Aller au contenu

Béziers : trois individus frappaient une femme enceinte en ville, un procureur fait cesser l'agression


Plouj

Messages recommandés

Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)

ans la nuit du 19 au 20 janvier 2022 vers 0 h 30, dans le centre-ville de Béziers, un magistrat du parquet de Béziers qui venait de quitter le tribunal à l'issue d'une audience tardive, portait assistance à une jeune femme, enceinte de cinq mois, qui était au sol et qui semblait avoir été agressée par deux hommes et une femme.

Trois personnes, deux hommes et une femme étaient poursuivis pour avoir, à Béziers, frappé et jeté au sol une jeune femme enceinte de 5 mois.

L’agression ne s’est arrêtée que parce que ce soir-là, à l’issue d’une longue audience devant le tribunal, un des vice-procureurs était rentré tard chez lui en passant par les Allées Paul-Riquet. C’est lui qui a mis fin à l’agression et appelé les forces de l’ordre.

Des peines conséquentes

Un homme, souffrant de graves troubles psychiatriques a été condamné à trente mois de détention dont douze avec sursis probatoire et obligation de soins. La femme et le second homme, le propre frère de la victime ont été condamnés à quatre années de détention. Tous ont été maintenus en détention, ils devront aussi indemniser solidairement la victime à hauteur de 3 000 € et payer 500 € de frais de justice.

Il faut le dire, il va devenir de plus en plus difficile pour les avocats de la défense de défendre leurs clients. Depuis quelque temps, ces derniers, se mettent tous ou presque à entendre des voix. Des révélations qui arrivent sur l’audience et qui posent question.

Ils entendent des voix

ll appartient donc au tribunal de faire le trie entre ce qui est entendu (dans la tête des prévenus, NDLR) et les faits qui se sont réellement passés.

Le jour des faits, le frère de la victime a entendu une voix lui dire “Elle te doit 80 €”. Il n’a donc pas regardé si elle était enceinte. Et comme elle ne souhaitait plus l'héberger car il devenait très difficile à vivre, il n’a pas hésité à faire appel à deux personnes rencontrées dans la rue, pour aller chercher son “dû”.

Puis, devant le tribunal, pour se défendre, "elle boit comme un trou alors qu’elle est enceinte et en plus elle ment. Je n’ai rien fait. Je ne l’ai pas touchée. Juste un peu bousculée."

Résultat : des coups et des insultes, entendus par le père de la victime qui était avec sa fille au téléphone pour d’autres raisons et qui n’a pu que témoigner.

La prévenue, elle, s’est contentée de rapporter qu’elle entendait des voix. Sans préciser ce qu’elles lui racontaient. Le tribunal restera donc sur sa faim et se contentera des larmes versées par celle qui aurait bien tenté de se faire passer pour une victime. Mais qui a finalement reconnu : "Je lui ai juste mis une petite gifle, et pas un aller-retour, rien de méchant."

Reste, le dernier de la troupe. Lui, il n’est pas entré chez la victime. Il est resté dans la rue, mais quand celle-ci a tenté de fuir il l’a arrêté et lui a sauté dessus pour l’empêcher d’aller plus loin.

Il suit un traitement très lourd pour freiner sa schizophrénie. « Je ne l’ai pas frappé. Rien. » Selon le parquetier qui a fait cesser l’agression, ils étaient trois sur la jeune femme.

Une défense difficile

Pour la défense il a donc été plaidé une obligation de soins, pour celui qui devait empêcher la sœur de fuir et qui était resté dans la rue.

Le manque d’éducation de la prévenue qui, ne lui permettait pas de tout comprendre d’autant qu’elle était en plein sevrage et encore sous l’emprise de la drogue.

Et pour finir, la bipolarité du frère qui n’est pas en capacité de se remettre en question.

Un dossier qui aurait pu être classé

La représentante du ministère public a la voix qui tranche tout le long de l'audience. Elle n’est pas forcément là pour faire plaisir aux prévenus et encore moins pour les dorloter quand ils nient l’évidence.

"Si nous n’avions pas de témoins, cette affaire aurait sans aucun doute été classée sans suite. Vous minimisez tout. Vous tentez de vous soustraire à l’évidence. C’est lâche. À trois sur une femme enceinte. Votre mobile, c’est l’argent, rien d’autre. Et vous n’avez pas réfléchi plus loin. Tous les éléments que nous avons, vont dans le sens du témoignage du témoin ( le procureur)."

https://www.midilibre.fr/2022/02/24/beziers-trois-individus-frappaient-une-femme-enceinte-en-ville-un-procureur-fait-cesser-lagression-10131845.php

 

Entendre des voix, une nouvelle défense !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 6 minutes, querida13 a dit :

Scélérats...

Scélérats ou pas, il va falloir trouver un nouveau système de responsabilité pénale !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

malades ou pas les enfermer pendant 20 ans !!!

des ordures !!!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
romero94 Membre 1 072 messages
Mentor‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Plouj a dit :

Scélérats ou pas, il va falloir trouver un nouveau système de responsabilité pénale !

Pour un maintien en détention.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

Quand on se came , on entend ds voix ,c'est bien connu , comment s'en étonner  :o°

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
Il y a 10 heures, romero94 a dit :

Pour un maintien en détention.

Faudrait qu'il y ait de la place dans les prisons pour ça !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×