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L'extrême-droite historique c'est le triomphe du nihilisme


Invité Quasi-Modo

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Bonjour,

Notre époque actuelle n'est que l'aboutissement de la métaphysique de la subjectivité nietzschéenne et nihiliste, dominée par la volonté de puissance, et par l'absence de sens qui aurait été déconstruit peu à peu sous les coups de boutoirs de l'Histoire. Le libéralisme mondialiste, en déconstruisant le sens et les normes les unes après les autres, pourrait bien réussir petit à petit ce que le nazisme allemand et le fascisme italien n'ont pas réussi à faire brutalement : déconstruire le sens, détricoter la culture, la civilisation, et faire un grand retour de l'humanité au stade animal naturel et archaïque, fait de sélection naturelle et de compétition acharnée pour la survie. Faire l'apologie aveugle de la puissance, de la jeunesse, de la compétition, de la performance, de la virilité, du sport, de la puissance technologique et du prestige, mais aussi la recherche d'immortalité comme cela se voit dans le transhumanisme contemporain, tout comme l'absence de distinction entre vie privée et vie publique avec la surveillance sur les réseaux. Autant de caractéristiques spécifiques du totalitarisme hitlérien, et même du totalitarisme en général, mais pas que comme vous devez le savoir en analysant notre société actuelle.

Peu à peu, les mentalités acquièrent une réelle dimension totalitaire, c'est tout à fait indubitable. Les classes dominantes ne l'entendent pas de cette oreille et entendent bien conserver leurs privilèges indus, en exploitant la crédulité des gens, la propagande médiatique, en leur faisant peur (brandir le spectre du nazisme ou de l'extrême-droite alors que leur idéologie se rapproche bien plus de l'extrême-droite historique que celle de leurs opposants).

Mais qu'est-ce que le libéralisme mondialiste ? Et qu'est-ce que le nazisme ?

Qui ne saurait voir les rapports étroits entre ces deux visions du monde ?

L'exaltation de la puissance, la compétition acharnée comme moteur de l'Histoire, la sélection des meilleurs dans un processus de sélection darwinien (les nazis parlaient de races supérieures, mais quelle différence finalement ?), l'étouffement et l'avilissement définitif des "faibles", ou plutôt de ceux qui sont dominés socialement, "perdants de la mondialisation", réduits à n'être que de simples rouages d'un système mécanisé, bien huilé, informatisé, où chacun est surveillé sur les réseaux par des algorithmes d'intelligence artificielle, système dans lequel il n'y a donc plus de personnes responsables, puisque chacun, tout comme Eichmann lors de son procès, pourra dire qu'il n'a que fait son travail, en étant inséré à un niveau très particularisé et spécialisé de la production économique nationale, européenne et mondiale !

Le nazisme en effet n'est qu'une forme de darwinisme social exterminateur (laisser la société à elle-même pour que les forts dominent et écrasent les faibles pour le bien de l'espèce comme de la société). Le libéralisme mondialiste a pour horizon peu ou prou la même société. Plus de protection sociale, plus d'aides financières pour un peuple désuni dont le seul tort aura été de ne pas appartenir à la classe dirigeante, qui ne sera plus bon qu'à se faire remplacer par des machines, à travailler à la chaîne pour un SMIC, à devenir lui-même une machine grâce au transhumanisme, ou à se suicider dans sa cave.

Car l'objectif de la philosophie néo-libérale a toujours été le démantèlement des services publics (sauf les fonctions régaliennes), dont on sait qu'ils bénéficient aux personnes peu aisées, la réduction de la participation de l'Etat à la vie publique, dans un contexte de compétition acharnée, où les plus forts doivent officiellement régner sur les plus faibles du seul fait de la supériorité de leur nature. Son rapport instrumental à la rationalité est dépourvu de valeurs humaines, d'ailleurs on parle usuellement de ressources humaines (l'être humain étant chosifié, et vu comme une ressource ou un moyen et non plus comme une fin en soi), tandis que poser la question du sens, du beau, du vrai, du juste, c'est déjà renoncer à cette philosophie. Le libéralisme, qui a eu ses heures de gloire au lendemain de la révolution est en train de se retourner contre l'humanité en devenant néo-libérale, au profit d'élites dirigeantes passéistes qui se considèrent comme l'horizon indépassable d'une Histoire sans lendemains.

