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Alcoolisme : enfin un traitement efficace pour en venir à bout ?

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soisig

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Membre, 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂, Posté(e)
Jim69 Membre 19 810 messages
Maitre des forums‚ 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂,
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Ça au moins j’ai pas le problème. Ça fait plus d’un mois que je n’ai pas eu l’occasion de boire même ne serait-ce qu’un verre. Je ne bois qu’en occasion soirée ou resto (le soir). Je ne bois pas seul. Pas mon truc. Y’a une prédisposition génétique à l’alcoolisme, je ne dois pas l’avoir car je pense même pas à me boire un verre d’alcool de temps en temps. Le manque d’alcool (qu’ont les alcooliques) est un truc qui me dépasse j’avoue.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 978 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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Il y a 8 heures, guernica a dit :

j'y ais été confrontée au niveau de mon travail. En général, tu es responsable si tu n'évalues pas la situation correctement. Et si tu tires la sonnette d'alarme trop souvent, on te juge aussi... tu as moins de crédibilité...

 

Un alcoolique au travail? Faut le virer! (A moins que ça soit le patron, bien entendu!:p)

Modifié par Gouderien
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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 35 518 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

Un alcoolique au travail? Faut le virer! (A moins que ça soit le patron, bien entendu!:p)

Oui et non,jusqu'à un certain point,les  alcooliques sont très  performants,ça prend tout les boulots les plus compliqués  voire considèrés  comme impossibles pour les non alcooliques!( L'alcollique est un orgueilleux souvent!!)

           MAIS à  partir d'un certain point de  bascule ou l'imprégnation dépasse un certain taux cela s'inverse et là l'alcoolique hyper productif devient un poids dans l'entreprise  et un handicap!

       

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 978 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 11 minutes, new caravage a dit :

Oui et non,jusqu'à un certain point,les  alcooliques sont très  performants,ça prend tout les boulots les plus compliqués  voire considèrés  comme impossibles pour les non alcooliques!( L'alcollique est un orgueilleux souvent!!)

           MAIS à  partir d'un certain point de  bascule ou l'imprégnation dépasse un certain taux cela s'inverse et là l'alcoolique hyper productif devient un poids dans l'entreprise  et un handicap!

       

Disons que dans ce domaine il y a des bornes à ne pas franchir. En plus la plupart des règlements intérieurs interdisent la consommation d'alcool dans l'entreprise. Mais ce n'est pas toujours respecté. Le pot du vendredi midi est une tradition dans beaucoup d'entreprises... quand ce n'est pas tous les jours. Évidemment il y a aussi ceux qui vont boire dans le troquet du coin... et qui reviennent plus ou moins bourrés.

Quant à savoir si l'alcool rend plus productif... permets-moi d'avoir de gros doutes à ce sujet.

Modifié par Gouderien
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Membre, 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂, Posté(e)
Jim69 Membre 19 810 messages
Maitre des forums‚ 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂,
Posté(e)

Sinon au niveau vie enfance tout ça, comme tout le monde y va de ses souvenirs, j’ai vu mon pere torché quelques fois, rarement, quand il rentrait de soirées avec ses copains après le boulot. Pas alcoolique, mais comme moi qui picolait trop quand il sortait avec ses potes (il en avait peu - comme moi ; un gros bosseur - comme moi encore ; en fait je lui ressemble plus que je ne pensais) et ma mère qui le faisait chier alors qu’il n’était pas agressif ou autre, bourré. Ma mère, je l’ai vue bourrée une seule fois (à un mariage), c’était marrant. Elle était plus cool qu’en état normal (elle était du genre peau de vache le reste du temps). Et y’a le beauf, le mari de ma soeur, qui lui par contre picolait tous les soirs, tous les jours. Pas méchant, mais clairement alcoolique. Je ne les vois plus (pas pour cette raison).

