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Aide sujet philosophie, troisième année de licence


Naluue

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 213 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)

Et bonjour ! 

Je travaille actuellement sur ce sujet : La philosophie naturelle de Newton s'affranchit-elle de la métaphysique et de la théologie ? 

Si je peux avoir un coup de pouce, de l'inspiration pour enrichir et développer davantage mon devoir, j'en serais ravie ! 

Merci à tous :) 

(Sujet difficile... je pédale)

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 559 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Naluue a dit :

La philosophie naturelle de Newton s'affranchit-elle de la métaphysique et de la théologie ? 

Le principe actif de volonté est une réalité animale générale. Mais y a-t-il un principe actif de pensée conceptuelle, de l’abstraction, spécifiquement humaine? Une dynamique de portée immatérielle relève-t-elle d’un principe actif ? Toute dynamique est-elle nécessairement fondée en un principe actif ? L’ordre humain, en la pensée conceptuelle et sa cause, relève de l’ordre général du monde fondé en des principes actifs. 
La pensée conceptuelle se distingue du non conceptuel, non dynamique, non cumulatif. 
Est-ce là, chez Newton, l’image en l’être humain de la physique duale des forces, celle d’inertie, passive, ne relevant pas de l’impression, et celle de gravité, fondatrice de la dynamique de la nature ? La pensée conceptuelle, rationnelle, anime et fonde l’ordre humain comme la gravitation universelle, mécanique rationnelle, l’ordre de la nature. 
La pensée conceptuelle des Principia se définit en tant que pensée mathématique et philosophique, au sommet métaphysique, ramenant à l’unité de la nature, ramenant l’homme à la totalité créée et incréée, à son origine divine. 
Sa cause est-elle immatérielle comme l’est sa portée, dans l’intelligence et la conscience ? Est-ce de la cause originelle, première, dont il s’agit ? C’est Dieu qui accorde la vérité chez Newton. 
Un texte théologique l’indique.
La pensée humaine, sommet newtonien de la création, procède de l’origine à l’origine par l’origine.
Newton conçoit la vie pensante ou la pensée vivante selon un vivant pensant, intelligent, puissant, nécessairement. 
L’unité du système newtonien du monde et de la pensée humaine se trouve dans leur origine, une volonté causale unique, une. 
Se pose ainsi la question de la portée métaphysique de l’idée de principe actif, de la pensée d’une dynamique générale, chez Newton. 
Le système du monde de la pensée mathématique et philosophique définit en premier lieu l’objet newtonien de découverte et d’émerveillement dans le « General Scholium ».
Dans l’espace-temps émanant incréé passif de la matière passive dérivée créée, se révèle, au cœur de la philosophie newtonienne, l’être vivant pensant actif, créateur de la dynamique, dimension active, vivante, pensante de la nature. 
La dynamique par Dieu se double d’une dynamique en Dieu. La dynamique par Dieu de la pensée se double d’une dynamique de la pensée en Dieu, en la recherche de Dieu : l’homme se révèle acteur conscient de la dynamique divine qui l’anime et le conduit.
Dans le « De Gravitatione » Newton analysait de manière analogique le mouvement des corps animaux fondé en la volonté et le mouvement des corps célestes fondé en la volonté divine. 
Cette analogie n’est pas formulée dans le « General Scholium ». 
Deux principes actifs sont cependant énoncés : le principe actif de volonté engendrant le mouvement animal et le principe actif de la gravité perpétuant le mouvement céleste.
En tout état de cause, la pensée-volonté crée un monde de dimensions passives et actives, jusqu’à la pensée vraie, celle qui édictera le principe actif causant la gravitation universelle. 
Les principes actifs, dont la nature exacte est inconnue, mettent en mouvement la totalité de la nature selon l’ordre divin.
La mécanique rationnelle, étude des lois du mouvement, devient étude des effets des principes actifs, frontières de la physique mathématique.
Dieu est pleinement actif : « Il gouverne tout, non en tant qu’âme du monde, mais en tant que seigneur de tout ».
 Les principes actifs de la nature sont sous son empire.
A la métaphysique attachée au principe actif répond la métaphysique suprême. Il gouverne, règle tout, principes actifs et passifs.
Comment agit-il, règle-t-il, domine-t-il la création ? Cette question rejoint celle de la nature des principes actifs et passifs. Ils sont dérivés du substrat divin l’incréé lui-même.
L’assertion newtonienne réfère aux lois, aux règles : Dieu est le souverain-législateur universel, sens newtonien du terme « Pantokrator ». Il domine, exerce sa volonté, par une action réglée selon des lois. Celles-ci caractérisent la création entière. Tout est assujetti en permanence à sa volonté, qu’il exerce pleinement.
Origine, cause, un, intelligent, puissant, souverain-législateur, tels sont les premiers attributs de l’être suprême, dans le « General Scholium ».  
Le système et ses éléments, que font vivre les principes actifs, sont établis par une cause première non mécanique, unique, intelligente, puissante, souveraine, dirigeante, par conséquent pleinement vivante. C’est alors que Newton détaille son idée de l’être. Il le présente avec les traits du Dieu biblique, tout en l’accordant à sa métaphysique.  
Le Dieu de Newton accorde la vérité naturelle aux savants et la révélée aux prophètes : unique source de connaissance par œuvre et don.  
L’histoire prophétisée, orientée, datée, la révélation chiffrée, le monde mécanique mathématisé, auront été les objets de la quête newtonienne intégrale de vérité. Toutes les voies de la vérité se doivent d’être empruntées, la diversité étant divinement unifiée. Le calcul, le nombre, traverse et détermine la totalité de l’œuvre de l’Un. Le nombre premier est à l’origine de tout, a toujours été, domine depuis toujours l’émanant créé. Telle est la règle et la fin de ce dernier.  
Tout, depuis l’indivisible, et le tout ramènent à l’Un : modalité essentielle du compte, son alpha et son oméga, chez Newton.
La création et l’histoire humaine s’accomplissent dans la pensée vraie, dont celle du « General Scholium », pensée d’origine ramenant à l’incréé, la fin : tout est en, par et pour l’Un.

