Est ce que les psychiatres sont bien dans leur tête

Il y a 6 heures, chanou 34 a dit :

non mais ne les prenez pas pour des idiots...bien sûr qu'ils le font.

C'est facile de juger de l'extérieur...

Ah eh bien tant mieux si ça avance et qu'on arrive à soigner certains cas! Vraiment!

Ce ne sont pas idiots mais ils commettent des erreurs comme  diagnostique une schizophrènie lorsqu il s'agit d'autisme. Cf la vie de Josef schovanec par exemple.

Ben non sinon ils feraient autre chose. 

  non  !  pas tous   

Le 02/03/2022 à 19:39, Mein Schicksal a dit :

non , mais je connais la psychiatrie  et ses dérives

Vous semblez avoir un certain parti pris ...

Votre ami, qui devait certainement souffrir d'une maladie mentale grave (avez-vous le diagnostic précis ? schizophrénie, atteinte bipolaire, troubles de la personnalité ?) est donc mort d'un arrêt cardiaque. Ça ne veut pas dire grand chose. On peut mourir par arrêt cardiaque d'un surdosage médicamenteux (ce qui m'étonnerait s'il est mort hospitalisé) mais aussi d'une complication cardio-vasculaire brutale genre infarctus, embolie pulmonaire massive ou neurologique genre rupture d'un anévrisme cérébral avec oedème cérébral massif etc ...

Si vous voulez dire que la psychiatrie ne peut guérir tous les malades mentaux, c'est évident ! Autant reprocher à tous les cancérologues de ne pas sauver tous les cancéreux ...

Les maladies mentales sont dramatiques car elles modifient la personnalité, rendent les malades plus ou moins conscients de leurs troubles, et la pharmacopée utilisée en psychiatrie 'assomme' assez souvent les malades (neuroleptiques, anti-psychotique, thymo-régulateurs etc) sans vraiment les guérir. Ils ne font que stabiliser les malades. Je ne dis pas que ce malade a été bien soigné ou que le diagnostic fait était le bon, je dis simplement que les malades psychiatriques (et il y en a malheureusement de plus en plus dans nos sociétés avec la vie actuelle) sont très difficiles à soigner car les psychiatres ne disposent pas de médicaments aussi efficaces que les antibiotiques pour soigner une infection ou les antalgiques pour traiter la douleur par exemple. En psychiatrie, on ne peut être que dans le compromis ...

Le 11/03/2022 à 16:31, Yemaia a dit :

Ce ne sont pas idiots mais ils commettent des erreurs comme  diagnostique une schizophrènie lorsqu il s'agit d'autisme. Cf la vie de Josef schovanec par exemple.

Évidemment qu'un psychiatre peut commettre une erreur de diagnostic. En médecine, il y a des diagnostic facile: un os fracturé se voit sur une simple radiographie, une tumeur cérébrale sur un scanner ou une IRM, un diabète sur une simple rose de sang etc ... En psychiatrie, il est rare qu'on puisse faire un diagnostic très rapidement sauf dans les cas évidents: une dépression réactionnelle suite au décès d'un proche ou d'un traumatisme quelconque, mais là nous sommes à la frontière de la psychiatrie car une dépression réactionnelle n'est pas une maladie mentale, c'est juste une réaction plus ou moins excessive à un évènement vécu comme dramatique.

La plupart des psychiatres sont des médecins qui cherchent à aider autant qu'ils peuvent leurs patients, maintenant comme partout, il y a de plus pu moins bons psychiatres comme il y a de plus ou moins bons dermatologues etc ... Les médecins restent des hommes avec des qualités et des faiblesses. Je précise que je ne suis pas psychiatre ...

à l’instant, Saturne06 a dit :

Évidemment qu'un psychiatre peut commettre une erreur de diagnostic. En médecine, il y a des diagnostic facile: un os fracturé se voit sur une simple radiographie, une tumeur cérébrale sur un scanner ou une IRM, un diabète sur une simple rose de sang etc ... En psychiatrie, il est rare qu'on puisse faire un diagnostic très rapidement sauf dans les cas évidents: une dépression réactionnelle suite au décès d'un proche ou d'un traumatisme quelconque, mais là nous sommes à la frontière de la psychiatrie car une dépression réactionnelle n'est pas une maladie mentale, c'est juste une réaction plus ou moins excessive à un évènement vécu comme dramatique.

