La dépression

Je veux lire, 

Je veux danser,

Je veux exceller dans ma licence,

Je veux m'étirer,

Je veux faire du taïchi, du Kung fu,

Je veux faire de la randonnée,

Je veux prendre des photos,

Je veux regarder cette série, 

Je veux rire,

Je veux pleurer face à quelqu'un,

Mais je ne peux pas. Non vraiment, ce n'est pas de la flemme, je ne peux pas. Je ne peux pas me concentrer ni rêver, je n'arrive à rien sans m'écrouler d'angoisse ou d'ennui. Je compte les minutes, les heures, je veux dormir. Je ne veux pas vraiment dormir.

J'angoisse. Ca me brûle la gorge et les jambes, l'angoisse, la terreur.

Je suis maladroite, j'ai peu de mémoire, je suis fatiguée et franchement plus très drôle.

Je savais que c'était ça : décider d'aller mieux. Pourtant, je dors, j'essaye de nouvelles choses, je vois du monde, je reste active. J'essaye si dur. Les traitements, la stabilité.

Je rêve par dessus tout d'avoir le permis, j'aimerais tellement pouvoir monter dans ma voiture est partir je ne sais où avec mes trois sous et mourir de faim, tant pis, ou tant mieux.

La manie me manque, je me sentais vivante. Entre les excès de rage, je ne mangeais plus, je ne dormais plus, j'étais invincible. Je n'ai jamais autant fait ce que j'avais envie de faire. Tout devient facile, tout devient évident. Mais les médecins n'aiment pas ça, et pour cause. On m'a dit "c'est plus dangereux que la dépression", pourtant au moins, on y vit.

Je suis fatiguée. 

Je déteste mon cerveau éclaté. Irréparable, même quand j'essaye si dur. 

"Peut-on justifier la souffrance", oui elle est vitale, sinon faut-il la supprimer ? 

Peut-on justifier ça, non, le problème c'est moi. Je peux le supprimer ? Mais j'ai choisi de ne pas le faire. 

J'ai peur. J'ai envie de vivre mais je suis écrasée.

Pourquoi ? Je n'ai rien demandé, pourquoi moi ? 

Oui je joue les martyrs. Que c'est drôle. Que c'est injuste.

Bouge toi le cul, il paraît que c'est ça, des coups de pieds au cul qu'il faut.

il y a 44 minutes, Naluue a dit :

Je veux lire, 

Je veux danser,

Je veux exceller dans ma licence,

Je veux m'étirer,

Je veux faire du taïchi, du Kung fu,

Je veux faire de la randonnée,

Je veux prendre des photos,

Je veux regarder cette série, 

Je veux rire,

Je veux pleurer face à quelqu'un,

Mais je ne peux pas. Non vraiment, ce n'est pas de la flemme, je ne peux pas. Je ne peux pas me concentrer ni rêver, je n'arrive à rien sans m'écrouler d'angoisse ou d'ennui. Je compte les minutes, les heures, je veux dormir. Je ne veux pas vraiment dormir.

J'angoisse. Ca me brûle la gorge et les jambes, l'angoisse, la terreur.

Je suis maladroite, j'ai peu de mémoire, je suis fatiguée et franchement plus très drôle.

Je savais que c'était ça : décider d'aller mieux. Pourtant, je dors, j'essaye de nouvelles choses, je vois du monde, je reste active. J'essaye si dur. Les traitements, la stabilité.

Je rêve par dessus tout d'avoir le permis, j'aimerais tellement pouvoir monter dans ma voiture est partir je ne sais où avec mes trois sous et mourir de faim, tant pis, ou tant mieux.

La manie me manque, je me sentais vivante. Entre les excès de rage, je ne mangeais plus, je ne dormais plus, j'étais invincible. Je n'ai jamais autant fait ce que j'avais envie de faire. Tout devient facile, tout devient évident. Mais les médecins n'aiment pas ça, et pour cause. On m'a dit "c'est plus dangereux que la dépression", pourtant au moins, on y vit.

Je suis fatiguée. 

Je déteste mon cerveau éclaté. Irréparable, même quand j'essaye si dur. 

"Peut-on justifier la souffrance", oui elle est vitale, sinon faut-il la supprimer ? 

Peut-on justifier ça, non, le problème c'est moi. Je peux le supprimer ? Mais j'ai choisi de ne pas le faire. 

J'ai peur. J'ai envie de vivre mais je suis écrasée.

Pourquoi ? Je n'ai rien demandé, pourquoi moi ? 

Oui je joue les martyrs. Que c'est drôle. Que c'est injuste.

Bouge toi le cul, il paraît que c'est ça, des coups de pieds au cul qu'il faut.

quelle manie ?

il y a 53 minutes, Naluue a dit :

Je veux lire, 

Je veux danser,

Je veux exceller dans ma licence,

Je veux m'étirer,

Je veux faire du taïchi, du Kung fu,

Je veux faire de la randonnée,

Je veux prendre des photos,

Je veux regarder cette série, 

Je veux rire,

Je veux pleurer face à quelqu'un,

Mais je ne peux pas. Non vraiment, ce n'est pas de la flemme, je ne peux pas. Je ne peux pas me concentrer ni rêver, je n'arrive à rien sans m'écrouler d'angoisse ou d'ennui. Je compte les minutes, les heures, je veux dormir. Je ne veux pas vraiment dormir.

