Aller au contenu

interprétation d'œuvres d'art.

Noter ce sujet


mytèrex

Messages recommandés

Membre, 54ans Posté(e)
Danoketian Membre 14 086 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Le 28/04/2022 à 11:19, Doïna a dit :

La critique d'un tableau de maître par des mecs : il y a un paysage, des maisons, une femme en robe dans l'herbe, le ciel, et tout ce qu'ils remarquent c'est le cul de la bonne femme ! Ils vont jusqu'à la voir sans culotte, c'est incroyable !

 

Prenez la vidéo à 0:34 !

Ha bon, il y avait tout ça sur le tableau hormis les fesses. Heureusement que tu es là pour nous dire le reste du tableau. :)

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 53ans Posté(e)
Noah&Gabriel Membre 1 479 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

Le mur érigé quasi systématiquement entre les deux oreilles, c'est afin de ne jamais confondre l'hémisphère droit, de l'hémisphère gauche ...? 

Modifié par Noah&Gabriel
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 304 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 27/04/2022 à 13:59, mytèrex a dit :

oui elle est handicapé et ce n'est pas un jeu de gamins, c'est une œuvre d'art très connue. tes propos sont des insultes pour des artistes de renommé planétaire. si tu ne veux pas faire des efforts, il est inutile de t'en prendre à autrui. ce que je demande c'est d'interpréter une œuvre et celle ci n'est pas trop difficile. il faut se baser pour cette œuvre sur le ressenti, car elle est plane et ne demande pas d'une technique de peintre trop élaborée

ok pour celle là

On fait comment quand une oeuvre n

n'évoque rien ?

Le 27/04/2022 à 14:23, mytèrex a dit :

tu peux penser à ça mais il faut que tu interprètes. il se pourrait qu'elle soit la bonne.

Il n'y a aucune bonne interprétation .. c'est dans votre premier postulat .. 

Il y a ce que l'on ressent .. et pour moi c'est le néant 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)
Le 03/05/2022 à 23:35, Sittelle a dit :

On fait comment quand une oeuvre n

n'évoque rien ?

Il n'y a aucune bonne interprétation .. c'est dans votre premier postulat .. 

Il y a ce que l'on ressent .. et pour moi c'est le néant 

on ne fait rien. je n'ai pas dit ça

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)
Le 03/05/2022 à 22:18, mytèrex a dit :

Aujourd’hui, on vous parle d’une des œuvres les plus effrayante et angoissante qui soit : Le Cri de d’Edvard Munch. Cet homme au visage difforme, dans un environnement anxiogène en a fait frissonner plus d’un, et on comprend pourquoi ! 

La première impression nous ramène à l’angoisse et la peur car son titre le stipule, il s’agit d’un cri et ce visage parait maladif, inquiet, effrayé…

L’artiste Edward Munch mort vers le début du 20ème siècle était un enfant d’une santé très fragile, toute sa famille avait connu des malheurs la tuberculose emporte sa mère, sa sœur aussi, son frère meurt juste quelques jours après son mariage, une autre de ses sœurs est fragile psychologiquement. Ajouter à tout cela un père pieux, qui lui aussi tombe dans la dépression et agressif, torture psychologiquement son fils par des histoires de fantôme et par un intégrisme strict. Ce qui fait que beaucoup de ses œuvres nous retracent la maladie et l’angoisse et la mort entre autres.

 

 

Mais finalement, pourquoi crie-t-il ? De quoi a-t-il peur ? Ce cri cache beaucoup de secrets et nous allons tenter de vous les révéler.

En réalité ce cri n’en n’est pas un, c’est une œuvre qui nous raconte un fait historique, il s’agit de l’éruption en 1883 du Volcan Krakatoa venant d’Indonésie. Les ondes de choc de l’éruption ont parcouru le globe sept fois, provoquant un bruit assourdissant, le plus fort jamais entendu dans l’Histoire. Le cri donc serait celui du Volcan et le personnage ne criait pas, il été effrayé et il se bouchait les oreilles.