La plupart des psychiatres sont des médecins qui cherchent à aider autant qu'ils peuvent leurs patients, maintenant comme partout, il y a de plus pu moins bons psychiatres comme il y a de plus ou moins bons dermatologues etc ... Les médecins restent des hommes avec des qualités et des faiblesses. Je précise que je ne suis pas psychiatre ...

prise de sang, pas rose de sang, mais vous aurez rectifié, je suppose  ...

Alors là je dirais encore une fois c'est comme le bon et le mauvais chasseur. Ya les psychiatres conventionnels qui ont appris dans les bouquins et qui exercent betement, et ceux qui utilisent leurs propre capacités d'analyse avec en prime l'experience personnelle.

Il y a 6 heures, grenouille11 a dit :

Alors là je dirais encore une fois c'est comme le bon et le mauvais chasseur. Ya les psychiatres conventionnels qui ont appris dans les bouquins et qui exercent betement, et ceux qui utilisent leurs propre capacités d'analyse avec en prime l'experience personnelle.

Salut, je comprends mal ton argumentation. Qu'appelles-tu 'conventionnel' pour un psychiatre qui appliquerait 'bêtement' ce qu'il a appris dans les livres ? Tu veux dire que les seconds (qui n'ont pas appris la psychiatrie en lisant des BD) auraient des capacités d'analyse et d'expérience que les premiers n'auraient pas ?  Il y a d'abord des spécialités en psychiatrie qui font qu'un malade particulier relève un peu plus d'un secteur psychiatrique particulier, spécialisé dans cette pathologie (pédopsychiatrie, addictions etc). Comme partout en médecine (et ailleurs) il ya les bons et les moins bons psychiatres. C'est aussi, en médecine (et sans doute plus en psychiatrie) une qsuestion de rapports humains, de 'feeling' comme diraient les anglo-saxons. Tel médecin donne confiance à son malade, tel autre lui paraitra indifférent, maladroit, peu convaincant etc ...

il y a 10 minutes, Saturne06 a dit :

Salut, je comprends mal ton argumentation. Qu'appelles-tu 'conventionnel' pour un psychiatre qui appliquerait 'bêtement' ce qu'il a appris dans les livres ? Tu veux dire que les seconds (qui n'ont pas appris la psychiatrie en lisant des BD) auraient des capacités d'analyse et d'expérience que les premiers n'auraient pas ?  Il y a d'abord des spécialités en psychiatrie qui font qu'un malade particulier relève un peu plus d'un secteur psychiatrique particulier, spécialisé dans cette pathologie (pédopsychiatrie, addictions etc). Comme partout en médecine (et ailleurs) il ya les bons et les moins bons psychiatres. C'est aussi, en médecine (et sans doute plus en psychiatrie) une qsuestion de rapports humains, de 'feeling' comme diraient les anglo-saxons. Tel médecin donne confiance à son malade, tel autre lui paraitra indifférent, maladroit, peu convaincant etc ...

Et j ajouterais que la psychiatrie est une discipline particulièrement complexe du fait que les diagnostics relèvent de l'observation et de l'entretien avec la personne. C'est une discipline basée sur le subjectif et l'échange.

Il y a 2 heures, Yemaia a dit :

Et j ajouterais que la psychiatrie est une discipline particulièrement complexe du fait que les diagnostics relèvent de l'observation et de l'entretien avec la personne. C'est une discipline basée sur le subjectif et l'échange.

C'est absolument exact ! Ajoutons à cela que le 'ressenti' du malade envers son psychiatre peut varier en fonction  du type de maladie. Par exemple, un malade atteint d'une maladie inflammatoire lui donnant des douleurs, disons une spondylarthrite ankylosante qui se sent bien soulagé par son traitement médical aura tendance de juger le résultat sur des critères objectifs: 'je peux mieux descendre les escaliers', 'j'arrive à lacer les souliers, chose impossible avant' ou 'je n'ai pas besoin de prendre autant d'antalgiques qu'avant' etc etc. Le malade atteint d'un trouble de la personnalité ou d'une maladie lui donnant une dissociation de la personnalité ou simplement un syndrome dépressif non réactionnel mais chronique, ce malade n'aura pas un jugement objectif sur son évolution clinique. 

