Les "méchants" savent-ils qu'ils sont méchants ?

il y a 3 minutes, Elisa* a dit :

C’est désolant ! 

Oui, mais ça existe. J'en ai cotoyés un certain nombre sur d'autres forums, et j'aimais bien me foutre de leur gueule en détournant leur rhétorique (c'est pas gentil, je sais... )

il y a 1 minute, Luchik a dit :

Oui, mais ça existe. J'en ai cotoyés un certain nombre sur d'autres forums, et j'aimais bien me foutre de leur gueule en détournant leur rhétorique (c'est pas gentil, je sais... )

C’est nul…

Je valide ta méchanceté ! 

il y a 5 minutes, Elisa* a dit :

C’est nul…

Je valide ta méchanceté ! 

Merci !  

il y a 21 minutes, Luchik a dit :

Merci !  

Plaisir !

Comme tout apriorisme, ce sont des théories archaïques, segmentantes sans fondement. 
Mon échelle d’évaluation est à l’inverse : d’une part, j’estime au niveau global que l’on est jamais assez gentil et d’autre part que la gentillesse manifeste un signal fort de respect et d’estime de soi et des autres, c’est donc une grande qualité chez un homme.
Ça le rend carrément sexy !

il y a 3 minutes, Elisa* a dit :

Plaisir !

Comme tout apriorisme, ce sont des théories archaïques, segmentantes sans fondement. 
Mon échelle d’évaluation est à l’inverse : d’une part, j’estime au niveau global que l’on est jamais assez gentil et un signe de respect et d’estime de soi et des autres donc une force, une grande qualité. 

Pareil  . Autant les personnes gentilles ont tout mon respect, autant je n'en ai aucun pour celles qui cherchent à écraser les autres (et qui en sont fières qui plus est !)

il y a 9 minutes, Luchik a dit :

Pareil  . Autant les personnes gentilles ont tout mon respect, autant je n'en ai aucun pour celles qui cherchent à écraser les autres (et qui en sont fières qui plus est !)

Les personnes dont les dents rayent le parquet sont la pire espèce qui soit, aussi bien dans leur job qu’au niveau relationnel.

Beurkkk ! 

à l’instant, Elisa* a dit :

Les personnes dont les dents rayent le parquet sont la pire espèce qui soit, aussi bien dans leur job qu’au niveau relationnel. Beurkkk ! 

Et puis c'est souvent le pack complet : haute estime de soi + égoïsme + mépris des autres + absence de scrupules...

Bon courage si tu dois en croiser IRL - moi ça va les seuls spécimens du genre que je connais c'est via le net.

Il y a 7 heures, Elisa* a dit :

C’est désolant ! 

Mais exact ! Merci @Luchik !

De même que pour @satinvelours tous les gentils sont forcément des curés freudiens pédophiles ! 

On avance ! On avance !

Il y a 7 heures, Elisa* a dit :

C’est nul…

Je valide ta méchanceté ! 

Ainsi grâce à @Elisa*et @Luchik apparut une nouvelle espèce, celle des "gentils méchants" ! 

Je blague mais vos donne raison !

Il y a 14 heures, Quasi-Modo a dit :

Je suis surpris que toi, @Blaquière, lecteur de Freud et partisan de la psychanalyse, ne comprenne pas que la pulsion de mort est au fondement du psychisme humain.

Si libre arbitre il y a, il est de pouvoir pencher du côté de la vie ou de la mort.

Par exemple, face à une violence, je peux me recroqueviller sur moi-même, devenir un escroc, un délinquant, faire des trafics, agresser les autres, ou encore me mutiler, me droguer, boire, ce qui est l'expression de la pulsion de mort dirigée tantôt contre les autres, tantôt contre soi. Mais je peux également sublimer cette violence dans une forme d'engagement, de justification, en faisant du sport ou en me lançant dans la création d'une oeuvre artistique (comme toi je pense).

La capacité de se sublimer et de choisir le camp de la pulsion de vie par opposition au camp de la pulsion de mort est toutefois liée à l'intelligence. A la force morale et au sens de l'effort, ou à la volonté de construire plutôt que de détruire. Les méchants sont donc ou bien des dominants qui exercent leur pouvoir, ou bien des dominés qui réagissent à une violence qu'ils subissent parce qu'ils n'ont pas su faire autrement.

