Missions des para-médicaux: infirmiers, aides-soignants.

Il y a 19 heures, Gepetto a dit :

Un pompier fait l'affaire , on est plus regardant en campagne 

ça mégote pas chez vous, qui est ce qui les attirent ? 

que voulez-vous il y a encore au moins une famille exemplaire dans ce bas monde ....

il y a 22 minutes, soisig a dit :

Non, mon lien indique que contrairement à ce que tu affirmes, une aide soignante est très bien payée. Donc si ta copine doit travailler à la retraite, pour "joindre les deux bouts", c'est qu'elle vit au dessus de ses moyens !

ce qui est très bien payé, quand on sait qu'en fin de carrière elle touchera presque 2500€, pour une personne d'un niveau CAP, et qu'elle fait le même boulot qu'une ADMR, qui elle travaille seule et touche à peine plus que le smic de l'heure ! 

Tu parles d’un salaire mirobolant !!! La plupart sont fracassées, usées, à force de soulever, manipuler des poids morts. Et je cause pas de tout le reste. Les stomies, les poches d’urine à vider, nettoyer, les toilettes à faire, le ménage, les repas à servir, les familles et leurs exigences...

Courir toute la journée, à répondre aux patients qui sonnent bien souvent pour que dalle. Et avec le sourire. Ecouter, réconforter, prendre un peu de temps malgré tout pour accorder de l’attention à tout le monde. Et dans quelques semaines, travailler avec plus de 30°,  parce que pas de clim.

J’ai bien eu le temps d’observer, de vivre tout ça, et je trouve indécent d’affirmer péremptoirement qu’elles sont "bien payées pour une personne de niveau CAP". Ce sont elles, et eux, qui tiennent l’hosto à bout de bras. Je réitère, on devrait leur faire des ponts d’or.

Même indignation pour les aides à domicile.

Il y a 16 heures, Morfou a dit :

Un minimum!

Mais tout est ramené au salaire...les enseignants seraient meilleures s'ils gagnaient plus!

Les médecins veulent un pont d'or pour s'installer!

Les "spécialistes" font ce que faisaient les généralistes "dans un temps pas si éloigné"...et ceux-ci étaient nettement plus efficaces!

Tous les médecins ont la vocation, mais tous ne sont pas non plus des illuminés, toi tu acceptais d'etre exploitée et sous payée?

il y a toujours eu des spécialistes , ils font 2 ans de formation de plus qu'un généraliste. Mais rassure toi, personne n'est obligé d'aller les consulter ....

il y a 56 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Tu parles d’un salaire mirobolant !!! La plupart sont fracassées, usées, à force de soulever, manipuler des poids morts. Et je cause pas de tout le reste. Les stomies, les poches d’urine à vider, nettoyer, les toilettes à faire, le ménage, les repas à servir, les familles et leurs exigences...

Courir toute la journée, à répondre aux patients qui sonnent bien souvent pour que dalle. Et avec le sourire. Ecouter, réconforter, prendre un peu de temps malgré tout pour accorder de l’attention à tout le monde. Et dans quelques semaines, travailler avec plus de 30°,  parce que pas de clim.

J’ai bien eu le temps d’observer, de vivre tout ça, et je trouve indécent d’affirmer péremptoirement qu’elles sont "bien payées pour une personne de niveau CAP". Ce sont elles, et eux, qui tiennent l’hosto à bout de bras. Je réitère, on devrait leur faire des ponts d’or.

Même indignation pour les aides à domicile.

Vous êtes prête à payer combien une aide à domicile en cas de besoin?

C'est beau de s'indigner, le problème est qui les paie? combien ça coûte en tout?

Et surtout, à qui s'adresse en général ce genre d'aide...

Du status...via une association ou autres?

il y a 10 minutes, Morfou a dit :

Vous êtes prête à payer combien une aide à domicile en cas de besoin?

C'est beau de s'indigner, le problème est qui les paie? combien ça coûte en tout?

Et surtout, à qui s'adresse en général ce genre d'aide...

Du status...via une association ou autres?

 

Jusqu’à preuve du contraire, l’hôpital public est financé par nos impôts.

Quant aux aides à domicile, il y a l’APA.

