acquisitions de logements neufs) distribués par certains établissements financiers.

Je crée mon premier tableau (je travaille à l'époque dans un organisme de contrôle, un organisme d’Etat), fallait contacter toutes les banques, la galère, bon je confectionne mon tableau. Il n'y avait  pas encore Excel, faut tout faire à la main.

J'entre les stocks déclarés des banques, ensuite les distributions mensuelles de prêt, puis stock en fin de période. J’étais fier. Je créais de nouvelles statistiques qui allaient prendre place dans le bureau d'un décideur au ministère du logement. 

Le mois suivant, nouvelle statistique.

A nouveau relevé des stocks en début de période, flux du mois, stock en fin de période.

Toujours aussi fier.

Et là le responsable me dit, faites gaffe vos stocks de début de période là, ce ne sont pas les stocks de fin de période de votre dernier relevé !

Je me suis aperçu que les banques disaient n’importe quoi. Coup de fil aux banques :  fournissez moi des chiffres cohérents. Les banques s’exécutent, elles me donnent des chiffres cohérents. Je me suis bien douté qu'elles avaient truandé mais ce n'était pas mon problème.

Les statistiques donc on peut les bricoler mais il faut respecter un minimum de cohérence, avant que la statistique puisse devenir la Statistique, avant que la statistique prenne Vie. Il faut d'abord soumettre la statistique à la logique formelle, après il est possible de lui donner Vie. 

L’idéalisme c’est impressionnant. Moi Dieu caché je peux donner la vie aux objets inertes ! El l'objet inerte qui grâce à moi prend Vie et bien à son tour il me donne la Vie ! Fascinant l'idéalisme. Je peux m'autocréer. Je pense l'objet cheval, puis je pense l'Idée Cheval et boum l'Idée Cheval crée tous les chevaux, fascinant.

Les mathématiques au début c'est des tucs chiants, on met des bâtons sur un parchemin pour compter les stocks, y a pas plus chiant, mais ensuite on peut mettre des symboles, et là, le symbole c'est comme l'embryon, ca ne vit pas encore vraiment mais c'est bien parti. Puis le symbole s'élabore en logique, et là ça commence à vivre. Tout seul. Je crée les mathématiques, je leur donne vie et à leur tour les mathématiques me créent, elles me donnent Vie, via l'éternalisme et quelques prophètes quand même, genre Connes ou Gödel (même Einstein se fait avoir par Gödel à la fin de sa vie, c'est qu'Einstein lui même n'avait pas envie de mourir).

Les mathématiques s'avancent drapées en Espace Temps, c'est carrément le Christ. Enfin l'absolu vient, c'est apaisant. 

L'idéalisme c'est vraiment la maladie du vieil Occident, celui de la vieille Europe.

Bin voyons

Les philosophes sont des ploucs, les physiciens sont des ahuris, les statisticiens des truands

Mais heureusement nous vous avons.

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Membre, 45ans Posté(e)
Arkadis Membre 392 messages
Forumeur alchimiste ‚ 45ans‚
Posté(e)

Je me souviens de mes débuts sur le forum. J’avais lancé un sujet sur la relativité, je ne parvenais pas à croire en l’histoire des jumeaux, bon, peu importe.

Dans mon post je m’étais appuyé sur le texte de 1905 de Albert Einstein « de l’électronique des corps en mouvement » dans lequel, dès la première page, il s’essaye à définir le temps. Il écrit : « Les difficultés provenant de la définition du « temps » peuvent être supprimées quand, au « temps » nous substituons « la position de la petite aiguille de ma montre ». Et Einstein enchaîne sur des horloges.

Et là, soudain, un spécialiste du forum, certes méconnu mais brillant, un spécialiste de la relativité, de la quantique et de la désintégration du vide, fait irruption, me prend de haut et m’écrit : « ah ah ah Einstein qui parlerait d’horloges, mais vous n’ y êtes pas, Einstein n’a jamais parler d’horloges, Einstein il a créé l’espace de Minkowski ». Je me suis senti vraiment nul, pire que le petit arpenteur de Kafka. Je relis Einstein, je me dis bah zut alors Einstein il parle quand même d’horloges, bah zut alors Einstein il ne s’appelle pas Minkowski.