Mais ceux qui précisément dénoncent ces excès et veulent le retour de la culture, de la transmission éducative, la valorisation des héritages sous toutes leurs formes, du patrimoine, et que le peuple soit uni en partageant un socle commun fait de laïcité, d'ouverture et de tolérance sont relégués à l'extrême-droite, face à une élite qui flatte l'égoïsme des minorités dont le communautarisme est volontairement exacerbé et instrumentalisé médiatiquement pour être dirigé contre les conservateurs, à l'aide d'une machine de propagande médiatique et de désinformation sans précédent. Quiconque ose ne serait-ce qu'exprimer le contraire de cette vision officielle politiquement correcte est aussitôt diabolisé, ostracisé, exclu, condamné à une mort sociale certaine car ceux qui tiennent les manettes du pouvoir et détiennent les postes élevés hiérarchiquement tiennent leurs subordonnés en dépendance et s'accrochent à leurs privilèges comme des moules à leur rocher. Et habituellement quand un être humain doit choisir entre sa place, son statut, et la vérité ou lancer l'alerte, il choisit de se taire et d'opter pour la défense de sa place, de son statut.

Réfléchissez bien et comprenez que l'extrême-droite historique (nazisme et fascisme) a toujours été dans l'exaltation de la volonté de puissance, de la jeunesse et des sports, de la beauté, de l'efficacité, avec la recherche de l'immortalité (cf. transhumanisme), la compétition et l'écrasement des faibles et des dominés, l'idée de laisser faire les dominants dans une société qui, à l'image de la nature, permettra aux prédateurs de prendre l'ascendant sur leurs proies, pour le bien-être biologique et social de l'espèce. Et écoutez les discours des uns et des autres. Et réalisez que ce que la propagande médiatique dénonce sous l'appellation d'extrême-droite est juste aux antipodes de tout cela, et donc de la réelle extrême-droite historique, mais n'est que dans la conservation et le sauvetage des fondamentaux requis dans toute culture humaine ou la sauvegarde des permanences anthropologiques nécessaires à tout équilibre et toute stabilité sociale, ainsi que dans la défense de la dignité humaine.

Si la vérité, la justice, le bien, la culture et tout ce qui relève du sens, ne sont plus des juges de paix reconnus, alors il ne reste plus que la puissance et l'écrasement des faibles.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Le parallèle entre libéralisme et nazisme me paraît forcé. Je sais bien que l’intention est de dévaloriser un max le libéralisme, mais je pense que c’est une erreur émotionnelle en l’occurrence de faire ce genre d’identification.

De plus comment se fait il qu’après  presque deux siècles de mise en accusation par tous les esprits grands et petits le libéralisme tienne toujours la corde ? Les « forts » sont vachement forts pour gagner tout le temps. N’y aurait il pas une participation des « faibles » à l’action des forts ? Un consentement ?

La volonté de puissance est universelle et fait partie des énergies fondamentales de l’homme. Tout dépend de ce que l’on fait de cette volonté  de puissance. La volonté de puissance ne se réalise pas forcément dans l’assujettissement des faibles. Celle ou celui qui veut changer le monde est aussi animé par une volonté de puissance, la puissance de transformer le monde. Ce n’est pas la volonté de puissance qu’il faut mettre en accusation, c’est la manière dont elle est mise en œuvre.

Le sens se conquiert chaque jour, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, il faut sans arrêt se battre pour conquérir le sens.

Il est bien entendu possible d’être critique sur l’état du monde. Mais la pensée critique par elle même ne vaut quelque chose que si elle aboutit à une action. Sous le nazisme certains résistaient même si cette résistance c’était parfois pas grand chose.

Je ne vois pas où vous dessinez des voies d’action résistantes. Il n’est plus possible de se contenter d’entonner les trompettes de Jericho en espérant qu’elles suffiront à renverser l’ordre existant. Le verbe est insuffisant.

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Membre, 101ans Posté(e)
lolo72 Membre 4 024 messages
Maitre des forums‚ 101ans‚
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merci pour votre commentaire je vais voter zézé :D

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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Tous les systèmes aboutissent nécessairement au nihilisme à un moment, et l'idéologie n'y est pour rien ce sont les hommes.

