Aller au contenu

Philosophons

Noter ce sujet


Invité chekhina

Messages recommandés

Membre, 45ans Posté(e)
Arkadis Membre 371 messages
Forumeur accro‚ 45ans‚
Posté(e)

"Comment tout finira" ( The end of everything, version française éditée par Quanto) est un livre écrit par Katie Mack (Catherine J. Mack), une jeune astrophysicienne (44 ans), enseignante-chercheuse à l'Université d'Etat de Caroline du Nord.

Je trouve ce livre passionnant surtout parce que l'auteure participe de ma propre culture d'origine si bien que je me retrouve en elle, si bien que cela me permet de donner forme à mes pensées. C'est étrange comme il est possible de franchir les différences d'âge, de genre, de nationalité pour faire l'expérience d'une rencontre. 

Dans son introduction il est clair qu'elle veut développer des réflexions philosophiques même si le matériel à partir duquel elle réfléchit est de nature scientifique. Elle se définit elle-même comme : cosmologiste.

Elle commence ainsi, en résumé,  : La tournure que prendra la fin du monde fait l'objet de spéculations depuis toujours. Grace à la science on connait aujourd'hui la réponse : ce sera par le feu. Elle poursuit avec l'inflation future du Soleil, sa phase de géante rouge et la destruction par le feu des planètes proches, dont la Terre.

Cette description me rappelle les discours entendus quand j'étais un enfant lorsque mes parents et mon frère parlaient cosmologie. Déjà à l'époque, mes ainés savaient que la Terre allait disparaitre dans le feu. J'écoutais cela et j'étais très étonné que cette information les indiffère totalement. J'imaginais la Terre disparaissant dans les flammes, et tous les humains avec, et je me disais que c 'était tout de même inquiétant. Mais les ainés étaient aussi religieux, catholiques, et la fin du monde c'était pour eux : le Jugement dernier. J'essayais alors de faire coïncider le Jugement dernier et la destruction de la Terre par le feu et je trouvai dans les textes sacrés des descriptions adaptées.

Pourtant la coïncidence ne me paraissait pas parfaite, loin de là. Le Jugement dernier se passait ailleurs que dans l'espace, et ça ne marchait pas bien mes essais de concordance. J'en étais resté à ce truc incroyable : la destruction de la Terre par le Soleil n'intéressait pas mes ainés.

Katie Mack parle de l'eschatologie (au sens religieux) mais ne s'y arrête pas. Bien sûr elle note quand même que les religions monothéistes terminent toutes par le Jugement dernier mais elle signale que d'autres religions prévoient d'autres fins, ainsi le retour éternel, la vision cyclique, partagée par les Mayas (elle ne signale pas les Grecs ni les Kabbalistes judéens).

Notre destinée cosmique, écrit elle, telle que nous l'imaginons selon nos cultures, a une influence sur la façon dont nous percevons l'existence et sur la manière "dont on vit sa vie". Je suis d'accord. Après tout si l'Univers est appelé à disparaitre faut-il vraiment encore sortir les poubelles mardi ? (C'est elle qui écrit cela). Même s'il est possible d'imaginer une humanité survivant à la fin de la Terre, d'imaginer un surhomme bardé de fantastiques machines pilotées par le cerveau grâce aux puces de Munsk tout de même l'Univers à la fin "meurt" (en fait tout ce qu'il contient se désagrège) et le surhomme aussi disparait.

Il n' y a pas si longtemps les philosophes et scientifiques pensaient que l'Univers était stable, que nous pouvions donc y bâtir à terme une vie harmonieuse. Einstein s'accrocha à cette vision là, la philosophie de Spinoza n'a aussi de sens que dans cette vison là : l'Univers (la Nature) est stable. Aujourd'hui encore la majorité des humains veulent croire en un univers stable. Mais les découvertes du Bing bang et de l'expansion de l'Univers ont mis fin au rêve écrit Katie Mack. Elle aurait pu citer la découverte du second principe de la thermodynamique, principe qui a affolé tout le monde lorsqu'il fut découvert, principe que les Soviétiques ont qualifié de principe bourgeois (ou petit bourgeois) tant il est insupportable. 