Il y a une différence de rémunération entre les diplômés et non, entre l'encadrement et les éxécutants,  entre le secteur public et le secteur privé.

Il y a 4 heures, Mite_Railleuse a dit :

Tu parles d’un salaire mirobolant !!! La plupart sont fracassées, usées, à force de soulever, manipuler des poids morts. Et je cause pas de tout le reste. Les stomies, les poches d’urine à vider, nettoyer, les toilettes à faire, le ménage, les repas à servir, les familles et leurs exigences...

Courir toute la journée, à répondre aux patients qui sonnent bien souvent pour que dalle. Et avec le sourire. Ecouter, réconforter, prendre un peu de temps malgré tout pour accorder de l’attention à tout le monde. Et dans quelques semaines, travailler avec plus de 30°,  parce que pas de clim.

J’ai bien eu le temps d’observer, de vivre tout ça, et je trouve indécent d’affirmer péremptoirement qu’elles sont "bien payées pour une personne de niveau CAP". Ce sont elles, et eux, qui tiennent l’hosto à bout de bras. Je réitère, on devrait leur faire des ponts d’or.

Même indignation pour les aides à domicile.

Visiblement, tu n'aurais pas choisi ce métier. Les personnes qui l'exercent et que je connais, n'y voient pas l'horreur que tu décris. S'occuper de malade, leur servir les repas et leur faire leur toilette, c'est leur travail, et c'est un travail choisi qui ne les rebutent pas, sinon elles feraient autre chose. Et ma foi, elles ne me semblent pas non plus "fracassées". Les seules qui ont des soucis de dos sont les ADMR, car oui, elles soulèvent seules et sans équipement des personnes, ce qui n'est pas le cas des aides soignantes. 

Et on peut toujours tourner en horreur des métiers qui ne nous plaisent pas, comme le croque mort qui manipule des cadavres, le plombier qui a le nez dans la merde des autres, le maçon fracassé à force de soulever des parpaings ... 

Enfin, le principe de "c'est elles qui tiennent les hostos à bout de bras", c'est carrément n'importe quoi. Parce que dans ce cas, les enseignants tiennent les écoles à bout de bras, les serveurs tiennent les restaurants à bout de bras, les conducteurs de trains tiennent la SNCF à bout de bras... 

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Jusqu’à preuve du contraire, l’hôpital public est financé par nos impôts.

Quant aux aides à domicile, il y a l’APA.

 

En fait, vous n'y connaissez rien!

il y a 12 minutes, soisig a dit :

Visiblement, tu n'aurais pas choisi ce métier. Les personnes qui l'exercent et que je connais, n'y voient pas l'horreur que tu décris. S'occuper de malade, leur servir les repas et leur faire leur toilette, c'est leur travail, et c'est un travail choisi qui ne les rebutent pas, sinon elles feraient autre chose. Et ma foi, elles ne me semblent pas non plus "fracassées". Les seules qui ont des soucis de dos sont les ADMR, car oui, elles soulèvent seules et sans équipement des personnes, ce qui n'est pas le cas des aides soignantes. 

Et on peut toujours tourner en horreur des métiers qui ne nous plaisent pas, comme le croque mort qui manipule des cadavres, le plombier qui a le nez dans la merde des autres, le maçon fracassé à force de soulever des parpaings ... 

Enfin, le principe de "c'est elles qui tiennent les hostos à bout de bras", c'est carrément n'importe quoi. Parce que dans ce cas, les enseignants tiennent les écoles à bout de bras, les serveurs tiennent les restaurants à bout de bras, les conducteurs de trains tiennent la SNCF à bout de bras... 

C’est toi qui parles d’horreur et de choses rebutantes. Moi je n’évoque qu’un métier pénible et difficile. Et sous-payé, ne t’en déplaise.

Et oui, elles tiennent l’hosto à bout de bras. Si elles décident de se casser, que deviennent les patients ? Tu crois que ce sont les cadres et le secrétariat qui vont s’y coller ? Mais bon, je crois qu’il est vain de continuer. Nous avons des points de vue irréconciliables. C’est comme ça...

il y a 6 minutes, Morfou a dit :

En fait, vous n'y connaissez rien!