Mais ce cri se trouve dans l'imaginaire de ce personnage, qui doit-être lui-même l'artiste, la preuve est ces deux personnages qui marchent le plus normalement du monde, alors que lui est complètement inscrit dans ces ondes de la nature comme son titre l'indique c'est un cri de la nature, donc des ondes auditives et visuelles et le personnage est affolé. elles semblent virevolter, de ton  ocre, rouges, orange, jaunes et bleus pâles, elles ajoutent un certain effet lugubre à la toile.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

la Cène ou le dernier souper de Léonardo Da Vinci. appelée Fresque  de 460 × 880 cm, réalisée de 1495 à 1498 dans le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan.

la Cène, connu par les chrétiens comme étant le dernier repas du Christ, avec les apôtres à ses côtés, juste avant son arrestation et sa crucifixion appelée par les chrétiens ‘Passion’’. Les douze apôtres sont tous identifiés. De gauche à droite il s’agit de :  

 BarthélemyJacques le MineurAndréJudas (tenant une bourse), PierreJeanJésusThomasJacques le MajeurPhilippeMatthieuThaddée et Simon

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

aux croyants chrétiens d'interpréter leur toile. si vous ne le faite pas c'est un mécréant venu d'un pays intégriste qui va le faire. ça sera une honte!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

 

 

 

Le Christ occupe une position centrale à la fois par rapport aux apôtres, (six de chaque côté) mais aussi par rapport au mur du fond de la fresque, comme un second tableau dans le premier. Un effet renforcé par le placement de Judas de l'autre côté de la table parmi les autres apôtres, et non à part, contrairement à la tradition, où Judas est esseulé.

Tous les apôtres sont donc eux-mêmes répartis symétriquement par rapport au Christ, en quatre groupes de trois, mais les groupes sont dissymétriques entre eux, donnant ainsi de l'animation à la scène pour paraître plus naturelle, une composition pourtant très géométrique et réfléchie.

En effet, cette répartition est soulignée encore par le décor, puisque les apôtres se trouvent placés devant une série de quatre tentures et de trois portes sur chaque mur latéral, et devant trois ouvertures pour le mur du fond, tandis que le plafond est composé de deux séries de trois rangées de caissons placées de part et d'autre d'un double axe central.

« En vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera »

Cette phrase de Jésus lancée aux apôtres avait dessiné sur le visage et les gestes de chacun des apôtres leurs sentiments ou leurs pensées. Saint Thomas sceptique tendant l’index, saint Philippe, se levant pour protester de son innocence, saint Barthélemy, indigné, appuyant les mains sur la table… ». Jésus désigne de sa main droite le plat de Judas qui représenta le sacrement de l’eucharistie et ouvre en même temps ses bras vers le vin et le calice (coupe). Saint Jacques le mineur se tourne vers André. Le pain qui représente la nature humaine et le vin la nature divine. Le visage du Christ est d’autant plus mis en valeur qu’il ressort sur le paysage et le ciel clair sur lesquels s’ouvre la porte du fond, tandis que Judas est le seul qui n’a pas été touché par les lueurs du jour, Il est assis de profil, un peu en recul, touchant la bourse contenant l’argent de sa trahison. D’habitude Judas est représenté de dos et seul, loin de ses compagnons, il se pourrait que ce tableau commandé par les dominicains avaient demandé à Léonard cette idée de le mettre avec ses compagnons pour illustrer le libre arbitre. Il pouvait choisir entre le bien et le mal mais il avait choisi le mal. À sa droite, on reconnaît saint Jean, le disciple préféré, plein de confiance et de douceur. C’est presque un double de Jésus. Certains disent que c’est une femme, la très controversée, Marie Madelaine. Pour les autres personnages, on dirait des acteurs véhéments, ils sont figés dans des gestes théâtraux

TG186_34_bandeau.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

Le geste du Christ condense deux moments, celui de la trahison de Judas — il semble désigner de sa main droite le plat de Judas — celui de l’institution du sacrement de l’eucharistie — il ouvre ses bras vers le vin et le calice (coupe). Saint Jacques le mineur se tourne vers André.  On juge que cet écart « donne une aura de paix » au Christ on y voit le symbole « de la différence entre la double nature, nature humaine et divine du Christ, et celle, seulement humaine de son disciple favori ».

