En Bretagne, les forêts sont en bonne santé mais « restent sous-exploitées »

En Bretagne, les forêts sont en bonne santé mais « restent sous-exploitées »

En Bretagne, 90 % des superficies boisées appartiennent à des propriétaires privés. Nicolas Lorique, directeur adjoint du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), explique les actions entreprises en vue d’améliorer la gestion forestière de ces bois et forêts privés. D’un point de vue économique, ceux-ci restent largement sous-exploités.

En Bretagne, 90 % des superficies boisées appartiennent à des propriétaires privés. Nicolas Lorique, directeur adjoint du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), explique les actions entreprises en vue d’améliorer la gestion forestière de ces bois et forêts privés.

La Bretagne est-elle une grande région forestière ?

Pas vraiment. Même si la filière bois y est dynamique, le taux de boisement régional n’est que de 14 %, contre une moyenne nationale de 31 %, ce qui fait de la Bretagne l’une des régions les moins boisées de France. Cela dit, les superficies boisées sont à la hausse. La forêt s’étend sous l’effet de la déprise agricole. On observe aussi que des propriétaires fonciers boisent leurs terrains.

À qui appartiennent les forêts bretonnes ?

En Bretagne, 90 % des superficies boisées appartiennent à des propriétaires privés. En dehors de quelques grandes forêts, la forêt privée bretonne est composée de multiples petits massifs. Au caractère diffus de la couverture boisée s’ajoute le morcellement de la propriété foncière. On compte 125 000 propriétaires forestiers privés en Bretagne. 93 % d’entre eux possèdent moins de 4 ha.

Source et suite de l'article.

En France un propriétaire de forêt de moins de 25 ha d'un seul tenant a le droit de gérer sa forêt comme il l'entend. Il a seulement l'interdiction de la supprimer.

Si la forêt est plus grande que 25 ha, il doit gérér sa forêt selon un plan de gestion conforme aux règles édictées par l'office national des forêts. Le propriétaire peut se faire conseiller par des techniciens agréés ou par des coopératives forestières.

Si les forêts bretonnes comportent beaucoup de parcelles de moins de 25 ha, il est fort possible que l'absence de plan de gestion en général soit à l'origine du constat fait par les auteurs de l'article.

Il faut bien savoir qu'une forêt  que l'on laisse seule pendant des siècles ne prodit pas de bois de travail elle ne fait que nourrir les écosystèmes : insectes champignons et autres commensaux.

L'homme qui intervient dans la gestion d'une forêt prélève des arbres adultes avant que ceux-ci ne dépérrissent. L'homme doit veiller à ce que les espèces présentes soient en bon accord avec la nature du sol et que les espèces en génération naturelle comme les feuillus ne soient pas massivement coupés avant que leurs descendants soient déjà  âgés de quelques années.

Les coupes claires massives ne se conçoivent que pour les résineux que l'on remplacera par plantation directe l'année suivante.