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J'en sais rien


Kuruma

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Nouveau, 25ans Posté(e)
Kuruma Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)

Bonsoir,

 

Vous ne trouverez sans-doute jamais ces lignes et ça me désolent.

 

Je suis dans mon lit à ne rien faire, à regarder des dizaines d’heures de vidéo YouTube dont je vais oublier le contenu. Je m’abrutis pendant que mon temps pour travailler file. Moins je travailler et plus ça s’accumule. J’ai beau dire que je n’ai pas envie de rater mon année c’est ce que je suis en train de faire. Ma vie est nulle, c’est toujours la même routine. Cela fait peut-être 5 ans que je ne change, que je n’évolue pas. J’ai pris 2 pilules d’Amaline. Je pensais que ça allait me faire un peu plus mal mais à part m’étourdir et me détendre je ne ressens rien. Tout à l’heure j’ai pris un bain pendant lequel j’ai réfléchis sur les choses où je n’avance pas. Mais ce sont mes pensés et mes réflexions qui ne changent pas. C’est toujours la même chose. C’est un cercle vicieux sans fin qui pourrait seulement être rompu par une balle dans ma tête. J’aime bien cette idée. En prenant mon bain je me suis recroquevillé sur moi-même et j’ai pensé, pensé, pensé dans le vide pour me faire croire que je suis dans un processus de transformation, de changement. Mais que nenni je suis toujours aussi vide. J’ai repassé dans ma tête les différentes façons de se suicider, en passant de la chute sur le rebord de la baignoire jusqu’à la prise abusive de médicaments. Si je n’ai pas le courage de vivre comment puis-je avoir du courage de me suicider. Il en faut beaucoup pour se suicider. Et puis quelles seraient les conséquences sur ma familles, mes proches, mes amis ? La manière de me suicider m’a trotté dans la tête. Fallait-il que je le fasse à l’extérieur, sous un pont, dans la forêt ? Non je préfère que mes proches voient mon corps. Je ne veux pas les faire souffrir en faisant disparaître mon corps. Mais j’ai aussi envie qu’ils souffrent en me voyant là à gésir sur le sol. C’est l’ultime reconnaissance que je pourrais avoir. Car tout n’est qu’une question de reconnaissance. J’ai rencontré plus de personnes en 1 mois à l’université que les 3-4 années précédentes. C’est vrai et je suis de plus en plus épanoui socialement. Mais j’ai beau être entouré je me sens seul. Je ne confie jamais rien à personne et en même temps… je n’en ressens pas l’envie. Encore un cercle vicieux. Etre entouré de personnes c’est être reconnus par ces derniers mais à quoi bon si on ne se montre pas tel que l’on est, tel que l’on est vraiment. C’est une réelle souffrance ! Plus je grandis et plus je me rends compte que je peux devenir comme tout le monde. J’ai toujours été émerveillé que les gens agissent dans la vie, qu’ils arrivent à mener à bien des projets, à être autonome. Ça paraît stupide mais quand on y pense ce qui permet d’agir dans la vie c’est la volonté. Et comment on l’a cette volonté ? Y a t-il un mode d’emploi ? Non elle émerge par hasard en prenant des bonnes habitude et puis… c’est tout ! Alors c’est aussi que ça ! Bah non… Toujours pas ! Parce que pour prendre des bonnes habitudes encore faut-il avoir de la volonté ! Mais putain comment on l’a cette satanée volonté ! Petit je pensais qu’en grandissant je deviendrais comme les autres c’est-à-dire que j’agirais par la force des choses. Parce que ça allait se faire naturellement, dans la suite logique de l’ordre des choses. Mais je me trompais et je me trompe encore. Aujourd’hui j’ai 19 ans et demi et je suis incapable de réussir. Je ne suis pas comme les autres. Je suis ce que je n’ai pas envie d’être. Je ne suis pas la suite logique de ce que je pensais que j’allais devenir. Je suis seulement le fruit de mes actions, de mes inactions, de mes pensés, de toutes ces merdes qui te bousillent. Je n’ai personne pour m’aider. Je sais que j’en ai besoin. Je sais que je n’ai pas envie de recevoir d’aide parce qu’au fond je suis déjà assez faible pour en recevoir. Quel cercle vicieux. Et je m’en délecte aussi. La musique ! Ah la musique ! Quel bel expression de l’Homme ! Quel bel inventions que cet art ! Quel horrible cercle vicieux elle installe dans ma vie (je suis bien conscient que ce n’est pas la musique en elle-même qui est responsable mais moi…)…

Rien qu’à me regarder dans le tram en train d’écouter du rap triste pour dramatiser ma situation. Pour me faire passer pour une victime dans ma tête et me dire que les gens me regardent, qu’ils me reconnaissent, qu’ils partagent ma douleur. C’est une prison. Je fantasme sur mes émotions négatives. Complaisance… Ah complaisance ! De quel doux parfum malsain tu m’asperges ? !

La techno ou la transe quand elle est sombre, vicieuse et malsaine me procure une satisfaction délicieuse. Une puissance inégalable, une désir de détruire, de me détruire. Détruis-moi dans ma routine ennuyeuse, détruis l’être humain civilisé qui est moi, DETRUIS-MOI !!!

Que faire ? Que faire ? Me morfondre et attendre ? Non je n’en ai pas le courage. Ce serait beaucoup d’anxiété, beaucoup de pensés inutiles, de paroles folles et insondables. Plutôt m’oublier dans une vidéo YouTube vide de réflexions. Plutôt réduire mon être au néant en étant face au néant. Plutôt ne rien faire de productif pour être dans le déni, pour ne pas affronter la vie. Plutôt être un lâche sans discipline que d’essayer. Je n’ai pas le courage de vivre. Je n’ai pas le courage de me suicider et sans-doute n’en ai-je la réelle envie mais je n’ai pas le courage de vivre. Je ne l’ai jamais eu. Je ne connais pas l’âpreté de la vie. Je ne connais que la frustration de l’amour, que la frustration égoïste de ne pas être tel que je suis. Je connais la solitude même aussi entouré que je suis. Je connais le vide l’existence, la médiocrité de mon âme, la médiocrité de mes pensés, la médiocrité de ma rigueur, la médiocrité de mes actions. Lors d’une petite soirée dans mon appart à Tours avec mon grand-frère je lui ai parlé de l’absurdité de la vie. Qu’en y réfléchissant la vie n’a aucune valeur si ce n’est que son existence. Que le désir de ne pas exister a autant de valeur que d’exister et de vivre pleinement. Je lui ai fait par de ce désir. Mon frère m’a répondu que si la vie peut être fade elle a du bon dans ce qu’elle peut réserver de meilleur à l’avenir. Qu’elle peut nous étonner du jour au lendemain et que dans la pire des situations l’Homme ne peut qu’espérer et recevoir de meilleurs jours ! Je suis bien d’accord. La vie est géniale. J’ai toujours été émerveillé par la vie ! La vie… c’est fou ! Quoi de plus fou que la vie ! Que serait le monde sans la vie ?!