Et pour finir mon ex numéro 1, alcoolique fini (picolait tous les jours, buvait seul je rentrais du boulot il était bourré, alcool dépressif, agressif, menteur, con), issu d’une longue lignée d’alcooliques, son père, ses frères, tous picolaient comme des dingues. Déni total de son problème d’alcoolisme. Un jour son père m’avait dit « il a un problème d’alcool », j’étais sidéré, car il n’avait visiblement pas conscience que lui aussi en avait un de problème (peut-être moins que mon ex c’est vrai). Très dur à vivre d’être avec un alcoolique. Il ne l’était pas au début, c’est venu avec le temps, après le décès de sa mère qu’il a assez mal vécu. C’était pourtant un bon gars à la base. C’est l’alcool qui a tué notre relation et provoqué notre séparation (de sa part car il savait qu’il me faisait du mal).

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 35 518 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 12 minutes, Gouderien a dit :

Disons que dans ce domaine il y a des bornes à ne pas franchir. En plus la plupart des règlements intérieurs interdisent la consommation d'alcool dans l'entreprise. Mais ce n'est pas toujours respecté. Le pot du vendredi midi est une tradition dans beaucoup d'entreprises... quand ce n'est pas tous les jours. Évidemment il y a aussi ceux qui vont boire dans le troquet du coin... et qui reviennent plus ou moins bourrés.

Quant à savoir si l'alcool rend plus productif... permets-moi d'avoir de gros doutes à ce sujet.

         J'ai dit jusqu'à un certain point,et il en va de même d'autres substances psychoactives et ceci d'utilisations variables selon le produit et le secteur d'activité,le maçon ( au hasard!) ne conssommant pas le  même produit que le trader ou le musicien ( pas tous!!)

         Après mes deux diplômes universitaires d'alcoologie puis d'addictologie et 25 ans de pratique en parralèle d'une autre profession qui me nourissait ( faut bien bouffer ) ne compte pour pas grand chose ,même des grands pontes réellement médecins ou psys n'ont encore rien  compris  au processus addictif .

          Régulièrement on balance  une info sur un médicament,une thérapie "miraculeuse" pourquoi pas ,la science avance et ce serait bien mais  faut voir !!

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 978 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 30 minutes, Jim69 a dit :

Sinon au niveau vie enfance tout ça comme tout le monde y va de ses souvenirs, j’ai vu mon pere torché quelques fois, rarement, quand il rentrait de soirées avec ses copains après le boulot. Pas alcoolique, mais comme moi qui picolait trop quand il sortait avec ses potes (il en avait peu - comme moi ; un gros bosseur - comme moi encore ; en fait je lui ressemble plus que je ne pensais) et ma mère qui le faisait chier alors qu’il n’était pas agressif ou autre bourré. Ma mère je l’ai vue bourrée une seule fois (à un mariage) c’était marrant, elle était plus cool qu’en état normal (elle était du genre peau de vache le reste du temps). Et y’a le beauf le mari de ma soeur qui lui par contre picolait tous les soirs, tous les jours. Pas méchant mais clairement alcoolique. Je ne les vois plus (pas pour cette raison).

Et pour finir mon ex numéro 1’alcoolique fini (picolait tous les jours, buvait seul je rentrais du boulot il était bourré, alcool dépressif, agressif, menteur, con) issu d’une longue lignée d’alcooliques, son père, ses frères, tous picolaient comme des dingues. Déni total de son problème d’alcoolisme. Un jour son père m’avait dit « il a un problème d’alcool », j’étais sidéré, car il n’avait visiblement pas conscience que lui aussi en avait un de problème (peut-être moins que mon ex c’est vrai). Très dur à vivre d’être avec un alcoolique. Il ne l’était pas au début, c’est venu avec le temps, après le décès de sa mère qu’il a assez mal vécu. C’était pourtant un bon gars à la base. C’est l’alcool qui a tué notre relation et provoqué notre séparation (de sa part car il savait qu’il me faisait du mal).