Parce qu'il existe parmi les hommes la volonté de puissance sur les autres, la volonté de l'asservissement et la cruauté et parmi ceux là il existe ce qu'on appelle les psychopathes.

Ceux là n'ont aucune limite, ils n'ont aucune barrière et toutes les extrémités sont bonnes pour assouvir leurs envies. Ce sont les leaders parfaits.

Ce qui leur confère un avantage compétitif sur l'homme moyen et les propulse nécessairement au plus haut sommet. Ainsi tout système hiérarchique attire comme un aimant tout ce que le pays compte de psychopathes. Les psychopathes sont très malins ils se reconnaissent entre eux et forment des alliances.

Mais ils sont exclusivement pragmatiques, le monde des idées leur est étranger, aussi uns fois le système complètement perverti par eux, plus aucune idée n'est possible et le nihilisme devient le seul horizon. Il n'y a plus que des techniques de gestion des autres pour les soumettre.

Il y a aussi les fraternités qui ont collectivement le même comportement à la virgule près qu'une association psychopathique. Tout aussi nocive mais capable de recruter des milliers d'hommes normaux et les faire agir comme des psychopathes.

 

Tant qu'on essayera de vivre en paix avec des gens qui n'aspirent qu'au contrôle ça finira de la même façon.

 

 

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
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Il y a 9 heures, lolo72 a dit :

merci pour votre commentaire je vais voter zézé :D

Bon choix tu va pas regretter :dance:

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Il y a 8 heures, Mr_Fox a dit :

Tous les systèmes aboutissent nécessairement au nihilisme à un moment, et l'idéologie n'y est pour rien ce sont les hommes.

Parce qu'il existe parmi les hommes la volonté de puissance sur les autres, la volonté de l'asservissement et la cruauté et parmi ceux là il existe ce qu'on appelle les psychopathes.

Ceux là n'ont aucune limite, ils n'ont aucune barrière et toutes les extrémités sont bonnes pour assouvir leurs envies. Ce sont les leaders parfaits.

Ce qui leur confère un avantage compétitif sur l'homme moyen et les propulse nécessairement au plus haut sommet. Ainsi tout système hiérarchique attire comme un aimant tout ce que le pays compte de psychopathes. Les psychopathes sont très malins ils se reconnaissent entre eux et forment des alliances.

Mais ils sont exclusivement pragmatiques, le monde des idées leur est étranger, aussi uns fois le système complètement perverti par eux, plus aucune idée n'est possible et le nihilisme devient le seul horizon. Il n'y a plus que des techniques de gestion des autres pour les soumettre.

Il y a aussi les fraternités qui ont collectivement le même comportement à la virgule près qu'une association psychopathique. Tout aussi nocive mais capable de recruter des milliers d'hommes normaux et les faire agir comme des psychopathes.

 

Tant qu'on essayera de vivre en paix avec des gens qui n'aspirent qu'au contrôle ça finira de la même façon.

 

 

C’est toute l’histoire de l’humanité cette volonté de puissance et sa mise en œuvre. La volonté de puissance se manifeste d’abord par le désir de conquête. L’homme et la femme sont des conquérants. Les premiers hommes qui quittent l’Afrique sont mus par un désir d’exploration, l’exploration, la première phase de la mise en œuvre de cette volonté. Cette volonté est en effet, à l’origine, une volonté de conquête de territoire. Il est probable que les animaux eux mêmes sont mus par cette volonté. L’homme a eu et a des moyens mentaux qui lui permettent d’aller plus loin dans cette mise en œuvre. Bien sûr quand je dis l’homme je pense à la minorité active qui depuis toujours mène l’humanité. Est ce que cette minorité est psychopathe ? À vrai dire cette minorité ne s’interroge pas ainsi. Elle agit.

Cette volonté de puissance peut dépasser la conquête territoriale. Elle peut s’investir dans la science. Elle le fait d’ailleurs. Le résultat en est le formidable développement de la technologie. Il faut être animé par une volonté de puissance intense pour passer son temps à chercher, à élucider, à concevoir. Einstein s’énervait de ceux qui l’admiraient. En substance il pensait que ses admirateurs étaient des bons à rien. Il disait : moi j’ai passé ma vie à bosser pendant qu’eux ne foutaient rien. Einstein psychopathe ? Possible.  
 

