Le fléau d'hypocrisie

à l’instant, Danoketian a dit :

À moins d'avoir du répondant. 

C'est pas le souci du répondant, c'est le souci de briser une belle amitié (beaucoup de gens préfèrent le mensonge à une vérité déplaisante)

il y a 1 minute, Auger a dit :

C'est pas le souci du répondant, c'est le souci de briser une belle amitié (beaucoup de gens préfèrent le mensonge à une vérité déplaisante)

Pas d'amitié sincères sans franchise mais pour cela, faut que l'autre personne écoute. 

à l’instant, Auger a dit :

C'est pas le souci du répondant, c'est le souci de briser une belle amitié (beaucoup de gens préfèrent le mensonge à une vérité déplaisante)

Dans la logique, ce ne devrait pas concerner des amis qui connaissent ta/tes valeur.s. 
Plus des personnes ayant tissé des liens moins profonds, à mon sens. 

à l’instant, Elisa* a dit :

Dans la logique, ce ne devrait pas concerner des amis qui connaissent ta/tes valeur.s. 
Plus des personnes ayant tissé des liens moins profonds, à mon sens. 

J'aimerais que tu aies raison. Mais des relations parfois les plus étroites (en tout cas en apparence) peuvent s'effondrer pour un mot, une opinion, une vérité (ou pas, d'ailleurs) qui remet en cause les choix, le mode de vie, les valeurs de l'autre...

Sur le sujet (et sans vouloir jouer les intellos de service, ce que je ne suis pas) l'excellent livre :

Pour un Oui ou pour un Non - Nathalie Sarraute

il y a 7 minutes, Auger a dit :

C'est pas le souci du répondant, c'est le souci de briser une belle amitié (beaucoup de gens préfèrent le mensonge à une vérité déplaisante)

Surtout que souvent la vérité reste subjective. Quand nous prenons conscience que même le vrai ( tel que nous le concevons) comporte une bonne dose de subjectivité, on reste prudent. Et si notre vérité était un vrai foutoir subjectif ? Dois je alors l’imposer ? A un inconnu peut être, histoire de se faire les dents, mais à un être que j’aime ? 

il y a 8 minutes, Danoketian a dit :

Pas d'amitié sincères sans franchise mais pour cela, faut que l'autre personne écoute. 

Même la franchise peut être corrélée à des conneries conceptuelles. Sans que la personne franche s’en rende compte.

il y a 2 minutes, satinvelours a dit :

Surtout que souvent la vérité reste subjective. Quand nous prenons conscience que même le vrai ( tel que nous le concevons) comporte une bonne dose de subjectivité, on reste prudent. Et si notre vérité était un vrai foutoir subjectif ? Dois je alors l’imposer ? A un inconnu peut être, histoire de se faire les dents, mais à un être que j’aime ? 

Je dois bien admettre - la mort dans l'âme - que tu as totalement raison (étant entendues* les limites de la vérité édictées supra)

*est-ce invariable ?

il y a 9 minutes, Auger a dit :

J'aimerais que tu aies raison. Mais des relations parfois les plus étroites (en tout cas en apparence) peuvent s'effondrer pour un mot, une opinion, une vérité (ou pas, d'ailleurs) qui remet en cause les choix, le mode de vie, les valeurs de l'autre...

Sur le sujet (et sans vouloir jouer les intellos de service, ce que je ne suis pas) l'excellent livre :

Pour un Oui ou pour un Non - Nathalie Sarraute

Perso, je considère que s’il existe au monde une personne ac laquelle je peux être authentique, sincère sans souci d’être mal perçue, c’est un.ne ami.ie car elle sait ma bienveillance quoique je puisse lui annoncer.
Je ne peux concevoir d’être autrement et donc l’hypocrisie -que j’exècre mais qui m’est parfois bien utile, il faut le reconnaître- n’a pas de mise dans une relation amicale. 
C’est pour moi la base et la force d’une relation. 

C’est aussi pour cette raison que l’amitié est rare et précieuse. 
Merci pour le bouquin ! 

il y a 1 minute, Auger a dit :

Je dois bien admettre - la mort dans l'âme - que tu as totalement raison (étant entendues* les limites de la vérité édictées supra)

*est-ce invariable ?

En tête de phrase, entendu ou étant entendu reste invariable.

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Perso, je considère que s’il existe au monde une personne ac laquelle je peux être authentique, sincère sans souci d’être mal perçue, c’est un.ne ami.ie car elle sait ma bienveillance quoique je puisse lui annoncer.
Je ne peux concevoir d’être autrement et donc l’hypocrisie -que j’exècre mais qui m’est parfois bien utile, il faut le reconnaître- n’a pas de mise dans une relation amicale. 
C’est pour moi la base et la force d’une relation. 

C’est aussi pour cette raison que l’amitié est rare et précieuse. 

Les vertus se perdent dans l'intérêt comme les fleuves se perdent dans la mer.   La Rochefoucauld

Remplace (ou pas) "vertus" par "amitiés"... 
 

il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

Perso, je considère que s’il existe au monde une personne ac laquelle je peux être authentique, sincère sans souci d’être mal perçue, c’est un.ne ami.ie car elle sait ma bienveillance quoique je puisse lui annoncer.
Je ne peux concevoir d’être autrement et donc l’hypocrisie -que j’exècre mais qui m’est parfois bien utile, il faut le reconnaître- n’a pas de mise dans une relation amicale. 
C’est pour moi la base et la force d’une relation. 

