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Émission La grande Librairie : topic hebdomadaire

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Crève

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Membre, 33ans Posté(e)
incortom Membre 22 messages
Forumeur balbutiant‚ 33ans‚
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Pour être plus sage, il faut aussi lire beaucoup de genres littéraires (et pas que des polars, par exemple). Lorsqu'Adonis a parlé de "destruction de la culture", j'ai aussi pensé au film de Truffaut, "Farenheit 451" (qui est aussi un livre de Ray Bradbury) où la lecture est interdite hors, aujourd'hui, elle est très importante et permet de découvrir d'autres univers. J'ai également pensé à Homère ou à S. Tesson ou encore à J. Verne. Et lors du passage de G. Josse, j'ai pensé aussi à la chanson "Champagne" de J. Higelin car comme lui, la philosophe a "des messages à faire passer" la nuit. 

Niveau peinture, j'ai pensé à celles dans les dernières années de Goya car il avait peur de mourir, et comme G. Josse, je pense que la nuit était son ennemie. J'ai également pensé à "Guernica" de Picasso lors de l'intervention d'Adonis.

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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Cette semaine, dans La Grande Librairie, on se demande ce que partir veut dire ! Partir, à la fin de sa vie, à l’heure des débats sur la loi « grand âge » et sur le « bien vieillir ». Partir, c est aussi s’aventurer, s’en aller vers d’autres cultures, d’autres contrées. Partir, enfin, ce peut être tout simplement marcher, avancer, vivre sur ses deux pieds l’aventure de l’humanité !

Marie de Hennezel : L'éclaireuse
Psychothérapeute de renom spécialiste du grand âge, la lumineuse Marie de Hennezel a longuement travaillé en unité de soins palliatifs. Avec L’éclaireuse (Actes Sud), une série d'entretiens menés avec le journaliste Olivier Le Naire, elle se penche sans tabou sur son propre parcours, son expérience et son engagement passionné auprès des plus vulnérables. Une leçon d'humanité sur l’aventure de la vie.

François Sureau : S'en aller
Des vies, on peut dire que François Sureau en a vécues beaucoup. Avocat, militaire, haut fonctionnaire, académicien mais surtout homme épris de lettres, il convoque avec S’en aller(Gallimard) ses pérégrinations aux côtés d’écrivains voyageurs qui l'ont inspiré - de l’exilé Victor Hugo jusqu’à Chateaubriand, en passant par Rimbaud.

Pascal Picq : La marche

 


Dans La marche (Autrement), réédition de 2015, le paléoanthropologue Pascal Picq revient sur l'évolution de l'espèce humaine, et sur les liens entre le fait de marcher et notre capacité à créer et à penser. Ce n'est pas Kant ou Socrate qui nous diront le contraire. Un essai passionnant et érudit qui nous donnera l'envie de prendre la route.

Manu Larcenet : La route
Et on la prendra, justement, avec le maître de la bande-dessinée qu’est Manu Larcenet. L’auteur de Blast, du Combat ordinaire et du Retour à la terre propose une magnifique variation sur le roman de Cormac McCarthy, La route (Dargaud). L'histoire du lien puissant unissant un père et son fils, dernier bastion d’une humanité qui tente de survivre à la barbarie, alors qu’ils traversent les paysages désolants d’une Amérique post-apocalyptique.

Pierre Bergougnioux : Le matin des origines ?
On s’en ira aussi à la rencontre de Pierre Bergounioux dans sa maison corrézienne bordée par la forêt, sur le plateau de Millevaches. Cet immense écrivain de l’intime, de la terre et des métamorphoses du monde rural nous confiera un peu de son parcours à l’occasion de la parution en poche de son récit Le matin des origines (Verdier).

 

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-du-mercredi-27-mars-2024-marie-de-hennezel-francois-sureau-pascal-picq-manu-larcenet-pierre-bergounioux/

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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L'émission du 03 avril

 

Jean-Christophe Rufin réussit à concilier deux genres a priori opposés : le roman d’aventure et l’autobiographie intime. Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla (Gallimard) vous entraînera de l’URSS à l’Amérique, du Maroc à l’Afrique du Sud, sur les traces d’un couple à l’histoire d’amour pour le moins… chaotique. Une plongée dans la vie secrète d’un écrivain, en somme.