J’ai cru devenir fou. Je lisais un truc, j’écrivais ici ce que je lisais, et le spécialiste me disait que ce que je lisais n’existait pas, et en plus Einstein me disait-il il s’appelait bien Minkowski.

Je prenais tout cela au tragique avant, bon, maintenant je me marre et je trouve même que c’est intéressant de trouver un endroit où il est possible de rencontrer des gens qui sortent de l’ordinaire. Ca fait des expériences.


 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Arkadis a dit :

Je me souviens de mes débuts sur le forum. J’avais lancé un sujet sur la relativité, je ne parvenais pas à croire en l’histoire des jumeaux, bon, peu importe.

Dans mon post je m’étais appuyé sur le texte de 1905 de Albert Einstein « de l’électronique des corps en mouvement » dans lequel, dès la première page, il s’essaye à définir le temps. Il écrit : « Les difficultés provenant de la définition du « temps » peuvent être supprimées quand, au « temps » nous substituons « la position de la petite aiguille de ma montre ». Et Einstein enchaîne sur des horloges.

Et là, soudain, un spécialiste du forum, certes méconnu mais brillant, un spécialiste de la relativité, de la quantique et de la désintégration du vide, fait irruption, me prend de haut et m’écrit : « ah ah ah Einstein qui parlerait d’horloges, mais vous n’ y êtes pas, Einstein n’a jamais parler d’horloges, Einstein il a créé l’espace de Minkowski ». Je me suis senti vraiment nul, pire que le petit arpenteur de Kafka. Je relis Einstein, je me dis bah zut alors Einstein il parle quand même d’horloges, bah zut alors Einstein il ne s’appelle pas Minkowski.

J’ai cru devenir fou. Je lisais un truc, j’écrivais ici ce que je lisais, et le spécialiste me disait que ce que je lisais n’existait pas, et en plus Einstein me disait-il il s’appelait bien Minkowski.

Je prenais tout cela au tragique avant, bon, maintenant je me marre et je trouve même que c’est intéressant de trouver un endroit où il est possible de rencontrer des gens qui sortent de l’ordinaire. Ca fait des expériences.

 

Je comprends 

L'effet a été inverse pour moi je devais avoir 15 ou 16 ans.

Je me souviens que lorsque les principes m'ont été exposé, je n'y ai d'abord pas cru tellement les implications me semblaient absurdes.

Puis j'ai voulu me projeter mentalement dans ce que ça pouvait être ces dilatations du temps et ces contractions des longueurs 

J'ai commencé à lire beaucoup la dessus à recouper les articles, me jeter dans des cas concrets..

C'est totalement dingue mais j'ai adoré avoir enfin un truc où je ny comprenais rien, presque un rejet cérébral

Et familiariser la chose, dompter mon bon sens.

Je crois que ça a été la première fois où j'ai commencé à cisailler mon assurance et cette drogue ne m'a pas quitté, j'ai d'autant plus appris à raisonner en multi factoriel que les statistiques justement m'ont happé pour les mêmes raisons 

Bien....

Quand Rovelli relie matière et espace, c'est parce que rien que la relativité générale a transformé l'espace et le temps dans un seul concept, une seule entité appelée espace temps

Que cet espace temps n'est plus indépendant de la matière mais se voit déformer par la présence de matière et d'énergie avec comme conséquence une explication directe de la gravité par le champ gravitationnel sur la matière elle même 

Que la gravité est aujourd'hui la dernière force qui ne rentre pas dans le modèle standard de la physique des particules avec l'ensemble des constituants de la matière et la définition de 4 forces qui ont chacune un boson intermédiateur même s'il n'est pas encore parfait 

Que ce modèle est dit quantifié donc qu'on tient en compte les principes de la mécanique quantique notamment son caractère discret.