J'angoisse. Ca me brûle la gorge et les jambes, l'angoisse, la terreur.

Je suis maladroite, j'ai peu de mémoire, je suis fatiguée et franchement plus très drôle.

Je savais que c'était ça : décider d'aller mieux. Pourtant, je dors, j'essaye de nouvelles choses, je vois du monde, je reste active. J'essaye si dur. Les traitements, la stabilité.

Je rêve par dessus tout d'avoir le permis, j'aimerais tellement pouvoir monter dans ma voiture est partir je ne sais où avec mes trois sous et mourir de faim, tant pis, ou tant mieux.

La manie me manque, je me sentais vivante. Entre les excès de rage, je ne mangeais plus, je ne dormais plus, j'étais invincible. Je n'ai jamais autant fait ce que j'avais envie de faire. Tout devient facile, tout devient évident. Mais les médecins n'aiment pas ça, et pour cause. On m'a dit "c'est plus dangereux que la dépression", pourtant au moins, on y vit.

Je suis fatiguée. 

Je déteste mon cerveau éclaté. Irréparable, même quand j'essaye si dur. 

"Peut-on justifier la souffrance", oui elle est vitale, sinon faut-il la supprimer ? 

Peut-on justifier ça, non, le problème c'est moi. Je peux le supprimer ? Mais j'ai choisi de ne pas le faire. 

J'ai peur. J'ai envie de vivre mais je suis écrasée.

Pourquoi ? Je n'ai rien demandé, pourquoi moi ? 

Oui je joue les martyrs. Que c'est drôle. Que c'est injuste.

Bouge toi le cul, il paraît que c'est ça, des coups de pieds au cul qu'il faut.

En peu de mots, dis à ton médecin que tu veux avoir envie , puis tu développeras.

il y a une heure, guernica a dit :

quelle manie ?

La manie ou phase maniaque est un état anormal et maladif antipode à la dépression. Souvent comparé à l'effet de la cocaïne, la chute est violente et proportionnelle à la montée maniaque qui a précédé. 

ok. C'est euphorisant mais très dangereux. C'est bien que tu te soignes. Si ton traitement ne te convient pas, il faut en parler avec ton psychiatre.

Tu as le droit de ne pas être en dépression

Il y a 18 heures, Naluue a dit :

Je veux lire, 

Je veux danser,

Je veux exceller dans ma licence,

Je veux m'étirer,

Je veux faire du taïchi, du Kung fu,

Je veux faire de la randonnée,

Je veux prendre des photos,

Je veux regarder cette série, 

Je veux rire,

Je veux pleurer face à quelqu'un,

Mais je ne peux pas. Non vraiment, ce n'est pas de la flemme, je ne peux pas. Je ne peux pas me concentrer ni rêver, je n'arrive à rien sans m'écrouler d'angoisse ou d'ennui. Je compte les minutes, les heures, je veux dormir. Je ne veux pas vraiment dormir.

J'angoisse. Ca me brûle la gorge et les jambes, l'angoisse, la terreur.

Je suis maladroite, j'ai peu de mémoire, je suis fatiguée et franchement plus très drôle.

Je savais que c'était ça : décider d'aller mieux. Pourtant, je dors, j'essaye de nouvelles choses, je vois du monde, je reste active. J'essaye si dur. Les traitements, la stabilité.

Je rêve par dessus tout d'avoir le permis, j'aimerais tellement pouvoir monter dans ma voiture est partir je ne sais où avec mes trois sous et mourir de faim, tant pis, ou tant mieux.

La manie me manque, je me sentais vivante. Entre les excès de rage, je ne mangeais plus, je ne dormais plus, j'étais invincible. Je n'ai jamais autant fait ce que j'avais envie de faire. Tout devient facile, tout devient évident. Mais les médecins n'aiment pas ça, et pour cause. On m'a dit "c'est plus dangereux que la dépression", pourtant au moins, on y vit.

Je suis fatiguée. 

Je déteste mon cerveau éclaté. Irréparable, même quand j'essaye si dur. 

"Peut-on justifier la souffrance", oui elle est vitale, sinon faut-il la supprimer ? 

Peut-on justifier ça, non, le problème c'est moi. Je peux le supprimer ? Mais j'ai choisi de ne pas le faire. 

J'ai peur. J'ai envie de vivre mais je suis écrasée.

Pourquoi ? Je n'ai rien demandé, pourquoi moi ? 

Oui je joue les martyrs. Que c'est drôle. Que c'est injuste.

Bouge toi le cul, il paraît que c'est ça, des coups de pieds au cul qu'il faut.

Non non non ^^' ce n'est pas toujours aussi facile que el famoso coup de pied au cul, MAIS pour un début d'impulsion pourquoi pas.