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Le savoir comme horloge


brooder

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Il s'agit de prendre conscience de l'avancée temporelle dans laquelle s'est engagée l'humanité. Les sites néolithiques tel Stonehenge marquaient les saisons. De nos jours ce sont l'intrication des différents savoirs dans les ordinateurs qui scande l'avancée des inventions. Elles-mêmes le socle d'autres inventions qui perpétueront la mémoire humaine. Toutes ces réalisations nous plongent dans un présent de plus en plus pesant et irréversible. Nous sommes rentrés dans l'anthropocène et l'humanité aura à jamais marqué l'histoire de la terre ...

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, brooder a dit :

Il s'agit de prendre conscience de l'avancée temporelle dans laquelle s'est engagée l'humanité. Les sites néolithiques tel Stonehenge marquaient les saisons. De nos jours ce sont l'intrication des différents savoirs dans les ordinateurs qui scande l'avancée des inventions. Elles-mêmes le socle d'autres inventions qui perpétueront la mémoire humaine. Toutes ces réalisations nous plongent dans un présent de plus en plus pesant et irréversible. Nous sommes rentrés dans l'anthropocène et l'humanité aura à jamais marqué l'histoire de la terre ...

 

Bonjour,

L'humanité cherche son exponentialité, son hyperinflation mégalomaniaque, avec arrogance et avidité.

Alors que la Nature cherche son cycle, son équilibre, avec modestie et parcimonie.

Ces deux quêtes sont des équations différentielles.

 

Mais sont-elles compatibles ?

Un exemple différentiel éloquent :

_ Le réchauffement fait fondre la glace,

_ or la couleur blanche de la glace renvoie la lumière dans l'espace, et refroidit la planète.

_ Si bien que le réchauffement entraine du réchauffement.

On a là une rétroaction exponentielle, ou plutôt géométrique, désastreuse.

 

Ca ne pourra pas durer.

Mais les mentalités changent, celle des nations, celle de la demande, mais plus pertinemment celle de l'offre :

Jules-Edouard Leclerc était un empereur, un conquérant qui cherchait l'exponentialité.

Alors que son fils, Michel-Edouard Leclerc, est un gestionnaire qui rationnalise les acquis.

La nature humaine est immensément adaptable, et son facteur culturel, même inconscient, rétroagit sur sa nature.

 

Le propre de l'homme n'est pas dans l'homme.

Il est dans son rapport à l'institution.

Il existe une femelle gorille qui possède 200 mots de vocabulaire.

Elle communique avec sa maîtresse via des images.

Malheureusement, cette gorille serait bien incapable d'enseigner ces 200 mots à sa progéniture.

Vous voyez où je veux en venir ?

C'est la rétroaction individu / institution qui amorce l'ignition culturelle, c'est-à-dire le cercle vertueux de la civilisation.

Cordialement, Fraction

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

L'humanité cherche son exponentialité, son hyperinflation mégalomaniaque, avec arrogance et avidité.

Alors que la Nature cherche son cycle, son équilibre, avec modestie et parcimonie.

Ces deux quêtes sont des équations différentielles.

 

Mais sont-elles compatibles ?

Un exemple différentiel éloquent :

_ Le réchauffement fait fondre la glace,

_ or la couleur blanche de la glace renvoie la lumière dans l'espace, et refroidit la planète.

_ Si bien que le réchauffement entraine du réchauffement.

On a là une rétroaction exponentielle, ou plutôt géométrique, désastreuse.

 

Ca ne pourra pas durer.

Mais les mentalités changent, celle des nations, celle de la demande, mais plus pertinemment celle de l'offre :

Jules-Edouard Leclerc était un empereur, un conquérant qui cherchait l'exponentialité.

Alors que son fils, Michel-Edouard Leclerc, est un gestionnaire qui rationnalise les acquis.

La nature humaine est immensément adaptable, et son facteur culturel, même inconscient, rétroagit sur sa nature.

 

Le propre de l'homme n'est pas dans l'homme.

Il est dans son rapport à l'institution.

Il existe une femelle gorille qui possède 200 mots de vocabulaire.

Elle communique avec sa maîtresse via des images.

Malheureusement, cette gorille serait bien incapable d'enseigner ces 200 mots à sa progéniture.

Vous voyez où je veux en venir ?

C'est la rétroaction individu / institution qui amorce l'ignition culturelle, c'est-à-dire le cercle vertueux de la civilisation.

Cordialement, Fraction

Qu'est ce que l'homme a à gagner de détruire les cycles d'équilibres de la nature comme il le fait avec l'atome ? Il n'en sait rien, comme l'aveugle, il entreprend, il agit et ce n'est qu'après qu'il constate son erreur ou sa réussite. C'est dans l'action que l'homme se révèle pas dans les médailles !

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, brooder a dit :

Qu'est ce que l'homme a à gagner de détruire les cycles d'équilibres de la nature comme il le fait avec l'atome ? Il n'en sait rien, comme l'aveugle, il entreprend, il agit et ce n'est qu'après qu'il constate son erreur ou sa réussite. C'est dans l'action que l'homme se révèle pas dans les médailles !