Ce principe je l'ai découvert assez tôt, pas dans ma famille, mais à l'Université, quand il me prit d'étudier, pour le plaisir, la thermodynamique. Je compris alors que ma famille, bien que scientifique, ne supportait pas ce principe sauf bien sûr dans ses applications techniques puisque tout de même ils étaient tous ingénieurs, mais ils ne voulaient pas voir l'implication de ce principe dans l'évolution de l'Univers. Quand j'interrogeai l'enseignant sur les implications, à terme, de ce principe, il me répondit  que l'humanité serait depuis longtemps morte lorsque ce principe dévastera l'Univers.  Sa réponse ne me rasséréna pas vraiment.

Modifié par Arkadis
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 45ans Posté(e)
Arkadis Membre 371 messages
Forumeur accro‚ 45ans‚
Posté(e)

Si l’attitude de Katie Mack, passer par dessus la survie de l’espèce humaine, a du sens dans le cadre de son métier, la recherche en astrophysique, je me demande s’il est possible d’étendre son attitude aux domaines philosophique, religieux et politique.

Non, il n’est pas possible de l’étendre aux domaines religieux et politique puisque ces domaines sont fondés sur sur cette orientation fondatrice (nous parlerions de biais cognitif aujourd’hui) : sauver l’homme, ou, au moins, sauver la communauté humaine dont fait partie le religieux et le politique.

Mais dans le domaine philosophique ?

Je fais un détour en commentant l’introduction du livre de Luc Ferry : Kant [Biblio essais, Le Livre de Poche ]. Luc Ferry définit la philosophie comme « doctrine du salut » ou sotériologie. Il s’agit, concernant le salut, de nous sauver de la finitude c’est à dire de la mort. La philosophie rentre en concurrence avec la religion en proposant le salut et la délivrance de l’angoisse de la mort par des chemins qui lui sont propres, en gros en s’appuyant sur nos propres forces, notamment la force de la raison. Il est possible ensuite de développer toutes les écoles philosophiques qui ne s’appuient pas sur la foi pour atteindre ce salut. Je ne sais pas si de telles philosophies arrivent à leurs fins, à délivrer de l’angoisse de la mort, mais il s’agit bien, comme en religion, de sotériologie.

Est-il possible de développer une philosophie qui renonce, dans son fondement, au souci du salut, au souci de l’existence des humains ? Cela peut sembler impossible, en contradiction avec le socle même de toute philosophie

Pourtant, en remontant dans mon histoire personnelle je m’aperçois que cette tentative de se débarrasser du souci de l’existence de l’espèce humaine pour frayer de nouvelles voies de réflexion ne date pas d’hier. Mes ascendants, jadis, avaient déjà commencé à déblayer le terrain.


 

 

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 205 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Le 20/11/2025 à 11:17, Arkadis a dit :

Je fais un détour en commentant l’introduction du livre de Luc Ferry : Kant [Biblio essais, Le Livre de Poche ]. Luc Ferry définit la philosophie comme « doctrine du salut » ou sotériologie. Il s’agit, concernant le salut, de nous sauver de la finitude c’est à dire de la mort. La philosophie rentre en concurrence avec la religion en proposant le salut et la délivrance de l’angoisse de la mort par des chemins qui lui sont propres, en gros en s’appuyant sur nos propres forces, notamment la force de la raison. Il est possible ensuite de développer toutes les écoles philosophiques qui ne s’appuient pas sur la foi pour atteindre ce salut. Je ne sais pas si de telles philosophies arrivent à leurs fins, à délivrer de l’angoisse de la mort, mais il s’agit bien, comme en religion, de sotériologie.

Un plaisir de vous lire

Sur ce point concernant votre analyse, je pense qu'il y a une interprétation que je ne partage pas à savoir que, justement, la philosophie telle que la définit Luc Ferry n'est pas du tout axée sur la sotériologie donc sur le salut de l'âme, non

Ni même une philosophie axée sur l'argumentation, l'esprit critique ou la connaissance et pas davantage la morale ou la spiritualité

C'est une philosophie axée sur la "vie bonne pour les mortels" donc nous rendre compte au travers notre caractère mortel de notre place dans le cosmos 

Je me permets de te linker cette vidéo qui est je trouve une réflexion très pertinente qu'on soit d'accord avec lui ou pas, du reste

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 5 716 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Luc Ferry : " Kant " [Biblio essais, Le Livre de Poche ].

