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Baccalauréat 2022 : le taux d’admis avant les rattrapages en baisse de 4,7 points


DroitDeRéponse

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Invité pepperoni21
Invités, Posté(e)
Invité pepperoni21
Invité pepperoni21 Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Le gouvernement est coupable d'avoir fossoyé le niveau du bac, de passer son temps à recruter des enseignants au lance-pierre et des armées de vacataires, et de dévaluer constamment le savoir. Enfin, c'est aussi la faute de la société toute entière. L'éducation n'est plus une priorité dans notre pays et les instances dirigeantes en sont pleinement coupable. Un type qui confond le verbe être et le verbe avoir, c'est juste qu'il n'a rien à faire à l'université, pas qu'il est con. La question, c'est comment ça se fait qu'il se retrouve à un endroit où il ne doit pas être? Sérieusement, accuser le rap, ça va trente secondes mais c'est ridicule. Il y a un appauvrissement dans toute les strates de la société et on ne peut pas dire que le rock soit à l'heure actuelle bien mieux que le rap. Ça fait bien longtemps que l'on ne retrouve plus des textes du calibre de Noir Désir ou de Saez chez la jeune génération.

Je suis d'accord que le soucis est à l'échelle sociétale. Le gouvernement dévalue le savoir pour cacher le fait que le niveau scolaire baisse drastiquement, que ce soit le niveau des élèves ou leur comportement, ce qui est notamment l'une des causes principales qui font que plus personne souhaite devenir professeur.

Pour en revenir à cet étudiant, il n'a pas sa place à l'université évidemment mais si, il est con, sinon je ne vois juste pas comment c'est possible sauf s'il est en apprentissage du français ou handicapé.

La pauvreté du rap actuel et le fait que qu'il soit le style de musique écouté par les jeunes en très grande majorité n'est pas une cause mais une conséquence de cette baisse de niveau, et il est absolument inférieur aux autres styles de musique produits actuellement, d'un point de vue intellectuel (à quelques exceptions près).

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Membre, 52ans Posté(e)
dbm27 Membre 1 449 messages
Mentor‚ 52ans‚
Posté(e)
Le 06/07/2022 à 07:58, pic et repic a dit :

bonjour,

les notes n'ont peut être pas été aussi "augmentées" que lors des précédentes sessions ?

ceci dit, en Bretagne, il se situe à plus de 5 points au dessus de la moyenne nationale ! ( c'est une constante, mais rarement à cette valeur ) .

le bac devrait-il rester cet examen élitiste ( qu'il a beaucoup perdu )  ou ne devrait il devenir qu'un examen visant à sanctionner l’acquisition d'un niveau minimal ?

chaque année, la Tv nous montre les même scènes de jeune face au tableau des résultats. Il faut quand même avouer que c'est un sacré moment dans la vie ...un passage entre 2 états ( celui de jeune scolaire à celui d'étudiant...un pied dans le monde des "grands, un rite initiatique, une "épreuve" de vérité ou simplement un passage obligé ! ).

quand je l'ai passé ( il y prescription ! ) je me souviens que c'était pas aussi pléthorique ( lors de mon passage aux 3 jours à Guingamp ( avant le service militaire ) nous n'étions que 4 sur plus de 100 gaziers à l'avoir ( et a avoir "réussi" les différentes épreuves dont un test sur le morse et sur les connaissance en charpente ( 2 secteurs dont je n'avait pas la moindre idée ! )...4 à qui l'armée avait proposé d'être versé dans les EOR dont 2 qui après avoir religieusement écouté le capitaine chargé de nous faire l'article .....avaient refusé ( dont moi ! ) .

un bac , détenu par 100 % d'une tranche d'âge serait la marque que le système éducatif est bien performant ...mais l'est-il réellement ?

le bac ne vaut rien ...mais rien ne vaut le bac  !

bonne journée.

p.s : quand on pense à la "valeur" qu'avait le certificat d'étude dans les années 50/60 puis celle du brevet 10 ans plus tard ...le bac va-t-il subir la même "dynamique" inversée ?

L'opinion publique se focalise à tort sur une "baisse de niveau" dont le taux de réussite au bac, en progression assez constante, serait un symptôme. 

Mais il me semble que l'opinion publique nous fait de la bouillie. L'intérêt d'un diplôme est d'abord de jalonner le parcours scolaire des élèves : il n'a pas de valeur absolue. L'accès au bac a été démocratisé depuis les années 50 d'abord par le collège unique qui permettait une unification des filières du secondaire puis par la suppression de l'examen d'entrée au collège en 1965. Il s'agissait d'une étape pour démocratiser l'accès au secondaire. 

L'enseignement obligatoire jusqu'à 16 ans a plus particulièrement accentué  la massification de l'accès au second degré du secondaire (les lycées qu'ils soient professionnels ou généraux). Cette massification a été particulièrement sensible durant les années 70 à 90.  L'objectif des gouvernants était de rattraper le retard de la France sur la moyenne des pays développés. Alors peut-être cette démocratisation a-t-elle engendré une baisse de valeur du bac mais elle a permis d'élever le niveau global de formation initiale. L'indulgence supposée des jurys, les options multiples qui permettent d'augmenter la moyenne sur les épreuves ne sont qu'anecdotiques :  il est ridicule de se focaliser sur le manque de sélectivité du diplôme parce que le principal reste d'inciter les élèves à s'édifier par l'éducation. 

 

Par ailleurs tu évoques les tests que l'armée soumettait aux conscrits lors des 3 jours : les résultats bruts de ces tests ont été utilisés, notamment par deux sociologues à la fin des années 80, pour soumettre à l'analyse la soi-disant "baisse de niveau" (qui a en fait toujours prévalue dans l'opinion pour évaluer notre système éducatif). Ces résultats, impactés par le niveau scolaire global des conscrits mais ne le mesurant qu'indirectement, ont montré une constance des résultats à niveau scolaire égal alors qu'au fil des années 70 à 90 les effectifs étais plus nombreux aux niveaux scolaires les plus élevés (bac et supérieur au bac). 

Je ne veux pas nier les problèmes de l'éducation nationale mais il faudrait savoir les relativiser.  

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

je suis assez perplexe quand on voit le niveau moyen en français des étudiants et des lycéens... syntaxe abolie, orthographe "personnelle", vocabulaire très rétréci... comment peut-on juger un "bac" si on ne prend pas en compte ce qu'est la langue usitée?  

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)

ce qui est étonnant c'est qu'il y ait 86% de taux de réussite : vous êtes sûrs qu'ils n'ont pas intrverti les chiffres ? 14% me semblerait plus cohérent au vu du niveau des prétendants au bac...

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