Peut on aimer quelqu'un , quand

Il y a 7 heures, satinvelours a dit :

J’imagine l’enfant à qui la mère finit par dire : tu sais, quand je te faisais des câlins c’était en raison du contexte et de mes instincts. Ca jette un froid. 
 

Faut être sacrément tordu pour en arriver à cette interprétation, mais soit.

Il y a 10 heures, Manrak a dit :

Même sur un sujet comme celui là, certains font des généralités à base du "moi je sais"

C'est un peu logique de parler avec son vécu.

Ensuite on regarde et écoute les autres et on réfléchit.

Il y a 4 heures, hanss a dit :

Dur de se construire dans ces cas là mais rien n’est jamais perdu. Dans mon boulot je constate que les enfants placés par l’ASE étant petit ont eux mêmes leurs enfants placés très souvent mais par contre ils ont un conjoint/ compagne/ compagnon avec lequel ils restent même quand le couple est problématique pour les enfants eux et pour les enfants. 

Est-ce la bonne solution pour des enfants de voir des parents se faire la gueule tous les jours.

Il n'y a pas de solution idéale, mais plutôt des choix cornéliens.

Faut-il rester avec un partenaire lorsqu'il n'y a plus rien alors que des enfants acceptent la garde partagée pour certains et pas toujours.

Oui, être parent est dans certains cas bien compliqué !

il y a une heure, Plouj a dit :

C'est un peu logique de parler avec son vécu.

Ensuite on regarde et écoute les autres et on réfléchit.

Toi, peut-être que tu en parles, puis que tu regardes, écoutes et réfléchis. Mais d'autres se targuent d'être des spécialistes de la question de la maltraitance sous prétexte de l'avoir été (je passe sur la connerie abyssale de sous entendre, sans rien savoir, que les autres ont eu des enfances merveilleuses... cela dit quand on veut être au centre des débats pour avoir un peu de cette attention qui manque sans doute cruellement au quotidien, c'est un procédé facile)

Sauf que les personnes atteintes d'un cancer.... n'en deviennent pas cancérologue pour autant. Idem avec la maltraitance : on peut avoir été maltraité, parler de son cas personne, sans pour autant balancer des réponses péremptoires en jouant les grands sachants. 

La maltraitance c'est comme tous le reste, il y en a des milliers de sortes différentes avec des milliers de conséquences différentes, avec des milliers de façons de vivre avec. Personne ne peut répondre un grand OUI ou un grand NON (quand j'ai dit NON j'ai répondu ensuite à @Elisa* qui le trouvait excessif qu'il ne l'était pas plus que les messages optimistes a outrances de ceux qui balancaient des oui)

Est-ce qu'on peut aimer après avoir été désaimé, malaimé ou non-aimé. Cela dépend de tout un tas de critères. Y a pas de réponse unique, n'en déplaise à ceux qui ont cru pouvoir balancer leurs sciences ou leurs bons sentiments dégoulinants. 

Il y a 2 heures, Out of Paprika a dit :

Faut être sacrément tordu pour en arriver à cette interprétation, mais soit.

mais soit ? ben non... pas soit ! c'est juste une phrase à la con qui, je l'espère, se voulait amusante. Sauf qu'il faut bien le dire, le sujet s'y prête moyennement. 

Cela dit ta réponse était nettement plus juste et réelle que celles de certains autres un peu plus haut. Oui il y a tout un tas de choses qui entrent en ligne de compte pour ne pas reproduire un passé douloureux. Alors c'est plus agréable d'être optimiste à outrance.... mais c'est pas la réalité !

il y a 6 minutes, Manrak a dit :

Personne ne peut répondre un grand OUI ou un grand NON (quand j'ai dit NON j'ai répondu ensuite à @Elisa* qui le trouvait excessif qu'il ne l'était pas plus que les messages optimistes a outrances de ceux qui balancaient des oui)

Ce qui coinçait pour moi, c’est le « Non » sans plus  d’explications.
Et après comme suis un peu neuneu… sur un sujet aussi complexe, j’ai réalisé que c’était plutôt indélicat de ma part car parfois on n’a pas envie d’en dire plus, peu importe pourquoi : ça se respecte totalement, point. 

il y a 6 minutes, Manrak a dit :

Est-ce qu'on peut aimer après avoir été désaimé, malaimé ou non-aimé. Cela dépend de tout un tas de critères. Y a pas de réponse unique, n'en déplaise à ceux qui ont cru pouvoir balancer leurs sciences ou leurs bons sentiments dégoulinants. 

Je suis ok sur le fait qu’il n’y a pas de réponse tranchée à apporter : on ne peut absolument pas généraliser. Comme tu le dis très justement :

« Cela dépend de tout un tas de critères. Y a pas de réponse unique ».

Perso, c’est que j’ai envie de retenir. 

Il y a 20 heures, Mein Schicksal a dit :

on à pas été aimer par ses parents .

pour quoi pas......

il y a 47 minutes, Manrak a dit :

Toi, peut-être que tu en parles, puis que tu regardes, écoutes et réfléchis. Mais d'autres se targuent d'être des spécialistes de la question de la maltraitance sous prétexte de l'avoir été (je passe sur la connerie abyssale de sous entendre, sans rien savoir, que les autres ont eu des enfances merveilleuses... cela dit quand on veut être au centre des débats pour avoir un peu de cette attention qui manque sans doute cruellement au quotidien, c'est un procédé facile)

C'est un peu la même chose dans chaque débat ou échange.