Oui. Certes. Et alors ? Pourquoi pas l’inverse ? Pourquoi pas l’inexistence de la vie ? Il est plus pratique que tout le monde ne veuille pas se suicider pour le bien de l’humanité. Les gens ne se suicident pas parce qu’ils ont peur de la mort. On ne se suicide pas car on n’a honte de cette envie et notamment parce qu’on sait qu’on pourrait détruire la vie de nos proches. Si ce poids était enlevé la plupart des gens sur Terre prendraient des risques inconsidérés pour vivre pleinement ! La mort est éternelle quand la vie est limitée. Sauf que la vie n’existe que parce qu’on vit. Autrement dit la mort n’a aucune valeur, la vie n’a de valeur pour moi que parce que j’existe auprès des autres. Que parce qu’ils me reconnaissent.

Je me souvient avoir dit à un ami il y a moins d’une dizaine d’années que j’ai toujours désiré ne pas exister. Non pas que je me voulais me suicider mais bien que je ne voulais pas exister. Étrange souhait que celui-là ! A cette époque l’idée du suicide ne m’a jamais traversé ou alors très rarement pourtant cette idée de ne pas exister était souvent là. J’en aussi parlé à mon frère. L’idée de ne pas exister sans que mes proches se souviennent de moi. Que je disparaisse de leur vie sans avoir jamais existé. Je pense que je ne voulais pas leur faire souffrir. Bien-sûr ce désir est naïf et complètement stupide étant donné que j’existe et que je ne peux plus revenir en arrière. Que voulez-vous j’ai toujours été naïf, trop bienveillant (quoique l’inverse est aussi vrai), trop stupide pour ce monde. Je suis stupide, je ne suis pas capable de comprendre les rouages des relations sociales et je me fais avoir. Je n’ai pas envie de reconnaître que les gens sont mauvais. Je préfère rester dans le déni, je préfère vivre dans un monde de Bisounours où la guerre et la méchanceté c’est pas bien. Peut-être que c’est aussi avantage que j’ai, d’être con. De ne pas me rendre compte que la vie est cruelle. Qu’importe je n’en serai que plus heureux. De toute façon je me considère comme beaucoup trop intelligent par rapport à la moyenne alors que c’est faux. Je suis ne pas plus intelligent que la moyenne. Je suis comme tout le monde, une personne qui se croit supérieure à la moyenne. Pff t’es vraiment misérable Kuruma ! Regarde-toi un peu plus près dans le miroir, regarde comme ton visage se liquéfie à la seule vue de ta personne. Tu t’effraies toi-même Kuruma, tu aimes te faire peur pour reprendre un peu de contrôle sur la situation mais tu t’enfonces. T’aime ça hein ! Fermer tes yeux, te tenir à quelques centimètre de ton reflet pour rouvrir tes yeux et te faire sursauter ! Hein tu te sens vivre là ! Je suis ton esprit Kuruma, je suis malsain et j’aime te voir te dénigrer. J’aime voir les larmes couler le long de tes joues. J’aime te voir tout fébrile, tout désespéré sans rien à quoi te raccrocher. J’aime te voir grimacer et perdre la tête face à ta propre image. Tu vas perdre la tête Kuruma, tu le sais. Et ce sera sans-doute pour ton bien.

Voilà que je me mets à parler à la deuxième personne. Je déteste cet alter-égo. Il me veut du mal et apparaît souvent quand je me regarde dans le miroir. Je sens en lui le déni, il ne veut pas effacer son égo, il préfère me détruire. Il va finir par me rendre fou j’en suis certain. Mais ces maléfices sont dignes de la sorcellerie. Il me séduit et je finis toujours par me plier à lui. Un jour je casserai mon miroir de salle de bain et je deviendrai lui. Pour toujours !

 

J’écris, j’écris sans m’en rendre compte. A cet instant présent je ne ressens rien de plus que la pression de mes doigts sur les touches du clavier. Je m’arrête, je sors de ma bulle et je repense à dernière phrase. Je ne sais plus à quoi je réfléchis. Je réfléchis au sens de ce texte, au sens de ces lignes. Elles n’en ont aucun. Je reprends mon allure d’écriture et je continue à sonder les profondeurs de mon âme. Je me suis encore arrêté pour écrire cette phrase. Pour écrire les deux première pages je ne me suis pas arrêté une seule fois. Là c’est différent. Je ne sais pas pourquoi c’est différent, je n’ai aucune rigueur. Je ne sais pourquoi je dit ça.

 

Peut-être que je devrais m’arrêter d’écrire. Peut-être que je n’en ai plus la nécessité et que je ferais mieux de commencer ma dissertation de droit constitutionnel. « Les fonctions de la constitutions ».

Qu’est-ce que je pourrais dire là-dessus ? Je ne sais même pas par quoi débuter. Je ne connais pas mon cours pourtant je relisais tous mes cours ces dernières semaines quand je rentrais à l’appart. Je surlignais, j’étais régulier. Et voilà qu’on me donne ce travail. Je suis perdu, complètement perdu. Je suis bloqué et j’ai l’impression que je n’avance. C’est pour ça que j’ai passé vendredi soir et toute la journée du samedi pour traîner sur YouTube. Si je ne suis pas capable de faire une dissertation à quoi bon essayer ? Papa m’a déjà dit que je n’étais pas très persévérant. C’est faux je le suis de plus en plus au fur et à mesure que les années passent. Le problème c’est que je ne sais pas ce qu’est la persévérance. Est-ce que c’est quand on fait des efforts même quand on est peu efficace ? Peut-être que c’est tout simplement ne pas abandonner, ne pas abandonner face au non de ce qu’on fait. Peut-être que c’est juste agir jusqu’à ce que l’action donne un sens à notre vie. Je n’ai jamais su me projeter. Je ne connais pas la nécessité, je ne sais pas ce que c’est que de survivre pour vivre. Ma vie ne remplit aucune condition pour que je me sente obligé de l’améliorer. Pour quoi l’améliorer ?

Mais bordel comment font les gens pour travailler ? Le font-ils pour être reconnus par leur parents, leurs amis, pour démontrer qu’ils peuvent y arriver. Personnellement je ne suis pas du tout proche de mes parents. Je n’ai aucune utilité à les impressionner, rien à leur démontrer. Peut-être qu’il faut tout simplement que j’aime mes études. Mais j’aime mes études bordel ! J’ai beau ne pas savoir ce que je veux faire plus tard je sais que j’aime le droit. Mais pourtant je ne suis pas prêt à travailler intensément pour ce que j’aime. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Ou si parce que je n’en ai pas besoin maintenant, peut-être plus tard. Sauf que le plus tard c’est plus tard. Le plus tard n’a aucun sens, aucune valeur. Alors pourquoi travailler ? Pourquoi les gens arrivent à travailler autant ? Pourquoi je n’en suis pas capable ?

 

Je me frotte l’oeil car il me gratte ? J’ai la vue un peu brouillé par l’écran de mon ordinateur. Je crois que je n’avance toujours pas. Ces lignes sont composés de vide. Personnes ne verra jamais ces lignes. A quoi servent-elles alors. A m’occuper peut-être. Ça m’attriste… J’écris ces lignes pour me sentir mieux, afin de me libérer de mes émotions, de mes peurs, de mes angoisses. Mais à quoi bon si je ne partage pas ces instants de vie ?

 

J’ai envie de me défoncer à l’Amaline.

