Sécheresse 2022, peut-être pas si exceptionnelle que ça...

Il y a 6 heures, Elisa* a dit :

Ouais, j'ai toujours dit que le cloud ça consommait !

il y a une heure, Pratika a dit :

Personnellement, je me rappelle un texte de Montaigne sur une canicule estivale infernale...

Dans Rabelais aussi il y a de telles références...

Peut-être qu'on n'étudie plus ces auteurs aujourd'hui...

 

Disons qu'on ne se base pas sur des œuvres anciennes pour bâtir un modèle météorologique.

il y a 3 minutes, Panem&Circenses a dit :

Disons qu'on ne se base pas sur des œuvres anciennes pour bâtir un modèle météorologique.

Bien sûr que si. On a un faisceau de données qui se recoupent. Les carottes glaciaires, mais aussi les cernes des arbres et pour les périodes récentes les écrits décrivant météo et climat.

C'est un peu comme la stratigraphie et le carbone 14, ça se recoupe et ça se complète, bien que la stratigraphie soit en comparaison floue et indirecte en terme de datation.

il y a 6 minutes, Panem&Circenses a dit :

Disons qu'on ne se base pas sur des œuvres anciennes pour bâtir un modèle météorologique.

les modèles météorologiques ne sont pas construit à partir d'exceptions climatiques mais au contraire à partir des tendances les plus probables.

Dans une répartition de type statistique il y a l'énorme quantité d'événements qui sont "autour de la moyenne" et une minorité qui s'en écarte. En statistique on parle d'écart type pour quantifier le nombre d'événements qui s'écartent de la tendance générale. Cette répartition des extrêmes par rapport à la majorité se retrouve dans la population humaine qui est bien connue des fabricants-vendeurs de chaussures. La courbe en cloche dite courbe de Gauss est souveraine dans ce domaine. Chez les hommes adultes, les pointures 47-48 sont exceptionnelles par rapport au 41-43. Elles existent ces pointures exceptionnelles mais elles sont loin d'être majoritaires.

En météorologie des événements exceptionnels en un lieu existent sans pour autant être fréquents. Mais les médias avec leur abondance de reportages nous font croire à une augmentation inexorable. Idem avec les séismes  : il n'y en a pas davantage depuis dix ans que pendant le demi siècle précédent. En revanche un séisme meurtrier, va être connu immédiatement de la planète entière. Enfin la gravité d'un séisme est-elle liée au nombre de morts ou à l'ampleur des dégâts matériels ou bien à l'énergie dégagée ( magnitude) ?

Bonjour

Il est dit aussi, 

 Qu'il y a quelques millions d'années,les régions du nord de la France étaient tropicales.

Des rives de sable et des cocotiers et palmiers ?

Bonne soirée

Il y a 8 heures, Pratika a dit :

Nos relevés météo "officiels" ne datent que des années 1947-1948. C'est très peu pour en tirer des conclusions sur les modifications dites climatiques en cours...

Il nous faut apprendre à relativiser...

Le premier qui a eu l'idée de connaître les températures en diverses contrées du globe est Réaumur, l'inventeur du thermomètre. Pendant 31 ans il a été le secrétaire de l'académie des sciences et à tous les voyageurs partant explorer des contrées inconnues, il leur donnait un thermomètre et un tableau pour consigner leurs mesures. A charge pour eux de poster les documents renseignés sur des bateaux faisant route vers la France. C'est ainsi que dès 1710 on avait une assez bonne idée des différentes températures en diverses contrées. C'est à partir de 1850 qu'un service de météorologie français a commencé à compiler systématiquement et méthodiquement les diverses températures et autres phénomènes météorologiques.

il y a 1 minute, le merle a dit :

Qu'il y a quelques millions d'années,les régions du nord de la France étaient tropicales.

Des rives de sable et des cocotiers et palmiers ?

En effet et c'est pourquoi on a retrouvé des restes de Piña colada fossilisés comme quoi le gaulois est un bon vivant depuis toujours. 

il y a 3 minutes, le merle a dit :

Bonjour

Il est dit aussi, 

 Qu'il y a quelques millions d'années,les régions du nord de la France étaient tropicales.

Des rives de sable et des cocotiers et palmiers ?

Bonne soirée

Par trois fois, la terre fut entièrement recouverte de neige.

Il y a 8 heures, Elisa* a dit :

tu as des nuages à domicile !!!!!

il y a 13 minutes, le merle a dit :

Bonjour

Il est dit aussi, 

 Qu'il y a quelques millions d'années,les régions du nord de la France étaient tropicales.

Des rives de sable et des cocotiers et palmiers ?

Avec l'échelle de 10 millions d'années il faut tenir compte de la dérive des plaques tectoniques il y a 140 Ma la France était à l'emplacement de la Mauritanie-Sénégal. Dans les eaux peu profondes il y avait des coraux. On voit ces coraux (fossiles) à la pointe de l'île de Ré et sur la côte charentaise. A cette époque il faisait plus chaud sur le territoire qui sera la France. Non pas parce qu'il faisait plus chaud sur toute la Terre mais parce que les continents étaient plus regroupés autour de la zone équatoriale !

il y a 11 minutes, boeingue a dit :

tu as des nuages à domicile !!!!!

 Ce n’est pas ma maison ! 

il y a 14 minutes, jeremie974 a dit :

Par trois fois, la terre fut entièrement recouverte de neige.

Trois fois je ne sais pas mais la Terre a été entièrement glacée il y a 750 Ma. La vie était exclusivement marine. Quand le réchauffement a tout fait fondre, la vie a colonisé le sol sec car simultanément le couche d'ozone était devenu suffisamment efficace pour arrêter les rayons UV mortels. Les algues vont être couplées aux champignons pour donner les lichens  puis les mousses (sans racines) vont prendre la suite, puis les fougères (avec racines) et puis les plantes supérieures... 

