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Mort de de la romanciére Anne Rice, célèbre entre autre pour ses chroniques de vampires.


Constantinople

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Cela date un peu (12 décembre) mais je viens juste de l'apprendre : Je suis venu à la lecture notamment par elle, et je continue à la lire régulièrement ça me touche un peu du coup. Elle avait cette veine typiquement du sud des états unis, avec une sensualité riche, une nostalgie pendant vers le gothique, une flamboyance aristocratique aux travers de ses personnages et un tempérament mystique.  J'aimais aussi sa capacité à décrire des lieux et des époques, de la Nouvelle Orléans du XVIII eme à la renaissance italienne, ou le Paris décadent du XIX eme. 

 

 

 

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Membre, 72ans Posté(e)
Frank_N Membre 5 488 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)

Je ne connaissais pas mais j'aime bien la façon dont vous en parlez.

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 579 messages
Forumeur vétéran‚ 42ans‚
Posté(e)

J'ai lu une bonne partie de Lestat le Vampire, en français et en anglais, et dans mon souvenir, elle arrive à merveille à se glisser dans la peau d'un être qui a au moins 200 ans d'âge, qui a vu les époques se succéder et les réflexions que ça engendre. 

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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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j'ai vu le film.. Mais les vampires, ce n'est pas mon truc, comme les zombies et autres, trop peu crédibles quand on creuse un peu

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Frank_N a dit :

Je ne connaissais pas mais j'aime bien la façon dont vous en parlez.

 

il y a 28 minutes, guernica a dit :

j'ai vu le film.. Mais les vampires, ce n'est pas mon truc, comme les zombies et autres, trop peu crédibles quand on creuse un peu

Je pense que comme stephen king,  cela fait partie des auteurs qu'il fait avoir decouvert jeune pour continuer à les apprécier par la suite dans toute leur richesse, car on suspend plus aisément notre incrédulité.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 112 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a une heure, guernica a dit :

j'ai vu le film.. Mais les vampires, ce n'est pas mon truc, comme les zombies et autres, trop peu crédibles quand on creuse un peu

Comme souvent, le livre est bien plus fouillé. Si bien fouillé, construit, décrit, écrit, qu'il en est passionnant et addictif...

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 579 messages
Forumeur vétéran‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, guernica a dit :

ce n'est pas mon truc, comme les zombies et autres, trop peu crédibles quand on creuse un peu

 

Il y a 13 heures, Constantinople a dit :

 

Je pense que comme stephen king,  cela fait partie des auteurs qu'il fait avoir decouvert jeune pour continuer à les apprécier par la suite dans toute leur richesse, car on suspend plus aisément notre incrédulité.

Je vous réponds à tous les deux, pour prendre la défense du zombie, créature mentionnée comme peu crédible par @guernica , et approuvé par @Constantinople: en fait, le zombie n'a pas à être crédible, parce qu'il est une métaphore de nous. Le zombie a une fonction sociale, celle de dénoncer, de nous caricaturer : quand les zombies envahissent un centre commercial dans Dawn of the dead, il s'agit là de montrer que nous, consommateurs, on est comme le zombie dans un rayon de marchandises : les yeux hagards, les mouvements lents, on pousse notre chariot mollement, un peu rêveur, le regard vide, comme dépossédés de nous-même. Le zombie est un miroir déformant de nous-mêmes. Les bons cinéastes et romanciers ne font pas du zombie pour faire du zombie. Ils dénoncent quelque chose, un comportement humain, à la base.

 

Puisqu'on est dans la section littérature, j'ose vous conseiller une histoire de zombie écrite, une nouvelle, qui s'intitule Photo de classe, de l'auteur Dan Simmons, qui met en scène un professeur faisant cours à une classe d'élèves zombies. Là encore, là aussi, le zombie sert à faire passer un message, une dénonciation du comportement zombiesque des élèves à qui on fait classe, dans notre monde.