Et qu'il en ressort le concept de champ quantique sans lequel nous ne saurions pas expliciter les phénomènes physique 

Donc la seule relativité générale associe déjà l'espace temps à la matière et est explicatif de la gravité sans avoir besoin d'une autre forme d'explication extérieure 

Le champ gravitationnel est l'espace est déjà un héritage indirect d'Einstein 

Et évidemment l'espace temps ayant surgi du vide quantique, il doit également être composé de caractéristiques quantiques dont la granularité par exemple 

Donc sois heureux 

Pour les physiciens issus de la physique des particules, l'espace est une scène de fond dans laquelle le champ gravitationnel a une particule élémentaire appelée graviton, ce sont notamment les théoriciens de la théorie des cordes

Pour Rovelli c'est l'espace lui-même qui est le champ gravitationnel et quantifier la gravité revient à quantifier l'espace.

Si tu était physicien tu serais un cordiste de la théorie des cordes et non un boucliste de la gravitation quantique à boucles

Simple non ?

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 6 016 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, zenalpha a dit :

Quand j'explique que le vide absolu n'existe pas, c'est évidemment parce que cette conclusion ne passe pas par la lecture de tes textes 

O.K., mais je suis atterré de voir à tout bout de champ des noms comme Minkowski, etc. x 100 000, dans la section " Philosophie " : on n'est pas sorti des ronces.

Il y a 9 heures, zenalpha a dit :

Dans le doute évitez, le doute hyperbolique cartésien bien sûr.

Le " cogito " pour faire court, " je pense donc je suis ", pour faire plaisir à " Arkadis ", est le fruit d'une expérience de pensée, celle du doute radical. Descartes est aussi précis qu'on peut l'être (je me demande carrément si Descartes a connu le premier degré, 1). Et puis, lors de cette expérience, il tombe sur " je pense donc je suis ", il examine, et il s'estime satisfait, il a ce qu'il cherchait, un fondement méthodologique. Il cesse l'expérience du doute radical. Mais on peut " s'amuser ", pour voir, à passer outre le " cogito " et aller au terme de cette expérience, tout calciner, par le doute. Il n'empêche qu'il y a un résidu absolument irréductible : " il y a quelque chose, sinon il n'y aurait même pas cela ". Problème : à partir de cela, on ne peut rien faire, absolument rien, on ne peut pas en " repartir ". Donc ? On revient sur ses pas, et on s'occupe du " cogito ", on rétablit le lien a priori qu'il a coupé en verbalisant ainsi. " Je pense donc je suis ", non, je suis (l'être), j'existe, etc., avant la conscience de Soi, mais, oui, je philosophe à partir de la conscience de Soi. Le fondement vaut totalement, mais il y avait un problème de forme. C'était presque parfait. Il fallait s'occuper du " presque ". Le volet négatif qui avait enfermé le Sujet pensant, coupé le lien qu'il a a priori avec son environnement. Et le philosophe renoue avec le Grand Air. On peut poursuivre.

(1) Il philosophe avec un scalpel et il écrit avec un poil de moustache de renard !!

Modifié par Neopilina
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 50 minutes, Neopilina a dit :

O.K., mais je suis atterré de voir à tout bout de champ des noms comme Minkowski, etc. x 100 000, dans la section " Philosophie " : on n'est pas sorti des ronces.

Ce que visait Descartes toi qui le déforme a tout bout de champ, c'est de refonder  l'ensemble du savoir sur une base absolument certaine.

1- Donc trouver une première certitude à l'abri du doute. C'est le fameux "Cogito, ergo sum" (Je pense, donc je suis).
2- Fonder une science universelle (la Mathesis Universalis) : Une méthode unique, inspirée des mathématiques, qui pourrait s'appliquer à tous les domaines de la connaissance (physique, métaphysique, morale).
3- Garantir la fiabilité de la raison : Par la preuve de l'existence d'un Dieu non trompeur, il légitime nos facultés de connaître.
4- Comprendre la nature de façon mécaniste : Expliquer le monde physique (corps des animaux, mouvement des planètes, etc.) par des lois déterministes, en excluant les causes finales.