Il y a 9 heures, Pratika a dit :

Nos relevés météo "officiels" ne datent que des années 1947-1948. C'est très peu pour en tirer des conclusions sur les modifications dites climatiques en cours...

Il nous faut apprendre à relativiser...

https://theconversation.com/secheresse-2022-un-manque-de-pluies-presque-ordinaire-aux-effets-exceptionnels-191323?utm_medium=email&utm_campaign=La lettre de The Conversation France du 25 octobre 2022 - 2440624418&utm_content=La lettre de The Conversation France du 25 octobre 2022 - 2440624418+CID_1fc0d018c30da9aec2f7e6bbb89d383e&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=nous clairent en remontant aux annes 1950

Très bon article mais pas fait pour le lecteur moyen gavé d'infos de TV !

Il y a 9 heures, jeremie974 a dit :

Quand j'étais gosse, je me rappelle d'orages très violents et grêle qui ont fait éclater les vitres de la maison, de chaleurs intenses, la terrible vague de froid de 1956. 

https://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/1956.htm

Je me demande quel est ou serait le pire...réchauffement ou refroidissement?

Réchauffement.

Bonsoir

En réalité, il ni à de pire ou plutôt, soit une adaptation ou une émigration ?

Mais les temps géologiques sont tellement hors des temps De vie humaine, animale ou végétale qu'il est impossible de raisonner sur la meilleure façon ?

Bonne soirée 

Il y a 1 heure, Morfou a dit :

https://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/1956.htm

Je me demande quel est ou serait le pire...réchauffement ou refroidissement?

Je me souviens de l'hiver 1956, un froid glacial. Nous n'avions qu'une seule pièce chauffée par la cuisinière pour 4 personnes. Pas de chauffage dans les chambres. Le soir pour réchauffer le lit, on mettait une brique vernissée qui sortait du four de la cuisinière. Pas de double vitrage et le matin le givre était collé sur les vitres (à l'intérieur). Pour avoir de l'eau, il fallait la puiser au puits et elle était fumante en ressortant (eau à 12°C dans un air à -10°C )! La toilette était une toilette de chat car pas de chauffe-eau. Juste un filet d'eau tiède tiré de la bouilloire qui trônait sur le coin de la cuisinière. Pour se réchauffer, le meilleur moyen était de scier ou fendre du bois. Un jour pour rentrer du lycée en vélo, j'ai affronté par vent contraire les 5 km qui me séparaient de la ville. Ce soir là il faisait -15°, je n'ai jamais eu si froid de ma vie. Le lendemain on s'est arrangé avec un voisin qui avait une voiture. C'était plus supportable bien que les ornières dans la couche de neige gelée rendait la circulation difficile.

Avec le recul je ne garde pas un souvenir apeuré à l'idée de revoir le retour du froid car nos vêtements, nos maisons sont nettement mieux adaptés qu'autrefois.

il y a 15 minutes, Répy a dit :

Je me souviens de l'hiver 1956, un froid glacial. Nous n'avions qu'une seule pièce chauffée par la cuisinière pour 4 personnes. Pas de chauffage dans les chambres. Le soir pour réchauffer le lit, on mettait une brique vernissée qui sortait du four de la cuisinière. Pas de double vitrage et le matin le givre était collé sur les vitres (à l'intérieur). Pour avoir de l'eau, il fallait la puiser au puits et elle était fumante en ressortant (eau à 12°C dans un air à -10°C )! La toilette était une toilette de chat car pas de chauffe-eau. Juste un filet d'eau tiède tiré de la bouilloire qui trônait sur le coin de la cuisinière. Pour se réchauffer, le meilleur moyen était de scier ou fendre du bois. Un jour pour rentrer du lycée en vélo, j'ai affronté par vent contraire les 5 km qui me séparaient de la ville. Ce soir là il faisait -15°, je n'ai jamais eu si froid de ma vie. Le lendemain on s'est arrangé avec un voisin qui avait une voiture. C'était plus supportable bien que les ornières dans la couche de neige gelée rendait la circulation difficile.

Avec le recul je ne garde pas un souvenir apeuré à l'idée de revoir le retour du froid car nos vêtements, nos maisons sont nettement mieux adaptés qu'autrefois.

Moi aussi. Que de bons souvenirs ! J'avais 11 ans. Une bouillotte. Des fleurs sur la vitre de la chambre. L'eau gelait dans les tuyaux. L'école était à 3 km. On courait pour se réchauffer quand on y allait. Des glissades sur la rivière gelée. Une fois la glace s'est rompue. Je suis rentré à la maison pantalon pris par la glace. Et on riait ! Gros rhume le lendemain.

Bonsoir,

 Enfants, Nous avions des passe montagne en laine qui couvrais toute la tête et qui laissait passer juste les yeux, heureux de cette neige et ce froid, nous nous battions à coups de boules de neige avec l'insouciance de notre âge.

Notre maison aux murs très épais, pouvais lutter contre vents et tempêtes, un simple feu de bois dans la vielle cheminée entretenais une chaleur douce et discrète. Les lits des chambres aux matelas en laine de moutons ainsi que l'édredons et couvertures moelleuses de plumes et de duvet nous assuraient un sommeil aux rêves prodigieux sans queue ni tête.

Tout cela n'est plus que souvenir d'un temps disparu à jamais.

Bonne soirée

il y a 46 minutes, Répy a dit :

Je me souviens de l'hiver 1956, un froid glacial.

• C'est bizarre j'étais pas né mais je m'en souviens quand même.
• Les roubignoles de papa ?
• Pas con !

Bien au chaud dans le slip à braver les hivers rigoureux.