Non la minorité active qui mène le monde est en effet animée par un puissant désir de conquête elle même assise sur une volonté de puissance propre au vivant. Des l’apparition de la vie, elle est volonté de puissance et les premières bactéries tendent à occuper tout l’espace vital possible. Les bactéries psychopathes ? La vie maladie de la nature ?

La volonté de puissance aujourd’hui s’investît positivement dans la recherche scientifique, mais aussi dans la recherche permanente d’autres façons de vivre, de produire, de construire. Elle est en revanche dangereuse quand elle s’investit dans la guerre par exemple.

Zemmour est l’opposé de la volonté de puissance : il ne veut pas conquérir il veut au contraire minéraliser la société dans un ordre du passé. 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

C’est toute l’histoire de l’humanité cette volonté de puissance et sa mise en œuvre. La volonté de puissance se manifeste d’abord par le désir de conquête. L’homme et la femme sont des conquérants. Les premiers hommes qui quittent l’Afrique sont mus par un désir d’exploration, l’exploration, la première phase de la mise en œuvre de cette volonté. Cette volonté est en effet, à l’origine, une volonté de conquête de territoire. Il est probable que les animaux eux mêmes sont mus par cette volonté.

Ce qui caractérise les psychopathes est l'absence d'empathie et l'empathie n'a rien à voir avec le territoire, la technique, la science ou le record.

L'empathie est ce que l'on ressent pour ses semblables en s'identifiant à eux. Ainsi dans les guerres il importe en premier lieu de déshumaniser l'ennemi aux yeux de ses troupes. Mais les troupes n'étant pas composées de psychopathes et assez souvent de chrétiens, des lois de la guerres ont été mises sur pied pour qu'en dehors de l'affrontement les soldats soient traités correctement.

Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

L’homme a eu et a des moyens mentaux qui lui permettent d’aller plus loin dans cette mise en œuvre. Bien sûr quand je dis l’homme je pense à la minorité active qui depuis toujours mène l’humanité. Est ce que cette minorité est psychopathe ? À vrai dire cette minorité ne s’interroge pas ainsi. Elle agit.

Laisse tomber on reparlera le jour ou tu sauras ce qu'est un psychopathe.

Le psychopathe ne fait que singer l'humain il ne sait rien inventer. Ce qu'il sait faire c'est s'accaparer ce qui est à l'autre.

 

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Invité Gremlyne
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Il y a 14 heures, Annalevine a dit :

Le parallèle entre libéralisme et nazisme me paraît forcé.

...

 

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Invité loux
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Invité loux
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Il y a 15 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Notre époque actuelle n'est que l'aboutissement de la métaphysique de la subjectivité nietzschéenne et nihiliste, dominée par la volonté de puissance, et par l'absence de sens qui aurait été déconstruit peu à peu sous les coups de boutoirs de l'Histoire. Le libéralisme mondialiste, en déconstruisant le sens et les normes les unes après les autres, pourrait bien réussir petit à petit ce que le nazisme allemand et le fascisme italien n'ont pas réussi à faire brutalement : déconstruire le sens, détricoter la culture, la civilisation, et faire un grand retour de l'humanité au stade animal naturel et archaïque, fait de sélection naturelle et de compétition acharnée pour la survie. Faire l'apologie aveugle de la puissance, de la jeunesse, de la compétition, de la performance, de la virilité, du sport, de la puissance technologique et du prestige, mais aussi la recherche d'immortalité comme cela se voit dans le transhumanisme contemporain, tout comme l'absence de distinction entre vie privée et vie publique avec la surveillance sur les réseaux. Autant de caractéristiques spécifiques du totalitarisme hitlérien, et même du totalitarisme en général, mais pas que comme vous devez le savoir en analysant notre société actuelle.

Peu à peu, les mentalités acquièrent une réelle dimension totalitaire, c'est tout à fait indubitable. Les classes dominantes ne l'entendent pas de cette oreille et entendent bien conserver leurs privilèges indus, en exploitant la crédulité des gens, la propagande médiatique, en leur faisant peur (brandir le spectre du nazisme ou de l'extrême-droite alors que leur idéologie se rapproche bien plus de l'extrême-droite historique que celle de leurs opposants).

Mais qu'est-ce que le libéralisme mondialiste ? Et qu'est-ce que le nazisme ?