 

Je ne sais pas si ça peut me tuer. J’aimerais bien. J’ai aussi peur que diminue mes capacités intellectuelles et que ça détruise mon corps sans me tuer. J’ai peur car j’ai deux contrôle lundi, un TD de droit constitutionnel mardi et un autre TD de droit civil jeudi. Si je me rate et que je fais de la merde j’aurais pris ces médicaments pour rien… Putain ! Que le monde est injuste ! On ne peut même pas se suicider sans se soucier de l’avenir ! C’est carrément un putain de paradoxe !

 

Ou alors je n’ai pas une envie assez grande de me suicider. Je pense qu’une personne en situation détresse profonde ne se posera pas de question sur les possibilités de son avenir. Elle est déjà bien au fond du trou pou savoir ce qui peu arriver après. C’est horrible ! La seule chose qui peut retenir une personne de se suicider si elle oublie les dégâts que ça peut faire sur ces proches et si elle se rate c’est les obligations à venir. Peut-être que c’est aussi ces obligations qui me poussent à vouloir me suicider. C’est vraiment débile… Je suis en train de réfléchir sur une question philosophique pour essayer de me sentir intelligent ou est-ce que je divague ? Je divague bien-sûr. Même si je pense au fond de moi le contraire je suis bien trop con pour être vraiment ce que je prétends être. Plus intelligent que les autres. Fais-moi rire ! La preuve en est que ne philosophe pas, je n’ai aucune rigueur pour philosopher. Philosopher ce n’est pas foutre des putains de maximes en dessous de sa photo Instagram pour se donner un genre. Philosopher c’est réfléchir avec rigueur aux concepts abstraits de la vie de façon humble. C’est une définition assez réductrice mais je m’en contenterai.

 

Mais bordel où me mènent ces pages ? Sont-elles écrites pour faire joli ? Pour me considérer inconsciemment comme un écrivain dont le génie n’est même pas reconnu par ma personne ? Oh que d’humilité mon cher ! Flattez-vous encore un peu et vous vous comparerez à Victor Hugo. Que suis-je bête ! Ecrire est censé m’aider à me comprendre et à comprendre le monde. Au lieu de cela je me complais sur la forme de ces pages plutôt que de me pencher sur le fond. Sur le fond… Vous avez compris la blague. Je suis au bord du gouffre ou je suis au fond du trou. Je me perds que diable. Mais que dis-je je suis le diable !

 

4ème page.

 

J’en suis à la 4ème page. Écrire perd peu à peu de son utilité. Plus j’écris et plus je veux écrire pour écrire des mots quitte à en oublier le sens. Le problème est que si j’arrête maintenant je sais que vais aller sur YouTube pour me perdre encore une fois. Ah YouTube ! Quel laideur ce mot ! Je le trouve laid car il me rappelle que je ne suis rien. YouTube est vide. Il est vide parce que je le suis. Moi qui critiquais la médiocrité j’ai finis par en devenir un symbole. Je me hais, je me hais, je me hais au plus haut point. J’aimerais me tirer une balle. J’aimerais égoïstement que les autres comprennent ma souffrance. J’aimerais que les autres souffrent à ma place. Je veux disparaître. Je ne fais qu’exister sans vivre.

 

Je ne veux plus exister.

 

Une dernière chose. J’espère que vous retrouverez ces pages avant mon suicide. Démerdez-vous pour chercher, chercher je serais alors reconnu.

 

Allez-vous faire foutre

Je ne vous dois rien

 

Merci Papa, merci maman

Je vous aime

 

Mes frères, que serait la vie sans vous

 

Kuruma

 

1 semaine plus tard

 

J’ai un commentaire à faire et d’autres trucs. J’ai pris plein de médicament pour essayer de me tuer mais je crois que ça ne fait pas grand-chose. Du paracétamol avec de la codéine et un peu d’opium. J’ai bu quelques goutes de vin blanc et 1 petite gorgée de rhum. Je me sens apaisé, fébrile et faible. En cet instant-même j’écoute Cappadocia Dust de Estas Tone. Quelle jolie musique. C’est la première fois de ma vie que je suis prêt à me shooter jusqu’à la mort. Et en même temps j’ai peur. Peur de me rater. Est-ce que je suis réellement prêt. J’en sais rien. Qu’est-ce que j’ai à perdre. Je me dis que si j’arrive à me suicider je réussirai à me délivrer de toutes ses souffrances aussi futiles soient-elles et je créerai par la même occasion mille et une souffrance chez mes proches. Dans ma famille, chez mes amis, chez les personnes qui me connaissent de près ou de loin, chez mes professeurs… AU fond de moi je ne pense pas que j’arriverai à me suicider. Il faut un courage fou. Mais j’ai envie de le faire. Allez tous vous faire foutre. Pourquoi vivre si je ne peux pas montrer la personne que je suis. J’ai l’impression d’être un mur. Que je sois avec ma famille, mes nouveaux potes de fac, mes anciens potes, mon meilleur ami… Je n’arrive pas à exprimer qui je suis…. Même pour faire un commentaire, des dissertations pour mes TD je n’arrive pas à demander de l’aide. Je suis perdu pour tout.

 

LA VIE N’A AUCUN SENS SANS LES AUTRES !!

 

A quoi ça sert de travailler si je ne m’épanouis pas avec les autres. Pourquoi travaille t-on dans le cadre de ses études. Pourquoi travaille t-on pour vivre ? Eh bien pour pour faire perdurer son existence dans l’avenir. Mais continuer à exister n’a un sens que si l’on est reconnu auprès des autres. Je ne me sens pas reconnu auprès des autres. Je suis égoïste et j’en ai rien à foutre. Qu’importe ce que je fais je suis égoïste. Si je continue à vivre sans travailler je vais redoubler et être dépendant de mes parents financièrement sans leur faire profiter de mon existence. Si je me suicide je vais les faire souffrir. Il n’y a aucune solution, il n’y a jamais de solution, c’est toujours la même chose. Grand frère tu ne m’as pas convaincu mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas la faute de mes parents, ce n’est même pas la faute de la vie. C’est ma faute et c’est pas grave. Je sens que je dérape, que je vais faire une grosse connerie, connerie qui me pourrait me délivrer. Quoi de plus beau que la mort, quoi de plus beau que le repos éternel ! J’ai froid, de plus en plus froid sur mon canapé. J’ai honte parce que je m’abandonne mais peut-être est-ce pour la dernière fois. Oh je veux que ce soit pour la dernière fois. Est-ce que je mérite de mourir ? Faites que la réponse soit oui. Je vous en supplie. La vie est géniale et pleine de découvertes mais je suis trop faible pour vivre. Je ne fais qu’exister.

 

Mes propos sont décousus. Aucune cohérence. Aucune rigueur dans ces lignes. Je regarde mon verre. Cette poudre blanche dans le fond de mon verre est d’une beauté. Une beauté pure. (ne faîtes pas attention à ce que je dis, je dis absolument n’importe quoi mais qu’importe vu que personne ne lira ces lignes, je suis seul…)

 

J’ai pris 16 gélules d’amaline et je ne suis pas mort. Pourquoi je ne suis pas mort. Pourquoi est-ce que c’est si compliqué ? Heureusement que c’est compliqué. La mort doit être une récompense à une vie bien remplie. Je n’ai pas une vie bien remplie. Je sais que je ne le mérite pas. Je ne mérite que le néant. J’ai peur que la suite de ma mort soit le néant conscientisé par mon être. Peut-être vais-je être conscient pour le reste de l’éternité, peut-être vais-je souffrir pour l’éternité.