Une belle collection d'affreux!:drinks:

Ma mère était une bien brave femme qui, je pense, n'a pas dû boire un verre de trop de sa vie (en tout cas je ne l'ai pas vu). Par contre mon père buvait pour trois ou quatre. Mais je n'ai même pas envie de parler de lui. J'avais aussi un oncle cafetier (le type même de l'Auvergnat monté à Paris), qui ne crachait pas sur la bibine - bon, c'est un peu le métier qui veut ça. Il est mort d'un cancer de la gorge. Son fils (mon cousin donc) a bien réussi dans la vie puisqu'il était expert-comptable. Mais c'était le genre dont on parlait plus haut, à propos de l'alcool "professionnel". Aujourd'hui il est dans un EHPAD, avec la maladie d'Alzheimei. Du côté de mes soeurs et de leur progéniture, personne ne boit, sauf l'ancien mari de ma soeur corse, mais c'est pas grave, maintenant ils sont divorcés.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 978 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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A propos de ma famille corse... Un jour, ça devait être dans les années 90, on discutait des incartades du mari de ma belle soeur, un Breton qui n'avait pas supporté l'"exil" en Corse. Il buvait, et se comportait de façon parfaitement odieuse. Il y avait là le grand-père, un de mes neveux, et je ne sais plus qui. Au bout d'un moment j'ai dit : "Mais pourquoi vous vous mettez pas à trois ou quatre, vous le neutralisez, vous le ligotez et puis vous le jetez à la mer?" Dans un autre contexte, ça aurait été juste une boutade. En Corse, ça ne l'était qu'à moitié.

Or il se trouve que ma soeur avait une tante, assez âgée, qu'elle aimait beaucoup. Un jour, alors que ce poivrot était complètement bourré, il la fait tomber et elle se casse le col du fémur (il me semble). Elle a été hospitalisée, mais elle en est morte, ce qui a causé beaucoup de chagrin à ma soeur. Alors j'ai repensé  à ma réflexion passée. C'était très certainement excessif, OK, mais voilà, il n'y a vraiment pas grand-chose de bon à attendre de la part des ivrognes.

Par la suite ce type a divorcé, il est parti vivre la moitié de l'année en Thaïlande, où il attrapé le sida. J'avoue que je ne sais même pas ce qu'il est devenu après.

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 35 518 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 5 minutes, Gouderien a dit :

OK, mais voilà, il n'y a vraiment pas grand-chose de bon à attendre de la part des ivrognes.

             Si ça  se soigne comme tout même si on estime à  plus ou moins 5  % de rétablissement sur l'alcoolisme ( fourchette  haute!)

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 978 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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à l’instant, new caravage a dit :

             Si ça  se soigne comme tout même si on estime à  plus ou moins 5  % de rétablissement sur l'alcoolisme ( fourchette  haute!)

Ça fait pas beaucoup... :shok:

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Membre, 131ans Posté(e)
soisig Membre 29 673 messages
131ans‚
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Il y a 12 heures, Elisa* a dit :

J’ai la chance de ne pas y être confrontée non plus mais j’ai souvent vu des reportages sur des personnes concernées par cette maladie… ça peut aller très loin et bien souvent la famille vit un enfer. 

pas mal d'alcooliques dans ma famille, du coté de ma mère, ceux qu'on appelle les "alcoolos chics", habitués à boire parce que ça faisait partie du mode de vie notamment professionnel. Alors bien sûr, ils ne voulaient pas admettre qu'ils étaient alcooliques, sauf que bon nombre en sont morts. Ceux qui restent tentent tant bien que mal de limiter leur addiction, mais c'est bien compliqué. Un traitement comme celui évoqué, pourrait considérablement les aider

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Membre, 131ans Posté(e)
soisig Membre 29 673 messages
131ans‚
Posté(e)

Ne sois pas triste @Elisa*, ils n'ont pas été malheureux pour autant, et ça a été utile aux descendances qui eux, connaissent les dangers de l'alcool. 

