Le moral est parfois antagoniste au pragmatique

Normalement, le moral et le pragmatique sont censés être symbiotiques, comme un couple heureux.

A condition que chacun reste à sa place.

Dès qu’il s’agit de compétition, de sélection, d’excellence, le moral n’a plus sa place.

Il devient subsidiaire.

_ Le moral déclare : « la finalité de la société, c’est le bien-être, l’épanouissement, et la cohésion du Tout, selon des critères d’empathie, de justice, et de philanthropie. »

_ Le pragmatique déclare : « on ne peut distribuer que ce qu’on a créé, selon des critères de performance et de rentabilité. »

La morale n’a pas sa place dans le parc immobilier privé.

C’est contre-productif :

_ Le DPE (norme thermique) est confiscatoire, alors qu’il manque 1 million de logements.

_ Le plafonnement des loyers est prohibitif, il dissuade l’offre des centres-villes.

_ Lorsqu’on augmente les APL de 1 euro, les loyers augmentent de 70 centimes.

_ On protège les squatteurs, les mauvais payeurs, au détriment des locataires solvables et honnêtes.

Je vous propose la vidéo d’un polémiste, certes émotionnellement excessif, mais frappé du bon sens.

ouais ouais on en a gros.

Toujours le discours du libéral débile. Grosso modo, si il y a un problème de logement, c'est la faute aux lois trop coercitives. Sa solution? Supprimer toutes les lois encadrants le marché locatif. Sauf que le problème, c'est le capitalisme qui fait que les marchés sont ponctués cycliquement de crises et du fait que les biens mobiliers s'accumulent dans les mains des gros propriétaires fonciers qui imposent de facto les prix. Ou pour le dire autrement la seule solution au problème posé par la libéralisation du marché, c'est d'encore plus libéraliser. Le pompier pyromane, tout ça.

il y a 30 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Toujours le discours du libéral débile. Grosso modo, si il y a un problème de logement, c'est la faute aux lois trop coercitives. Sa solution? Supprimer toutes les lois encadrants le marché locatif. Sauf que le problème, c'est le capitalisme qui fait que les marchés sont ponctués cycliquement de crises et du fait que les biens mobiliers s'accumulent dans les mains des gros propriétaires fonciers qui imposent de facto les prix. Ou pour le dire autrement la seule solution au problème posé par la libéralisation du marché, c'est d'encore plus libéraliser. Le pompier pyromane, tout ça.

L’économie connait un coefficient accélérateur : le taux de rentabilité.

Tout ce qui consiste à pénaliser ce taux est régressif pour le marché en question.

L’immobilier locatif, ça rapporte 5%, c’est très peu comparé aux autres actifs.

Il faudrait, au contraire, offrir un taux plus attractif, sachant que ce marché est particulièrement tendu.

La crise du logement, ce sont des sdf,

3 enfants qui font leurs devoirs dans une seule chambre,

Des étudiants contraints de renoncer à leurs études,

Des couples qui se déchirent par la promiscuité,

…

Raisonner en bon père de famille, c’est fixer des priorités.

Manger de la viande 3 fois par semaine, c’est moins grave que de vivre à 5 dans un 3 pièces.

Il existe des marchés qu’il serait immoral de libéraliser davantage, comme l’accès aux soins.

Bien qu’il faille avoir conscience que les brevets pharmaceutiques participent à la recherche.

Mais s’il existe un marché qu’il faut absolument libéraliser, c’est bien le marché immobilier.

Il y a 5 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Toujours le discours du libéral débile. Grosso modo, si il y a un problème de logement, c'est la faute aux lois trop coercitives. Sa solution? Supprimer toutes les lois encadrants le marché locatif. Sauf que le problème, c'est le capitalisme qui fait que les marchés sont ponctués cycliquement de crises et du fait que les biens mobiliers s'accumulent dans les mains des gros propriétaires fonciers qui imposent de facto les prix. Ou pour le dire autrement la seule solution au problème posé par la libéralisation du marché, c'est d'encore plus libéraliser. Le pompier pyromane, tout ça.

Stupidité qui ne regarde pas la situation des locataires dans les grandes villes des autres pays. Il y a de plus en plus d'expulsions de locataires pris à la gorge par l'inflation et les charges habituelles. Le marché locatif est en difficulté à peu près partout. C'est au mieux d'une stupidité sans nom d'attribuer ça à l'État, au pire du simple lobbying sale. 

Comme l'écrivait Philippe Van Den Clyte, « la fin justifie les moyens ».

Il y a 12 heures, al-flamel a dit :

Stupidité qui ne regarde pas la situation des locataires dans les grandes villes des autres pays. Il y a de plus en plus d'expulsions de locataires pris à la gorge par l'inflation et les charges habituelles. Le marché locatif est en difficulté à peu près partout. C'est au mieux d'une stupidité sans nom d'attribuer ça à l'État, au pire du simple lobbying sale. 

Il ne s'agit pas de montrer du doigt.

Mais souvent, le "en même temps" confine au "ni-ni".

Si un locataire ne paye pas son loyer,

c'est à la fois injuste pour le propriétaire qui doit payer ses traites,

et c'est autant d'argent en moins qui irriguera le marché,

et les nouvelles constructions par effet domino.

En outre, la majorité des locataires étant honnêtes et volontaires, ils se retrouvent pénalisés par une offre indument confisquée.

L'inversion des valeurs pose un problème culturel.