 

J’ai plusieurs fois penser à me suicider dans la Loire. En prenant des médicaments avec de l’alcool et en me noyant. En m’asseyant sur un banc en contemplant le paysage. Puis en m’approchant tout doucement du bord du fleuve le regard vide, ma conscience s’effaçant petit à petit. Une mort dramatique mais symbolique. D’un autre côté j’aimerais que mes proches retrouvent mon corps. A la fois pour qu’ils ne souffrent pas de la disparition de mon corps mais aussi pour qu’ils comprennent ma souffrance et qu’ils me reconnaissent tel que j’étais. Oui tel que j’étais. Une personne faible et souffrante dans le silence.

 

Atoem, Atoem. Ces lignes sont accompagnés de l’écoute d’Atoem. Encore la complaisance de la musique. Je ne prends même plus la peine de relire mes lignes comparé à la semaine dernière.

 

Il est 13h20.

 

Cela me laisse encore de nombreuses heures pour que je m’efface complètement, pour que ma conscience soit anéantie, pour que me détruise mon cerveau.

 

Je vais reprendre encore quelques gélules d’Amaline. J’espère cette fois que m’achèvera.

 

Atmosphere – Atoem

 

Complaisance dans la mort, complaisance dans la mort, complaisance dans la mort

 

Allez Thybalt fais les choses bien. Détruis-toi jusqu’au bout. Tu trembles mais tu peux y arriver. Il faut de la volonté. Déjà 18 gélules. Tu peux faire plus. 20 gélules !!! Youhou ! Comme c’est horrible d’attendre ! L’attente est longue ! Où est la faucheuse bordel ?! Oh putain j’aime ça ! Je stresse, je stresse énormément ! Je suis tout pâle. En me regardant dans le miroir mon alter-égo est réapparu.,

 

Insolent rave – Nico Moreno

Eminem – Just don’t give a fuck

 

J’ai mal au ventre, je suis fébrile. C’est pas assez. Pourquoi c’est pas assez. J’ai l’impression que mon seul but c’est d’écrire juste pour écrire. Pas pour le fond mais pour la forme. Juste me faire croire que je suis un artiste dont le suicide est légitime. Que je suis incompris par la société. Ah laisse moi rire. Déjà 5-6 pages je suis fière de moi. Mais comment ça t’es fière de toi. Qu’importe comment j’essaye de me raisonner au fond de moi je me sens puissant. Misérable ! C’est misérable ! Mon frère rappelle-moi de me réveiller plus souvent ! Je suis en train de m’endormir.

 

Liquid soul – Universe inside me

 

Plus je me shoote et plus j’écris et et plus j’oublie que je suis seul. Plus j’oublie ma solitude. Moins je me souffre. Plus je suis dans le moment présent. Moins je pense au passé, moins je pense à l’avenir et à tout ce que je dois faire. C’est ça Carpe Diem. Aujourd’hui nous sommes le jour du seigneur. J’espère qu’il va m’accueillir à bras ouvert.

 

C’est dur d’écrire. C’est dur parce que ça ne sert à rien de plus qu’à occuper mes pensées. C’est seulement un prétexte pour m’effacer un peu plus. Comme j’aimerais être plus sensible dans mes mots. Si j’avais plus lu dans ma vie je saurais m’exprimer, je saurais choisir mes mots. Quel enfer que de ne pas pourvoir faire comprendre aux autres ce que l’on ressent ! (Ca me dégoûte…)

Je ne vaux vraiment rien… Je ne vaux vraiment rien de plus que le fait que je sois aimé par des gens. Il n’y aucun mérite à tout cela et pourtant ça m’arrange bien. Ca m’arrange parce que mon suicide n’aurait aucune valeur sinon !

 

Matthias, quand tu vas rentrer à l’appart j’espère que je serais mort… Pas pour te faire souffrir mais pour moi. J’espère que ce sera la conclusion. C’est déjà bien assez insupportable de savoir que ce j’écris ne vas jamais être lu et encore plus que le contenu de mes écrits n’ont aucun sens et que je n’arrive même pas à savoir ce que je ressens moi-même… Ahhhhhhhhhh…

Si j’arrive à me suicider c’est une chose qui va détruire mes parents… De savoir pourquoi je me suis suicidé. La mort est une chose dès plus triste mais le suicide d’une personne est encore pire. C’est le sentiment de ne pas connaître la personne qui fait partie de notre chair. D’avoir vécu pendant une vingtaine d’années dans l’illusion que la personne que l’on aime n’a jamais été celle que l’on pensait être. C’est ce que vous ressentirez papa, maman, mes frères

 

 

Je ne sais pas quand je vais me suicider mais je sais que je finirai par le faire. Cela se fera naturellement sans aucun regret. La mort effacera mes regrets et me délivrera de ce que la vie ne peut pas m’offrir.

 

Kuruma Nen

 

Je crois que je n’ai plus le goût de rien. Je n’ai le goût que des plaisirs futiles et instantanés. Il n’y a pas de demain. Il n’y a qu’une mort attendue. Je suis faible, bien trop faible. Ce n’est pas péjoratif, je n’y arrive tout simplement plus. J’aimerais mourir de faim dans mon lit. J’aimerais réussir à me pendre avec mes écouteurs sans souffrir. Je veux mourir

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 659 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)

Suis le conseil de @January, dès aujourd'hui.

Courage !

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 609 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Diantre quelle lucidité sur votre vie qui dérrive .. trop sans doute.

Vous avez déjà fait le constat qu'il est fort difficile de parvenir à l'autolyse. Il vous reste à accepter les mains tendues et les béquille que pourrait vous procuré une thérapie contre cette dépression qui vous engloutit.

 Courage

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Quand on a l'impression que l'on est dans une impasse ou devant un mur infranchissable, il faut penser a la vacuité, des choses, des phénomènes, du moi.

C'est le mental qui est parfois une prison.

Le Bouddhisme Zen ou Thibètain, l'Hindouisme, peuvent être de très bonnes thérapies, moi ça m'a aider.

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 659 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
Le 24/11/2021 à 10:03, hell-spawn a dit :

Quand on a l'impression que l'on est dans une impasse ou devant un mur infranchissable, il faut penser a la vacuité, des choses, des phénomènes, du moi.

C'est le mental qui est parfois une prison.

Le Bouddhisme Zen ou Thibètain, l'Hindouisme, peuvent être de très bonnes thérapies, moi ça m'a aider.

Parfaitement d'accord avec toi, avec une bonne dose de méditation de pleine conscience (pratique incluse il est vrai dans les philosophies dont tu fais état)

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Le 24/11/2021 à 10:23, Auger a dit :

Parfaitement d'accord avec toi, avec une bonne dose de méditation de pleine conscience (pratique incluse il est vrai dans les philosophies dont tu fais état)

Méditer sur la vacuité c'est le meilleur moyen de dissoudre la pression du mental, d'apres moi.

