quel est votre écrivain américain préféré

Le 11/11/2021 à 22:40, Sittelle a dit :

Irving j'ai lu pas mal avec beaucoup d'enthousiasme .. jusqu'a " La veuve de papier " ça ma dégouté ... je n'ai plus ouverts de bouquin de lui .. 

Même si parfois je me dis que j'aimerai relire "L'oeuvre de Dieu la part du diable " avec un peu plus de maturité .. 

moi aussi, je lis beaucoup, du coup c'est pour ça que là, j'ai focalisé sur les auteurs américains. Pour Preston et Child, j'ai un peu laissé tombé, mais il y en a 2 que j'ai adoré, "le grenier des enfers" et "la chambre des curiosités"

Le 12/11/2021 à 09:15, Auger a dit :

A mon sens, ta remarque concerne surtout les lecteurs qui privilégient (ou donnent beaucoup d'importance) au style, parfois plus qu'à l'histoire.

En ce qui me concerne, c'est ce qui est dit qui importe, pas comment c'est dit. Du coup, j'ai le sentiment de moins "perdre" avec une "mauvaise" traduction.

Enfin, si on est attaché aux thèmes récurrents d'un auteur, on peut avoir des auteurs préférés, car souvent (pas toujours) on se rend compte qu'un auteur "creuse le même sillon" tout au long de ses livres.

 

Pourtant c'est important l'écriture. Aussi important que l'histoire. La plus belle trame du monde, si elle est mal rendue par l'écriture, voire la traduction, c'est illisible. Il m'est déjà arrivé d'arrêter un livre parce que je ne supportais pas de relire plusieurs fois le paragraphe pour le comprendre (Stephen King notamment). La lecture doit être fluide, que ce soit arlequin ou un essai.

C'est la raison pour laquelle je ne lis pas dans la langue d'origine. Sauf la poésie anglaise. J'ai besoin de l'écriture pour qu'un film se déroule dans ma tête. Quand je lis, je fais abstraction de ce qui m'entoure. Si je bloque sur l'écriture, c'est mort.  

Le 12/11/2021 à 14:19, guernica a dit :

un beau livre et un film aussi... 

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=42792.html

Heu. Ce n'était pas une question, c'était juste un jeu de mot pour de rire. Lu le livre il y a bien longtemps, mais pas vu le film. En général, quand j'ai lu un livre, je n'aime pas voir le film qui en est tiré. 

Le 12/11/2021 à 14:45, guernica a dit :

un livre qui m'a fait me marrer toute seule dans le métro, c'est "la conjuration des imbéciles" du regretté John Kennedy Toole, qui persuadé d'être un écrivain raté s'est suicidé. C'est sa mère qui a envoyé son livre, après son décès

Pour beaucoup c'est un livre génial mais perso je n'ai vraiment pas aimé. Je l'ai lu jeune. Est ce pour cela que je suis passée à coté ? Possible mais franchement, il me reste le souvenir d'une lecture désagréable. Dernièrement, j'ai échangé avec une personne qui avait eu le même ressenti et elle m'a conseillé " le seigneur des porcheries". Beaucoup plus caustique à son goût. J'ai ajouté à ma pile. (encore !)

Le 12/11/2021 à 15:10, koadeg a dit :

Pourtant c'est important l'écriture. Aussi important que l'histoire. La plus belle trame du monde, si elle est mal rendue par l'écriture, voire la traduction, c'est illisible. Il m'est déjà arrivé d'arrêter un livre parce que je ne supportais pas de relire plusieurs fois le paragraphe pour le comprendre (Stephen King notamment). La lecture doit être fluide, que ce soit arlequin ou un essai.

C'est la raison pour laquelle je ne lis pas dans la langue d'origine. Sauf la poésie anglaise. J'ai besoin de l'écriture pour qu'un film se déroule dans ma tête. Quand je lis, je fais abstraction de ce qui m'entoure. Si je bloque sur l'écriture, c'est mort.  

