La rentrée littéraire

Bonjour Amis lecteurs,

La rentrée littéraire bat son plein, et les maisons d'édition mettent en avant leurs meilleurs romanciers. Etes-vous tentés par l'un d'entre eux ? Je mets ici quelques titres :

Hello @Crève

J'ai lu Cher Connard, à ne pas rater en ce qui me concerne. Je prends le  nouveau Gaudé, évidemment incontournable pour moi.

J'ai repéré : 

Aucune idée  .. je n'achète que très rarement des livres récents  ..  bien trop chers pour mon budget .. si je devais en choisir un ce ne serait en tout cas pas celui d'Amelie Nothomb . Malgré les efforts de @Crève je n'ai pas réussi à apprécier sa littérature .

tu as un sacré appétit @January, moi aussi j'ai faim, mais mon porte-monnaie ne suit pas ! Dans le buffet que nous proposent les maisons d'édition, je n'ai de bourse que pour un plat, et cette année, ce sera le Gaudé, comme je suis friand de science-fiction, à plus forte raison quand c'est un auteur qui vient de blanche. ça attise ma curiosité.

Je refuse ce cirque qu'est devenu l'édition moderne, noyée sous des milliers de manuscrits, et qui finit par ne pas faire émerger les meilleurs. Les livres modernes sont en général très médiocres.

Il y a 5 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Je refuse ce cirque qu'est devenu l'édition moderne, noyée sous des milliers de manuscrits, et qui finit par ne pas faire émerger les meilleurs. Les livres modernes sont en général très médiocres.

Moi je ne refuse pas ce "cirque" ; je ne boude pas un événement qui met en avant la littérature, qui incite à lire, qui met en lumière les livres, les romans. Oui c'est commercial, cette "rentrée littéraire", mais c'est pour la bonne cause, pour ouvrir les esprits. J'aime cette atmosphère où les débats sont houleux, où l'on se tiraille les uns les autres autour de telle autrice ou auteur. Au moins, là, la littérature, elle vit. Sur mon mur Facebook, j'ai eu autant d'articles en faveur du dernier Despentes, que de critiques acides et corrosives. J'ai tout lu. J'aime cette atmosphère de débat où l'on se demande si l'auteur est à son meilleur niveau, s'il vient bousculer.

L'édition est noyée, mais comment faire pour faire émerger ceux que tu préfères ? Et qui resteront dans l'histoire ? C'est vrai qu'à voir la quantité, on peut éprouver un trop-plein, on peut faire un rejet, voire une nausée, un vertige. Mais c'est le jeu. Souvent je me prends à penser, à me demander si tel auteur sera encore lu dans dix ans, s'il franchira le mur de la postérité.

Les livres modernes font figure de médiocres en comparaison des classiques, c'est sûr, mais ils ont l'avantage de témoigner de leur temps, d'une pensée que le livre fige.

Le 24/08/2022 à 10:39, Crève a dit :

tu as un sacré appétit @January, moi aussi j'ai faim, mais mon porte-monnaie ne suit pas ! Dans le buffet que nous proposent les maisons d'édition, je n'ai de bourse que pour un plat, et cette année, ce sera le Gaudé, comme je suis friand de science-fiction, à plus forte raison quand c'est un auteur qui vient de blanche. ça attise ma curiosité.

On ne l'attendait pas sur ce terrain c'est sûr, c'est honorable. Son idée n'est pas la plus extraordinaire qui soit en ce qui concerne le futur mais c'est honorable. 

J'ai terminé aussi "on était des loups" de Sandrine Collette ****   et "trouver refuge" de Christophe Ono-Dit-Biot ***

Et..tu as vu ?? Bientôt un nouveau Russel Banks ! (Oh Canada).

Je ne sais que penser de Virginie Despentes, j'ai encore rien lu d'elle, je sais seulement qu'elle a un passé difficile, violée, prostituée ; ce qui me freine, ce sont les idées féministes. Ce qui m'encourage, c'est la posture d'écorchée vive. Mediapart l'encense, Marianne la descend. Elle alimente ainsi la gauche, sur l'échiquier politique. D'un autre côté, elle a mangé à tous les râteliers du monde littéraire, jury du Goncourt, adaptée à l'écran, etc.

Qu'en pensez-vous ?

On était des loups, de Colette . Cela semble pas mal .

Question subsidiaire, et en vue de participer à la prochaine rentrée littéraire ... Si l'un d'entre vous, connaît le nom d'une maison d'édition française, où les correcteurs sont assez intelligent, pour être ouverts aux herméneutes comme moi, c'est à dire dotés d'une intelligence supérieure à la moyenne, je prends .

Il y a 2 heures, Groseille Trucmauche a dit :

 

On était des loups, de Colette . Cela semble pas mal .

Question subsidiaire, et en vue de participer à la prochaine rentrée littéraire ... Si l'un d'entre vous, connaît le nom d'une maison d'édition française, où les correcteurs sont assez intelligent, pour être ouverts aux herméneutes comme moi, c'est à dire dotés d'une intelligence supérieure à la moyenne, je prends .