Sans compter qu'il y a de nombreux malades qui ont des pathologies psychiatriques intriquées, avec des phases dans lesquelles une composante est prédominante, et le même malade se présentera 4 mois plus tard avec un tableau clinique bien différent (ce qui pourra faire parler de diagnostic erroné ...)

il y a 2 minutes, Saturne06 a dit :

C'est absolument exact ! Ajoutons à cela que le 'ressenti' du malade envers son psychiatre peut varier en fonction  du type de maladie. Par exemple, un malade atteint d'une maladie inflammatoire lui donnant des douleurs, disons une spondylarthrite ankylosante qui se sent bien soulagé par son traitement médical aura tendance de juger le résultat sur des critères objectifs: 'je peux mieux descendre les escaliers', 'j'arrive à lacer les souliers, chose impossible avant' ou 'je n'ai pas besoin de prendre autant d'antalgiques qu'avant' etc etc. Le malade atteint d'un trouble de la personnalité ou d'une maladie lui donnant une dissociation de la personnalité ou simplement un syndrome dépressif non réactionnel mais chronique, ce malade n'aura pas un jugement objectif sur son évolution clinique. 

Sans compter qu'il y a de nombreux malades qui ont des pathologies psychiatriques intriquées, avec des phases dans lesquelles une composante est prédominante, et le même malade se présentera 4 mois plus tard avec un tableau clinique bien différent (ce qui pourra faire parler de diagnostic erroné ...)

Et puis dans la psychiatrie, il y a des phénomènes comme la peur et le rejet de la "folie", le déni, l'agnosie.. La difficulté pour la personne de déterminer ce qui est psy interne, souffrance contextuelle et réactionnelle, de faire la différence entre symptômes et pathologie. , Et puis tous les troubles Schizoïdes ou paranoïdes qui vont complexifier le diagnostic du psychiatre.

Le 03/03/2022 à 04:58, épixès a dit :

Le 02/03/2022 à 19:18, Mein Schicksal a dit :

Est ce que les psychiatres sont bien dans leur tête ?

Il faudrait peut être qu'ils consultent des psychiatres ?

Sans le moindre doute pour certains d' entre eux ....

Je n' en ai jamais connu en tant que patient , mais 5 ou 6 en tant que relation ou même comme client dans mon magasin .

Je n' en ai connu qu' un tout à fait équilibré , un grand gaillard costaud , avec lequel j' ai fait de l' alpinisme dans ma jeunesse . Tous les autres avaient en eux un petit quelque chose "inquiétant" ....

Et surtout il y a de nombreuses années (1967) un de mes copains exactement de mon âge , qui certes était un peu caractériel mais pas vraiment méchant . Il a était interné  à l' hp (de Cadillac) après une bagarre avec son père . Il était en parfaite condition physique . Quelques temps après il est mort dans cet hôpital . (Moi j' étais en voyage) . On n' a jamais su de quoi il était mort et je suis convaincu , ainsi que tous ceux qui l' on connu qu' il a était sur médicamenté . D' autant que ceux qui ont pu aller le voir l' ont trouvé comme un zombi . Un gars costaud de 22 ans !!!!! ....

Depuis , a part mon camarade de cordée je déteste tous les psy en tout genres .

il y a 1 minute, Maurice Clampin a dit :

Sans le moindre doute pour certains d' entre eux ....

Je n' en ai jamais connu en tant que patient , mais 5 ou 6 en tant que relation ou même comme client dans mon magasin .

Je n' en ai connu qu' un tout à fait équilibré , un grand gaillard costaud , avec lequel j' ai fait de l' alpinisme dans ma jeunesse . Tous les autres avaient en eux un petit quelque chose "inquiétant" ....

Et surtout il y a de nombreuses années (1967) un de mes copains exactement de mon âge , qui certes était un peu caractériel mais pas vraiment méchant . Il a était interné  à l' hp (de Cadillac) après une bagarre avec son père . Il était en parfaite condition physique . Quelques temps après il est mort dans cet hôpital . (Moi j' étais en voyage) . On n' a jamais su de quoi il était mort et je suis convaincu , ainsi que tous ceux qui l' on connu qu' il a était sur médicamenté . D' autant que ceux qui ont pu aller le voir l' ont trouvé comme un zombi . Un gars costaud de 22 ans !!!!! ....

Depuis , a part mon camarade de cordée je déteste tous les psy en tout genres .

Tu détestes tous les psys en tout genre ... C'est assez grave ce que tu dis ! Pourquoi 'détester' ? Tu peux dire que tu ne crois pas en la psychiatrie, c'est plus raisonnable, non ?

Ceci dit, je suis un peu d'accord avec toi pour dire que les psychiatres, souvent, de par leur formation et la fréquentation de leur patientèle quand même bien 'particulière' peut leur 'déteindre' un peu dessus, les rendre effectivement un peu étranges, assez différents dans leurs relations humaines des autres médecins.