Suis je là ou pas ?

il y a une heure, eriu a dit :

J'ai oublié de souhaiter la bienvenue à ( si non être ) une inspiration ou respiration , à voir 

Juste une illusion, à peine une sensation .....

Pour quelqu'un qui veut pas être vu , nous faire autant d'esbrouffe c'est amusant 

Je sens que les discussions avec cet être d'une autre planète va être compliquer.

il y a 1 minute, lysiev a dit :

Pour quelqu'un qui veut pas être vu , nous faire autant d'esbrouffe c'est amusant 

Bonjour vous,

Mais bien sûr que je veux être vu(e) mais pas au travers d'un miroir et pas quand j'espionne....

Aves vous déjà connu des espions ? peut-être mais vous ne le savez pas , car s'ils vous l'avez dir ils seraient morts ...d'expiration

Etonnant non ?

à l’instant, Etonnant a dit :

Bonjour vous,

Mais bien sûr que je veux être vu(e) mais pas au travers d'un miroir et pas quand j'espionne....

Aves vous déjà connu des espions ? peut-être mais vous ne le savez pas , car s'ils vous l'avez dir ils seraient morts ...d'expiration

Etonnant non ?

Bonjour

Puis bon un miroir c'est pour se regarder pas pour être vue déjà.

Tu espionnes quoi les êtres humains, tu t'y prend mal non? 

Oui j'ai connu un espion c'était pas 007, j'ai même fait une mission avec lui mais chuttt c'est un secret 

Puis bon un bon espion va pas le chanter sur tout les toits non plus.

Amusant non? 

il y a 20 minutes, lysiev a dit :

Bonjour

Puis bon un miroir c'est pour se regarder pas pour être vue déjà.

Tu espionnes quoi les êtres humains, tu t'y prend mal non? 

Oui j'ai connu un espion c'était pas 007, j'ai même fait une mission avec lui mais chuttt c'est un secret 

Puis bon un bon espion va pas le chanter sur tout les toits non plus.

Amusant non? 

Si vous vous vous regardez dans un miroir c'est bien pour être vue à la base ? Par vous-même, certes  mais être vue tout de même...

Quand je suis en mode espion je ne peux pas dire ce que j'espionne c'est le principe....

Logique non ?

il y a 53 minutes, Etonnant a dit :

 

Je ne veux pas être  un miroir; je me refuse à être un renvoyeur d'images de plus en plus viles au fil du temps qui passe et qu'on ne mérite pas.

A t on le choix ? Dès lors qu'on se met face à quelqu'un ?

il y a 53 minutes, Etonnant a dit :

ou alors peut-être un miroir sans tain voir sans être vu ? mais au fond pour voir quoi ?

Voir ce que peut être on ne comprend pas, peut être pour que l'autre nous renvoie une image de nous.

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

A t on le choix ? Dès lors qu'on se met face à quelqu'un ?

Voir ce que peut être on ne comprend pas, peut être pour que l'autre nous renvoie une image de nous.

Mais au fond la bonne question à se poser : Est ce que les non-êtres sont dotés de sens ? et si oui sont-ce les mêmes que les êtres ?

il y a 12 minutes, Etonnant a dit :

Mais au fond la bonne question à se poser : Est ce que les non-êtres sont dotés de sens ? et si oui sont-ce les mêmes que les êtres ?

Pourquoi faudrait il qu'ils en aient ?

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

Pourquoi faudrait il qu'ils en aient ?

 

Il ne faudrait justement pas qu'ils en aient , ils s'en protègent

il y a 12 minutes, Etonnant a dit :

Il ne faudrait justement pas qu'ils en aient , ils s'en protègent

Je comprends ce souhait.

il y a 15 minutes, Axo lotl a dit :

Pourquoi faudrait il qu'ils en aient ?

 

Je voulais vous envoyer un message mais je n'y ai pas droit ... sûrement un privilège réservé aux êtres ....En même temps chacun se protège comme il peur et surtout comme il peut ... encore la notion de temps là-dedans ....

il y a 3 minutes, Etonnant a dit :

Je voulais vous envoyer un message mais je n'y ai pas droit ... sûrement un privilège réservé aux êtres ....En même temps chacun se protège comme il peur et surtout comme il peut ... encore la notion de temps là-dedans ....