Je l'ai lu il y a des lustres. Je le trouve très accessible, ce qui n'est pas un mal avec Kant, qui m'a toujours fait ramer. Je n'ai jamais pu terminer la " Critique de la raison pure " (les deux autres critiques, etc., ça va).  Ferry, et plein d'autres, nous montrent que Kant était dans un cul de sac, que Kant le savait, que de son vivant des critiques aussi pertinentes que possibles (Jacobi, etc.) du kantisme ont été faites. Le kantisme culmine aporétiquement avec la chose en soi selon Kant, de Kant. C'est bien connu : on ne s'attaque pas directement à une aporie, on s'attaque à ce qui la produit. Si on réussit cela, l'aporie s'évanouit. C'est comme " réalisme versus idéalisme ", pas la peine de creuser, ou de bâtir des étages transcendantaux (ne pas confondre transcendantal avec transcendant), c'est perdre son temps, quand on a un problème au rez de chaussée, on le règle au rez de chaussée. Quand la porte d'entrée est condamnée, les fenêtres ne servent à rien. Et il se trouve que la chose en soi de Kant, et " réalisme versus idéalisme " (etc.), sont des avatars du cogito en l'état. Si on surmonte cette difficulté, les difficultés qu'il a généré disparaissent. Le " phénomène " kantien n'a absolument rien à voir avec la philosophie, c'est un biais subjectif du Sujet nommé Emmanuel Kant. Il y a une fraise, d'une part, et Ma (cogito) représentation de cette Fraise, d'autre part. Et donc exit la chose en soi et, effectivement indissociables, le " phénomène " kantiens.

P.S. " Sinon ", il vaut mieux que je ne parle pas de " monsieur " Luc Ferry en dehors du champ philosophique, je vais devenir extrêmement désagréable.

Modifié par Neopilina
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 205 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Neopilina a dit :

Je l'ai lu il y a des lustres. Je le trouve très accessible, ce qui n'est pas un mal avec Kant, qui m'a toujours fait ramer. Je n'ai jamais pu terminer la " Critique de la raison pure " (les deux autres critiques, etc., ça va).  Ferry, et plein d'autres, nous montrent que Kant était dans un cul de sac, que Kant le savait, que de son vivant des critiques aussi pertinentes que possibles (Jacobi, etc.) du kantisme ont été faites. Le kantisme culmine aporétiquement avec la chose en soi selon Kant, de Kant. C'est bien connu : on ne s'attaque pas directement à une aporie, on s'attaque à ce qui la produit. Si on réussit cela, l'aporie s'évanouit. C'est comme " réalisme versus idéalisme ", pas la peine de creuser, ou de bâtir des étages transcendantaux (ne pas confondre transcendantal avec transcendant), c'est perdre son temps, quand on a un problème au rez de chaussée, on le règle au rez de chaussée. Quand la porte d'entrée est condamnée, les fenêtres ne servent à rien. Et il se trouve que la chose en soi de Kant, et " réalisme versus idéalisme " (etc.), sont des avatars du cogito en l'état. Si on surmonte cette difficulté, les difficultés qu'il a généré disparaissent. Le " phénomène " kantien n'a absolument rien à voir avec la philosophie, c'est un biais subjectif du Sujet nommé Emmanuel Kant. Il y a une fraise, d'une part, et Ma (cogito) représentation de cette Fraise, d'autre part. Et donc exit la chose en soi et, effectivement indissociables, le " phénomène " kantiens.

P.S. " Sinon ", il vaut mieux que je ne parle pas de " monsieur " Luc Ferry en dehors du champ philosophique, je vais devenir extrêmement désagréable.

Oui on sent que c'est un amoureux de l'enseignement, il est très pédagogue.

Tu as l'air de lui exprimer de l'hostilité et tu as probablement une raison personnelle 

Bon, après je te sens aussi porteur d'une thèse qui t'amène un jugement ... très critique de Kant.

J'ai un peu de mal à savoir précisément ce que tu penses sur ces sujets du reste.

Ce débat la est un débat qui m'a passionné de longue date

La réalité est elle totalement indépendante de nous ou sommes nous totalement indépendants d'elle ?

Est elle une reconstruction de notre esprit ou à l'inverse sommes nous nécessaires à sa manifestation ?

Y a t'il un monde en soi ? Un monde matériel, spirituel, informationnel ?

Ce sont toutes ces réflexions quelque part qui m'ont amené à la philosophie, aux sciences et même à la spiritualité 

En bref, je ne sais pas.