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Membre, 57ans Posté(e)
SpookyTheFirst Membre 3 947 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
Posté(e)

Pas simple du tout….. t’as essayé de jouer de la musique? Guitare par exemple ou clavier.  Comme tu écris bien, tu peux rapper. 
Pour les galères dans la vie perso j’applique la technique judo: utiliser la force de l’adversaire: quelque soit la galère comment en tirer avantage? 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 24/11/2021 à 08:05, Kuruma a dit :

Bonsoir,

 

Vous ne trouverez sans-doute jamais ces lignes et ça me désolent.

 

Je suis dans mon lit à ne rien faire, à regarder des dizaines d’heures de vidéo YouTube dont je vais oublier le contenu. Je m’abrutis pendant que mon temps pour travailler file. Moins je travailler et plus ça s’accumule. J’ai beau dire que je n’ai pas envie de rater mon année c’est ce que je suis en train de faire. Ma vie est nulle, c’est toujours la même routine. Cela fait peut-être 5 ans que je ne change, que je n’évolue pas. J’ai pris 2 pilules d’Amaline. Je pensais que ça allait me faire un peu plus mal mais à part m’étourdir et me détendre je ne ressens rien. Tout à l’heure j’ai pris un bain pendant lequel j’ai réfléchis sur les choses où je n’avance pas. Mais ce sont mes pensés et mes réflexions qui ne changent pas. C’est toujours la même chose. C’est un cercle vicieux sans fin qui pourrait seulement être rompu par une balle dans ma tête. J’aime bien cette idée. En prenant mon bain je me suis recroquevillé sur moi-même et j’ai pensé, pensé, pensé dans le vide pour me faire croire que je suis dans un processus de transformation, de changement. Mais que nenni je suis toujours aussi vide. J’ai repassé dans ma tête les différentes façons de se suicider, en passant de la chute sur le rebord de la baignoire jusqu’à la prise abusive de médicaments. Si je n’ai pas le courage de vivre comment puis-je avoir du courage de me suicider. Il en faut beaucoup pour se suicider. Et puis quelles seraient les conséquences sur ma familles, mes proches, mes amis ? La manière de me suicider m’a trotté dans la tête. Fallait-il que je le fasse à l’extérieur, sous un pont, dans la forêt ? Non je préfère que mes proches voient mon corps. Je ne veux pas les faire souffrir en faisant disparaître mon corps. Mais j’ai aussi envie qu’ils souffrent en me voyant là à gésir sur le sol. C’est l’ultime reconnaissance que je pourrais avoir. Car tout n’est qu’une question de reconnaissance. J’ai rencontré plus de personnes en 1 mois à l’université que les 3-4 années précédentes. C’est vrai et je suis de plus en plus épanoui socialement. Mais j’ai beau être entouré je me sens seul. Je ne confie jamais rien à personne et en même temps… je n’en ressens pas l’envie. Encore un cercle vicieux. Etre entouré de personnes c’est être reconnus par ces derniers mais à quoi bon si on ne se montre pas tel que l’on est, tel que l’on est vraiment. C’est une réelle souffrance ! Plus je grandis et plus je me rends compte que je peux devenir comme tout le monde. J’ai toujours été émerveillé que les gens agissent dans la vie, qu’ils arrivent à mener à bien des projets, à être autonome. Ça paraît stupide mais quand on y pense ce qui permet d’agir dans la vie c’est la volonté. Et comment on l’a cette volonté ? Y a t-il un mode d’emploi ? Non elle émerge par hasard en prenant des bonnes habitude et puis… c’est tout ! Alors c’est aussi que ça ! Bah non… Toujours pas ! Parce que pour prendre des bonnes habitudes encore faut-il avoir de la volonté ! Mais putain comment on l’a cette satanée volonté ! Petit je pensais qu’en grandissant je deviendrais comme les autres c’est-à-dire que j’agirais par la force des choses. Parce que ça allait se faire naturellement, dans la suite logique de l’ordre des choses. Mais je me trompais et je me trompe encore. Aujourd’hui j’ai 19 ans et demi et je suis incapable de réussir. Je ne suis pas comme les autres. Je suis ce que je n’ai pas envie d’être. Je ne suis pas la suite logique de ce que je pensais que j’allais devenir. Je suis seulement le fruit de mes actions, de mes inactions, de mes pensés, de toutes ces merdes qui te bousillent. Je n’ai personne pour m’aider. Je sais que j’en ai besoin. Je sais que je n’ai pas envie de recevoir d’aide parce qu’au fond je suis déjà assez faible pour en recevoir. Quel cercle vicieux. Et je m’en délecte aussi. La musique ! Ah la musique ! Quel bel expression de l’Homme ! Quel bel inventions que cet art ! Quel horrible cercle vicieux elle installe dans ma vie (je suis bien conscient que ce n’est pas la musique en elle-même qui est responsable mais moi…)…

Rien qu’à me regarder dans le tram en train d’écouter du rap triste pour dramatiser ma situation. Pour me faire passer pour une victime dans ma tête et me dire que les gens me regardent, qu’ils me reconnaissent, qu’ils partagent ma douleur. C’est une prison. Je fantasme sur mes émotions négatives. Complaisance… Ah complaisance ! De quel doux parfum malsain tu m’asperges ? !

La techno ou la transe quand elle est sombre, vicieuse et malsaine me procure une satisfaction délicieuse. Une puissance inégalable, une désir de détruire, de me détruire. Détruis-moi dans ma routine ennuyeuse, détruis l’être humain civilisé qui est moi, DETRUIS-MOI !!!

Que faire ? Que faire ? Me morfondre et attendre ? Non je n’en ai pas le courage. Ce serait beaucoup d’anxiété, beaucoup de pensés inutiles, de paroles folles et insondables. Plutôt m’oublier dans une vidéo YouTube vide de réflexions. Plutôt réduire mon être au néant en étant face au néant. Plutôt ne rien faire de productif pour être dans le déni, pour ne pas affronter la vie. Plutôt être un lâche sans discipline que d’essayer. Je n’ai pas le courage de vivre. Je n’ai pas le courage de me suicider et sans-doute n’en ai-je la réelle envie mais je n’ai pas le courage de vivre. Je ne l’ai jamais eu. Je ne connais pas l’âpreté de la vie. Je ne connais que la frustration de l’amour, que la frustration égoïste de ne pas être tel que je suis. Je connais la solitude même aussi entouré que je suis. Je connais le vide l’existence, la médiocrité de mon âme, la médiocrité de mes pensés, la médiocrité de ma rigueur, la médiocrité de mes actions. Lors d’une petite soirée dans mon appart à Tours avec mon grand-frère je lui ai parlé de l’absurdité de la vie. Qu’en y réfléchissant la vie n’a aucune valeur si ce n’est que son existence. Que le désir de ne pas exister a autant de valeur que d’exister et de vivre pleinement. Je lui ai fait par de ce désir. Mon frère m’a répondu que si la vie peut être fade elle a du bon dans ce qu’elle peut réserver de meilleur à l’avenir. Qu’elle peut nous étonner du jour au lendemain et que dans la pire des situations l’Homme ne peut qu’espérer et recevoir de meilleurs jours ! Je suis bien d’accord. La vie est géniale. J’ai toujours été émerveillé par la vie ! La vie… c’est fou ! Quoi de plus fou que la vie ! Que serait le monde sans la vie ?!