Ses mathématiques n'étaient pas un domaine séparé, mais le modèle et l'outil de sa philosophie.

Ca t'aura échappé évidemment mais les coordonnées cartésienne, c'est Descartes...en reliant l'algèbre (calcul) à la géométrie, il crée un langage universel pour décrire l'espace. Cela matérialise son rêve d'une science unifiée.

L'espace physique devient mesurable, calculable et représentable par des équations.

Pour Descartes, l'univers matériel est un immense système géométrique rempli de tourbillons. La physique est de la géométrie en mouvement. Les corps n'ont pas d'autres propriétés que l'étendue (la dimension géométrique) et leur mouvement, une vision mécaniste.

A ton avis, Descartes aurait il été plus intéressé dans sa philosophie par ta masturbation intellectuelle ou par la géométrie de Riemann et l'espace de Minkowski ?

Travaille mon ami, travaille...

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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 42ans‚
Posté(e)

C'est moi qui souligne.

Il y a 10 heures, zenalpha a dit :

Quand Descartes énonce "je pense donc je suis" en évoquant le malin génie, ça ne signifiait pas que de penser faire ses achats de Noël pour choisir chacun des cadeaux différents feraient de nous ni des malins ni des génies.

C'est rigoureusement inexact. Le Cogito, c'est une affaire de volets (1)

Faut que je te parle de mon pote Roger. Avec Roger on est parti à Toulouse pour le travail et on va dans une Boulangerie. On regarde les pâtisseries.

Roger me dit, "je me ferai bien un croissant". Je lui réponds, "je serai plus partant pour des chouquettes" 

Et là il dit "Cogito sumere panem chocolatum". Et la boulangère souriante mais légèrement interloquée nous dit, "Ah, ça on n'en a pas." On s'est tous fendu la pastèque.

(1) Quand les volets sont ouverts, Je vois les arbres en face. Et quand mes volets sont fermés, les arbres sont encore là mais Je ne les vois plus. Cogito.

Modifié par Leverkuhn
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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 6 016 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Leverkuhn a dit :

C'est rigoureusement inexact. Le Cogito, c'est une affaire de volets (1)

(1) Quand les volets sont ouverts, je vois les arbres en face. Et quand mes volets sont fermés, les arbres sont encore là mais je ne les vois plus. Cogito.

Avec le " cogito " en l'état, son volet négatif, la porte du rez de chaussée, les fenêtres, sont fermés. Grâce au volet positif, le philosophe se retrouve avec l'un des plus puissants outils connus en la matière, mais, en même temps, à cause du volet négatif, il ne peut pas s'en servir pleinement !!! Faut libérer le Champion !

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Leverkuhn a dit :

C'est moi qui souligne.

C'est rigoureusement inexact. Le Cogito, c'est une affaire de volets (1)

Faut que je te parle de mon pote Roger. Avec Roger on est parti à Toulouse pour le travail et on va dans une Boulangerie. On regarde les pâtisseries.

Roger me dit, "je me ferai bien un croissant". Je lui réponds, "je serai plus partant pour des chouquettes" 

Et là il dit "Cogito sumere panem chocolatum". Et la boulangère souriante mais légèrement interloquée nous dit, "Ah, ça on n'en a pas." On s'est tous fendu la pastèque.

(1) Quand les volets sont ouverts, Je vois les arbres en face. Et quand mes volets sont fermés, les arbres sont encore là mais Je ne les vois plus. Cogito.

Oui dans ce formidable débat philosophique entre pain au chocolat et chocolatine,  Roger et toi avez des aptitudes intéressantes.

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 6 016 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

C'est moi qui surligne :

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Ce que visait Descartes toi qui le déforme a tout bout de champ, c'est de refonder  l'ensemble du savoir sur une base absolument certaine.