La vie secrète des écrivains, tel est précisément le titre et le sujet du nouveau roman de… Guillaume Musso. Pour la première fois, Guillaume Musso sera mon invité sur le plateau de LGL pour ce cru particulièrement vif, nerveux, inventif et réussi : La Vie secrète des écrivains (Calmann Lévy) met en scène deux enquêteurs lancés sur les traces d’un mystérieux écrivain qui vit en reclus depuis qu’il a décidé d’arrêter d’écrire.

Camille de Peretti plonge au cœur du Moyen Age et raconte dans Le Sang des mirabelles (Calmann Levy) le destin de deux sœurs qui rêvent d’émancipation. Alors que leurs pères, leurs maris, la société les enferment dans le silence, elles feront tout pour sortir de leur prison dorée. Une jubilatoire ode à la liberté !

Comme d’habitude quand j’invite des romanciers reconnus, je vous proposerai deux découvertes, deux premiers romans :

Édouard Bureau a 27 ans et signe un premier roman épique et humaniste, Le lion sans crinière (Sable polaire). Dans un pays imaginaire d’Afrique, rongé par la corruption, les conflits ethniques et la dictature, un directeur de plantation lance la révolte. En compagnie de ses employés, pourtant d’ethnies différentes, il mène le combat … jusqu’à ce que le pouvoir et l’ambition ne lui montent à la tête.

Isabelle Mayault raconte la guerre d’Espagne et Vichy depuis le Mexique où le narrateur reçoit en héritage une mystérieuse valise remplie de photos signées Capa, Taro ou Seymour, ces témoins majeurs de la guerre civile. Isabelle Mayault, elle-même reporter, signe avec Une longue nuit mexicaine (Gallimard) un excellent premier roman où l’aventure et l’histoire se croisent en de somptueux portraits de femmes.

 

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-du-mercredi-3-avril-jean-christophe-rufin-guillaume-musso-edouard-bureau-camille-de-peretti-isabelle-mayault/

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Membre, 44ans Posté(e)
Beebee Membre 4 122 messages
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Au début j'ai cru que tu nous faisais un poisson d'avril avec Musso. Mais non... Busnel l'a bien reçu il y a 4 ans. Je n'ai pas lu La vie secrète des écrivains, il faudra peut-être que je le fasse :)

Quitte à faire dans la littérature très populaire de maintenant, je préfère Michel Bussi dont j'ai lu pas mal de romans. En revanche, Marc Lévy, non, ce n'est pas possible pour moi.

Au fait, pour mercredi prochain, se sera plutôt "Rwanda 30 ans après le génocide" :langue:

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-du-mercredi-3-avril-2024-rwanda-30-ans-apres-le-genocide-avec-beata-umubyeyi-mairesse-dorcy-rugamba-patrick-de-saint-exupery-annette-becker-dominique-celis-gael-kamilindi-scholastique-mukasonga-gael-faye/

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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La Grande Librairie du Mercredi 10 avril 2024 : Alain Damasio, Éric-Emmanuel Schmitt, Véronique Ovaldé, Kevin Lambert et Max de Paz

Cette semaine, dans La Grande Librairie, on se souvient d’hier, on imagine demain et on réfléchit sur aujourd’hui ! Cinq écrivains dissertent sur nos vies imparfaites, leurs fractures et leurs fragilités, et font le pari, pour y répondre, de l’imaginaire et de la poésie.

Alain Damasio : Vallée du Silicium
Dans Vallée du Silicium (Albertine/Seuil), Alain Damasio observe notre époque pour mieux imaginer demain. il raconte ses tribulations au cœur de la Silicon Valley, épicentre des nouvelles technologies qui façonnent le quotidien de milliards d’individus. Une critique éclairée et virtuose du technocapitalisme et de ses dérives. Un cri de liberté. Mais surtout une invitation à la résistance par les mots, la poésie, et l’imagination.

Éric-Emmanuel Schmitt : La lumière du bonheur
L’imagination : voilà bien une qualité dont Éric-Emmanuel Schmitt n’est pas dépourvu ! En 2021, il donnait naissance à une saga, La traversée des temps, dans laquelle il raconte l’épopée du genre humain tout en revisitant nos mythes fondateurs. Avec La lumière du bonheur (Albin Michel), quatrième tome de ce cycle romanesque, il nous propulse dans le siècle de Périclès, au cœur de la démocratie athénienne. Et si l’étude du passé nous permettait de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui ?

Max de Paz : La manche
Le monde d’aujourd’hui dont Max de Paz explore les marges avec une grande sensibilité dans son premier roman, La manche (Gallimard). À travers le quotidien d’un jeune SDF et de son combat pour la survie, il rend visible celles et ceux que la société fait semblant de ne pas voir et nous confronte à notre mauvaise conscience. Une claque d’humanité salutaire.