Oui. Certes. Et alors ? Pourquoi pas l’inverse ? Pourquoi pas l’inexistence de la vie ? Il est plus pratique que tout le monde ne veuille pas se suicider pour le bien de l’humanité. Les gens ne se suicident pas parce qu’ils ont peur de la mort. On ne se suicide pas car on n’a honte de cette envie et notamment parce qu’on sait qu’on pourrait détruire la vie de nos proches. Si ce poids était enlevé la plupart des gens sur Terre prendraient des risques inconsidérés pour vivre pleinement ! La mort est éternelle quand la vie est limitée. Sauf que la vie n’existe que parce qu’on vit. Autrement dit la mort n’a aucune valeur, la vie n’a de valeur pour moi que parce que j’existe auprès des autres. Que parce qu’ils me reconnaissent.

Je me souvient avoir dit à un ami il y a moins d’une dizaine d’années que j’ai toujours désiré ne pas exister. Non pas que je me voulais me suicider mais bien que je ne voulais pas exister. Étrange souhait que celui-là ! A cette époque l’idée du suicide ne m’a jamais traversé ou alors très rarement pourtant cette idée de ne pas exister était souvent là. J’en aussi parlé à mon frère. L’idée de ne pas exister sans que mes proches se souviennent de moi. Que je disparaisse de leur vie sans avoir jamais existé. Je pense que je ne voulais pas leur faire souffrir. Bien-sûr ce désir est naïf et complètement stupide étant donné que j’existe et que je ne peux plus revenir en arrière. Que voulez-vous j’ai toujours été naïf, trop bienveillant (quoique l’inverse est aussi vrai), trop stupide pour ce monde. Je suis stupide, je ne suis pas capable de comprendre les rouages des relations sociales et je me fais avoir. Je n’ai pas envie de reconnaître que les gens sont mauvais. Je préfère rester dans le déni, je préfère vivre dans un monde de Bisounours où la guerre et la méchanceté c’est pas bien. Peut-être que c’est aussi avantage que j’ai, d’être con. De ne pas me rendre compte que la vie est cruelle. Qu’importe je n’en serai que plus heureux. De toute façon je me considère comme beaucoup trop intelligent par rapport à la moyenne alors que c’est faux. Je suis ne pas plus intelligent que la moyenne. Je suis comme tout le monde, une personne qui se croit supérieure à la moyenne. Pff t’es vraiment misérable Kuruma ! Regarde-toi un peu plus près dans le miroir, regarde comme ton visage se liquéfie à la seule vue de ta personne. Tu t’effraies toi-même Kuruma, tu aimes te faire peur pour reprendre un peu de contrôle sur la situation mais tu t’enfonces. T’aime ça hein ! Fermer tes yeux, te tenir à quelques centimètre de ton reflet pour rouvrir tes yeux et te faire sursauter ! Hein tu te sens vivre là ! Je suis ton esprit Kuruma, je suis malsain et j’aime te voir te dénigrer. J’aime voir les larmes couler le long de tes joues. J’aime te voir tout fébrile, tout désespéré sans rien à quoi te raccrocher. J’aime te voir grimacer et perdre la tête face à ta propre image. Tu vas perdre la tête Kuruma, tu le sais. Et ce sera sans-doute pour ton bien.

Voilà que je me mets à parler à la deuxième personne. Je déteste cet alter-égo. Il me veut du mal et apparaît souvent quand je me regarde dans le miroir. Je sens en lui le déni, il ne veut pas effacer son égo, il préfère me détruire. Il va finir par me rendre fou j’en suis certain. Mais ces maléfices sont dignes de la sorcellerie. Il me séduit et je finis toujours par me plier à lui. Un jour je casserai mon miroir de salle de bain et je deviendrai lui. Pour toujours !

 

J’écris, j’écris sans m’en rendre compte. A cet instant présent je ne ressens rien de plus que la pression de mes doigts sur les touches du clavier. Je m’arrête, je sors de ma bulle et je repense à dernière phrase. Je ne sais plus à quoi je réfléchis. Je réfléchis au sens de ce texte, au sens de ces lignes. Elles n’en ont aucun. Je reprends mon allure d’écriture et je continue à sonder les profondeurs de mon âme. Je me suis encore arrêté pour écrire cette phrase. Pour écrire les deux première pages je ne me suis pas arrêté une seule fois. Là c’est différent. Je ne sais pas pourquoi c’est différent, je n’ai aucune rigueur. Je ne sais pourquoi je dit ça.

 

Peut-être que je devrais m’arrêter d’écrire. Peut-être que je n’en ai plus la nécessité et que je ferais mieux de commencer ma dissertation de droit constitutionnel. « Les fonctions de la constitutions ».

Qu’est-ce que je pourrais dire là-dessus ? Je ne sais même pas par quoi débuter. Je ne connais pas mon cours pourtant je relisais tous mes cours ces dernières semaines quand je rentrais à l’appart. Je surlignais, j’étais régulier. Et voilà qu’on me donne ce travail. Je suis perdu, complètement perdu. Je suis bloqué et j’ai l’impression que je n’avance. C’est pour ça que j’ai passé vendredi soir et toute la journée du samedi pour traîner sur YouTube. Si je ne suis pas capable de faire une dissertation à quoi bon essayer ? Papa m’a déjà dit que je n’étais pas très persévérant. C’est faux je le suis de plus en plus au fur et à mesure que les années passent. Le problème c’est que je ne sais pas ce qu’est la persévérance. Est-ce que c’est quand on fait des efforts même quand on est peu efficace ? Peut-être que c’est tout simplement ne pas abandonner, ne pas abandonner face au non de ce qu’on fait. Peut-être que c’est juste agir jusqu’à ce que l’action donne un sens à notre vie. Je n’ai jamais su me projeter. Je ne connais pas la nécessité, je ne sais pas ce que c’est que de survivre pour vivre. Ma vie ne remplit aucune condition pour que je me sente obligé de l’améliorer. Pour quoi l’améliorer ?

Mais bordel comment font les gens pour travailler ? Le font-ils pour être reconnus par leur parents, leurs amis, pour démontrer qu’ils peuvent y arriver. Personnellement je ne suis pas du tout proche de mes parents. Je n’ai aucune utilité à les impressionner, rien à leur démontrer. Peut-être qu’il faut tout simplement que j’aime mes études. Mais j’aime mes études bordel ! J’ai beau ne pas savoir ce que je veux faire plus tard je sais que j’aime le droit. Mais pourtant je ne suis pas prêt à travailler intensément pour ce que j’aime. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Ou si parce que je n’en ai pas besoin maintenant, peut-être plus tard. Sauf que le plus tard c’est plus tard. Le plus tard n’a aucun sens, aucune valeur. Alors pourquoi travailler ? Pourquoi les gens arrivent à travailler autant ? Pourquoi je n’en suis pas capable ?