 

Nous sommes cernés par deux excès :

La décroissance autoritariste serait un suicide collectif, et le laisser-faire le serait également.

Ce qui est certain, c'est que l'économie administrée sera bientôt préférable au marché dérégulé.

Je pronostique en cela un retour prochain du politique, qui a trop laissé faire les marchés pour rester localement attractif.

Tant que les nations tireront individuellement la couverture à elles, ce sera la concurrence fiscale, la prime à la pollution, et la prime au moins-disant social.

 

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 1 minute, Fraction a dit :

Nous sommes cernés par deux excès :

La décroissance autoritariste serait un suicide collectif, et le laisser-faire le serait également.

Ce qui est certain, c'est que l'économie administrée sera bientôt préférable au marché dérégulé.

Je pronostique en cela un retour prochain du politique, qui a trop laissé faire les marchés pour rester localement attractif.

Tant que les nations tireront individuellement la couverture à elles, ce sera la concurrence fiscale, la prime à la pollution, et la prime au moins-disant social.

 

Les marchés et les états ont respectivement le même intérêt de prendre soin de leurs clients et de leurs citoyens. Si la folie des états est de tomber dans la paranoia, celle des marchés est dans la mythomanie !

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, brooder a dit :

Les marchés et les états ont respectivement le même intérêt de prendre soin de leurs clients et de leurs citoyens. Si la folie des états est de tomber dans la paranoia, celle des marchés est dans la mythomanie !

 

Le marché connait un seuil de rupture critique : c'est l'économie de la rente.

Ne croyez pas que les libéraux y soient favorables.

La rente, c'est comme la gratuité : ça fait pourrir les neurones.

On vire les cadres volontaristes et philanthropes, pour les remplacer par un exécutif cynique.

Microsoft est devenu une rente, et Bill Gates s'est fait remercier.

Ca ne profite à personne, sauf aux actionnaires.

 

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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il y a une heure, brooder a dit :

 Les sites néolithiques tel Stonehenge marquaient les saisons. 

 

On le suppose. Mais ce site demeure très mystérieux.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Fraction a dit :

Le marché connait un seuil de rupture critique : c'est l'économie de la rente.

Ne croyez pas que les libéraux y soient favorables.

La rente, c'est comme la gratuité : ça fait pourrir les neurones.

On vire les cadres volontaristes et philanthropes, pour les remplacer par un exécutif cynique.

Microsoft est devenu une rente, et Bill Gates s'est fait remercier.

Ca ne profite à personne, sauf aux actionnaires.

 

La vie d'une entreprise ne doit pas être représentative de tout un marché, les hyènes y veillent. Entreprendre est la mesure de santé d'un domaine de production. C'est au consommateur de choisir. Si le profit va du consommateur aux actionnaires, c'est déjà un choix politique.

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, brooder a dit :

La vie d'une entreprise ne doit pas être représentative de tout un marché, les hyènes y veillent. Entreprendre est la mesure de santé d'un domaine de production. C'est au consommateur de choisir. Si le profit va du consommateur aux actionnaires, c'est déjà un choix politique.

 

Les actionnaires ne sont pas tout-puissants au sein du Conseil d'Administration.

Ils jouent un rôle plutôt consultatif.

Et les actionnaires ne sont pas tous des sauterelles qui siphonnent l'entreprise.

Il existe des actionnaires responsables qui préfèrent parfois réinvestir les bénéfices, voire augmenter les salaires (plus rares).

 

Les investisseurs institutionnels, comme les banques et les assurances, savent pertinemment qu'ils jouent un rôle macroéconomique.

Ils ont conscience de leurs externalités, et du fait que leurs décisions sacrificielles profiteront aux marchés, et leur reviendront un jour en effet boomerang.

Ils adoptent en cela un comportement responsable.

Mais j'ai peur que la tendance soit à la spéculation volatile hystérique.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Fraction a dit :

Les actionnaires ne sont pas tout-puissants au sein du Conseil d'Administration.

Ils jouent un rôle plutôt consultatif.

Et les actionnaires ne sont pas tous des sauterelles qui siphonnent l'entreprise.

Il existe des actionnaires responsables qui préfèrent parfois réinvestir les bénéfices, voire augmenter les salaires (plus rares).

 

Les investisseurs institutionnels, comme les banques et les assurances, savent pertinemment qu'ils jouent un rôle macroéconomique.

Ils ont conscience de leurs externalités, et du fait que leurs décisions sacrificielles profiteront aux marchés, et leur reviendront un jour en effet boomerang.

Ils adoptent en cela un comportement responsable.

Mais j'ai peur que la tendance soit à la spéculation volatile hystérique.

Beaucoup de fonds de pension américain se comportent comme des prédateurs et contrairement à leur fonction qui est de préserver l'avenir des travailleurs, ils détruisent le tissu industriel. L'argent n'a jamais servi à rien sauf à dépouiller les plus démunis.