Je suis un anti réaliste zen bouddhiste Nietzschieusement existentialiste :)

Du coup...je suis moins tranché 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 5 716 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, zenalpha a dit :

La réalité est elle totalement indépendante de nous ou sommes nous totalement indépendants d'elle ?

Le cogito (son volet positif, la conscience de Soi) te dit que Ta réalité, c'est la Tienne, et c'est bien une réalité, qui peut varier, changer, évoluer, y compris de ton propre fait, etc., et qui fait partie de la réalité au sens le plus exhaustif qui soit. Quand tu ne sais pas, quand tu te trompes, etc., c'est aussi réel que possible. Voir ce que j'ai dit à ashaku sur son blog : savoir faire des distinctions dans le domaine de la connaissance, etc. Ceci dit. On apprend à vivre ensemble ou on opte pour un parachutage dans la forêt amazonienne (par exemple) sans idée de retour (sachant qu'on emporte toujours Son Diable avec soi).

il y a une heure, zenalpha a dit :

Bon, après je te sens aussi porteur d'une thèse qui t'amène un jugement ... très critique de Kant.

Il veut élaborer une théorie de la connaissance, c'est raté. Pourquoi ? Il ne réussit pas à sortir du cogito en l'état, à surmonter le volet négatif (qui enferme le Sujet pensant).

Modifié par Neopilina
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 205 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 20 minutes, Neopilina a dit :

Le cogito (son volet positif, la conscience de Soi) te dit que Ta réalité, c'est la Tienne, et c'est bien une réalité, qui peut varier, changer, évoluer, y compris de ton propre fait, etc., et qui fait partie de la réalité au sens le plus exhaustif qui soit. Quand tu ne sais pas, quand tu te trompes, etc., c'est aussi réel que possible. Voir ce que j'ai dit à ashaku sur son blog : savoir faire des distinctions dans le domaine de la connaissance, etc. Ceci dit. On apprend à vivre ensemble ou on opte pour un parachutage dans la forêt amazonienne (par exemple) sans idée de retour (sachant qu'on emporte toujours Son Diable avec soi).

Je comprends 

Dans le même temps notre réalité embarque nos illusions, nos croyances, nos biais, nos différences, nos ego, nos éducations, nos erreurs...

Sans altérité pour nous définir où nous challenger

Et elle exclue l'inconnu, la découverte, la démonstration voire l'étonnement ou et à terme sa propre révolution cognitive 

il y a 20 minutes, Neopilina a dit :

Il veut élaborer une théorie de la connaissance, c'est raté. Pourquoi ? Il ne réussit pas à sortir du cogito en l'état, à surmonter le volet négatif (qui enferme le Sujet pensant).

Je suis admiratif de sa tentative de Révolution Copernicienne

Et pourrait adopter son épitaphe les yeux fermés

En revanche, la relativité générale et mon attirance pour les sciences physique m'ont convaincu d'une autre forme de réalité à découvrir et pas seulement à inventer 

 

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 5 716 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, zenalpha a dit :

Je suis admiratif de sa tentative de Révolution Copernicienne

Je comprends. Mais raté. C'est comme ce que j'ai dit à propos de Proudhon : il a l'intuition radicale que la marxisme, va être, dans les faits, en acte, cataclysmique. Mais il ne sait pas nous dire pourquoi. Marx en prenant congé d'Hegel prend congé de la conscience de Soi. A partir de là, on peut sans tarder creuser des fosses communes, il en faudra. Idem avec Heidegger.

il y a 55 minutes, zenalpha a dit :

En revanche, la relativité générale et mon attirance pour les sciences physique m'ont convaincu d'une autre forme de réalité à découvrir et pas seulement à inventer 

C'est autre chose, de la science (dans le meilleur des cas, je n'ai pas regardé). Ici, c'est philosophie !

Modifié par Neopilina
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 205 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Neopilina a dit :

 

C'est autre chose, de la science. Ici, c'est philosophie !

Pour un zen, tout est relié 

Faire de la philosophie sans les sciences serait comme être un explorateur sans les yeux

Je respecte ceux qui s'enferment dans leurs pensées 

Mais je préfère une toute autre manière de philosopher

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 5 716 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, zenalpha a dit :

Je respecte ceux qui s'enferment dans leurs pensées 

Je les plains. Mais tant qu'ils ne nuisent pas à autrui je peux m'y faire.

il y a 6 minutes, zenalpha a dit :

Pour un zen, tout est relié.

Lénifiant. C'est prêché la cécité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×