 

Je me frotte l’oeil car il me gratte ? J’ai la vue un peu brouillé par l’écran de mon ordinateur. Je crois que je n’avance toujours pas. Ces lignes sont composés de vide. Personnes ne verra jamais ces lignes. A quoi servent-elles alors. A m’occuper peut-être. Ça m’attriste… J’écris ces lignes pour me sentir mieux, afin de me libérer de mes émotions, de mes peurs, de mes angoisses. Mais à quoi bon si je ne partage pas ces instants de vie ?

 

J’ai envie de me défoncer à l’Amaline.

 

Je ne sais pas si ça peut me tuer. J’aimerais bien. J’ai aussi peur que diminue mes capacités intellectuelles et que ça détruise mon corps sans me tuer. J’ai peur car j’ai deux contrôle lundi, un TD de droit constitutionnel mardi et un autre TD de droit civil jeudi. Si je me rate et que je fais de la merde j’aurais pris ces médicaments pour rien… Putain ! Que le monde est injuste ! On ne peut même pas se suicider sans se soucier de l’avenir ! C’est carrément un putain de paradoxe !

 

Ou alors je n’ai pas une envie assez grande de me suicider. Je pense qu’une personne en situation détresse profonde ne se posera pas de question sur les possibilités de son avenir. Elle est déjà bien au fond du trou pou savoir ce qui peu arriver après. C’est horrible ! La seule chose qui peut retenir une personne de se suicider si elle oublie les dégâts que ça peut faire sur ces proches et si elle se rate c’est les obligations à venir. Peut-être que c’est aussi ces obligations qui me poussent à vouloir me suicider. C’est vraiment débile… Je suis en train de réfléchir sur une question philosophique pour essayer de me sentir intelligent ou est-ce que je divague ? Je divague bien-sûr. Même si je pense au fond de moi le contraire je suis bien trop con pour être vraiment ce que je prétends être. Plus intelligent que les autres. Fais-moi rire ! La preuve en est que ne philosophe pas, je n’ai aucune rigueur pour philosopher. Philosopher ce n’est pas foutre des putains de maximes en dessous de sa photo Instagram pour se donner un genre. Philosopher c’est réfléchir avec rigueur aux concepts abstraits de la vie de façon humble. C’est une définition assez réductrice mais je m’en contenterai.

 

Mais bordel où me mènent ces pages ? Sont-elles écrites pour faire joli ? Pour me considérer inconsciemment comme un écrivain dont le génie n’est même pas reconnu par ma personne ? Oh que d’humilité mon cher ! Flattez-vous encore un peu et vous vous comparerez à Victor Hugo. Que suis-je bête ! Ecrire est censé m’aider à me comprendre et à comprendre le monde. Au lieu de cela je me complais sur la forme de ces pages plutôt que de me pencher sur le fond. Sur le fond… Vous avez compris la blague. Je suis au bord du gouffre ou je suis au fond du trou. Je me perds que diable. Mais que dis-je je suis le diable !

 

4ème page.

 

J’en suis à la 4ème page. Écrire perd peu à peu de son utilité. Plus j’écris et plus je veux écrire pour écrire des mots quitte à en oublier le sens. Le problème est que si j’arrête maintenant je sais que vais aller sur YouTube pour me perdre encore une fois. Ah YouTube ! Quel laideur ce mot ! Je le trouve laid car il me rappelle que je ne suis rien. YouTube est vide. Il est vide parce que je le suis. Moi qui critiquais la médiocrité j’ai finis par en devenir un symbole. Je me hais, je me hais, je me hais au plus haut point. J’aimerais me tirer une balle. J’aimerais égoïstement que les autres comprennent ma souffrance. J’aimerais que les autres souffrent à ma place. Je veux disparaître. Je ne fais qu’exister sans vivre.

 

Je ne veux plus exister.

 

Une dernière chose. J’espère que vous retrouverez ces pages avant mon suicide. Démerdez-vous pour chercher, chercher je serais alors reconnu.

 

Allez-vous faire foutre

Je ne vous dois rien

 

Merci Papa, merci maman

Je vous aime

 

Mes frères, que serait la vie sans vous

 

Kuruma

 

1 semaine plus tard

 

J’ai un commentaire à faire et d’autres trucs. J’ai pris plein de médicament pour essayer de me tuer mais je crois que ça ne fait pas grand-chose. Du paracétamol avec de la codéine et un peu d’opium. J’ai bu quelques goutes de vin blanc et 1 petite gorgée de rhum. Je me sens apaisé, fébrile et faible. En cet instant-même j’écoute Cappadocia Dust de Estas Tone. Quelle jolie musique. C’est la première fois de ma vie que je suis prêt à me shooter jusqu’à la mort. Et en même temps j’ai peur. Peur de me rater. Est-ce que je suis réellement prêt. J’en sais rien. Qu’est-ce que j’ai à perdre. Je me dis que si j’arrive à me suicider je réussirai à me délivrer de toutes ses souffrances aussi futiles soient-elles et je créerai par la même occasion mille et une souffrance chez mes proches. Dans ma famille, chez mes amis, chez les personnes qui me connaissent de près ou de loin, chez mes professeurs… AU fond de moi je ne pense pas que j’arriverai à me suicider. Il faut un courage fou. Mais j’ai envie de le faire. Allez tous vous faire foutre. Pourquoi vivre si je ne peux pas montrer la personne que je suis. J’ai l’impression d’être un mur. Que je sois avec ma famille, mes nouveaux potes de fac, mes anciens potes, mon meilleur ami… Je n’arrive pas à exprimer qui je suis…. Même pour faire un commentaire, des dissertations pour mes TD je n’arrive pas à demander de l’aide. Je suis perdu pour tout.

 

LA VIE N’A AUCUN SENS SANS LES AUTRES !!

 

A quoi ça sert de travailler si je ne m’épanouis pas avec les autres. Pourquoi travaille t-on dans le cadre de ses études. Pourquoi travaille t-on pour vivre ? Eh bien pour pour faire perdurer son existence dans l’avenir. Mais continuer à exister n’a un sens que si l’on est reconnu auprès des autres. Je ne me sens pas reconnu auprès des autres. Je suis égoïste et j’en ai rien à foutre. Qu’importe ce que je fais je suis égoïste. Si je continue à vivre sans travailler je vais redoubler et être dépendant de mes parents financièrement sans leur faire profiter de mon existence. Si je me suicide je vais les faire souffrir. Il n’y a aucune solution, il n’y a jamais de solution, c’est toujours la même chose. Grand frère tu ne m’as pas convaincu mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas la faute de mes parents, ce n’est même pas la faute de la vie. C’est ma faute et c’est pas grave. Je sens que je dérape, que je vais faire une grosse connerie, connerie qui me pourrait me délivrer. Quoi de plus beau que la mort, quoi de plus beau que le repos éternel ! J’ai froid, de plus en plus froid sur mon canapé. J’ai honte parce que je m’abandonne mais peut-être est-ce pour la dernière fois. Oh je veux que ce soit pour la dernière fois. Est-ce que je mérite de mourir ? Faites que la réponse soit oui. Je vous en supplie. La vie est géniale et pleine de découvertes mais je suis trop faible pour vivre. Je ne fais qu’exister.