Tu n'as pas tort. C'est juste que - dans mon cas personnel - je me fiche du style : plus il est neutre et inexistant, plus je peux me concentrer sur le fond. Mais, je vois ce que tu veux dire, tu n'as pas tort.

Le 11/11/2021 à 20:45, Crève a dit :

Sans hésitation, Philip K. Dick.

Je ne lis plus d'ouvrages de science fiction mais P.H. Dick m'a marqué et a certainement contribué à ma construction de mes représentations du monde.

Je le trouvai aussi très audacieux.

Le Maitre du Haut Château par exemple où il "révéle" que ce sont les puissances de l 'axe qui ont gagné la dernière guerre m'a vraiment ébranlé. Et si c'était vrai ?

Avec lui nous apprenons à douter de la réalité. Le mot "simulacre" pour désigner une image de soi-même que l'on envoie au devant des autres fait désormais partie de ma pensée. Dans les réunions professionnelles je me dis : tous ceux qui sont là, moi y compris, sont des simulacres derrière lesquelles nous nous tenons en réel !

Le film qui rend vraiment bien compte de la pensée de Dick c'est Blade Runner. Cette femme dont les souvenirs sont en fait des souvenirs implantés c'est vraiment saisissant.

Le 12/11/2021 à 10:30, Annalevine a dit :

Tom Wolf (le bûcher des vanités), Shane Stevens (au delà du mal), Hubert Selby, James Ellroy ( le dahlia noir), Brat Easton Ellis (Lunar Park), Truman Capote ( de sang froid), Scott Fitzgerald ( tendre est la nuit), J.D. Salinger ( l’attrape-cœurs)…et d’autres.

Dans l’ordre des œuvres qui m’ont le plus impacté : 

l’attrape-coeurs, au delà du mal, le bûcher des vanités. Quoi que…Américan psycho de B.E. Ellis est assez impactant.

Dans ce que vous citez-là, il y en a quelques-uns que j'ai lus, comme The Catcher in the rye, et qui illustre, je trouve, le propos de Michel Houellebecq comme quoi la littérature a cet avantage sur les autres arts que l'auteur est "présent", cette voix elle reste dans tes pensées, l'auteur t'accompagne toute ta vie, sa présence est bien réelle. Le protagoniste du roman de Salinger est comme un ami qui se confie sur son quotidien, son errance.

Pour American Psycho, j'ai pris connaissance de l'oeuvre, d'abord par le film de Mary Harron, qui m'a séduit. Et vous ?

Le 13/11/2021 à 11:22, Crève a dit :

Dans ce que vous citez-là, il y en a quelques-uns que j'ai lus, comme The Catcher in the rye, et qui illustre, je trouve, le propos de Michel Houellebecq comme quoi la littérature a cet avantage sur les autres arts que l'auteur est "présent", cette voix elle reste dans tes pensées, l'auteur t'accompagne toute ta vie, sa présence est bien réelle. Le protagoniste du roman de Salinger est comme un ami qui se confie sur son quotidien, son errance.

 

Pour American Psycho, j'ai pris connaissance de l'oeuvre, d'abord par le film de Mary Harron, qui m'a séduit. Et vous ?

Je ne me souviens plus comment je suis venu à lire American Psycho. Pour mes lectures je me fonde sur mes propres recherches, mes thèmes de recherche, et je cherche les ouvrages qui peuvent m’apporter des info. Mais je tombe alors sur des essais. Sinon c’est au hasard de mes achats de journaux ou magazines. Ou encore au hasard de mes déambulations dans les librairies. Je fouille, je lis les résumés, j’achète. Cela a dû se passer comme ça pour American Psycho.

Oui la lecture permet d’intégrer dans sa vie des personnages de roman qui deviennent en effet « présence ». J’ai ressenti puissamment cela avec Primo Levi, avec son récit : si c’est un homme. Primo Levi, qui est à la fois écrivain et acteur de ce livre, m’est devenu très proche. Je pense aux frères Karamazov, Ivan, Dimitri et Aliocha sont devenus des présences amies.