Les maisons d’édition ont une ligne éditoriale : certains font dans la science-fiction, d’autres dans la littérature gay, etc. Tu vises quoi ? Comment veux-tu qu’on te donne une adresse si on sait même pas dans quel domaine tu commets de la littérature ?

Ensuite, les maisons d’édition sont au raz des pâquerettes : elles font appel au quidam pour corriger les fautes (moi par exemple!) c’est du correcteur du dimanche. D’autres font appel à l’intelligence artificielle elles ont un logiciel qui corrige. 

Dis moi @Crève lorsque tu dis que tu préfères les classiques aux nouvelles parutions à quels classiques en particulier fais tu références ? 

Selon toi que faut il avoir lu ? 

Il y a 9 heures, Sittelle a dit :

Dis moi @Crève lorsque tu dis que tu préfères les classiques aux nouvelles parutions à quels classiques en particulier fais tu références ? 

Selon toi que faut il avoir lu ? 

Le seul référent auquel je puisse faire allusion, c'est tout simplement ce que l'école, le collège et le lycée, puis l'université nous désignent comme "des classiques". Ce qu'ils nous demandent de lire. Mais il faut avoir conscience que c'est orienté, bien sûr. Comme l'Histoire qu'on nous enseigne. Par exemple, on a très peu de femmes.

Si tu me demandes des exemples, ça va être trop long : il y en a des centaines, rien qu'en littérature française. Par contre, je peux te citer quelques uns de mes préférés : Les Liaisons dangereuses de Pierre Ambroise Choderlos de Laclos, La Métamorphose de Franz Kafka, Du Côté de chez Swan de Marcel Proust, Le Horla de Guy de Maupassant, Les Chants de Maldoror de Lautréamont.

Mais qu'on ne s'y trompe : je ne dis pas que c'est ce qu'il faut avoir lu. C'est simplement une sélection, de ceux qui sont restés gravés dans ma mémoire, qui m'ont changé. Après ces lectures, je n'étais plus le même.

Ce que je reproche à l'école aussi, c'est que leurs classiques ne s'aventurent pas ou peu dans la littérature de genre. Je n'ai pas souvenir d'avoir entendu un professeur s'épancher sur des policiers ou de la science-fiction.

Ce serait bien trop arrogant, présomptueux, vain, de te dire "il faut avoir lu ça & ça". Je ne suis pas une autorité.

Plus tu lis, plus tu te constitues une culture, qui dépasse celle de l'école. La définition de "Classique" va se trouver chamboulée : tu as sans doute ta propre liste de classiques. La mienne est constituée en grande partie de science-fiction, parce que l'expérience de pensée qu'elle procure, en refermant le livre, est saisissante. Là aussi je peux te citer une sélection toute personnelle : Le Meilleur des mondes, 1984, Un bonheur insoutenable, Des fleurs pour Algernon, Ubik, Le Maître du haut-château, Niourk, La Stratégie Ender, Spin. Autant de classiques dans mon référent personnel.

Voilà, j'espère que je t'ai offert des pistes de lecture intéressantes.

Il y a 3 heures, Crève a dit :

Le seul référent auquel je puisse faire allusion, c'est tout simplement ce que l'école, le collège et le lycée, puis l'université nous désignent comme "des classiques". Ce qu'ils nous demandent de lire. Mais il faut avoir conscience que c'est orienté, bien sûr. Comme l'Histoire qu'on nous enseigne. Par exemple, on a très peu de femmes.

 

Si tu me demandes des exemples, ça va être trop long : il y en a des centaines, rien qu'en littérature française. Par contre, je peux te citer quelques uns de mes préférés : Les Liaisons dangereuses de Pierre Ambroise Choderlos de Laclos, La Métamorphose de Franz Kafka, Du Côté de chez Swan de Marcel Proust, Le Horla de Guy de Maupassant, Les Chants de Maldoror de Lautréamont.

Mais qu'on ne s'y trompe : je ne dis pas que c'est ce qu'il faut avoir lu. C'est simplement une sélection, de ceux qui sont restés gravés dans ma mémoire, qui m'ont changé. Après ces lectures, je n'étais plus le même.

Ce que je reproche à l'école aussi, c'est que leurs classiques ne s'aventurent pas ou peu dans la littérature de genre. Je n'ai pas souvenir d'avoir entendu un professeur s'épancher sur des policiers ou de la science-fiction.

Ce serait bien trop arrogant, présomptueux, vain, de te dire "il faut avoir lu ça & ça". Je ne suis pas une autorité.

Plus tu lis, plus tu te constitues une culture, qui dépasse celle de l'école. La définition de "Classique" va se trouver chamboulée : tu as sans doute ta propre liste de classiques. La mienne est constituée en grande partie de science-fiction, parce que l'expérience de pensée qu'elle procure, en refermant le livre, est saisissante. Là aussi je peux te citer une sélection toute personnelle : Le Meilleur des mondes, 1984, Un bonheur insoutenable, Des fleurs pour Algernon, Ubik, Le Maître du haut-château, Niourk, La Stratégie Ender, Spin. Autant de classiques dans mon référent personnel.

 

Voilà, j'espère que je t'ai offert des pistes de lecture intéressantes.

Merci pour cette réponse .