 

Mes propos sont décousus. Aucune cohérence. Aucune rigueur dans ces lignes. Je regarde mon verre. Cette poudre blanche dans le fond de mon verre est d’une beauté. Une beauté pure. (ne faîtes pas attention à ce que je dis, je dis absolument n’importe quoi mais qu’importe vu que personne ne lira ces lignes, je suis seul…)

 

J’ai pris 16 gélules d’amaline et je ne suis pas mort. Pourquoi je ne suis pas mort. Pourquoi est-ce que c’est si compliqué ? Heureusement que c’est compliqué. La mort doit être une récompense à une vie bien remplie. Je n’ai pas une vie bien remplie. Je sais que je ne le mérite pas. Je ne mérite que le néant. J’ai peur que la suite de ma mort soit le néant conscientisé par mon être. Peut-être vais-je être conscient pour le reste de l’éternité, peut-être vais-je souffrir pour l’éternité.

 

J’ai plusieurs fois penser à me suicider dans la Loire. En prenant des médicaments avec de l’alcool et en me noyant. En m’asseyant sur un banc en contemplant le paysage. Puis en m’approchant tout doucement du bord du fleuve le regard vide, ma conscience s’effaçant petit à petit. Une mort dramatique mais symbolique. D’un autre côté j’aimerais que mes proches retrouvent mon corps. A la fois pour qu’ils ne souffrent pas de la disparition de mon corps mais aussi pour qu’ils comprennent ma souffrance et qu’ils me reconnaissent tel que j’étais. Oui tel que j’étais. Une personne faible et souffrante dans le silence.

 

Atoem, Atoem. Ces lignes sont accompagnés de l’écoute d’Atoem. Encore la complaisance de la musique. Je ne prends même plus la peine de relire mes lignes comparé à la semaine dernière.

 

Il est 13h20.

 

Cela me laisse encore de nombreuses heures pour que je m’efface complètement, pour que ma conscience soit anéantie, pour que me détruise mon cerveau.

 

Je vais reprendre encore quelques gélules d’Amaline. J’espère cette fois que m’achèvera.

 

Atmosphere – Atoem

 

Complaisance dans la mort, complaisance dans la mort, complaisance dans la mort

 

Allez Thybalt fais les choses bien. Détruis-toi jusqu’au bout. Tu trembles mais tu peux y arriver. Il faut de la volonté. Déjà 18 gélules. Tu peux faire plus. 20 gélules !!! Youhou ! Comme c’est horrible d’attendre ! L’attente est longue ! Où est la faucheuse bordel ?! Oh putain j’aime ça ! Je stresse, je stresse énormément ! Je suis tout pâle. En me regardant dans le miroir mon alter-égo est réapparu.,

 

Insolent rave – Nico Moreno

Eminem – Just don’t give a fuck

 

J’ai mal au ventre, je suis fébrile. C’est pas assez. Pourquoi c’est pas assez. J’ai l’impression que mon seul but c’est d’écrire juste pour écrire. Pas pour le fond mais pour la forme. Juste me faire croire que je suis un artiste dont le suicide est légitime. Que je suis incompris par la société. Ah laisse moi rire. Déjà 5-6 pages je suis fière de moi. Mais comment ça t’es fière de toi. Qu’importe comment j’essaye de me raisonner au fond de moi je me sens puissant. Misérable ! C’est misérable ! Mon frère rappelle-moi de me réveiller plus souvent ! Je suis en train de m’endormir.

 

Liquid soul – Universe inside me

 

Plus je me shoote et plus j’écris et et plus j’oublie que je suis seul. Plus j’oublie ma solitude. Moins je me souffre. Plus je suis dans le moment présent. Moins je pense au passé, moins je pense à l’avenir et à tout ce que je dois faire. C’est ça Carpe Diem. Aujourd’hui nous sommes le jour du seigneur. J’espère qu’il va m’accueillir à bras ouvert.

 

C’est dur d’écrire. C’est dur parce que ça ne sert à rien de plus qu’à occuper mes pensées. C’est seulement un prétexte pour m’effacer un peu plus. Comme j’aimerais être plus sensible dans mes mots. Si j’avais plus lu dans ma vie je saurais m’exprimer, je saurais choisir mes mots. Quel enfer que de ne pas pourvoir faire comprendre aux autres ce que l’on ressent ! (Ca me dégoûte…)

Je ne vaux vraiment rien… Je ne vaux vraiment rien de plus que le fait que je sois aimé par des gens. Il n’y aucun mérite à tout cela et pourtant ça m’arrange bien. Ca m’arrange parce que mon suicide n’aurait aucune valeur sinon !

 

Matthias, quand tu vas rentrer à l’appart j’espère que je serais mort… Pas pour te faire souffrir mais pour moi. J’espère que ce sera la conclusion. C’est déjà bien assez insupportable de savoir que ce j’écris ne vas jamais être lu et encore plus que le contenu de mes écrits n’ont aucun sens et que je n’arrive même pas à savoir ce que je ressens moi-même… Ahhhhhhhhhh…

Si j’arrive à me suicider c’est une chose qui va détruire mes parents… De savoir pourquoi je me suis suicidé. La mort est une chose dès plus triste mais le suicide d’une personne est encore pire. C’est le sentiment de ne pas connaître la personne qui fait partie de notre chair. D’avoir vécu pendant une vingtaine d’années dans l’illusion que la personne que l’on aime n’a jamais été celle que l’on pensait être. C’est ce que vous ressentirez papa, maman, mes frères

 

 

Je ne sais pas quand je vais me suicider mais je sais que je finirai par le faire. Cela se fera naturellement sans aucun regret. La mort effacera mes regrets et me délivrera de ce que la vie ne peut pas m’offrir.

 

Kuruma Nen

 

Je crois que je n’ai plus le goût de rien. Je n’ai le goût que des plaisirs futiles et instantanés. Il n’y a pas de demain. Il n’y a qu’une mort attendue. Je suis faible, bien trop faible. Ce n’est pas péjoratif, je n’y arrive tout simplement plus. J’aimerais mourir de faim dans mon lit. J’aimerais réussir à me pendre avec mes écouteurs sans souffrir. Je veux mourir

bonjour

et bien , tu est un sacré cas ( ce n'est pas un jugement ) . tu te plaint de n'avoir aucune raison de vivre ?

je te plaint , mais je doit te dire que pour moi , qui étais d'un genre rêveur et qui ne cherchais qu'à bailler et à vivre s'en me poser de question , le tourbillon de la vie et les circonstances  des événements de l'époque ,m'ont happés et entrainé dans des tempêtes ou j'ai failli mourrir alors que je ne voulais que vivre sans demander rien à personne .

tu dois te remuer et ne pas penser sur ce que tu voudrait et que tu n'à pas .

sans t'en rendre compte , tu t'es enfermé dans un cercle vicieux et d'avance , tu croit savoir qu'il te conduira nul par .

même si les conditions sont obscurs autour de toi , tu à le pouvoir de casser cette vision , mais tu ne le sait pas .

petit à petit , tu à construis t'à propre prison mentale en oubliant de créer la clée qui t'en délivrera ?

tu à la vie devant toi , réagie et bat toi et tu reprendra confiance en toi .rien n'est jamais perdue d'avance . aprés la pluie , le beau temps .après la nuit , le jours et le soleil et la joie de vivre .

bonne soirée 

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