C'est pourtant très exactement ce que j'ai dit en utilisant ci-dessus le mot de " fondement ". Cette partie du " Discours ", je la connais presque par coeur, c'est l'un des textes que j'ai le plus buché de ma vie. Je vais donc te laisser, définitivement, dans ton tonneau de fiel (c'est lui qui va gagner), t'es aigri (raté ?).

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Ca t'aura échappé évidemment mais les coordonnées cartésienne, c'est Descartes...en reliant l'algèbre (calcul) à la géométrie, il crée un langage universel pour décrire l'espace. Cela matérialise son rêve d'une science unifiée.

Tu dis ça à quelqu'un qui a lu la correspondance entre Descartes et Fermat (entre autres) ...

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

A ton avis, Descartes aurait il été plus intéressé dans sa philosophie par ta masturbation intellectuelle ou par la géométrie de Riemann et l'espace de Minkowski ?

Il y a deux Descartes. Mais ça ne t'as pas effleuré l'esprit. Dans cette section, Descartes, lui, n'aurait pas parler de De Sitter, etc. Et retour de la vulgarité.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Travaille mon ami, travaille...

Tu n'as pas idée. Mais ce n'est plus sur Descartes.

Modifié par Neopilina
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Neopilina a dit :

C'est moi qui surligne :

C'est pourtant très exactement ce que j'ai dit en utilisant ci-dessus le mot de " fondement ". Cette partie du " Discours ", je la connais presque par coeur, c'est l'un des textes que j'ai le plus buché de ma vie. Je vais donc te laisser, définitivement, dans ton tonneau de fiel (c'est lui qui va gagner), t'es aigri (raté ?).

Tu dis ça à quelqu'un qui a lu la correspondance entre Descartes et Fermat (entre autres) ...

Il y a deux Descartes. Mais ça ne t'as pas effleuré l'esprit. Dans cette section, Descartes, lui, n'aurait pas parler de De Sitter, etc. Et retour de la vulgarité.

Tu n'as pas idée. Mais ce n'est plus sur Descartes.

Il y a 2 Descartes bien sûr 

Le philosophe et mathématicien dont chacun peut lire les écrits 

Et celui de ta tête qui l'a complètement violé,  la philosophie de la jupe...

Par ailleurs, ton idée de compartimenter la philosophie à tes névroses est une mauvaise idée

Ce n'est pas parce que la cage de ton esprit est enfermée que philosophie et science ne sont pas entremêlées et la philosophie des sciences n'est pas que de l'épistémologie 

Ceci étant, SI un jour tu achètes un haut parleur pour ŕé intégrer notre siècle, Carlo Rovelli en parle mieux que moi

Tu devrais commencer la philosophie par le monde de Sophie que j'ai lu à 12 ans

Histoire d'avoir les bases

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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 482 messages
Forumeur alchimiste ‚ 42ans‚
Posté(e)

C'est moi qui souligne :

Il y a 16 heures, Neopilina a dit :

Grâce au volet positif, le philosophe se retrouve avec l'un des plus puissants outils connus en la matière

Quand les volets sont ouverts et que la prairie verdoyante est sous mes yeux, le j'aime, j'aime pas, n'est pas une affaire d'Être ou de conscience de soi, mais de passions (1) de l'âme chez Descartes.  La Res Cogitans, n'est là que pour prendre conscience de ses passions et dresser les passions à sa volonté chez Descartes. Et c'est un dressage aussi violent que possible. On sait ce que ça a donné : Enfermement, Asiles, thérapies de choc, travail forcé, etc.

