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Federico Martín Aramburú, rugbyman argentin à la retraite, a été abattu à Pari par le militant néofasciste Loïk Le Priol


Petit ours

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 21ans Posté(e)
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https://www.streetpress.com/sujet/1647875425-loik-le-priol-neo-fasciste-recherche-meurtre-rugbyman-federico-martin-aramburu-paris

Paris, 6e arrondissement – La nuit touche à sa fin au bar Le Mabillon. Il est 6h environ ce samedi 19 mars, quand un différend éclate entre plusieurs clients. D’un côté, les ex-rugbymen Shaun Hegarty et Federico Martín Aramburú. Le quadra argentin, qui a passé la majeure partie de sa carrière en France, doit assister au match France-Angleterre le samedi soir avant de prendre l’avion pour son pays natal. En face, deux ou trois jeunes.

L’un d’eux au moins s’avère être une figure de la mouvance néo-fasciste. L’altercation dans le bar est plutôt brève. Une fois la dispute passée, Federico Martín Aramburú remonte le boulevard Saint-Germain avec Hegarty. Au niveau du 146, ils sont rejoints par une jeep verte. À son bord, les personnes avec qui ils se sont disputés quelques minutes plus tôt. Un des passagers ouvre le feu dans leur direction. Il ne touche personne. Mais selon l’Équipe, un second homme descend du véhicule et tire, dans le dos semble-t-il, de Federico Martín Aramburú à six reprises. L’Argentin est touché au moins trois fois dans la jambe et le bas-ventre. Il meurt sur les lieux du drame.

Connu à l’extrême droite

La police identifie rapidement les trois suspects. Une jeune femme qui selon nos informations serait Lyson R. (3). Une source judiciaire interrogée par StreetPress explique qu’elle a été rapidement placée en garde-à-vue. Elle était au moment des faits accompagnée de deux hommes. Selon Libération, l’un d’eux serait Romain B. (2), militant d’extrême droite proche du Groupe Union Défense (Gud) et selon Le Point, le second est Loïk Le Priol, petit-ami de Lyson R. Ce militant d’extrême droite de 27 ans toujours en cavale serait l’auteur des coups de feu. C’est une vieille connaissance de StreetPress. La première rencontre date de début 2016, quand il lance la marque Babtou solide qui cartonne dans les milieux natios. Le Priol met en valeur les concepts identitaires et la virilité :

« On en a marre de voir des petits jeunes qui vapotent des fumées goûts barbe à papa en train de choisir leur dernier jean slim. »

Sacrée retape. Le jeune homme, cheveux gominés plaqués en arrière, présente bien avec son look dandy. Il n’exhibe pas trop son tatouage de couteau sur l’avant-bras gauche. Pourtant, d’après le site antifasciste Reflexes, il est pourtant connu pour être l’un des leaders du Gud, un syndicat d’extrême-droite né dans l’immédiat après mai 1968 et dont proviennent de nombreux cadres du Rassemblement National. Et ce malgré son jeune âge. Dans la foulée de l’article de StreetPress, la Nouvelle Édition et le Supplément (Canal+) évoquent aussi la marque qu’il gère avec sa compagne de l’époque. Elle est depuis sortie sortie du business. Avec Lyson R., sa petite amie actuelle (3), il fait la promo d’une autre marque : FSMSK, une boutique en ligne de cache-cous.

Même s’il joue les créateurs de mode, son truc à lui, c’est surtout les armes. Le militant nationaliste a passé quelques années à l’École des Mousses avant de s’engager à 17 ans pendant cinq ans chez les commandos marine. Au sein de celui de Montfort, il participe à des opérations extérieures au Mali et à Djibouti entre 2013 et 2015. Avant d’être rapatrié en France le 7 juillet 2015 sur recommandation des médecins militaires en raison d’un état de stress post-traumatique sévère (2). Sur une vidéo, publiée en mars 2016 par Mediapart, Le Priol se vantait pourtant d’avoir « buté plus qu’un mec ». Tout un programme.

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/assassinat-daramburu-le-priol-et-son-complice-suppose-militants-dextreme-droite-connus-pour-leur-violence-20220321_IHKIKB6AZNHUZEKNG3TZV6X7TE/

Le principal suspect dans l’enquête ouverte pour «assassinat» après la mort de l’ex-rugbyman Federico Martin Aramburu, samedi matin à Paris, était sous contrôle judiciaire et avait, selon nos informations, interdiction de paraître à Paris et d’entrer en contact avec l’homme soupçonné d’être son complice, Romain B.

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 307 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 030 messages
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