Le visage du Christ est d’autant plus mis en valeur qu’il ressort sur le paysage et le ciel clair sur lesquels s’ouvre la porte du fond.

Contrairement à toute la tradition, et pour la première fois dans les représentations de la Cène après le moyen âge, Judas n’est pas mis à l’écart ni représenté de dos, puisque la solution conventionnelle consiste à le placer comme seul apôtre devant la table et non derrière. Il est assis de profil, un peu en recul, touchant la bourse contenant l’argent de sa trahison. Enrica Crespino y voit une demande explicite des Dominicains. « L’ordre avait fait du libre arbitre un thème fondamental de sa prédication, et c’est probablement pour illustrer la position des dominicains en la matière que Judas est représenté de la même façon que ses compagnons : comme un homme qui pouvait choisir entre le bien et le mal et qui a choisi le mal ». Il reste cependant dans l’ombre. La diagonale de lumière qui vient de la gauche touche les apôtres, mais l’évite.

image.jpeg.eb0a6bfe8d6c0febf5c0bdad878747e1.jpeg

nuit étoilée de Van Gogh 

Le 30 mars 1853 naissait Vincent Van Gogh aux Pays-Bas.  La Nuit étoilée. est une des plus belles toiles de l’artiste postimpressionniste, réalisée en 1889.,période des plus difficile du peintre. a première vue ce tableau nous invite à contempler ce ciel étoilé avec des belles couleurs.  paysage, propice à une atmosphère douce et sereine.   

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

image.jpeg.0b1986c280f4fae9945eedce09fa791f.jpeg

Dans Le grand tourbillonnement central, certains ont vu une référence à une célèbre estampe japonaise, la grande vague, de Kanagawa .

Ce ciel immense avec des étoiles lumineuse sont mentionnés dans d’autres toiles de Vincent.

Deux mondes se superposent en bleu, en bas un village bordé d’oliviers se détache des Alpilles, le clocher pointe droit vers les cieux. Derrière les fenêtres éclairées, la vie des hommes suit son cours. Tout est calme. Mais au premier plan, le cyprès prend le haut du tableau. Au-dessus du village se joue un gigantesque spectacle cosmique. 11 grandes étoiles gravitent en haut du ciel, un croissant de lune brille comme un soleil, un tourbillon géant roule comme une grande vague. A l’horizon une longue trainée de lumière souligne la profondeur des cieux. Il se trouvait dans l’hôpital le jour où il a réalisé cette toile. Il déroge à sa règle de peindre ce qu’il voit, c’est son imagination que nous retrouvons dans cette toile. Le village aussi qui représente un clocher d’une église Hollandaise alors qu’il dessinait Saint Rémy de Provence.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

 La gamme des bleus est très riche, intense, pourtant c’est la nuit ;  les étoiles et les fenêtres allumées sont les seuls indices que le Soleil est couché, ‘’souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour’’, c’est ce que disait Vincent. Les étoiles fascinent Vincent ‘’de la même façon que l’on prend le train pour aller à Tarascon ou à Rouen, nous prenons la mort pour aller vers les étoiles’’ l’ensemble donne une sensation d’un grand espace qui circule sans obstacle. Comme un puissant mistral dans un ciel démon. Van Gogh considérait la plupart des ses tableaux comme des échecs et c’est pourquoi, il n’écrivait presque rien écrit sur eux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Invité Liliya
Invités, Posté(e)
Invité Liliya
Invité Liliya Invités 0 message
Posté(e)

Ce tableau me fait penser à une photo, avec son fond.

La vague a un côté naïf, les deux bleu sont vifs. 

Quand je regarde les bateaux, je ressens du désespoir. 