Chacun raisonnera avec son vécu, ce qu'il connait, ce qu'il a entendu. Comme il n'y a pas une vie similaire à une autre, le débat sera logiquement vaste et ouvert.

Personne ne peut avoir tort ou raison tant les critères peuvent être variés.

Je pense surtout que les problèmes viennent d'une incompréhension entre les intervenants, dans le sens où on ne choisit pas toujours les bons termes et la façon dont l'autre les comprendra !

L'indulgence devrait être bien plus présente pour des échanges agréables ...

il y a 1 minute, Plouj a dit :

incompréhension entre les intervenants

Y a pas d'incompréhension quand tu assènes tes vérités en en faisant une régle. Y a encore moins d'incompréhension quand pour te présenter comme la seule personne en capacité de répondre, tu prêtes un passé, dont tu ne sais rien, à tes contradicteurs.

De l'indulgence ? non, non. Juste un peu de jugeote suffit parfois et éviter, également, de transformer un sujet en "ma vie, mon oeuvre".

il y a 39 minutes, Elisa* a dit :

Ce qui coinçait pour moi, c’est le « Non » sans plus  d’explications.
Et après comme suis un peu neuneu… sur un sujet aussi complexe, j’ai réalisé que c’était plutôt indélicat de ma part car parfois on n’a pas envie d’en dire plus, peu importe pourquoi : ça se respecte totalement, point. 

Je suis ok sur le fait qu’il n’y a pas de réponse tranchée à apporter : on ne peut absolument pas généraliser. Comme tu le dis très justement :

« Cela dépend de tout un tas de critères. Y a pas de réponse unique ».

Perso, c’est que j’ai envie de retenir. 

Du coup t'oses plus trop te mouiller

il n'y a jamais de réponse unique en ce qui concerne l'humain, simplement des témoignages tous très différents les uns des autres qui permettent de s'en rendre compte. Mais le "Moi j'ai souffert je sais mieux que toi " n'est juste pas acceptable et plutôt simplet. Je pense que c'est ce qui fait se dresser les poils direct à @Manrak.

il y a 19 minutes, Manrak a dit :

Y a pas d'incompréhension quand tu assènes tes vérités en en faisant une régle. Y a encore moins d'incompréhension quand pour te présenter comme la seule personne en capacité de répondre, tu prêtes un passé, dont tu ne sais rien, à tes contradicteurs.

De l'indulgence ? non, non. Juste un peu de jugeote suffit parfois et éviter, également, de transformer un sujet en "ma vie, mon oeuvre".

J'avais déjà déposé, mais j'aime assez !

à l’instant, Plouj a dit :

J'avais déjà déposé, mais j'aime assez !

très vrai. mais on est pas dans ce cas de figure. @Out of Paprika a assez bien résumé le truc. 

il y a 21 minutes, Out of Paprika a dit :

Du coup t'oses plus trop te mouiller

il n'y a jamais de réponse unique en ce qui concerne l'humain, simplement des témoignages tous très différents les uns des autres qui permettent de s'en rendre compte. Mais le "Moi j'ai souffert je sais mieux que toi " n'est juste pas acceptable et plutôt simplet. Je pense que c'est ce qui fait se dresser les poils direct à @Manrak.

 Du tout !

Dès le départ, je suis dans l’expectative : possible ou peut-être pas en fonction de chacun pour x-raisons. 

Oui, j’entends et partage. 

Le 19/11/2022 à 16:25, Mein Schicksal a dit :

on à pas été aimer par ses parents .

On est sûrement plus avide de tendresse, du fait qu'on en a manqué.

ATTA Atta atta ! Cé koi aimer déjà ???

Il y a 23 heures, Jim69 a dit :

peur d’être rejeté(e)/déçu(e)

Oui et on doit être habité par la conviction de ne pas être digne d'être aimé, ce qui doit être terrible à vivre:

mes parents ne m'ont pas aimé, personne ne m'aimera, je ne mérite pas d'être aimé... oui ce doit être terrible.

Il y a 23 heures, bonbi a dit :

même que ces personnes quand ils aime c'est intense....

Oui sûrement mais peut-être aussi que n'ayant pas été aimé, on ne sait pas comment aimer, comment exprimer sa tendresse.

Il y a 19 heures, querida13 a dit :

Le problème se trouve aussi dans le fait que la plupart des personnes vont reproduire le schéma vécu dans l'enfance parce que c'est la seule façon de fonctionner qu'elles connaissent et ce, même si ce modus vivendi ne leur convient pas !

 Grosso modo, elles vont retrouver un conjoint rejetant; Il va être très difficile de leur faire prendre conscience qu'elles sont en quelque sorte responsables du choix d'un partenaire qui les repousse ou qui va le faire.

Pour certains oui, ce sera hélas ce schéma-là qu'ils choisiront plus ou moins consciemment, parfois sans même s'en rendre compte.

il y a 18 minutes, Passiflore a dit :

 

 

 

 

Oui sûrement mais peut-être aussi que n'ayant pas été aimé, on ne sait pas comment aimer, comment exprimer sa tendresse.

possible pour certains mais pas pour tous je pense que certains si ils ont la chance d'être aimer seront partager cette amour...

La vie sans amour est comme un monde sans soleil , sans odeur de fleurs et sans chocolat chaud , sans guimauves . Que votre vie ne manque jamais d'amour . Amour .

tout le monde mérite de l'amour...