ICI

J’ai trouvé ça sur ce sujet qui effectivement est assez complexe : j’espère que ça pourra t’aider, t’inspirer, déclencher peut-être un déclic… 

Bon courage à toi ! :)

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Membre, 57ans Posté(e)
Bounty067 Membre 1 637 messages
Forumeur accro‚ 57ans‚
Posté(e)

Bonjour,

J'ai posé la question à Chat GPT (si, si !) le machin-truc-bidule d'IA,

exactement votre question "La philosophie naturelle de Newton s'affranchit-elle de la métaphysique et de la théologie ? ",

voici la réponse copiée-collée

<<< début >>>

 

Isaac Newton était un physicien et mathématicien qui a fait des contributions majeures à la compréhension de la nature et des lois fondamentales de l'univers. Dans sa philosophie naturelle, Newton a cherché à expliquer les phénomènes naturels en termes de lois mathématiques précises.

Cependant, il est important de noter que la philosophie naturelle de Newton n'était pas entièrement dépourvue de métaphysique et de théologie. Newton croyait en un Dieu créateur qui avait établi les lois de l'univers, et il croyait également en l'existence d'une âme immortelle.

Dans ses écrits, Newton a souvent utilisé des termes théologiques pour décrire la nature et l'univers, et il a souvent parlé de la nature comme étant la "main de Dieu". Cependant, il a également été influencé par les idées des philosophes naturels antérieurs, tels que Galilée et Descartes, qui ont cherché à expliquer les phénomènes naturels en termes de lois mathématiques plutôt qu'en termes de causes finales ou d'explications théologiques.

En fin de compte, la philosophie naturelle de Newton était une tentative de comprendre la nature à travers l'observation et la mesure, plutôt que de s'appuyer sur des explications métaphysiques ou théologiques. Cependant, il est important de noter que la pensée de Newton était complexe et qu'il a souvent utilisé des termes métaphysiques et théologiques pour décrire ses idées scientifiques.

<<< fin >

 

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 213 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Bounty067 a dit :

Bonjour,

J'ai posé la question à Chat GPT (si, si !) le machin-truc-bidule d'IA,

exactement votre question "La philosophie naturelle de Newton s'affranchit-elle de la métaphysique et de la théologie ? ",

voici la réponse copiée-collée

<<< début >>>

 

Isaac Newton était un physicien et mathématicien qui a fait des contributions majeures à la compréhension de la nature et des lois fondamentales de l'univers. Dans sa philosophie naturelle, Newton a cherché à expliquer les phénomènes naturels en termes de lois mathématiques précises.

Cependant, il est important de noter que la philosophie naturelle de Newton n'était pas entièrement dépourvue de métaphysique et de théologie. Newton croyait en un Dieu créateur qui avait établi les lois de l'univers, et il croyait également en l'existence d'une âme immortelle.

Dans ses écrits, Newton a souvent utilisé des termes théologiques pour décrire la nature et l'univers, et il a souvent parlé de la nature comme étant la "main de Dieu". Cependant, il a également été influencé par les idées des philosophes naturels antérieurs, tels que Galilée et Descartes, qui ont cherché à expliquer les phénomènes naturels en termes de lois mathématiques plutôt qu'en termes de causes finales ou d'explications théologiques.

En fin de compte, la philosophie naturelle de Newton était une tentative de comprendre la nature à travers l'observation et la mesure, plutôt que de s'appuyer sur des explications métaphysiques ou théologiques. Cependant, il est important de noter que la pensée de Newton était complexe et qu'il a souvent utilisé des termes métaphysiques et théologiques pour décrire ses idées scientifiques.

<<< fin >

 

Punaise !

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je pense à Spinoza pour tenter d'éclaircir les rapports entre la Nature (le réel) , une "vérité" potentielle ou possible  et Dieu (Une conception théologique voire magique du monde) :

 " j'affirme  (...) qu'on parle improprement et de manière anthropomorphique, quand on dit que l'homme commet une faute envers Dieu ou qu'il offense Dieup 14. »  (Lettre XIX de Spinoza à Blyenbergh [archive], édition Pléiade.)

Et surtout :

« C’est improprement que Dieu est dit haïr ou aimer certaines choses. »

"Dieu ne connaît rien abstraitement, ni ne forme de définitions généralesp 14. » (même ref.)

Est-ce qu'on peut rapprocher ces "définitions générales" aux lois de la nature sensée être voulues (selon Newton) et décrétées par Dieu ?

Spinoza (à mon avis) comprend la "volonté" qui est prêtée à Dieu comme un anthropomorphisme. Quand bien même son « Chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être. » ("s'efforcer" reste anthropomorphique !) Laisse planer le doute.

Mais l'idée de vouloir mettre entre parenthèse une hypothétique "volonté divine" ne nous avance pas vraiment. Ainsi la relativité (D'Einstein) nous dit qu'une masse déforme le "tissus de l'espace temps" autour d'elle... Tant qu'on ne sait pas dire pourquoi ni comment, cette idée reste proche d'une conception magique du monde...

C'est en cela que le principe d'une volonté divine simplifie bien les choses ! Il nous revient de décrire le plus précisément (mathématiquement)  le/les phénomène/s sans avoir à en rechercher la cause toute première, ou absolue... C'est un peu la position de Newton (je crois).

 

 

 

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