Le Monisme intellectuel (sujet complexe)

Bonsoir,

Quand on parle de solipsisme (le "seulisme"), on entend l'idée selon laquelle il n'existerait rien en dehors de notre conscience phénoménale. Ce postulat implique la négation de toute forme de réalité en dehors de nous-même. Seulement, si je suis seul dans mon environnement expérimental, un problème se pose. En effet, la réalité par définition est "l'ensemble de ce qui existe" ; et il s'agit, de fait, d'un objet "intellectuel" dans le sens où la réalité est un "entrelacs" (c'est le sens étymologique d'intellectuel, intelligence, etc...) des divers faits et objets expérimentaux qui la composent. Or, le fait même que je puisse disposer en ce sens d'une forme d'"intelligence" des faits et objets à travers ce que j'appelle a posteriori "ma mémoire", que j'ai la capacité d'établir des associations d'idées ou encore celle d'établir toute sorte de connexions entre des éléments donnés prouve que la propriété intellectuelle de la vie n'est ni extérieure à notre entendement ni purement subjectif ; elle est totale. Ainsi, il n'y a pas plus de réalité hors de nous que d'intellectualité sans réalité ; et cette nouvelle position s'apparenterait donc, par opposition au "dualisme réalité / imaginaire" classique qui aliène la propriété intellectuelle de l'imaginaire au caractère réticulaire du concept de réalité, à ce qui pourrait être rangé sous le terme de "monisme intellectuel".

Merci, j'attends vos réponses.

Il y a 13 heures, Le Chevalier noir a dit :

j'attends vos réponses.

Soyez patient.

Il y a 22 heures, Le Chevalier noir a dit :

Bonsoir,

Quand on parle de solipsisme (le "seulisme"), on entend l'idée selon laquelle il n'existerait rien en dehors de notre conscience phénoménale. Ce postulat implique la négation de toute forme de réalité en dehors de nous-même. Seulement, si je suis seul dans mon environnement expérimental, un problème se pose. En effet, la réalité par définition est "l'ensemble de ce qui existe" ; et il s'agit, de fait, d'un objet "intellectuel" dans le sens où la réalité est un "entrelacs" (c'est le sens étymologique d'intellectuel, intelligence, etc...) des divers faits et objets expérimentaux qui la composent. Or, le fait même que je puisse disposer en ce sens d'une forme d'"intelligence" des faits et objets à travers ce que j'appelle a posteriori "ma mémoire", que j'ai la capacité d'établir des associations d'idées ou encore celle d'établir toute sorte de connexions entre des éléments donnés prouve que la propriété intellectuelle de la vie n'est ni extérieure à notre entendement ni purement subjectif ; elle est totale. Ainsi, il n'y a pas plus de réalité hors de nous que d'intellectualité sans réalité ; et cette nouvelle position s'apparenterait donc, par opposition au "dualisme réalité / imaginaire" classique qui aliène la propriété intellectuelle de l'imaginaire au caractère réticulaire du concept de réalité, à ce qui pourrait être rangé sous le terme de "monisme intellectuel".

Merci, j'attends vos réponses.

Bonsoir,

Qu'entendez-vous par intellectuel, intelligence, etc ?

Merci

Il y a 3 heures, al-flamel a dit :

Bonsoir,

Qu'entendez-vous par intellectuel, intelligence, etc ?

Merci

Bonsoir al-flamel,

Le terme d'intellectualité (et donc intellectuel) est effectivement plus adapté que celui d'intelligence.

Le concept d'intelligence est couramment employé comme qualité de validation sociale ou encore comme aptitude générale à résoudre des problèmes d'ordre cognitif (un terme sensible donc, susceptible d'être un peu trop assoupli selon les besoins d'estime de chacun ; je préfère l'utiliser à petite dose).

Par intellectualité, j'entends toute association, relation, connexion entre des faits et objets (c'est à dire des éléments expérimentaux segmentés du réel).

il y a 5 minutes, Le Chevalier noir a dit :

Bonsoir al-flamel,

Le terme d'intellectualité (et donc intellectuel) est effectivement plus adapté que celui d'intelligence.

Le concept d'intelligence est couramment employé comme qualité de validation sociale ou encore comme aptitude générale à résoudre des problèmes d'ordre cognitif (un terme sensible donc, susceptible d'être un peu trop assoupli selon les besoins d'estime de chacun ; je préfère l'utiliser à petite dose).

Par intellectualité, j'entends toute association, relation, connexion entre des faits et objets (c'est à dire des éléments expérimentaux segmentés du réel).

J'ajoute que par "intelligence des faits", j'entends "compréhension des faits" car comme vous le savez, toute compréhension provient d'un rapprochement de faits.

Le 25/12/2022 à 19:54, Le Chevalier noir a dit :

Bonsoir,

Quand on parle de solipsisme (le "seulisme"), on entend l'idée selon laquelle il n'existerait rien en dehors de notre conscience phénoménale. Ce postulat implique la négation de toute forme de réalité en dehors de nous-même.

 

Ca s'appelle la psychopathie.

Il y a 17 heures, Le Chevalier noir a dit :

Bonsoir al-flamel,

Le terme d'intellectualité (et donc intellectuel) est effectivement plus adapté que celui d'intelligence.

Le concept d'intelligence est couramment employé comme qualité de validation sociale ou encore comme aptitude générale à résoudre des problèmes d'ordre cognitif (un terme sensible donc, susceptible d'être un peu trop assoupli selon les besoins d'estime de chacun ; je préfère l'utiliser à petite dose).

Par intellectualité, j'entends toute association, relation, connexion entre des faits et objets (c'est à dire des éléments expérimentaux segmentés du réel).

D'accord, donc quand vous dites que la réalité est un objet intellectuel, vous voulez dire que la réalité se construit dans l'esprit par un assemblage d'éléments mentaux, de perceptions expériences, etc. ? Si tel est le cas, qu'en est t-il de l'esprit, du mental ou de l'intellect (de la chose qui produit un tel assemblage) ? Est-ce le principe premier qui gouverne le réel ?

Il y a 7 heures, al-flamel a dit :

D'accord, donc quand vous dites que la réalité est un objet intellectuel, vous voulez dire que la réalité se construit dans l'esprit par un assemblage d'éléments mentaux, de perceptions expériences, etc. ? Si tel est le cas, qu'en est t-il de l'esprit, du mental ou de l'intellect (de la chose qui produit un tel assemblage) ? Est-ce le principe premier qui gouverne le réel ?

Selon cette thèse oui, ou du moins il s'agit d'un des principes les plus importants à considérer.

Ainsi, une nouvelle métaphysique pourrait se construire sur les fondements de ce nouveau seuil. Par exemple, le fait de s'interroger sur les sources éventuelles de ce principe intellectuel serait d'ordre métaphysique en ce sens.