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, brooder a dit :

Beaucoup de fonds de pension américain se comportent comme des prédateurs et contrairement à leur fonction qui est de préserver l'avenir des travailleurs, ils détruisent le tissu industriel. L'argent n'a jamais servi à rien sauf à dépouiller les plus démunis.

 

Comme diraient les Inconnus, il y a les bons capitalistes et les mauvais ...

La meilleure façon qu'on ai trouvé de rendre un capitaliste meilleur, c'est de subventionner ses concurrents.

Mais ce n'est pas suffisant à mon goût.

Ca manque d'autorité régulatrice et d'intelligence normative.

Sauf qu'un excès d'autorité conduit à l'infantilisation et à la déresponsabilisation.

Et sauf que le normatif conduit à l'inflation, voire à la prohibition.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
à l’instant, Fraction a dit :

Comme diraient les Inconnus, il y a les bons capitalistes et les mauvais ...

La meilleure façon qu'on ai trouvé de rendre un capitaliste meilleur, c'est de subventionner ses concurrents.

Mais ce n'est pas suffisant à mon goût.

Ca manque d'autorité régulatrice et d'intelligence normative.

Sauf qu'un excès d'autorité conduit à l'infantilisation et à la déresponsabilisation.

Et sauf que le normatif conduit à l'inflation, voire à la prohibition.

Si on n'en revient au sujet du fil, le "savoir vivre" en commun entre humains reste très régressif !

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
à l’instant, brooder a dit :

Si on n'en revient au sujet du fil, le "savoir vivre" en commun entre humains reste très régressif !

 

 

il y a 3 minutes, brooder a dit :

Si on n'en revient au sujet du fil, le "savoir vivre" en commun entre humains reste très régressif !

 

Pour ma part, j'ai choisi (subi ?) la solitude, car les autres me faisaient régresser.

Ca m'a permis d'aller plus vite, car j'avais des ressources personnelles assourdies par le bruit environnant.

J'ai d'abord atteint la singularité mentale, puis la récursivité mentale.

Et aujourd'hui, j'ai réponse à tout, comme un pays sous embargo apprend à tout produire lui-même.

 

Mais un pays sous embargo perd en vitesse relative, et sa reconnexion est un choc, économique et culturel.

 

Je reste un animal social, et je suis incapable de révolutionner cette nature.

On peut s'adapter à tout, mais on ne peut pas manger des cailloux.

Si bien qu'il m'est indispensable de signer des compromis avec la société.

La société ni ne s'aime ni ne s'aime pas, elle est.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Fraction a dit :

 

Pour ma part, j'ai choisi (subi ?) la solitude, car les autres me faisaient régresser.

Ca m'a permis d'aller plus vite, car j'avais des ressources personnelles assourdies par le bruit environnant.

J'ai d'abord atteint la singularité mentale, puis la récursivité mentale.

Et aujourd'hui, j'ai réponse à tout, comme un pays sous embargo apprend à tout produire lui-même.

 

Mais un pays sous embargo perd en vitesse relative, et sa reconnexion est un choc, économique et culturel.

 

Je reste un animal social, et je suis incapable de révolutionner cette nature.

On peut s'adapter à tout, mais on ne peut pas manger des cailloux.

Si bien qu'il m'est indispensable de signer des compromis avec la société.

La société ni ne s'aime ni ne s'aime pas, elle est.

Trouver un fil conducteur à sa propre vie est déjà un objectif commun. Il existe bien des gens bien installés dans la société qui souffre de leur condition. Il faut avoir traversé le désert pour comprendre les paroles en l'air !

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, brooder a dit :

Trouver un fil conducteur à sa propre vie est déjà un objectif commun. Il existe bien des gens bien installés dans la société qui souffre de leur condition. Il faut avoir traversé le désert pour comprendre les paroles en l'air !

 

D'un point de vue technocratique, nous sommes tous des enfants gâtés.

Nous avons l'eau, l'électricité, la nourriture,...

Mais le sens de la vie ne s'achète pas, et ne sort pas des usines.

 

Quel est votre verbe moteur :

Le verbe être ?

Le verbe avoir ?

Le verbe faire ?

Souhaitez-vous inscrire le monde en vous ?

Souhaitez-vous vous inscrire dans l'histoire ?

Il n'y a pas de règle universelle.

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Fraction a dit :

D'un point de vue technocratique, nous sommes tous des enfants gâtés.

Nous avons l'eau, l'électricité, la nourriture,...

Mais le sens de la vie ne s'achète pas, et ne sort pas des usines.

 

Quel est votre verbe moteur :

Le verbe être ?

Le verbe avoir ?

Le verbe faire ?

Souhaitez-vous inscrire le monde en vous ?

Souhaitez-vous vous inscrire dans l'histoire ?

Il n'y a pas de règle universelle.

C'est en cela que le savoir nous apparait comme une boussole pour nous guider dans la vie. Il nous permet de nous repérer dans notre vie pour soi et avec les autres. Etant relatif, il nous épargne les eccueils de l'ignorance. En même temps qu'il décompte le temps passé, il nous ouvre un horizon...

 

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