Peut-on réellement choisir pulsion de vie ou pulsion de mort, sachant que le choix est souvent fait de manière inconsciente entre les deux, et qu'il faudrait des années de méditation et d'auto analyse pour parfois prendre conscience des enjeux, la lucidité et l'analyse ayant toujours du retard sur le réel ?

Ne fait-on pas simplement avec ses propres ressources, et on sombrera dans l'agressivité, la violence ou la délinquance simplement parce qu'on subit une violence, parce qu'on souffre peut-être, mais dans tous les cas parce qu'on a pas trouvé d'autre solution ?

Je pense que l'idée le concept même d'une "pulsion de mort" est une absurdité !

Du point de vue de ce que peut être une pulsion a savoir un mécanisme tout ce qu'il y a de plus primaire.

Qu'il existe un "désir" de mort, un "penchant" de mort oui ! Toute une construction psychologique qui conduise vers la mort, oui ! Mais une pulsion de mort, non ! Freud lui-même par ailleurs le dit qu'une telle pulsion ne peut exister. Puisque par définition une pulsion a ses racines dans l'inconscient et que l'inconscient ignore la mort ! 

Ce qu'il est aisé de vérifier dans nos rêves où nous retrouvons souvent les morts bien vivants !

Je crois bien que Freud va jusqu'à imaginer une volonté des atomes de se séparer les uns des autres ce qui aurait pour résultat de casser les molécules organiques complexes ! Autant dire alors que la pulsion de mort est la chaleur, les hautes températures ! (Ce qui ressemblerait beaucoup à l'enfer à... Lucifer !)

La mort est le résultat de l'entropie. Du désordre. Certainement. Mais l'erreur de Freud à mon avis est de penser qu'il existe une "volonté du désordre". Une volonté propre au désordre. Sans doute est-ce un héritage religieux de la personnification du mal le Diable, Satan, Belzébuth ou autre. Mais cette volonté n'est pas nécessaire pour expliquer la mort, le désordre et l'entropie, Il suffit que les forces de cohérence, et d'ordre se relâchent pour que l'entropie ou la mort prennent le dessus.

Il n'y a pas de pulsion de mort pas de Satan, mais simplement un affaiblissement des forces vitales. Pour X raisons...

Il y a 15 heures, Blaquière a dit :

Ainsi grâce à @Elisa*et @Luchik apparut une nouvelle espèce, celle des "gentils méchants" ! 

Je blague mais vos donne raison !

Elisa je ne sais pas, mais moi oui il paraît que je suis une adorable saloperie !

il y a 19 minutes, Luchik a dit :

Elisa je ne sais pas, mais moi oui il paraît que je suis une adorable saloperie !

Moi je suis une peste adorable ! 

il y a 13 minutes, Elisa* a dit :

Moi je suis une peste adorable ! 

Même pas surpris !

Le 12/11/2022 à 01:49, Luchik a dit :

Et puis c'est souvent le pack complet : haute estime de soi + égoïsme + mépris des autres + absence de scrupules...

Bon courage si tu dois en croiser IRL - moi ça va les seuls spécimens du genre que je connais c'est via le net.

Et l'absence de honte aussi, je crois bien, @Luchik. Voir Elon Musk, Jeff Bezos et consorts.

Dans ces derniers cas, je parlerais plus de mégalomanie. Par exemple, j'ai du mal à supporter ces deux types qui agissent comme les maîtres de l'univers et au-delà, et ce, sans une once de honte. Et surtout pas bienveillants à l'égard de leurs employés qu'ils licencient à tour de bras. Après, tout dépend de ce que l'on entend par "méchants" : est-ce que quand ils sont racistes, égoïstes, donneurs de leçon, les gens le sont ? Tout est question de l'échelle de valeur de chacun, je suppose...

Le 12/11/2022 à 23:36, Luchik a dit :

Elisa je ne sais pas, mais moi oui il paraît que je suis une adorable saloperie !

Le 12/11/2022 à 23:56, Elisa* a dit :

Moi je suis une peste adorable ! 

Peut-être faudrait-il alors distinguer une certaine acidité de surface, limite pour s'amuser et amuser (la vôtre ! )

Et une méchanceté profonde et structurelle chez certains autres individus ?