Qui ne saurait voir les rapports étroits entre ces deux visions du monde ?

L'exaltation de la puissance, la compétition acharnée comme moteur de l'Histoire, la sélection des meilleurs dans un processus de sélection darwinien (les nazis parlaient de races supérieures, mais quelle différence finalement ?), l'étouffement et l'avilissement définitif des "faibles", ou plutôt de ceux qui sont dominés socialement, "perdants de la mondialisation", réduits à n'être que de simples rouages d'un système mécanisé, bien huilé, informatisé, où chacun est surveillé sur les réseaux par des algorithmes d'intelligence artificielle, système dans lequel il n'y a donc plus de personnes responsables, puisque chacun, tout comme Eichmann lors de son procès, pourra dire qu'il n'a que fait son travail, en étant inséré à un niveau très particularisé et spécialisé de la production économique nationale, européenne et mondiale !

Le nazisme en effet n'est qu'une forme de darwinisme social exterminateur (laisser la société à elle-même pour que les forts dominent et écrasent les faibles pour le bien de l'espèce comme de la société). Le libéralisme mondialiste a pour horizon peu ou prou la même société. Plus de protection sociale, plus d'aides financières pour un peuple désuni dont le seul tort aura été de ne pas appartenir à la classe dirigeante, qui ne sera plus bon qu'à se faire remplacer par des machines, à travailler à la chaîne pour un SMIC, à devenir lui-même une machine grâce au transhumanisme, ou à se suicider dans sa cave.

Car l'objectif de la philosophie néo-libérale a toujours été le démantèlement des services publics (sauf les fonctions régaliennes), dont on sait qu'ils bénéficient aux personnes peu aisées, la réduction de la participation de l'Etat à la vie publique, dans un contexte de compétition acharnée, où les plus forts doivent officiellement régner sur les plus faibles du seul fait de la supériorité de leur nature. Son rapport instrumental à la rationalité est dépourvu de valeurs humaines, d'ailleurs on parle usuellement de ressources humaines (l'être humain étant chosifié, et vu comme une ressource ou un moyen et non plus comme une fin en soi), tandis que poser la question du sens, du beau, du vrai, du juste, c'est déjà renoncer à cette philosophie. Le libéralisme, qui a eu ses heures de gloire au lendemain de la révolution est en train de se retourner contre l'humanité en devenant néo-libérale, au profit d'élites dirigeantes passéistes qui se considèrent comme l'horizon indépassable d'une Histoire sans lendemains.

Mais ceux qui précisément dénoncent ces excès et veulent le retour de la culture, de la transmission éducative, la valorisation des héritages sous toutes leurs formes, du patrimoine, et que le peuple soit uni en partageant un socle commun fait de laïcité, d'ouverture et de tolérance sont relégués à l'extrême-droite, face à une élite qui flatte l'égoïsme des minorités dont le communautarisme est volontairement exacerbé et instrumentalisé médiatiquement pour être dirigé contre les conservateurs, à l'aide d'une machine de propagande médiatique et de désinformation sans précédent. Quiconque ose ne serait-ce qu'exprimer le contraire de cette vision officielle politiquement correcte est aussitôt diabolisé, ostracisé, exclu, condamné à une mort sociale certaine car ceux qui tiennent les manettes du pouvoir et détiennent les postes élevés hiérarchiquement tiennent leurs subordonnés en dépendance et s'accrochent à leurs privilèges comme des moules à leur rocher. Et habituellement quand un être humain doit choisir entre sa place, son statut, et la vérité ou lancer l'alerte, il choisit de se taire et d'opter pour la défense de sa place, de son statut.

Réfléchissez bien et comprenez que l'extrême-droite historique (nazisme et fascisme) a toujours été dans l'exaltation de la volonté de puissance, de la jeunesse et des sports, de la beauté, de l'efficacité, avec la recherche de l'immortalité (cf. transhumanisme), la compétition et l'écrasement des faibles et des dominés, l'idée de laisser faire les dominants dans une société qui, à l'image de la nature, permettra aux prédateurs de prendre l'ascendant sur leurs proies, pour le bien-être biologique et social de l'espèce. Et écoutez les discours des uns et des autres. Et réalisez que ce que la propagande médiatique dénonce sous l'appellation d'extrême-droite est juste aux antipodes de tout cela, et donc de la réelle extrême-droite historique, mais n'est que dans la conservation et le sauvetage des fondamentaux requis dans toute culture humaine ou la sauvegarde des permanences anthropologiques nécessaires à tout équilibre et toute stabilité sociale, ainsi que dans la défense de la dignité humaine.