Kevin Lambert : Que notre joie demeure
Le prodige des lettres québécoises Kevin Lambert nous emmène quant à lui à l’autre extrémité du spectre social : chez l’élite économique et culturelle ! Que notre joie demeure (Le Nouvel Attila) son troisième roman, était l’un des évènements de la rentrée d’Automne, couronné par les prix Médicis et Décembre. Il y raconte le revers de fortune d’une millionnaire qui avait le monde à ses pieds. Un roman sur la lutte des classes qui interroge le pouvoir et les faiblesses des puissants par le prisme d’un personnage inoubliable.

Véronique Ovaldé : À nos vies imparfaites
Véronique Ovaldé connait bien, elle aussi, l’art de créer des personnages qui ne vous lâchent pas ! Dans À nos vies imparfaites (Flammarion) elle met en scène une galerie d’hommes et de femmes qui se débrouillent tant bien que mal avec la vie telle qu’elle est et tentent de composer avec leur ultra moderne solitude.

 

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-du-mercredi-10-avril-2024-alain-damasio-eric-emmanuel-schmitt-veronique-ovalde-kevin-lambert-et-max-de-paz/#:~:text=Paz - Leslibraires.fr-,La Grande Librairie du Mercredi 10 avril 2024 %3A Alain Damasio,Lambert et Max de Paz

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 357 messages
Mentor‚ 40ans‚
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Ahhh ! Voilà deux pointures que je n'ai de cesse d'écouter ! Je vais être au rendez-vous cette fois !

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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Il y a 1 heure, Crève a dit :

Ahhh ! Voilà deux pointures que je n'ai de cesse d'écouter ! Je vais être au rendez-vous cette fois !

Moi aussi, ce thème m'intéresse. J espère une émission agréable.

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 357 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Axo lotl a dit :

Moi aussi, ce thème m'intéresse. J espère une émission agréable.

Alors ? Qu’en avez-vous pensé ? 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 1 minute, Crève a dit :

Alors ? Qu’en avez-vous pensé ? 

J'ai bien aimé, l'humain était bien au coeur des deux parties de l'émission. J'ai surtout aimé la deuxième partie plus dans l'intime de l'humain, dans leur fragilité, leur imperfection. La première partie sur la façon dont la technologie nous a enfermé, emprisonné, conditionné, rendu addict est édifiante et tellement juste. Alors que l'idée de départ était la liberté, la technologie a construit une prison dont nous avons jeté la clef, un monstre fou qui en train de nous dévorer le cerveau, faire de nous des carcasses vides, des zombies aussi surement que le fentanyl. 

Deux parties presque distinctes et pourtant tellement en lien l'une avec l'autre

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 357 messages
Mentor‚ 40ans‚
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Il y a 2 heures, Axo lotl a dit :

J'ai bien aimé, l'humain était bien au coeur des deux parties de l'émission. J'ai surtout aimé la deuxième partie plus dans l'intime de l'humain, dans leur fragilité, leur imperfection. La première partie sur la façon dont la technologie nous a enfermé, emprisonné, conditionné, rendu addict est édifiante et tellement juste. Alors que l'idée de départ était la liberté, la technologie a construit une prison dont nous avons jeté la clef, un monstre fou qui en train de nous dévorer le cerveau, faire de nous des carcasses vides, des zombies aussi surement que le fentanyl. 

Deux parties presque distinctes et pourtant tellement en lien l'une avec l'autre

J'aime beaucoup votre image d'une prison technologique dont nous avons jeté la clé. Elle illustre merveilleusement ce que nous avons fait de nos vies. Ces applications de réseau social n'ont qu'un but : maximiser le temps qu'on passe dessus, en futilités, en information useless. Nous fait perdre du temps de cerveau, et casse notre attention. Elles nous habituent à la médiocrité, à avoir notre temps de réflexion cassé, distraits. Le tout personnalisé, en fonction de nos goûts. Le techno-cocon nous a perverti.

Récemment, j'avais proposé d'aller voir Dune avec un ami : il m'a répondu que 3 heures, ça faisait beaucoup, il n'aurait plus la force de se concentrer si longtemps. Je vois là un effet de ces technologies : nous habituer à des coupures (pubs) régulières, à nous empêcher de nous concentrer longtemps.

