Enervement ou stress

Souvent, lorsque nous sommes surmenés, énervés, tendus, on a tendance à dire "je suis stressé(e).

Or, le stress, pour quelqu'un qui l'a ressenti, c'est autre chose que de l'énervement ou du surmenage. Notre corps entre dans un état que je pourrai qualifier d'exalté peut-être. Je trouve alors que le mot "stress" qualifie bien l'état dans lequel on se trouve : notre corps fait "ssstttttrrrrrssssss". Avant d'avoir ressenti un tel état on ne peut pas le comprendre et fort heureusement ça arrive assez peu fréquemment. 

On perd ses moyens, on tremble, on ne peut plus se maîtriser. Comment, dans ces conditions, combattre cet état qui nous paralyse littéralement ? Il faut dans ce cas là, poser ce que l'on tient en main éventuellement et sortir de la pièce dans laquelle on se trouve, puis au bout d'une petite minute revenir et tout va mieux. J'ai appris cela d'une personne qui connaissait parfaitement les situations où le stress peut s'emparer de personnes et qui m'a indiqué cette "technique" et, pour l'avoir expérimentée une fois, ça marche. Je n'ai connu qu'une seule fois le stress mais j'ai compris que ce n'était pas de l'énervement, c'était bien au-delà.

Je serais curieuse d'avoir vos ressentis, vos avis, votre expérience à ce sujet. 

A vous lire.

il y a 47 minutes, Anna Purna a dit :

Souvent, lorsque nous sommes surmenés, énervés, tendus, on a tendance à dire "je suis stressé(e).

Or, le stress, pour quelqu'un qui l'a ressenti, c'est autre chose que de l'énervement ou du surmenage. Notre corps entre dans un état que je pourrai qualifier d'exalté peut-être (...)

On perd ses moyens, on tremble, on ne peut plus se maîtriser. Comment, dans ces conditions, combattre cet état qui nous paralyse littéralement ? (...) Je n'ai connu qu'une seule fois le stress mais j'ai compris que ce n'était pas de l'énervement, c'était bien au-delà.

Je serais curieuse d'avoir vos ressentis, vos avis, votre expérience à ce sujet.

C'est bien au-delà de l'énervement, oui mais cela découle néanmoins du surmenage; on a trop présumé de ses forces et la fatigue psychique peu à peu s'installe, insidieusement, sans que l'on y prenne garde, autrement plus difficile à combattre que la simple fatigue physique à laquelle on remédie avec une bonne nuit de sommeil ou un temps de repos plus ou moins long.

J'ai connu cela dans le cadre de mon boulot, il y a environ 5 ans. J'oeuvrais auprès des personnes avec juste un peu moins de motivation et d'enthousiasme que d'habitude, j'avais un peu moins de patience que d'ordinaire je m'en rendais bien compte, j'avais une bonne qualité de sommeil que je pensais réparateur mais rien ne me parut inquiétant et puis un jour, lors d'une réunion familiale, mon fils cadet me demanda comment ça allait le boulot et là... j'ai fondu en larmes, ce qui ne me ressemble pas (en tout cas pas dans ce contexte-là) et j'ai illico pris conscience qu'il y avait un problème, que j'avais un problème.

J'ai pris un congé sabbatique de 6 mois, un événement familial survenant à cette même période de façon imprévue et fort à propos.

On appelle cet état: un burn out.

il y a une heure, Passiflore a dit :

un burn out.

Oui, burn out, rien à voir avec le stress mais certainement tout aussi destabilisant. En revanche, dans ton cas, il ne s'agissait pas de sortir de la pièce et d'y revenir, mais de sortir entièrement de la situation pour un temps plus long. Jamais connu de burn out. Finalement, je veux bien m'en passer. Le retour a-t-il été dur ?

il y a 17 minutes, Anna Purna a dit :

(...) dans ton cas, il ne s'agissait pas de sortir de la pièce et d'y revenir, mais de sortir entièrement de la situation pour un temps plus long.

Tout à fait, ce que j'ai fait pendant 6 mois.

il y a 17 minutes, Anna Purna a dit :

Le retour a-t-il été dur ?