C’est possible. Tu vas m’éclairer alors

il y a 8 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C’est toi qui parles d’horreur et de choses rebutantes. 

relis donc ce que tu as écrit ! 

il y a 14 minutes, Mite_Railleuse a dit :

 Moi je n’évoque qu’un métier pénible et difficile. Et sous-payé, ne t’en déplaise.

 

Tu évoques ce que tu veux, mais ce n'est pas pour autant la réalité. 

il y a 17 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et oui, elles tiennent l’hosto à bout de bras. Si elles décident de se casser, que deviennent les patients ? Tu crois que ce sont les cadres et le secrétariat qui vont s’y coller ?

Et pourquoi veux tu qu'elles se cassent ? tu n'arrives donc pas à admettre que les personnes qui exercent ce métier peuvent aimer le faire ? On ne suit pas une formation pour un métier qui nous rebute. Et oui, les cadres peuvent s'y coller, elles l'ont fait durant le covid, quand il y avait trop d'absents parmi les soignants. Ma sœur est cadre hospitalier, et elle a fait le travail des aides soignantes durant le covid. Contrairement à ce que tu peux penser, un cadre n'est pas un simple administratif incapable de bouger ses doigts, d'autant qu'ils sont d'abord infirmiers. Donc les patients, ils sont capables de s'en occuper et de faire leur lit... alors qu'un aide soignant est incapable de faire le travail d'un cadre... 

il y a 3 minutes, soisig a dit :

relis donc ce que tu as écrit !

J’ai relu. J’énumère ce qu’elles ont à faire et j’ai parlé de travail pénible et difficile. Pas "d’horreur"...

il y a 3 minutes, soisig a dit :

Tu évoques ce que tu veux, mais ce n'est pas pour autant la réalité. 

Ce n’est pas la tienne. C’est la leur.

il y a 1 minute, soisig a dit :

Et pourquoi veux tu qu'elles se cassent ? tu n'arrives donc pas à admettre que les personnes qui exercent ce métier peuvent aimer le faire ? On ne suit pas une formation pour un métier qui nous rebute.

C’était une projection pour illustrer mon propos. Et je n’ai jamais dit qu’elles n’aimaient pas leur métier, mais qu’il était difficile, et qu’elles devaient le faire dans de mauvaises conditions. Et largement sous-payées. C’est ça, que j’ai dit. Va falloir apprendre à lire sans interprétation fantaisiste.

Je crois qu’on a fait le tour de la question, et je te laisse bien volontiers le dernier mot...

il y a 24 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C’est toi qui parles d’horreur et de choses rebutantes. Moi je n’évoque qu’un métier pénible et difficile. Et sous-payé, ne t’en déplaise.

Et oui, elles tiennent l’hosto à bout de bras. Si elles décident de se casser, que deviennent les patients ? Tu crois que ce sont les cadres et le secrétariat qui vont s’y coller ? Mais bon, je crois qu’il est vain de continuer. Nous avons des points de vue irréconciliables. C’est comme ça...

 

C’est possible. Tu vas m’éclairer alors

Il vous faudrait vivre dans le vrai monde pour ça!

D'après ce que j'ai lu de vous, vous vivez à l'écart de ses turbulences...

il y a 1 minute, Mite_Railleuse a dit :

J’ai relu. J’énumère ce qu’elles ont à faire et j’ai parlé de travail pénible et difficile. Pas "d’horreur"...

 

La plupart sont fracassées, usées, à force de soulever, manipuler des poids morts. Et je cause pas de tout le reste. Les stomies, les poches d’urine à vider, nettoyer, les toilettes à faire, le ménage, les repas à servir, les familles et leurs exigences...

Si ce n'est pas l'horreur, ce que tu décris, avec des personnes fracassées et usées... en réalisant le travail pour lequel elles sont payées. Même si ça te rebute de nettoyer des chiottes, ça ne dérange pas les personnes pour qui s'est le travail, et ce n'est pas épuisant ! 

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ce n’est pas la tienne. C’est la leur.

Leur réalité du travail n'a rien à voir avec la description que tu en donnes. 

Tiens, un petit témoignage correspondant tout à fait aux descriptions que font de leur métier, les personnes que je connais : Ce qui fait que j'aime ce métier

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Il vous faudrait vivre dans le vrai monde pour ça!