Même moi, je l'ai remarqué sur ma personne : je fais partie d'une génération qui a connu la vie sans téléphone portable, sans smartphone. Avant, ma capacité à me concentrer sur un roman était beaucoup plus grande, plus longue. Maintenant, sans cesse, je pense aux notifications, j'attends un Like ; je suis plongé dans un roman, mais pendant que je lis, je pense à Facebook ; je ne suis plus dans le roman, je passe à côté. Et surtout, j'ai besoin de plus de pauses. Depuis le smartphone, j'ai noté que je ne peux plus me concentrer longtemps.

Ils ont réussi à nous éloigner du livre, à ne plus penser, à faire de nous des consommateurs zombies dignes d'un film de Romero, à nous enfermer dans l'individualisme. Quand deux personnes à table au restaurant sont chacune dans leur univers, l'une en face de l'autre, mais chacune sur son smartphone, ils ont gagné, ils nous ont divisés. Ils ont étouffé dans l'oeuf toute révolte.

 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 26 minutes, Crève a dit :

J'aime beaucoup votre image d'une prison technologique dont nous avons jeté la clé. Elle illustre merveilleusement ce que nous avons fait de nos vies. Ces applications de réseau social n'ont qu'un but : maximiser le temps qu'on passe dessus, en futilités, en information useless. Nous fait perdre du temps de cerveau, et casse notre attention. Elles nous habituent à la médiocrité, à avoir notre temps de réflexion cassé, distraits. Le tout personnalisé, en fonction de nos goûts. Le techno-cocon nous a perverti.

Récemment, j'avais proposé d'aller voir Dune avec un ami : il m'a répondu que 3 heures, ça faisait beaucoup, il n'aurait plus la force de se concentrer si longtemps. Je vois là un effet de ces technologies : nous habituer à des coupures (pubs) régulières, à nous empêcher de nous concentrer longtemps.

Même moi, je l'ai remarqué sur ma personne : je fais partie d'une génération qui a connu la vie sans téléphone portable, sans smartphone. Avant, ma capacité à me concentrer sur un roman était beaucoup plus grande, plus longue. Maintenant, sans cesse, je pense aux notifications, j'attends un Like ; je suis plongé dans un roman, mais pendant que je lis, je pense à Facebook ; je ne suis plus dans le roman, je passe à côté. Et surtout, j'ai besoin de plus de pauses. Depuis le smartphone, j'ai noté que je ne peux plus me concentrer longtemps.

Ils ont réussi à nous éloigner du livre, à ne plus penser, à faire de nous des consommateurs zombies dignes d'un film de Romero, à nous enfermer dans l'individualisme. Quand deux personnes à table au restaurant sont chacune dans leur univers, l'une en face de l'autre, mais chacune sur son smartphone, ils ont gagné, ils nous ont divisés. Ils ont étouffé dans l'oeuf toute révolte.

 

C'est exactement ça, la technologie nous rend fainéant, on devient passif, on ne fait plus l'effort de réfléchir, on bouffe la merde (trop souvent en tous cas) dont on nous gave, on like, on partage, on commente, on réagit. On ne réfléchit plus, on ne créé plus. Les autres, ce ne sont plus des gens qu'on croise à qui on parle, ce sont des pseudos et des avatars. Les relations et les mots, des émoticones, des pouces et des abréviations de trois lettres, TKT, c'est plus rapide que t'inquiètes. Tout va vite, de plus en plus vite, la technologie nous fait passer le temps, trop vite, ça nous vole notre vie. On consomme de plus en plus, avidement et on consomme même de la relation humaine maintenant.

Quand je décroche du net, je suis toujours étonné de voir tout ce que j'ai pu faire, lire, alors je suis submergé dès que je me connecte de nouveau. Je m'étonne de prendre plus mon temps, de faire gaffe à plus de choses quand j'ai déposé le smartphone et fermé le pc. Je trouve ça terrifiant. Hier lorsque je les écoutais parler, je me disais au début, oh ça va, faut pas exagérer. Je me voyais entrain de défendre mon addiction à la technologie et internet, comme un bon drogué bien éduqué, Comment disait lambert, on s'auto-justifie. C'est cela, je m'auto-justifiais. Quand j'ai arrêté et que je les ai écouté, je ne pouvais qu'être d'accord et épouvanté parce qu'ils expliquaient.

les resto, c'est épouvantable. Je déteste quand les gens font ça. Quand je suis avec des gens, mon smartphone est rangé, je m'y oblige, même si parfois le besoin est grand d'aller y jeter un oeil alors quand en face, j'ai l'autre qui matte ses mails, ses sms, ou pire se tape une discute en parallèle, je me retiens de ne pas me tirer. C'est insupportable.