Voici le livre où vous pourrez la trouver :

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 :)

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir 

en réalité , le zombie est un être vivant mais " mort " psychiquement  ce qui est faux .

bonne soirée

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 19/01/2022 à 10:24, Crève a dit :

 

Je vous réponds à tous les deux, pour prendre la défense du zombie, créature mentionnée comme peu crédible par @guernica , et approuvé par @Constantinople: en fait, le zombie n'a pas à être crédible, parce qu'il est une métaphore de nous. Le zombie a une fonction sociale, celle de dénoncer, de nous caricaturer : quand les zombies envahissent un centre commercial dans Dawn of the dead, il s'agit là de montrer que nous, consommateurs, on est comme le zombie dans un rayon de marchandises : les yeux hagards, les mouvements lents, on pousse notre chariot mollement, un peu rêveur, le regard vide, comme dépossédés de nous-même. Le zombie est un miroir déformant de nous-mêmes. Les bons cinéastes et romanciers ne font pas du zombie pour faire du zombie. Ils dénoncent quelque chose, un comportement humain, à la base.

Bien sur, de même pour les romans d'anne rice : Par exemple, quand elle écrit entretien avec un vampire, elle fait le deuil atroce de sa fille morte à 5 ans. Dans son roman il y a le personnage de claudia, une petite fille transformée en vampire dont le corps reste figé comme une petite fille alors que l'esprit devient une femme. Elle met évidemment beaucoup de choses sur le deuil, sur les pulsions de vie et de mort dans ces personnages vampiriques, pourtant ca reste des créatures chimériques et je comprends que ça puisse rebuter certain. 

J'ai déjà vu cette interprétation de ce film de Romero, et si c'est vraiment le but je le trouve raté : le centre commercial représente plutôt pour les trois survivant une survivance de "la vie d'avant" et sa sécurité, sa profusion. Le truc le plus intéressant dans ce film est le fait que l'histoire se passe après l'apocalypse, et on a affaire à un trio qui ne croit plus que les choses s'arrangeront mais qui n'essaient pas non plus de rebâtir quelque chose. Ils jouissent au maximum d'une ultime situation privilégiée au milieu du chaos en attendant la fin. Ca me les rend antipathique en fait. J'aurais aimé une dynamique de tension plutot que cette entente idyllique : une femme et deux hommes, est ce que la monogamie tient toujours ? Est ce qu'une lutte pour la femme ne se mets pas en place ? Et si son compagnon est éliminé par l'autre homme, que fera elle ? Si l'objectif est de procréer, alors il faut trouver d'autres gens quitte à prendre des risques ? Autant de questions que j'aurais aimé être développées. 

Le zombie à la base c'est plus la manifestation de la crainte des meutes face aux individualités, après ce qu'on a vu des idéologies totalitaires comme le marixsme. 

Le 19/01/2022 à 10:24, Crève a dit :

 

Puisqu'on est dans la section littérature, j'ose vous conseiller une histoire de zombie écrite, une nouvelle, qui s'intitule Photo de classe, de l'auteur Dan Simmons, qui met en scène un professeur faisant cours à une classe d'élèves zombies. Là encore, là aussi, le zombie sert à faire passer un message, une dénonciation du comportement zombiesque des élèves à qui on fait classe, dans notre monde.

Voici le livre où vous pourrez la trouver :

image.jpeg.db3b6f15d060b835b844cde94eb7b23a.jpeg

 

 :)

J'ai le livre je lirais ça.

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  • 5 mois après...
Invité Paul hochon
Invités, Posté(e)
Invité Paul hochon
Invité Paul hochon Invités 0 message
Posté(e)

Je l'ai appris cette après midi en discutant...Oups je suis pas trop au fait des choses littéraires. 

J'avais acheté et lu toute la saga des vampires à l'époque, c'était original, sensuel et romanesque.

Dans la saga, le meilleur livre sans conteste est " Voleur de corps " Lestat trouve le moyen de prendre l'enveloppe charnelle d'un humain. 

 

 

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