 

Ce tableau me faire ressentir que la mer est très belle, c'est ce que je ressens. Les bateaux à côté sont insignifiants.

Modifié par Liliya
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, 123ans Posté(e)
mytèrex Membre 77 messages
Forumeur activiste‚ 123ans‚
Posté(e)

Image dans Infobox.

à l’instant, mytèrex a dit :

Image dans Infobox.

Guernica  Pablo Picasso

1937 bombardements de Guernica, ce qui a inspiré Picasso pour peindre la toile commandée pour la grande l’exposition universelle à Paris.  Le ciel se couvre d’avions, pendant des heures la ville subit plusieurs vagues de bombardements, par la légion condor allemande secondée par des bombardiers italiens ; soutenant Franco contre les républicains. Ravageant ainsi la ville, Picasso commence son travail. Sa compagne Dora Maar lui remet des photos du carnage et Picasso avait choisi les deux couleurs noir et blanc, comme les photographies du moment. Une toile de 8m par 3. La toile ne sera par une œuvre réaliste. Sa manière sera imagée. Une ampoule au plafond aux éclats lumineux et piqueux, symbolise le feu venant du ciel. La violence, désordre et mort sont restitués par le traitement de la composition. Picasso brule la perception, ne laisse à l’œil aucun repos. La toile formait d’éléments fragmentés par les aplats de noirs ou blancs et gris. Les corps sont déformés de manière expressive. Les traces et les formes ne cessent de se substituer de se superposer. Juste sous l’ampoule la tête du cheval attire le regard. L’animal est éventré et transpercé par une flèche. Son hennissement de douleur matérialise l’incompréhension des victimes animales et humaines face è cet évènement soudain, inexplicable et injustifiable. Son corps est recouvert de petit traits qui ressemblent de loin à des caractères de journaux, peut- être une allusion aux articles de journaux citant le bombardement. Cet œuvre a été presque entièrement dessinée au trait ce qui la rend   à peine visible. C’est un traitement symbolique, au cours de ce drame, la paix s’est effacée devant la guerre. Le taureau en face de nous, nous invite à regarder ce massacre, mettant en évidence ce personnage sous sa tête, lui qui se fait massacrer dans de fêtes espagnoles de la corrida. Un appel de détresse que fait ce personnage sous le taureau. La tête recourbée, une langue pointue sortant de la bouche révulsée, cette mère éplorée tient sin bébé mort, interrogeant le ciel dans un geste impuissant de l’amant. Une figure de madone, proche de certain portrait de Dora que Picasso surnommait la femme qui pleure. Hormis les animaux, tous les personnages au tableau sont féminins, si ce n’est cet homme qui git, démembré son bras tient fermement un glaive brisé. Guernica s’était vidée de ses hommes partis combattre au côté des républicains. Le glaive brisé symbolise la résistance, héroïque mais impuissante. Cette femme ; en partie dévêtue, par cette démarche lourde, cet épuisement marqué par cette longueur inhabituelle de ses jambes, et son accablement regarde l’ampoule, d’un regard hébété. Elle représente toutes ces survivantes, abasourdies qui ont vécues ce massacre et qui ont errées dans la ville. Les bombardiers ont largué des bombes incendiaires et les victimes sont représentées par cette femme tout à fait à droite de la toile lavant ces bras au ciel, après avoir sauté de sa maison en flamme0 l’incendie est représenté par des triangles sur le toit de l’édifice et les vêtements de la femme. La femme brandissant un flambeau, peut-être ce flambeau est brandi par la communauté internationale indignée qui veut faire la lumière sur ce drame ou de la raison alarmée lumière de l’esprit. Mais aussi peut-être par sa prise de décision qui est de déplacer sa toile pour être offert au musée d’art moderne à New York en jurant que cette toile ne reviendra en Espagne qu’après l’instauration de la démocratie. Et c’est 1981 que le tableau a rejoint son pays d’origine, à Madrid au centre reine Sofia.

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×