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  • 2 semaines après...
Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
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Cette semaine, dans La Grande Librairie, vies et destins au féminin. Et une question qui hante les livres de nos invités : Que signifie être une femme libre aujourd’hui ?

Édouard Louis : Monique s'évade
Après Combats et métamorphoses d’une femme, Édouard Louis nous éblouit, ni plus ni moins, avec un nouveau « livre de ma mère ». Monique s’évade (Seuil) est un portrait de femme tourmentée par un compagnon violent, marquée par une vie de pauvreté, d'emprise et de silence, qui parvient à trouver des lignes de fuite et de liberté.

Anne Plantagenet : Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans
Avec Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans (Seuil), Anne Plantagenet rend elle aussi hommage à une femme, Letizia Storti, ouvrière d’UPSA à Agen, disparue en juin 2022 dans le plus grand anonymat. L’écrivaine s'était liée d'amitié avec cette figurante du film En guerre, de Stéphane Brizé. Elle lui redonne avec éclat un nom, un visage et une dignité, en faisant l'archéologie d'une société de classes qui anonymise et brutalise les femmes les plus précaires.

Pauline Guéna : Reine
Un meurtre, une passion, une cavale : il n'en fallait pas plus pour que Pauline Guéna captive ses lecteurs avec un roman noir proprement admirable. La journaliste et autrice du livre qui a inspiré le film La Nuit du 12 se penche sur trois personnages empêtrés dans l'engrenage de la violence. L’un d’entre eux est une femme, inoubliable, qu’elle érige en Reine (Denoël).

Nadia Daam : La gosse
Journaliste et chroniqueuse à la plume aussi drôle qu’incisive, Nadia Daam écrit sur ses déboires de mère célibataire. La gosse (Grasset) est un récit plein de tendresse sur sa fille, impitoyable ado de la génération Z. Un récit initiatique qui aborde notamment les pressions et injonctions qui pèsent sur les mères, non sans éclats de lumière…

Elisabeth Badinter : Messieurs, encore un effort...
Enfin, nous irons à la rencontre d’Élisabeth Badinter. Infatigable défenseuse des droits des femmes, la philosophe, spécialiste des Lumières, consacre un nouvel essai à la maternité, Messieurs, encore un effort… (Flammarion). Trente ans après L’Amour en plus, qui remettait en cause le mythe de l'instinct maternel, elle nous interpelle avec panache sur les difficultés à être mère dans une société encore trop inégalitaire.

 

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-du-mercredi-24-avril-2024-edouard-louis-anne-plantagenet-pauline-guena-nadia-daam-et-une-rencontre-exclusive-avec-elisabeth-badinter/

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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J'ai beaucoup aimé ce que dit madame badinter, les droits des femmes qu'elle défend, j'aime sa pensée sur la liberté. Je partage avec tristesse sa vision pessimiste du monde avec la montée de l'extremisme. "Il faudra se battre"

 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
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Une émission très intéressante.

 

"On a le droit de ne pas vouloir se battre. " Edouard Louis

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Membre, 44ans Posté(e)
Beebee Membre 4 122 messages
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Il y a 10 heures, Axo lotl a dit :

"On a le droit de ne pas vouloir se battre. " Edouard Louis

En parlant de sa mère qui a quand même eu le courage de partir deux fois. Mais qui a demandé à son fils d'organiser le reste parce que lui, se battre, li le fait depuis l'enfance.

Il y a 11 heures, Axo lotl a dit :

J'ai beaucoup aimé ce que dit madame badinter, les droits des femmes qu'elle défend, j'aime sa pensée sur la liberté.

Ce que je retiens de son entretien, outre le pessimisme final, est cette remarque intéressante : d'Italie en Corée du Nord, la natalité a baissé quand les rôles de mère et de femme se superposent dans des sociétés où les femmes ont la possibilité (physique) de faire ou de ne pas faire d'enfant.

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 491 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a une heure, Beebee a dit :

En parlant de sa mère qui a quand même eu le courage de partir deux fois. Mais qui a demandé à son fils d'organiser le reste parce que lui, se battre, li le fait depuis l'enfance.

Ce que je retiens de son entretien, outre le pessimisme final, est cette remarque intéressante : d'Italie en Corée du Nord, la natalité a baissé quand les rôles de mère et de femme se superposent dans des sociétés où les femmes ont la possibilité (physique) de faire ou de ne pas faire d'enfant.

J ai aimé qu'elle rappelle que le corps des femmes leur appartient et c'est indiscutable.

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