Mais il me semble que cela n’arrive que lorsque nous lisons dans le silence, et seul, un livre sur papier. Il paraît que la lecture d’un livre sur une tablette ou pire encore que l’audition du texte d’un livre ( et non la lecture) ne permettent pas d’arriver à un tel degré d’intimité durable.

Le 12/11/2021 à 15:21, koadeg a dit :

Pour beaucoup c'est un livre génial mais perso je n'ai vraiment pas aimé. Je l'ai lu jeune. Est ce pour cela que je suis passée à coté ? Possible mais franchement, il me reste le souvenir d'une lecture désagréable. Dernièrement, j'ai échangé avec une personne qui avait eu le même ressenti et elle m'a conseillé " le seigneur des porcheries". Beaucoup plus caustique à son goût. J'ai ajouté à ma pile. (encore !)

je ne connais pas "le seigneur des porcheries", vais voir si je peux le trouver

Le 13/11/2021 à 13:13, Annalevine a dit :

Je ne me souviens plus comment je suis venu à lire American Psycho. Pour mes lectures je me fonde sur mes propres recherches, mes thèmes de recherche, et je cherche les ouvrages qui peuvent m’apporter des info. Mais je tombe alors sur des essais. Sinon c’est au hasard de mes achats de journaux ou magazines. Ou encore au hasard de mes déambulations dans les librairies. Je fouille, je lis les résumés, j’achète. Cela a dû se passer comme ça pour American Psycho.

Oui la lecture permet d’intégrer dans sa vie des personnages de roman qui deviennent en effet « présence ». J’ai ressenti puissamment cela avec Primo Levi, avec son récit : si c’est un homme. Primo Levi, qui est à la fois écrivain et acteur de ce livre, m’est devenu très proche. Je pense aux frères Karamazov, Ivan, Dimitri et Aliocha sont devenus des présences amies.

Mais il me semble que cela n’arrive que lorsque nous lisons dans le silence, et seul, un livre sur papier. Il paraît que la lecture d’un livre sur une tablette ou pire encore que l’audition du texte d’un livre ( et non la lecture) ne permettent pas d’arriver à un tel degré d’intimité durable.

la lecture sur une tablette ! Pour moi, jamais !!!

l'odeur d'un livre, la sensation du papier sous les doigts, l'histoire d'un livre usagé. Rien n'est comparable. Surtout pas une tablette....Et pourtant !

J'avais toujours dit que je ne franchirais pas le pas. J'en avais acheté une à mon père (très gros lecteur) lorsqu'il avait des difficultés pour aller à la bibliothèque (il lui fallait presque une journée). Il avait trouvé très pratique, surtout lorsqu'il a été hospitalisé : beaucoup de livres, peu de place. A sa mort, ma mère a récupéré la tablette. Elle aussi la trouve très pratique, surtout lorsqu'elle part à l'étranger.

Quant à moi, je m'y suis mise aussi. Je finissais par habiter dans une bibliothèque Il y avait des piles de livres partout, même dans la cuisine. J'ai gardé les plus importants au dernier déménagement. Maintenant, je lis essentiellement sur liseuse. Je trouve le format pratique. On peut l'emporter partout et même lire quand son conjoint dort. La sensation de lecture est assez proche puisqu'il y a possibilité de tourner les pages avec un doigt sur le côté et la lecture n'est pas fatigante. Il y a même la possibilité d'agrandir les lettres pour ceux qui ont des problèmes de vue.

Quant aux livres audio, j'en écoute mais pas en 1ere lecture. C'est à dire que ce sont des livres que j'ai déjà lu en version écrite et ça me sert pour m'endormir. En ce moment, je m'endors avec la saga du cercle de pierres (outlander). Pour moi, je ne considère pas cela comme une lecture parce que la concentration n'est pas la même, il n'y a pas la même immersion. C'est pour cela que je n'écoute pas des nouveautés et bien que ma liseuse "lit", je n'utilise pas cette fonction (en plus, c'est une lecture robotisée. Pas encore au point !)