Quand on vient de la cité, on le crie sur tous les toits, mais quand on a réussi sa vie, on doit s'excuser.

Il serait temps que les riches gagnent en confiance en revendiquant la réussite qu'ils n'ont pas volée.

Etre pauvre à 25 ans ce n'est pas imputable.

Mais à 45 ans, on a choisi sa vie.

L'argent reconnait ceux qui en respectent le déterminisme.

On ne va pas pénaliser l'ensemble pour inclure les perdants.

Ils feront la queue de l'hébergement ultra-social.

Il y a 10 heures, Phylou a dit :

Comme l'écrivait Philippe Van Den Clyte, « la fin justifie les moyens ».

C'est une bonne réduction.

Le causal a l'antériorité chronologique.

Le droit a l'antériorité ontologique.

Le moral a l'antériorité référentielle.

il y a 42 minutes, Fraction a dit :

C'est une bonne réduction.

Le causal a l'antériorité chronologique.

Le droit a l'antériorité ontologique.

Le moral a l'antériorité référentielle.

Et inversement dans l'équanimité de la dialectique phénoménologique des topoï perspectivistes. 

Jean

il y a 14 minutes, Jean-EB a dit :

Et inversement dans l'équanimité de la dialectique phénoménologique des topoï perspectivistes. 

Jean

Toute chose égale par ailleurs.

"Tu ne confondras pas le tentacule et le cul de ta tante", Dalaï Lama

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Il ne s'agit pas de montrer du doigt.

Mais souvent, le "en même temps" confine au "ni-ni".

Si un locataire ne paye pas son loyer,

c'est à la fois injuste pour le propriétaire qui doit payer ses traites,

et c'est autant d'argent en moins qui irriguera le marché,

et les nouvelles constructions par effet domino.

En outre, la majorité des locataires étant honnêtes et volontaires, ils se retrouvent pénalisés par une offre indument confisquée.

 

L'inversion des valeurs pose un problème culturel.

Quand on vient de la cité, on le crie sur tous les toits, mais quand on a réussi sa vie, on doit s'excuser.

Il serait temps que les riches gagnent en confiance en revendiquant la réussite qu'ils n'ont pas volée.

Etre pauvre à 25 ans ce n'est pas imputable.

Mais à 45 ans, on a choisi sa vie.

L'argent reconnait ceux qui en respectent le déterminisme.

On ne va pas pénaliser l'ensemble pour inclure les perdants.

Ils feront la queue de l'hébergement ultra-social.

En effet, pauvre propriétaire foncier qui doit payer ses traites car il a 1512 appartements à louer. Par contre aucunement pauvre personne qui n'a même pas assez d'argent pour payer son loyer. Votre jargon pompeux et ampoulé est également horrible à lire, c'est pourquoi j'ai abandonné à la cinquième ligne. J'espère qu'@al-flamel aura plus de courage que moi pour lire la suite.

Il y a 1 heure, Virtuose_en_carnage a dit :

En effet, pauvre propriétaire foncier qui doit payer ses traites car il a 1512 appartements à louer. Par contre aucunement pauvre personne qui n'a même pas assez d'argent pour payer son loyer. Votre jargon pompeux et ampoulé est également horrible à lire, c'est pourquoi j'ai abandonné à la cinquième ligne. J'espère qu'@al-flamel aura plus de courage que moi pour lire la suite.

Donc, si je vais au bout de votre pensée, vous cautionnez les gens qui volent dans les hypermarchés, puisque les actionnaires des grands distributeurs sont millionnaires ?

il y a 39 minutes, Fraction a dit :

Donc, si je vais au bout de votre pensée, vous cautionnez les gens qui volent dans les hypermarchés, puisque les actionnaires des grands distributeurs sont millionnaires ?

Cautionner est un grand mot. Expliquer en est un mieux adapté. Dans un système d'exploitation par le capital, qui est un système basé sur le vol du travail des travailleurs, il est assez cocasse de vous trouver à vilipender plus celui qui vole une pomme à une autre personne qui vole le travail d'autrui que ce dernier.

il y a 19 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Cautionner est un grand mot. Expliquer en est un mieux adapté. Dans un système d'exploitation par le capital, qui est un système basé sur le vol du travail des travailleurs, il est assez cocasse de vous trouver à vilipender plus celui qui vole une pomme à une autre personne qui vole le travail d'autrui que ce dernier.

Donc, si je vous suis bien, il serait justifié de voler les riches, sous prétexte qu’ils représentent l’exploitation de l’homme par l’homme ?

Belle mentalité.

Que reprochez-vous à ceux qui ont mieux réussi que vous ?

Les milliardaires ne méritent pas leur argent ?

Mais l’économie de marché ne récompense pas le mérite, ou alors de façon indirecte.

Elle récompense la valeur marchande, et heureusement.

Sinon, les ouvriers du bâtiment seraient millionnaires, et les footballeurs de ligue 1 seraient smicards.

Et il n’y aurait plus de ligue 1 en France, tous les joueurs partiraient.

Vous préférez un monde juste ou un monde qui existe ?

Ne rêvez pas trop.

Si l’argent de la finance atterrissait dans le porte-monnaie du peuple, alors il y aurait 200% d’inflation.

C’est de l’argent virtuel.

Les riches consomment très peu, par rapport à leurs revenus.

Ils réinvestissent 90%.

En France, on a un problème d’offre, donc d'investissement.

Dans un pays qui importe, on ne doit pas soutenir la demande.