Non j'étais fin prête à m'investir à nouveau dans mon boulot mais désormais, je suis et serai plus attentive quant à certains signes avant-coureurs. 

il y a 11 minutes, Anna Purna a dit :

Oui, burn out, rien à voir avec le stress mais certainement tout aussi destabilisant. En revanche, dans ton cas, il ne s'agissait pas de sortir de la pièce et d'y revenir, mais de sortir entièrement de la situation pour un temps plus long. Jamais connu de burn out. Finalement, je veux bien m'en passer. Le retour a-t-il été dur ?

J'ai connu plusieurs personnes surtout ces dernières années dans l'entreprise où je travaille. Ces personnes ont démissionner après plusieurs arrêts maladie. 

Je ne les ai pas revu ensuite. 

Pour le stress, nous en avons tous à un moment ou à un autre même si certains essaye de faire croire qu'ils en ont jamais eu. 

Le 22/06/2023 à 16:28, Anna Purna a dit :

Souvent, lorsque nous sommes surmenés, énervés, tendus, on a tendance à dire "je suis stressé(e).

Or, le stress, pour quelqu'un qui l'a ressenti, c'est autre chose que de l'énervement ou du surmenage. Notre corps entre dans un état que je pourrai qualifier d'exalté peut-être. Je trouve alors que le mot "stress" qualifie bien l'état dans lequel on se trouve : notre corps fait "ssstttttrrrrrssssss". Avant d'avoir ressenti un tel état on ne peut pas le comprendre et fort heureusement ça arrive assez peu fréquemment. 

On perd ses moyens, on tremble, on ne peut plus se maîtriser. Comment, dans ces conditions, combattre cet état qui nous paralyse littéralement ? Il faut dans ce cas là, poser ce que l'on tient en main éventuellement et sortir de la pièce dans laquelle on se trouve, puis au bout d'une petite minute revenir et tout va mieux. J'ai appris cela d'une personne qui connaissait parfaitement les situations où le stress peut s'emparer de personnes et qui m'a indiqué cette "technique" et, pour l'avoir expérimentée une fois, ça marche. Je n'ai connu qu'une seule fois le stress mais j'ai compris que ce n'était pas de l'énervement, c'était bien au-delà.

Je serais curieuse d'avoir vos ressentis, vos avis, votre expérience à ce sujet. 

A vous lire.

Votre ''stress'' est bien soft.

Le burn-out , le stress; le raz le bol de tout , des autres et même de soi même est bien moins maitrisable que ce que vous décrivez. Perdre ses Moyens est une forme de luxe, la sonnette d'alarme qui dit stop .

Le 22/06/2023 à 17:28, Anna Purna a dit :

Souvent, lorsque nous sommes surmenés, énervés, tendus, on a tendance à dire "je suis stressé(e).

Or, le stress, pour quelqu'un qui l'a ressenti, c'est autre chose que de l'énervement ou du surmenage. Notre corps entre dans un état que je pourrai qualifier d'exalté peut-être. Je trouve alors que le mot "stress" qualifie bien l'état dans lequel on se trouve : notre corps fait "ssstttttrrrrrssssss". Avant d'avoir ressenti un tel état on ne peut pas le comprendre et fort heureusement ça arrive assez peu fréquemment. 

On perd ses moyens, on tremble, on ne peut plus se maîtriser. Comment, dans ces conditions, combattre cet état qui nous paralyse littéralement ? Il faut dans ce cas là, poser ce que l'on tient en main éventuellement et sortir de la pièce dans laquelle on se trouve, puis au bout d'une petite minute revenir et tout va mieux. J'ai appris cela d'une personne qui connaissait parfaitement les situations où le stress peut s'emparer de personnes et qui m'a indiqué cette "technique" et, pour l'avoir expérimentée une fois, ça marche. Je n'ai connu qu'une seule fois le stress mais j'ai compris que ce n'était pas de l'énervement, c'était bien au-delà.

Je serais curieuse d'avoir vos ressentis, vos avis, votre expérience à ce sujet. 

A vous lire.

Personnellement mes états de stress sont provoqués par l'anticipation de tâches (ou d'un ensemble de tâches) difficiles ou présumées difficiles. Ce stress peut être positif pour moi dans le sens où il me booste. Et il peut être négatif dans le sens où il me rend nerveuse et impulsive, voire inquiète.