D'après ce que j'ai lu de vous, vous vivez à l'écart de ses turbulences...

C’est une réponse de Normand ça. De là à penser que tu te défiles...

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

 mais qu’il était difficile, et qu’elles devaient le faire dans de mauvaises conditions. Et largement sous-payées.

Oui, et je réponds à nouveau que ce qui te semble difficile, dans de mauvaises conditions, ne l'est pas pour les personnes concernées. Et le sous payé est carrément hallucinant, sachant qu'elles touchent le double d'un smicard, avec un simple CAP. 

il y a 5 minutes, Mite_Railleuse a dit :

 Va falloir apprendre à lire sans interprétation fantaisiste.

 

Ben voyons... ce n'est pas toi qui décrit les choses de façon exagérée, ce sont les autres qui interprètent mal ... 

il y a 5 minutes, soisig a dit :

Oui, et je réponds à nouveau que ce qui te semble difficile, dans de mauvaises conditions, ne l'est pas pour les personnes concernées. Et le sous payé est carrément hallucinant, sachant qu'elles touchent le double d'un smicard, avec un simple CAP. 

Ben voyons... ce n'est pas toi qui décrit les choses de façon exagérée, ce sont les autres qui interprètent mal ... 

Oui c'est toi qui interprète toujours mal comme dab. 

il y a 7 minutes, soisig a dit :

Oui, et je réponds à nouveau que ce qui te semble difficile, dans de mauvaises conditions, ne l'est pas pour les personnes concernées. Et le sous payé est carrément hallucinant, sachant qu'elles touchent le double d'un smicard, avec un simple CAP. 

Ben voyons... ce n'est pas toi qui décrit les choses de façon exagérée, ce sont les autres qui interprètent mal ... 

Un peu de lecture...

Le métier d’aide-soignant

Quel que soit le statut ou le lieu d’exercice, les tâches exercées par l’aide-soignant sont multiples :

• Accueil et accompagnement (aussi bien des patients ou usagers que de leur entourage)
• Entretien (environnement de la personne, matériel spécifique)
• Soins de confort et de bien-être (hygiène, préventifs)
• Assistance à l’infirmier dans la réalisation de soins
• Evaluation du patient (état de santé, degré d’autonomie)
• …

Le métier d’infirmier

L' infirmier' exerce également des tâches multiples, quel que soit son statut ou son lieu d’exercice :

• Veiller au confort et à la sécurité du malade 
• Appliquer les prescriptions médicales des médecins 
• Prendre en charge la surveillance de l’état du patient (effets secondaires ou complications liés au traitement) 
• Travailler de concert avec les aides-soignants et les médecins pour prodiguer les meilleurs soins 
• Assurer des tâches administratives (suivi des dossiers médicaux, gestion des plannings de soins, organisation des entrées et sorties des patients…)
• …

Ces métiers du soin se caractérisent par de nombreuses contraintes d'ordre physique comme la station debout prolongée, la manutention de personnes, les mouvements répétitifs, les déplacements, la manutention du linge, la réfection des lits ou encore les postures inconfortables.

A la pénibilité physique s'ajoutent les traumatismes psychologiques : confrontation à la souffrance et à la mort, agressions verbales ou physiques des patients (personnes séniles ou souffrant de troubles mentaux notamment) ou des membres de leur famille.

Ce métier est également concerné par l’épuisement professionnel dont les causes sont multiples : la charge de travail, les relations de travail (au sein de l’équipe, avec l’encadrement de proximité), l'organisation du temps de travail tels que les rythmes de travail, le travail en urgence ou les horaires (nuit, week-end, roulements…). S’ajoute également des contraintes liées aux rythmes et à l’organisation du travail, du fait de l’impératif de continuité des soins.

Selon le rapport 2021 de la Banque nationale de données sur la sinistralité dans la fonction publique hospitalière, les métiers les plus impactés par l’exposition aux risques professionnels sont ceux du soin : ils totalisent 74 % des événements (accidents et maladies professionnelles), la part des infirmiers étant de 50,4% et de 40,7 % pour les aide-soignants.

source

il y a 37 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Un peu de lecture...