Je sais, à titre personnel, que je suis porteuse de ce gène de l'addiction, donc un apéro, mais pas deux. ;)

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Membre, 71ans Posté(e)
new caravage Membre 35 518 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 5 minutes, soisig a dit :

pas mal d'alcooliques dans ma famille, du coté de ma mère, ceux qu'on appelle les "alcoolos chics", habitués à boire parce que ça faisait partie du mode de vie notamment professionnel. Alors bien sûr, ils ne voulaient pas admettre qu'ils étaient alcooliques, sauf que bon nombre en sont morts. Ceux qui restent tentent tant bien que mal de limiter leur addiction, mais c'est bien compliqué. Un traitement comme celui évoqué, pourrait considérablement les aider

   La  je dis pourquoi pas mais régulierement en période d'info creuse on nous  ressort le  traitement miracle de saison et grands espoirs et pauvres aboutissements ça fait flop !

             

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Membre, 131ans Posté(e)
soisig Membre 29 673 messages
131ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, new caravage a dit :

   La  je dis pourquoi pas mais régulierement en période d'info creuse on nous  ressort le  traitement miracle de saison et grands espoirs et pauvres aboutissements ça fait flop !

             

C'est vrai qu'on en a souvent des infos de ce genre ... souhaitons qu'un jour il y ait réellement un traitement ;)

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 11 710 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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à l’instant, soisig a dit :

Ne sois pas triste @Elisa*, ils n'ont pas été malheureux pour autant, et ça a été utile aux descendances qui eux, connaissent les dangers de l'alcool. 

Je sais, à titre personnel, que je suis porteuse de ce gène de l'addiction, donc un apéro, mais pas deux. ;)

Ah ben tant mieux mais il me semble relativement rare de ne pas subir d’impact comme évoqué plus haut tant pour la personne atteinte de cette maladie que ses proches… je doute qu’il n’y ait jamais de répercussions néfastes même dans la version dite « mondaine ». Cela reste de l’addiction de l’alcool et ac bien souvent la perte de contrôle, etc…

Heureusement pour toi, tu as pleine conscience d’être susceptible d’y tomber si tu n’étais pas dans la vigilance, 

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Membre, 131ans Posté(e)
soisig Membre 29 673 messages
131ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Elisa* a dit :

Ah ben tant mieux mais il me semble relativement rare de ne pas subir d’impact comme évoqué plus haut tant pour la personne atteinte de cette maladie que ses proches… je doute qu’il n’y ait jamais de répercussions néfastes même dans la version dite « mondaine ». Cela reste de l’addiction de l’alcool et ac bien souvent la perte de contrôle, etc…

Heureusement pour toi, tu as pleine conscience d’être susceptible d’y tomber si tu n’étais pas dans la vigilance, 

Le seul impact connu, dans ma famille (je précise bien), c'est que les alcooliques ne dépassent pas 75 ans (sauf ma grand mère décédée à 89, alors qu'elle était en plus fumeuse). Les autres vivent centenaires. 

Ceci dit, un de mes oncles aurait pu s'en sortir. Il a guérit d'un cancer du poumon, ce qui est déjà une prouesse en soi, vu qu'il n'a jamais cessé de boire. Il avait trouvé assez facile d'arrêter de fumer, mais arrêter de boire n'était pas envisageable, ça faisait trop partie de sa vie. Il savait qu'il en mourrait, comme deux de ses frères avant lui ... mais il n'a pas voulu. Il ne voulait pas "souffrir du manque" le reste de ses jours. 

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Il y a 13 heures, Crabe_fantome a dit :

 

 

Ah ben pour le coup je peux vous raconter, les alcooliques ne manquent pas dans la famille. A commencer par mon père (oulà il va encore nous raconter sa life - ben ouais :rofl: ) Un alcoolisme lourd, j'ai vu les radios de son cerveau à l'hosto avant qu'il meurt et le cerveau était bouffé par l'alcool. Ce qui explique peut être ses crises et ses délires. Quand on est enfant, c'est difficile à vivre dans le sens où un parent alcoolique nerveux (je vais le différencier de l'alcoolique dépressif qu'on verra tout à l'heure) créé une vraie instabilité. Un instant il est joyeux et il rigole, et bim un truc qui le froisse (réel ou délirant) et il changera de personnalité dans la seconde. Cris, menaces, propos blessants sur ma gueule et bien sur, sur ma salope de mère... Il a perdu son permis, du coup il se déplaçait en train avec sa bouteille dans son sac en papier... Et puis quand sa nouvelle compagne lui explique que ce serait bien qu'il aille voir un addictologue, il y va pour lui faire plaisir... Que s'est il passé? 