Ne faudrait-il pas définir alors une... ligne rouge ?

Y compris pour son origine (sa cause) psychologique...

 Vous avez la parole ! 

"La gentille méchanceté" relèverait alors plutôt du "caprice"

Et la "dure méchanceté" de la "cruauté"...

il y a 28 minutes, Blaquière a dit :

La gentille méchanceté" relèverait alors plutôt du "caprice"

Et la "dure méchanceté" de la "cruauté"...

 

La version gentille correspond plus à de la dérision, de la taquinerie : une forme d’humour pour réveiller un peu… pas un caprice mais un joke, en aucun cas dans l’intention de blesser. 
Bref… C’est plutôt coquin !

La version hard relève globalement du plaisir de faire mal, ac une intention néfaste. 
Quand l’intention n’est pas là… je l’associerais alors à de la crétinerie ou de l’inconséquence.  
Quand elle est volontaire, c’est clairement de la malveillance, un manque de limites et donc de respect ainsi que d’empathie et d’humanité. 
Bref… C’est carrément odieux ! 

Le 12/11/2022 à 01:49, Luchik a dit :

Et puis c'est souvent le pack complet : haute estime de soi + égoïsme + mépris des autres + absence de scrupules...

La méchanceté peut en effet découler de tout ceci mais souvent elle est primaire, pratiquée sans être vraiment réfléchie à des moments donnés propices du fait de la personne présente.

Un méchant ne l'est pas forcément avec tout le monde, il a ses cibles privilégiées.

Il y a 2 heures, Passiflore a dit :

 

La méchanceté peut en effet découler de tout ceci mais souvent elle est primaire, pratiquée sans être vraiment réfléchie à des moments donnés propices du fait de la personne présente.

Un méchant ne l'est pas forcément avec tout le monde, il a ses cibles privilégiées.

Un méchant ne l'est pas forcément avec tout le monde,

Oh oui ! c'est bien vrai !

Je me souviens d'un jour... Où j'ai compris la vraie nature de qq'un ...

Il était pour moi un peu fou, disons foldingue. (Le versant sympathique de ceux qui ne se mettent pas des gants...)

Il m'avait invité pour chanter... Moi je fais mon truc à ma façon. Une façon qui ne lui plaisait pas. Et il ne s'arrêtait pas de m'interrompre. Odieux qu'il était avec moi. Méprisant à la limite. Et ceux qui ont eu l'occasion de faire ce genre de chose, (chanter en public), savent à quel point ça demande d'énergie, de concentration de tension, alors être interrompu c'est... terrible !*

On aurait pu penser qu'il était comme ça, que c'était une forme outrée de sincérité...

J'aurais pu accepter ça.

 Mais voilà, que lors du même évènement, avec ceux qui avaient de l'autorité, l'autorité officielle il était tout-à-fait poli, et même obséquieux. Sa sincérité était à géométrie variable : pas si foldingue que ça !

Il ne se mettait pas les gants avec certains dont il n'attendait rien, comme moi ! Mais avec d'autres : gants de velours !

J'ai compris ce jour là à qui j'avais à faire... 

* D'ailleurs je crois me souvenir que quand j'ai eu fini j'ai remballé ma guitare et filé sans dire ni aurevoir ni oui ni merde ! J'étais furieux ! 

Mais les gens qui me connaissaient n'ont pas été dupes et quelques jours plus tard, il m'ont apporté en souriant un truc que j'avais oublié dans ma fureur aveugle ! (Le "capodastre"" , un truc pour la guitare !)  

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Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

(...) On aurait pu penser qu'il était comme ça, que c'était une forme outrée de sincérité (...) avec ceux qui avaient de l'autorité, l'autorité officielle il était tout-à-fait poli, et même obséquieux. Sa sincérité était à géométrie variable (...) Il ne se mettait pas les gants avec certains dont il n'attendait rien, comme moi ! Mais avec d'autres : gants de velours !

Pas un "vrai" méchant au sens où on l'entend habituellement mais un parfait hypocrite, irrespectueux de surcroît !

Penses-tu qu'il avait prémédité son attitude envers toi et qu'il savait, quand il t'a invité, ce qu'il te ferait subir ?