Vous pourrez au bout d'une dizaine de messages je crois. 

il y a 54 minutes, Etonnant a dit :

Si vous vous vous regardez dans un miroir c'est bien pour être vue à la base ? Par vous-même, certes  mais être vue tout de même...

Quand je suis en mode espion je ne peux pas dire ce que j'espionne c'est le principe....

Logique non ?

Pour se voir pas pour être vue. 

Et pourquoi as tu besoin d'être en mode espion. As tu peur d'affronter directement les gens?

Qu'est ce qui est logique chez  quelqu'un qui n'est pas logique 

Il y a 17 heures, Etonnant a dit :

Je suis désolé ou ée mais je ne vais pas chercher d'avatar .... un non-être ne connaît que l'avatar de la transparence

Je ne pensais pas qu'un déchet pouvait réussir encore à s'abaisser  ... En même temps ma faàon de penser est étonnante

Ca y est je vous écoute ? Faudra faire mieux mon gros ^^

Il y a 17 heures, Etonnant a dit :

Vous savez les humains vont visiter des zoos par exemple... Pourquoi les déshumains n'auraient-ils pas le droit d'aller visiter les réserves d'humains ?

Euuh c'est quoi un déshumain ? 

(notez le souligné rouge).

il y a 13 minutes, .iO a dit :

Ca y est je vous écoute ? Faudra faire mieux mon gros ^^

Euuh c'est quoi un déshumain ? 

(notez le souligné rouge).

Ben pour toi ça pourrait-être ça ...

à l’instant, Etonnant a dit :

Ben pour toi ça pourrait-être ça ...

Ok, merci de votre intervention ^^.

Lucrèce est maintenant au lit près de son mari. Allongée sur le dos et les bras le long du corps, un silence d'éternité plane au-dessus d'elle. Les formes s'effacent et ne sont plus qu'un rêve mais voilà que remonte le nuage affreux de son passé qui fait, au-dedans d'elle, lentement plier ses genoux.

Quand elle était petite fille - quatre ans, cinq ans - sa mère lui demandait de l'attendre après la classe, assise sur un banc du préau de l'école maternelle, et lui promettait que, si elle était très sage, elle ferait un tour de balançoire.

Sa mère était très souvent en retard, parfois ne venait pas, alors la directrice de l'école disait à l'enfant de rentrer toute seule chez elle. Le père, malgré ses promesses, ne venait jamais. Et souvent, le soir, la petite fille attendait sagement, tellement sagement, que sa mère vienne et le tour de balançoire.

En a-t-elle jamais fait des tours de balançoire ? Lucrèce ne s'en souvient pas, elle ne se rappelle que l'attente, la fantastique attente de sa mère qui la regarderait faire un tour de balançoire.

Ses petites mains potelées, aux extrémités des doigts relevés, posées à plat sur les cuisses et le buste dressé, pas du tout avachi, les yeux grands ouverts, elle regardait droit devant elle. Elle regardait tout droit devant elle mais ne voyait rien ! Elle n'était que sage, tellement sage comme une image que sa mère viendrait forcément, tellement elle était sage !

Elle s'interdisait tout mouvement, pas une parole, pas un souffle de soupir. Elle attendait si sagement que sa mère ne pourrait que venir.

Si le bout de son nez la démangeait ou qu'une socquette avait glissé sur sa cheville, elle restait immobile. Maman viendrait. Elle dissolvait en elle-même, aspirait la démangeaison au bout du nez, la fraîcheur au mollet de la socquette glissée. Elle avait appris à intégrer ça. Elle savait se rassembler, apprenait à devenir Zen.

Quand plus tard elle verra des reportages sur les anciens bonzes, elle comprendra qu'à quatre ans déjà elle savait se placer dans le même état mental. Elle a gardé de sa petite enfance la faculté de cette absence, cette manière de soudain sembler regarder très loin devant elle.