Le métier d’aide-soignant

Quel que soit le statut ou le lieu d’exercice, les tâches exercées par l’aide-soignant sont multiples :

• Accueil et accompagnement (aussi bien des patients ou usagers que de leur entourage)
• Entretien (environnement de la personne, matériel spécifique)
• Soins de confort et de bien-être (hygiène, préventifs)
• Assistance à l’infirmier dans la réalisation de soins
• Evaluation du patient (état de santé, degré d’autonomie)
• …

Le métier d’infirmier

L' infirmier' exerce également des tâches multiples, quel que soit son statut ou son lieu d’exercice :

• Veiller au confort et à la sécurité du malade 
• Appliquer les prescriptions médicales des médecins 
• Prendre en charge la surveillance de l’état du patient (effets secondaires ou complications liés au traitement) 
• Travailler de concert avec les aides-soignants et les médecins pour prodiguer les meilleurs soins 
• Assurer des tâches administratives (suivi des dossiers médicaux, gestion des plannings de soins, organisation des entrées et sorties des patients…)
• …

Ces métiers du soin se caractérisent par de nombreuses contraintes d'ordre physique comme la station debout prolongée, la manutention de personnes, les mouvements répétitifs, les déplacements, la manutention du linge, la réfection des lits ou encore les postures inconfortables.

A la pénibilité physique s'ajoutent les traumatismes psychologiques : confrontation à la souffrance et à la mort, agressions verbales ou physiques des patients (personnes séniles ou souffrant de troubles mentaux notamment) ou des membres de leur famille.

Ce métier est également concerné par l’épuisement professionnel dont les causes sont multiples : la charge de travail, les relations de travail (au sein de l’équipe, avec l’encadrement de proximité), l'organisation du temps de travail tels que les rythmes de travail, le travail en urgence ou les horaires (nuit, week-end, roulements…). S’ajoute également des contraintes liées aux rythmes et à l’organisation du travail, du fait de l’impératif de continuité des soins.

Selon le rapport 2021 de la Banque nationale de données sur la sinistralité dans la fonction publique hospitalière, les métiers les plus impactés par l’exposition aux risques professionnels sont ceux du soin : ils totalisent 74 % des événements (accidents et maladies professionnelles), la part des infirmiers étant de 50,4% et de 40,7 % pour les aide-soignants.

source

juste comme ça, je connais très bien ces métiers, mes sœurs, mes neveux, ma mère, ma belle soeur ... exercent ces métiers. Donc tu peux les plaindre et leur apporter toute la pénibilité que tu veux, dans le concret, ce sont des métiers qu'ils ont choisi, qu'ils aiment, et qui leur apportent un confort de vie non négligeable. 

Les critères de pénibilité que tu affiches, sont exactement les mèmes affichés pour mon métier.

Les trois quarts des salariés du commerce et de la restauration interrogés qualifient leur métier de pénible (69 %), stressant (59 %) et difficile (72 %), et même source de douleurs physiques (63 %) - des chiffres cependant plus bas que ceux concernant la majorité des autres salariés de terrain. Les deux-tiers déclarent par ailleurs être confrontés à des horaires décalés (69 %) et des modifications d’emploi du temps (71 %).

Sauf qu'un point important est apporté : Cependant, les salariés de terrain dans le secteur de la restauration et du commerce éprouvent un attachement très fort à l’égard de leur profession, qu’ils estiment utile et valorisante (61 %) tout en étant plaisante à exercer (82 %). Et c'est ce même attachement à leur métier, pour les mêmes raisons, qui sont évoquées par les personnes que je connais, exerçant dans le milieu médical. 

Maintenant, comme partout, il y a toujours des gens qui se plaignent, d'autres pas. Dans mon équipe, celle qui se plaint tout le temps de la pénibilité de son travail est aussi celle qui en fiche le moins, et qui a le moins d'heures par semaine. 

Ceci pour dire que la notions de pénibilité est évidente dans certaines professions (maçons, pompiers, forces de l'ordre...)  est très suggestive dans d'autres. Ce qui est sur, c'est que quand  on choisit son métier, la notion de pénibilité passe largement après le plaisir de faire un travail qu'on aime.