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Céline Bardet : "Le viol des hommes est une arme de guerre"


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 88 393 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)


Le sujet date mais il reste d’une actualité brûlante et sort des sentiers battus (enfin je crois, perso je n’en avais pas connaissance)

https://www.marieclaire.fr/celine-bardet-le-viol-des-hommes-est-une-arme-de-guerre,1284983.asp

En Libye, le viol des hommes est utilisé comme une arme de guerre. Dans le documentaire "Libye-Anatomie d’un crime", la grande reporter Cécile Allegra et la juriste Céline Bardet enquêtent sur ce crime indicible. Attention, cette vidéo contient des propos sur le viol pouvant choquer.
 
 

….

 

Avec Céline Bardet, juriste spécialiste du viol de guerre et présidente de l’ONG We Are Not Weapons of War*, Cécile Allegra va raconter une histoire inédite : celle de résistants en exil, comme Emad et Ramadan, qui seuls et sans appui, tentent de collecter les preuves d’un crime indicible : le viol des hommes. « Une arme qui ne laisse pas de cadavres, explique Cécile Allegra, peu de traces visibles. Un homme violé est un ‘’souillé’’ qui n’a pas plus de place sociale, n’a plus de droit à la parole dans l’espace politique. Dès qu’une victime sort de geôle, un cycle de vengeance s’enclenche : on cherche quelqu’un du camp adverse à violer. Et ce cycle sans fin, s’amplifie aujourd’hui… » Si Yasine, violé par les troupes kadhafistes n’aura finalement pas la force de témoigner, d’autres comme Nazir, enlevé et violé par vengeance par les nouveaux maîtres de la Libye en 2012, ou Ali, détenu dans une dizaine de prisons, accepteront de raconter la généralisation du viol des hommes dans les centres de détention et les geôles clandestines.

 

https://journals.openedition.org/etudesafricaines/17290

 

Les violences sexuelles commises contre des hommes au cours de conflits armés ont longtemps été négligées. Elles ont été reconnues par des activistes des droits de l’homme et quelques ong médicales dans les contextes de guerre en ex-Yougoslavie et à l’Est de la République du Congo. Puis, au début des années 2000, des études ont commencé à se donner pour objectif à la fois d’enquêter sur ces formes de brutalité et d’expliquer le fait qu’elles aient été si rarement considérées par les ong et les agences des Nations Unies. Nous examinons ces études et les explications qu’elles donnent aux approches exclusivement orientées sur les viols de femmes.

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