"Bon", j'aime ouvrir les volets, mais ça, ça rentrera pas dans mon barda :lol:

(1) La Res Cogitans est aussi passive que possible et reçoit l'activité du corps, de ce que Descartes appelle les Esprits animaux. Ce sont ces esprits animaux qui affectent l'âme. L'âme "par le pouvoir de la volonté", gouverne ces passions vers le Bien :dort:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Leverkuhn a dit :

C'est moi qui souligne :

Quand les volets sont ouverts et que la prairie verdoyante est sous mes yeux, le j'aime, j'aime pas, n'est pas une affaire d'Être ou de conscience de soi, mais de passions (1) de l'âme chez Descartes.  La Res Cogitans, n'est là que pour prendre conscience de ses passions et dresser les passions à sa volonté chez Descartes. Et c'est un dressage aussi violent que possible. On sait ce que ça a donné : Enfermement, Asiles, thérapies de choc, travail forcé, etc.

Un lieu que vous devez connaître comme les boulangeries.

Mais non

La res cogitans est immatérielle, indivisible, consciente et libre

Toutes caractéristiques qui la distinguent de la res extensa qui est une substance matérielle, divisible, inconsciente et déterministe 

La dualité esprit / corps

Quand vous doutez ou raisonnez, vous faites l'expérience de la res cogitans contrairement aux animaux machines de Descartes 

Dans les passions de l'âme son dernier ouvrage, il les définit

"Les passions sont les perceptions ou les sentiments ou les émotions de l'âme qu'on rapporte à elle et qui sont entretenues, et fortifiées par quelques mouvements des esprits des animaux"

Si je vous le traduis, elles sont les effets dans la res cogitans de causes provenant de la res extensa

L'homme ni comme un pur esprit ni comme une machine 

Vous savez, c'est bien de lire un auteur pour en parler.

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Neopilina Membre 6 016 messages
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Il y a 4 heures, Leverkuhn a dit :

Quand les volets sont ouverts et que la prairie verdoyante est sous mes yeux, le j'aime, j'aime pas, n'est pas une affaire d'Être ou de conscience de soi, mais de passions (1) de l'âme chez Descartes.  La Res Cogitans, n'est là que pour prendre conscience de ses passions et dresser les passions à sa volonté chez Descartes. Et c'est un dressage aussi violent que possible. On sait ce que ça a donné : Enfermement, Asiles, thérapies de choc, travail forcé, etc. " Bon ", j'aime ouvrir les volets, mais ça, ça rentrera pas dans mon barda  :lol:  .

Le simple fait de vivre en société constitue déjà un " dressage " radical. Tous les matins, à l'instant où le Sujet pose un pied en dehors de son lit, il enfile un masque, un costume, pour jouer son propre rôle (et je viens de paraphraser Sade), c'est à dire un compromis entre lui et ce qui est attendu de lui. C'est le " barda " lambda, un lot commun, et empirique. Il m'a semblé nécessaire de l'améliorer.

Je surligne :

Il y a 4 heures, Leverkuhn a dit :

(1) La Res Cogitans est aussi passive que possible et reçoit l'activité du corps, de ce que Descartes appelle les Esprits animaux. Ce sont ces esprits animaux qui affectent l'âme. L'âme "par le pouvoir de la volonté", gouverne ces passions vers le Bien :dort:  .

Uniquement vers le Bien ? Tu connais la réponse.

" On n'est pas sorti des ronces ". Encore aujourd'hui, avec tous les moyens disponibles en 2025, très peu d'individus sont en mesure de faire ce qu'a fait, par exemple l'Ulysse de l'Odyssée (ou Gilgamesh ou Jacob, 1, etc.). On envoie des sondes sur Mars, etc. ad libitum, O.K., mais dans l'autre registre, celui du Sens, nous ne sommes pas plus malins que les Grecs du V° siècle. Avec son " a priori ", Kant se positionne au bord de l'abime. Mais il suffit de s'intéresser 5 minutes à la personne de Kant, pour savoir qu'il ne fera pas un millimètre de plus. Il n'est bien sûr pas un précurseur philosophique de Freud. Sade, Nietzsche (2), si. Même tel qu'il est (loin d'être parfait), il était grand temps, et sans doute qu'il y avait une maturité pour cela, qu'il entre en scène, que ce discours advienne. Le philosophe parle de " l'a priori ", le psy dit inconscient, c'est la même chose. Il faut s'enfoncer dans la Nuit, et, cogito, à chacun la Sienne, avec la chouette de Minerve (la connaissance). Pour ceux qui peuvent.