"Bonjour monsieur, pourquoi êtes vous là?

- parce que je fais chier les gens autour de moi avec l'alcool.

- Je ne peux rien faire pour vous... Il faut que ça vienne de vous."

La dernière photo que j'ai de lui c'est aux soins palliatifs avec son paquet de clopes et son verre de vin qu'il buvait à la fenêtre. Les infirmières faisaient semblant de le gronder, elles savaient qu'il ne serait plus là dans la semaine.

 

Et du coup ma grand mère maternelle qui elle avait un alcool plus joyeux mais qui cachait une lourde dépression. Elle buvait toute la journée, plutôt du champagne. Elle aimait recevoir pour se sentir moins alcoolique (c'est une tendance d'alcoolique ça, de chercher de la compagnie pour ne pas boire seul, si on boit seul on est "plus" alcoolique, alors qu'à plusieurs, c'est festif). Il n'était pas rare de la ramasser par terre, parfois avec des fractures et elle finissait aux urgences.

 

L'alcool vole les parents aux enfants... Avant l'alcool on a une personnalité avec des priorités comme passer du temps avec sa famille... l'alcool te grille cette priorité. Ton père n'est plus vraiment ton père... ta mère n'est plus vraiment ta mère... Et quand l'alcoolique est physiquement présent, il n'est plus vraiment là... A quel moment tu as envie de parler avec quelqu'un qui n'arrive même pas à se tenir debout tout seul? Qu'est ce que tu fais d'un père qui t'explique à 13 ans comment foutre ta bite dans une chatte pour la remplir de sperme? Je voyais mon père comme un enfant muet et prisonnier de ce corps d'alcoolique. 

 

Donc voilà, autant vous dire que rencontrer un ou une alcoolique n'était pas dans mes demandes, et pour les amis qui sont tombé amoureux d'un(e) alcoolique je leur disais qu'ils ne pourraient rien faire. Personne ne peut rien faire pour aider l'alcoolique, seul lui en est capable s'il en a le plus profond désir et la plus grande volonté... parce que s'il arrive à s'en sortir, toute sa vie il aura envie de boire.

 

Je suis parti du principe que j'avais par hérédité moi aussi un cerveau d'addicte, et je n'ai jamais bu un verre d'alcool par peur de me faire emporter.

 

Et voilà :p 

 

 

 

 

c'est terrible....

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 46 038 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Là où je suis content c'est qu'on a plus honte d'avoir des proches alcooliques, voire même de reconnaitre pour certains leur problème avec l'alcool. On en parle librement, ça soulage et surtout ça met le problème sur la table. De plus en plus de personnes qui ne boivent pas en soirée ne se laisse plus emmerder par les autres.

Sans forcément se faire un dry january (le janvier sans alcool pour les non anglophones), passer la semaine sans boire c'est déjà nickel. Si l'alcool nous manque au bout de 3 jours sans boire y a un clairement un problème. En parler permet de commencer une discussion... j'ai un problème avec l'alcool, est ce que ça me pose un problème? est ce que ça pose un problème à mes proches? 

En anecdote rigolote mon père alcoolique s'était mis en couple avec une femme encore plus alcoolique que lui, c'est lui qui planquait ses bouteilles dans le réservoir d'eau des wc  :rofl: Tout ça pour dire que si on vit dans un cadre d'alcooliques, c'est plus compliqué d'en prendre conscience pour soi. 

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