C'est un grand trou dans sa tête comme lorsqu'elle attendait sa mère sur un banc du préau de l'école. Elle s'y matérialisait, ne sentait plus rien de son corps, pourrait jurer qu'elle ne respirait plus.

Lorsque sa mère arrivait, sa fille n'était plus en vie...

Jean Teulé. Le magasin des suicides.

il y a 35 minutes, Exo7 a dit :

Lucrèce est maintenant au lit près de son mari. Allongée sur le dos et les bras le long du corps, un silence d'éternité plane au-dessus d'elle. Les formes s'effacent et ne sont plus qu'un rêve mais voilà que remonte le nuage affreux de son passé qui fait, au-dedans d'elle, lentement plier ses genoux.

Quand elle était petite fille - quatre ans, cinq ans - sa mère lui demandait de l'attendre après la classe, assise sur un banc du préau de l'école maternelle, et lui promettait que, si elle était très sage, elle ferait un tour de balançoire.

Sa mère était très souvent en retard, parfois ne venait pas, alors la directrice de l'école disait à l'enfant de rentrer toute seule chez elle. Le père, malgré ses promesses, ne venait jamais. Et souvent, le soir, la petite fille attendait sagement, tellement sagement, que sa mère vienne et le tour de balançoire.

En a-t-elle jamais fait des tours de balançoire ? Lucrèce ne s'en souvient pas, elle ne se rappelle que l'attente, la fantastique attente de sa mère qui la regarderait faire un tour de balançoire.

Ses petites mains potelées, aux extrémités des doigts relevés, posées à plat sur les cuisses et le buste dressé, pas du tout avachi, les yeux grands ouverts, elle regardait droit devant elle. Elle regardait tout droit devant elle mais ne voyait rien ! Elle n'était que sage, tellement sage comme une image que sa mère viendrait forcément, tellement elle était sage !

Elle s'interdisait tout mouvement, pas une parole, pas un souffle de soupir. Elle attendait si sagement que sa mère ne pourrait que venir.

Si le bout de son nez la démangeait ou qu'une socquette avait glissé sur sa cheville, elle restait immobile. Maman viendrait. Elle dissolvait en elle-même, aspirait la démangeaison au bout du nez, la fraîcheur au mollet de la socquette glissée. Elle avait appris à intégrer ça. Elle savait se rassembler, apprenait à devenir Zen.

Quand plus tard elle verra des reportages sur les anciens bonzes, elle comprendra qu'à quatre ans déjà elle savait se placer dans le même état mental. Elle a gardé de sa petite enfance la faculté de cette absence, cette manière de soudain sembler regarder très loin devant elle.

C'est un grand trou dans sa tête comme lorsqu'elle attendait sa mère sur un banc du préau de l'école. Elle s'y matérialisait, ne sentait plus rien de son corps, pourrait jurer qu'elle ne respirait plus.

Lorsque sa mère arrivait, sa fille n'était plus en vie...

 

Jean Teulé. Le magasin des suicides.

Je reconnais bien là cet état , cette faculté que nous les non-êtres avons de s'affranchir des sensations physiques froid/chaud démangeaisons douleurs .... Rien ne peut nous atteindre en fait ...

Nous sommes là comme cette petite fille qui attendait sa mère prostrés dans cette attente infinie et vaine  sauf que notre vraie force est que nous n'attendons rien ni personne et c'est là toute la différence....

Si nous attendions quelque chose ou quelqu'un ce serait insupportable

Il y a 19 heures, Etonnant a dit :

(...) j'ai compris qu'il me fallait choisir de ne pas être

 Et pourtant, vous êtes; que vous le vouliez ou non, vous êtes mais libre à vous de faire votre possible pour être le plus transparent, le plus inexistant possible.

Il y a 8 heures, Etonnant a dit :

(...) Soyez indulgente ou indulgent avec les gens dont le seul centre d'intérêt est eux-mêmes.Laissez les profiter de leur egocentrisme.

Pas facile quand on est, soi, à l'exact opposé de ce mode de pensée-là.

Il y a 19 heures, Etonnant a dit :

Moi qui ait beaucoup étudié votre espèce (...)

Tiens tiens, "indigo" serait-il de retour ?