C’est aussi pour cette raison que l’amitié est rare et précieuse. 

Il y a toujours un léger « jeu » dans les relations fortement amicales. Ne pas tenir compte de ce jeu c’est tomber dans la facilité et la paresse. Il faut toujours faire attention à l’autre ( amitié ou amour) dans notre relation à l’autre. Rien n’est jamais acquis. Croire que c’est acquis c’est faire supporter à l’autre toute la complexité de toute relation. Vous recherchez un confort total. L’autre vous le donne. Dans ce cas il ou elle prend sur lui ( elle). L’autre devient hypocrite pour vous donner toute latitude à votre désir de sécurité. 

il y a 2 minutes, Auger a dit :

Les vertus se perdent dans l'intérêt comme les fleuves se perdent dans la mer.   La Rochefoucauld

Remplace (ou pas) "vertus" par "amitiés"... 
 

J'ai des amitiés qui dates de mon enfance et qui sont restés encore actuellement. 

La vie n'est pas un long fleuve tranquille mais on y retrouve nos marques. 

Après certains ou certaines ont des facilités pour avoir des amis et d'autres pas car concentré que sur eux-mêmes. 

il y a 1 minute, Danoketian a dit :

J'ai des amitiés qui dates de mon enfance et qui sont restés encore actuellement. 

La vie n'est pas un long fleuve tranquille mais on y retrouve nos marques. 

Après certains ou certaines ont des facilités pour avoir des amis et d'autres pas car concentré que sur eux-mêmes. 

 

J'y ajouterais peut-être un niveau d'exigence : il est certain que si on attend peu (ou rien) des autres, des amis on peut en avoir par wagons, sans risquer la moindre déception...

il y a 13 minutes, satinvelours a dit :

Il y a toujours un léger « jeu » dans les relations fortement amicales. Ne pas tenir compte de ce jeu c’est tomber dans la facilité et la paresse. Il faut toujours faire attention à l’autre ( amitié ou amour) dans notre relation à l’autre. Rien n’est jamais acquis. Croire que c’est acquis c’est faire supporter à l’autre toute la complexité de toute relation. Vous recherchez un confort total. L’autre vous le donne. Dans ce cas il ou elle prend sur lui ( elle). L’autre devient hypocrite pour vous donner toute latitude à votre désir de sécurité. 

Absolument, il faut faire attention, prendre soin de l’autre… rien n’est jamais acquis !

Ce ne me semble pas incompatible ac le fait d’être sincère. L’idée n’étant pas d’être rustre, de blesser et d’infliger quoi que ce soit pour son petit confort égoïste, du tout ! 
L’on peut y mettre les formes pour éviter ce genre d’écueil : ce n’est pas de l’hypocrisie dans ce cas-là mais de la prévenance, de la douceur simplement. 
 

il y a 5 minutes, Auger a dit :

J'y ajouterais peut-être un niveau d'exigence : il est certain que si on attend peu (ou rien) des autres, des amis on peut en avoir par wagons, sans risquer la moindre déception...

Je rend service à mes amis et eux en font aussi pour moi selon les disponibilités de chacun et chacune. 

Il y a 2 heures, Wave1 a dit :

Pourquoi ce terrible fléau qu'est l'hypocrisie existe dans la société ?

Tout ce qui est excessif est insignifiant.

Présenter l’hypocrisie comme un fléau, que nous reste il comme mots disponibles pour décrire les guerres, les épidémies, les famines, les sécheresses, les accidents, bref je n’adhère pas à ce qualificatif outrancier de "fléau" au sujet de l’hypocrisie.

Bien entendu, lors que l’on dénonce, c’est en accusant les autres de posséder cette tare, jamais soi évidemment, ce qui me fait dire que la moraline ambiante, consistant à se considérer systématiquement au-dessus de la mêlée, ou celui ou celle qui accuse serait par définition vertueux est une prédisposition naturelle qui me fatigue chez certains.

Si vous vouliez savoir ce que je pensais du sujet, maintenant vous le savez ! 

Il y a 3 heures, satinvelours a dit :

Ce n’est pas ce que je voulais vous faire toucher du doigt. Je voulais que vous vous interrogiez sur ce fait : pourquoi, pour vous, l’hypocrisie est elle un défaut ? Mais vous avez en partie répondu : parce que vous vous êtes fait berné ( par un(e) hypocrite, du moins c’est ainsi que vous qualifiez cette personne ). Et vous avez souffert. Mais la souffrance est elle suffisante pour fonder une morale ( un jugement de valeur) ?

On ne peut quand même pas considérer l'hypocrisie comme une vertu non plus. Certes, j'ai été moi même déjà hypocrite envers d'autres à un certains moment de ma vie et c'est inévitable, mais en essayant de regarder de manière objective l'hypocrisie, je me rend compte qu'en fait il y a un certain côté très malsain là dedans, parce que c'est quoi l'hypocrisie ? N'est-ce pas tourner en ridicule l'autrui alors que la personne croit qu'on est sincère avec elle ? Le pire dans tout ça c'est que sur le coup l'hypocrite sait exactement ce qui est entrain de se produire mais il continue à se jouer de la personne. Horrible !