(1) La " boiterie " de Jacob après sa nuit avec l'Ange, c'est un " reste " à élucider. Ce n'est pas préciser dans le texte, mais je pense que cette somatisation affectait le nerf sciatique de la hanche droite (système sympathique / parasympathique, etc.). L'incident se produit au gué du Yabboq.

(2) Quand Freud était questionné sur Nietzsche, il éludait, louvoyait, là, il s'est montré aussi indigne que possible. Je cite la préface de George-Arthur Goldschmidt (un juif, pas inintéressant de le rappeler, vu que Nietzsche détourné par les nazis a été accusé d'antisémitisme) à sa traduction, ma préférée, du " Zarathoustra " : " Sa pensée [celle de Nietzsche] refuse toujours tout accommodement. Nietzsche garde les yeux ouverts et ne " refoule rien ", en cela il est le grand prédécesseur de Freud, lequel est inexplicable, incompréhensible sans une lecture attentive de Nietzsche. Tout ce qu'à écrit Nietzsche est présent chez Freud (et jusqu'au vocabulaire) ". Mais Nietzsche aussi a eu un grand prédécesseur, et c'est Sade. Goldschmidt demande de relire attentivement Freud en ayant à l'esprit Nietzsche. En ce moment, je relis attentivement, stylo à la main, Nietzsche en ayant à l'esprit Sade. Si Nietzsche n'écrit jamais le nom de Sade (cela a été vérifié par des outils informatiques sur les numérisations) ce n'est pas pour les mêmes mauvaises raisons que Freud, c'est à cause de la censure. Pour le " reste ", il ne se prive pas : Nietzsche a lu Sade et pas qu'un peu.

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zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 4 heures, Neopilina a dit :

Le philosophe parle de " l'a priori ", le psy dit inconscient, c'est la même chose. Il faut s'enfoncer dans la Nuit, et, cogito, à chacun la Sienne, avec la chouette de Minerve (la connaissance). Pour ceux qui peuvent.

Il vous faudra un peu plus de 5 minutes "sur la personne" de Kant pour dissocier la révolution copernicienne de Kant de la révolution psychanalytique de Freud

Les formes a priori de Kant sont des structures logiques et universelles nécessaires de la conscience humaine pour rendre la connaissance objective 

Quand l'inconscient de Freud est personnel, lieu de pulsions et de désirs individuels refoulés qui déterminent une vie psychique subjective parfois pathologique 

Ce n'est pas....du tout... la même chose et un nouveau contresens

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Neopilina Membre 6 016 messages
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il y a une heure, zenalpha a dit :

Les formes a priori de Kant sont des structures logiques et universelles nécessaires de la conscience humaine pour rendre la connaissance objective. Quand l'inconscient de Freud est personnel, lieu de pulsions et de désirs individuels refoulés qui déterminent une vie psychique subjective parfois pathologique.

Faudrait savoir.  :lol:  Sinon, c'est bien connu, le cerveau contient des ridelles parfaitement hermétiques,  :lol:  . " Le cerveau, cette massivité massivement interconnectée ", c'est un scientifique qui a dit ça, et il savait de quoi il parlait. Et même Kant (!) parle bien de " jugements synthétiques a priori " !!

P.S. " Le monde de Sophie ", que je ne n'ai pas lu, hein, est paru en français en 1995, et tu l'as lu à 12 ans,  :hum:  .

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 57ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 554 messages
57ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 46 minutes, Neopilina a dit :

P.S. " Le monde de Sophie ", que je ne n'ai pas lu, hein, est paru en français en 1995, et tu l'as lu à 12 ans,  :hum:  .

A 12 ans je lisais les 6 compagnons...

Comprendre qu'il devrait t'être accessible.

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