Si la vérité, la justice, le bien, la culture et tout ce qui relève du sens, ne sont plus des juges de paix reconnus, alors il ne reste plus que la puissance et l'écrasement des faibles.

Dans la nature malheureusement le plus fort l'emporte sur le plus faible.

Et c'est pas l'éducation ,la culture,les arts,la philo ,la science, la politique etc...qui changera l'instinct de survie inné de l'animal qui est en nous! 

Le comportement humain est lié a un conditionnemt familialle et sociétal.

Les extremes que tu cite son en total accord avec les loi de la nature. 

Les autres on mis un verni ,un maquillage pour essayer de contrôler cette nature humaine.

Toutes les doctrines politiques ne fonctionne pas. 

Par contre dans nos sociétés mieux vaut être riche et dominant c'est plus gratifiant.

Dans notre société nous naissons tous en droit d'être inégale plus tard.

Dans la nature nous naissons tous avec un instinct de  survie de prédation.

 

 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

Non la minorité active qui mène le monde est en effet animée par un puissant désir de conquête elle même assise sur une volonté de puissance propre au vivant. Des l’apparition de la vie, elle est volonté de puissance et les premières bactéries tendent à occuper tout l’espace vital possible. Les bactéries psychopathes ? La vie maladie de la nature ?

Il s'agit de société et de contre-société. La "minorité agissante" agit contre la société dans le but de l’éradiquer et rester seule en lice. Elle est l'ennemie de l'humanité, de l'empathie, des sentiments. Elle préempte pour elle les caractéristiques de la vie et définit les humains comme non-vivants.

La minorité agissante agit dans le domaine de la finance puis s'achète des humains prêts à coopérer. Elle est le matérialisme, l'idéal de puissance. Elle se prend pour dieu. La seule chose qui la gouverne est elle-même et il lui est donc indispensable d'éliminer tous ses concurrents. Aucun projet alternatif ne peut exister surtout un projet bon pour des personnes qui ne sont pas elle.

La minorité active est le cancer. Elle est ce qui empêche tous les autres d'agir.

Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

La volonté de puissance aujourd’hui s’investît positivement dans la recherche scientifique, mais aussi dans la recherche permanente d’autres façons de vivre, de produire, de construire. Elle est en revanche dangereuse quand elle s’investit dans la guerre par exemple.

Zemmour est l’opposé de la volonté de puissance : il ne veut pas conquérir il veut au contraire minéraliser la société dans un ordre du passé. 

Zemmour est comme Trump, il n'est pas au service de la minorité agissante. Il est le membre du système que tout le monde pensait sous contrôle et qui en fait ne l'est pas. La seule voix discordante qui fait dérailler tous les projets.

Quant à la volonté de puissance. Il serait bon de savoir celle de qui.

C'est marrant que ce soit un secret. Comme si la minorité agissante avait peur des conséquences de ses choix. Qu'elle avait peur de rendre des comptes, qu'on la dissèque et qu'on mette son cerveau dans un bocal de formol après sa condamnation à mort.

 

 

 

 

 

 

 

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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D'ailleurs Zemmour est libéral, il l'a dit à de multiples reprises : un nazi ou un fasciste, de l'extrême-droite historique, est antilibéral par nature, et même anticapitaliste par moments.

Ce qu'il rejette, et à raison lorsqu'on connaît la nature humaine, c'est le néo-libéralisme qui déconstruit tout, c''est-à-dire la conception du citoyen comme individu telle une micro-entreprise qui ne met plus rien au dessus de son intérêt.

C'est le néo-libéralisme qui nous mènera à notre perte. Mais pour ça il faudrait déjà que les gens comprennent la distinction entre libéralisme et néo-libéralisme, distinction introduite très pertinemment par Foucault et largement relayée ensuite dans les milieux intellectuels.

C'est le néo-libéralisme qui est un nihilisme. Sauvons la culture, ce qui a du sens, la conscience collective, les récits collectifs. Albert Camus écrivait qu'à notre époque il était question de savoir si l'innocence pouvait encore agir sans tuer. Et qu'à tout le moins elle était sommée de se justifier.

