Le principe de base de la politique

"Le principe de base de la politique est que s'il y a de vrais problèmes dans la société et que les groupes responsables ne s'en occupent pas, les groupes irresponsables s'en occuperont."

C'est tellement bien dit, qu'en pensez-vous ?

Mais comment définir qui est responsable et qui est irresponsable ?... 

il y a une heure, Wave1 a dit :

"Le principe de base de la politique est que s'il y a de vrais problèmes dans la société et que les groupes responsables ne s'en occupent pas, les groupes irresponsables s'en occuperont."

C'est tellement bien dit, qu'en pensez-vous ?

Bof. La politique n’a aucun souci à s’occuper également des « faux » problèmes, c’est d’ailleurs une accusation très répandue dans les débats, que ceux-ci soient entre responsables ou irresponsables. On pourrait dire qu’en politique, il y a peu de « vrais » ou « faux » problèmes dans l’absolu : un problème devient « vrai » à partir du moment où une masse critique de personnes le voit comme tel. La politique est phénoménologie.

il y a 9 minutes, Tequila Moor a dit :

Bof. La politique n’a aucun souci à s’occuper également des « faux » problèmes, c’est d’ailleurs une accusation très répandue dans les débats, que ceux-ci soient entre responsables ou irresponsables. On pourrait dire qu’en politique, il y a peu de « vrais » ou « faux » problèmes dans l’absolu : un problème devient « vrai » à partir du moment où une masse critique de personnes le voit comme tel. La politique est phénoménologie.

Qu'est-ce qu'un faux problème ? Peut on donner des exemples de faux problèmes en France d'aujourd'hui ? 

il y a 16 minutes, Wave1 a dit :

Qu'est-ce qu'un faux problème ? Peut on donner des exemples de faux problèmes en France d'aujourd'hui ? 

La définition « vrai » ou « faux » problème dépend bien évidemment de la vision du monde de qui énonce la sentence : comme déjà dit, « vous vous occupez des faux problèmes » est une accusation de base dans tout débat entre gens n’étant pas du même bord politique.

À mon avis, le seul « vrai » problème de la politique est de réussir à vivre les uns à côté des autres en continuant à discuter pacifiquement sans se tuer, ce qui est hélas toujours un risque.

il y a une heure, Tequila Moor a dit :

 

À mon avis, le seul « vrai » problème de la politique est de réussir à vivre les uns à côté des autres en continuant à discuter pacifiquement sans se tuer, ce qui est hélas toujours un risque.

Si on en est arrivé là, ça veut dire que les choses se sont énormément dégradées dans ce pays, tu ne crois pas? Je suis d'accord que la politique c'est l'art du vivre ensemble, mais pas simplement pour éviter de s'entretuer, pour construire des choses ensemble. S'il s'agit simplement de maintenir le statuquo pour éviter la guerre civile, quelle dégringolade! Ça fait pense à ces profs qui ont abdiqué leur mission d'enseignement, et dont toute l'ambition se limite désormais à maintenir l'ordre dans leur classe.

Que diriez-vous si la politique devait épouser le modèle familial comme auparavant, et donc si le gouverneur devait se comporter comme un père de famille ? Ce modèle peut-il passer pour absurde ?

Il y a 6 heures, Wave1 a dit :

"Le principe de base de la politique est que s'il y a de vrais problèmes dans la société et que les groupes responsables ne s'en occupent pas, les groupes irresponsables s'en occuperont."

C'est tellement bien dit, qu'en pensez-vous ?

Je détecte une certaine naïveté dans vos interrogations ?

Consistant à croire et penser que le pouvoir politique peut tout, est responsable de tout, et que les problèmes qui surviennent, économiques, sociaux, seraient exclusivement à mettre sur le compte d’une mauvaise politique. (Il faut bien désigner un coupable, c’est tellement plus simple ?)

Les hommes vivent en communauté, ils partagent ou pas des valeurs communes et culturelles, mais ils défendent aussi des intérêts, sonnants et trébuchants.

La politique n’est pas le fruit d’une intelligence organisatrice, il est le fruit des nombreux conflits d’intérêts contradictoires qui ont eu lieu au cours des âges.

En régime démocratique, les individus qui souhaitent arbitrer l’intérêt commun, se présentent aux élections, défendent leurs idées, sont élus ou battus.

S’ils sont élus, ce sont leurs décisions qui l’emportent lorsqu’il s’agit d’orienter des choix collectifs.

De nos jours, avec le barnum médiatique, certains font beaucoup de bruit, ils se présentent dans la posture de l’élu, mais ne le sont pas. Ceux là sont les ennemis de la démocratie, consciemment ou pas ?

Je pense à un triste sir comme Mélenchon par exemple, il n’est pas élu, ne dispose d’aucun mandat, mais il est vrai aussi qu’il n’est pas le seul à faire semblant d’avoir un pouvoir, excepté celui de foutre la merde qui est assurément une nuisance observable dans nos démocraties.

Je n'ai pas de réponse à tout, comme chacun de nous du reste, mais si mon propos vous fait un peu réfléchir, je n'aurais pas complètement perdu mon temps en vous répondant ! 

Hélas, c'est ainsi.

Il y a 3 heures, Enchantant a dit :

Je détecte une certaine naïveté dans vos interrogations ?

Consistant à croire et penser que le pouvoir politique peut tout, est responsable de tout, et que les problèmes qui surviennent, économiques, sociaux, seraient exclusivement à mettre sur le compte d’une mauvaise politique. (Il faut bien désigner un coupable, c’est tellement plus simple ?)

Les hommes vivent en communauté, ils partagent ou pas des valeurs communes et culturelles, mais ils défendent aussi des intérêts, sonnants et trébuchants.

La politique n’est pas le fruit d’une intelligence organisatrice, il est le fruit des nombreux conflits d’intérêts contradictoires qui ont eu lieu au cours des âges.

En régime démocratique, les individus qui souhaitent arbitrer l’intérêt commun, se présentent aux élections, défendent leurs idées, sont élus ou battus.

S’ils sont élus, ce sont leurs décisions qui l’emportent lorsqu’il s’agit d’orienter des choix collectifs.

De nos jours, avec le barnum médiatique, certains font beaucoup de bruit, ils se présentent dans la posture de l’élu, mais ne le sont pas. Ceux là sont les ennemis de la démocratie, consciemment ou pas ?

Je pense à un triste sir comme Mélenchon par exemple, il n’est pas élu, ne dispose d’aucun mandat, mais il est vrai aussi qu’il n’est pas le seul à faire semblant d’avoir un pouvoir, excepté celui de foutre la merde qui est assurément une nuisance observable dans nos démocraties.

Je n'ai pas de réponse à tout, comme chacun de nous du reste, mais si mon propos vous fait un peu réfléchir, je n'aurais pas complètement perdu mon temps en vous répondant ! 

La phrase que j'ai cité dans le sujet vient d'un activiste politique allemand nommé Daniel Schwammenthal. Après coup, je me suis rendu compte que la citation s'applique bien à l'histoire de l'Allemagne notamment pendant la période nazi et leur arrivé au pouvoir. Dans le cas de la France la phrase reste effectivement ambiguë.