Croyants, athées : et si l'on pacifiait ?

Il y a 5 heures, Loufiat a dit :

Désolé pour la longueur.

Bien au contraire ! Excellente présentation. La mienne je l'ai déjà évoquée à maintes reprises. Et elle est toute à l'opposé de la tienne. On m'a baigné, immergé, aspergé de religions... le pluriel d'ailleurs s'impose ici.
Rien n'est entré. A 7 ans, déjà, j'avais fort astucieusement démoli la belle couverture de cuir souple abritant mon Missel doré sur tranche, pour y abriter, mes amis, Ned Land, Nemo et le Professeur Aronax du 20 000 lieues sous les Mers, de Jules Verne amis qu'ainsi je pouvais retrouver pendant les corvées de Messes. Plus tard, je faisais la Synagogue Buissonnière, avec une mallette contenant un microscope, et allait gambader aux Tuileries pour y chercher des spores ou des diatomées dans la boue des bassins.
Ma situation était un peu particulière : un Père Arménien, donc Chrétien, une Mère née à Smyrne et de parents Juifs. Mon père je ne l'ai vraiment connu que quand j'avais 7 ans puisqu'il nous a quittés pour aller pendant plus de 4 ans faire le zouave dans les camps de prisonniers de Guerre en Allemagne.
C'est à son retour que j'ai fait connaissance avec Oedipe, par ailleurs.
Et ma Mère, prudente, m'avait scolarisé chez les Jésuites où l'on m'a bien accueilli grâce à mes références paternelles, confirmées par mon nom à consonance arménienne.
Bref, tu peux constater que ce qui nous différencie, tient plus du trou noir supermassif que ce misérable gouffre de Padirac.
Mais je ne me plains pas, car j'ai au moins la quasi-certitude, que jamais la Foi en Dieu, cette maladie pire que la schizophrénie ou le cancer, ne me frappera.

Au plaisir de nous retrouver au hasard des fils de discussions.