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Que faut-il oublier?


sirielle

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 831 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 17 heures, sirielle a dit :

La vulgarité peut être une force.

 

Plutôt une faiblesse, selon moi.

 

Il y a 17 heures, sirielle a dit :

Le ridicule un détail utile.

 

Utile ? En quoi le ridicule pourrait-il avoir une quelconque utilité, à part le fait de se faire une impression assez négative de la personne l'étant ?

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 831 messages
Maitre des forums‚
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Le 07/02/2023 à 13:47, sirielle a dit :

...) Le pardon, s'il est toujours nécessaire pour l'harmonie commune, ne doit pas s'accorder inconditionnellement mais se mériter légitimement.

 

A la condition sine qua non que l'offenseur reconnaisse sincèrement ses torts et en demande sincèrement pardon à la personne par lui offensée.

 

Le 07/02/2023 à 13:47, sirielle a dit :

Car la repentance, entre autres, favorise naturellement la conciliation, voire cette dernière peut en dépendre.

 

Elle la rend envisageable, possible, certes et en cela elle est indispensable à la conciliation et à... la réconciliation.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 628 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Passiflore a dit :

Utile ? En quoi le ridicule pourrait-il avoir une quelconque utilité, à part le fait de se faire une impression assez négative de la personne l'étant ?

Le sens du ridicule est associable à l'humour. Donc reconnaître le ridicule, le déceler, développe l'humour. 

L'aspect décalage du concept marque de plus son caractère amusant.

Ensuite le ridicule représente aussi par exemple l'insignifiant, la faible importance. Mais soulever ce qui est de faible importance c'est possiblement aussi avoir le sens du détail, et donc de la nuance.

 

Pour ma part ma mentalité s'attache beaucoup à l'humour noir et à l'originalité, donc des paroles ridicules peuvent justement particulièrement attirer positivement mon attention malgré leur éventuelle facette honteuse. J'aurais davantage tendance à aimer oublier le trop répétitif, le trop déplacé.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 628 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 18/02/2023 à 16:19, Passiflore a dit :

Plutôt une faiblesse, selon moi.

Savoir doser la vulgarité c'est savoir contrer ses excès. La diaboliser, c'est "Chassez le naturel, il revient au galop." Destouches

En d'autres mots, à trop réprimer la spontanéité, la simplicité, elle deviennent incontrôlables. A les suridéaliser itou.

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 831 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
à l’instant, sirielle a dit :

Savoir doser la vulgarité c'est savoir contrer ses excès.

 

Sans vulgarité c'est beaucoup mieux, c'est bien plus beau (de mon humble point de vue, s'entend) !

 

à l’instant, sirielle a dit :

En d'autres mots, à trop réprimer la spontanéité, la simplicité, elle deviennent incontrôlables.

 

La spontanéité et la simplicité gagnent en beauté lorsqu'elles sont dénuées de vulgarité (là encore à mon humble avis).

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 628 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Passiflore a dit :

 

Sans vulgarité c'est beaucoup mieux, c'est bien plus beau (de mon humble point de vue, s'entend) !

 

 

La spontanéité et la simplicité gagnent en beauté lorsqu'elles sont dénuées de vulgarité (là encore à mon humble avis).

Avis très subjectif, bien que courant. Sémantiquement parlant le concept de vulgarité n'est pas systématiquement péjoratif, voire au contraire.

Citation
A. − [Sans valeur péj.]
1. [En parlant d'une chose]
a) Vieilli ou littér. Qui est admis, pratiqué par la grande majorité des personnes composant une collectivité, appartenant à une culture; qui est répandu. 
b) [Postposé; en parlant d'une lang.]
 Langue vulgaire. V. langue II A 1.Latin vulgaire. Latin parlé à basse époque dans l'ensemble des pays de l'Empire romain et dont sont issues les langues romanes. 
 Qui est spécifique, qui est réservé à l'usage oral.
 [P. oppos. à scientifique, technique] Qui appartient à la langue courante, usuelle. 
a) Qui est identique, semblable aux autres individus, aux autres objets de son espèce. 
 SC. NAT. Qui présente les caractères communs de l'espèce sans autre trait distinctif. 
(...)
 
 
 
1. Vx ou littér. Le commun des hommes, ceux qui n'ont aucune particularité, aucune spécialité; ceux que rien ne distingue. 
2. Péj. La partie la moins distinguée, la plus commune d'une société. 
 Le vulgaire de/des + subst.La partie la plus commune d'un groupe, d'un ensemble. 
B. − Subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui est ordinaire, commun, trivial. 

J'ai dans cette citation volontairement principalement donné accès au non-péjoratif du terme, car le concept est effectivement bien plus complexe qu'il n'est populairement usité et c'est cet aspect-là qui est particulièrement couramment occulté. 

Il est donc davantage question, lors d'une telle diabolisation, de partialité que d'humilité.

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