Il disait cela précisément à cause du nihilisme (au début de l'homme révolté : https://anthropomada.com/bibliotheque/CAMUS-Lhomme-revolte.pdf) et du nazisme ainsi que la collaboration, banalité du mal, etc.

Lutter contre le nihilisme est un devoir. Un devoir civique mais surtout un devoir humain.

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Invité Quasi-Modo
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Et il est clair que Macron comme Pécresse sont des néo-libéraux, même si cette dernière se déguise en patriote, mais c'est le loup dans la bergerie.

 

Citation

 

Néolibéralisme versus libéralisme ?

On considère souvent le néolibéralisme comme une suite du libéralisme ou une de ses variantes. Or, si l’on considère leurs origines intellectuelles, leur représentation de l’individu, la place qu’ils réservent à l’État et leur conception de la rationalité, il faut reconnaître qu’il s’agit plutôt de deux courants de pensée différents, voire opposés ou antagonistes.

 

 

https://esprit.presse.fr/article/michael-foessel/neoliberalisme-versus-liberalisme-14660

 

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Invité loux
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je suis Nihiliste :o°

à l’instant, loux a dit :

je suis Nihiliste :o°

ce n'est pas mon monde qu'il s"auto détruis  je m'en tape et  si on referait ce monde je ne l'aimerais pas  :D

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Invité loux
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il y a 12 minutes, loux a dit :

je suis Nihiliste :o°

ce n'est pas mon monde qu'il s"auto détruis  je m'en tape et  si on referait ce monde je ne l'aimerais pas  :D

et je vais voté zemmour  il en accéléra la fin :diablo:

L'homme est quelque chose qui doit être dépassé

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Invité loux
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Invité loux
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Posté(e)
Il y a 5 heures, Quasi-Modo a dit :

D'ailleurs Zemmour est libéral, il l'a dit à de multiples reprises : un nazi ou un fasciste, de l'extrême-droite historique, est antilibéral par nature, et même anticapitaliste par moments.

Ce qu'il rejette, et à raison lorsqu'on connaît la nature humaine, c'est le néo-libéralisme qui déconstruit tout, c''est-à-dire la conception du citoyen comme individu telle une micro-entreprise qui ne met plus rien au dessus de son intérêt.

C'est le néo-libéralisme qui nous mènera à notre perte. Mais pour ça il faudrait déjà que les gens comprennent la distinction entre libéralisme et néo-libéralisme, distinction introduite très pertinemment par Foucault et largement relayée ensuite dans les milieux intellectuels.

C'est le néo-libéralisme qui est un nihilisme. Sauvons la culture, ce qui a du sens, la conscience collective, les récits collectifs. Albert Camus écrivait qu'à notre époque il était question de savoir si l'innocence pouvait encore agir sans tuer. Et qu'à tout le moins elle était sommée de se justifier.

Il disait cela précisément à cause du nihilisme (au début de l'homme révolté : https://anthropomada.com/bibliotheque/CAMUS-Lhomme-revolte.pdf) et du nazisme ainsi que la collaboration, banalité du mal, etc.

Lutter contre le nihilisme est un devoir. Un devoir civique mais surtout un devoir humain.

Dès la naissance l'individu se trouve pris dans un cadre socioculturel dont le but essentiel est de lui créer des automatismes d'actions et de pensée indispensables au maintien de la structure hiérarchique de la société à laquelle il appartient.

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Membre, 80ans Posté(e)
Clavier Membre 2 677 messages
Maitre des forums‚ 80ans‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, loux a dit :

Dès la naissance l'individu se trouve pris dans un cadre socioculturel dont le but essentiel est de lui créer des automatismes d'actions et de pensée indispensables au maintien de la structure hiérarchique de la société à laquelle il appartient.

C'est pourquoi il faut tout faire pour en sortir ....l'emprise d'une classe dirigeante wokiste se fait de plus en plus pesante et il est probable que le combat se fera aussi bientôt dans la rue....

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  • 1 mois après...
Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Juste un petit up au passage pour rappeler mon propos et penser aux affinités entre le néolibéralisme maastrichien et le néo-nazisme du gouvernement ukrainien.

Qui se ressemble s'assemble ?

Manifestement.

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