Après Facebook, les sénateurs américains étrillent TikTok, Snapchat et YouTube.

Après Facebook, les sénateurs américains étrillent TikTok, Snapchat et YouTube.

Des représentants des trois applications étaient auditionnés mardi par une commission sénatoriale américaine pour évoquer leur influence sur les enfants, grands utilisateurs de ces plateformes. Les sénateurs estiment que, tout comme Facebook, elles nuisent à la santé mentale et physique des plus jeunes.

Facebook et son application Instagram n'ont pas le monopole du mal-être adolescent. C'est ce qu'ont affirmé les sénateurs américains qui auditionnaient ce mardi des représentants de TikTok, Snapchat et YouTube. Tout comme Facebook, ces trois applications ont été accusées de nuire à la santé mentale et physique des enfants en les surexposant aux vies apparemment idéales d'autres personnes, ainsi qu'à des images et publicités inappropriées.

Les représentants de ces trois plateformes, ultra populaires auprès des jeunes, ont tenté de prouver aux sénateurs américains qu'ils s'en sortaient mieux que Facebook sur ces sujets. Mais « être différent de Facebook n'est pas une défense », a déclaré le démocrate Richard Blumenthal. « Nous voulons une course vers le haut, pas vers le bas », a-t-il ajouté.

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C'est très bien d'épingler ces plateformes aux influences considérables, mais le problème de fond reste l'éducation des jeunes, notamment sur le rapport à avoir vis à vis des contenus diffusés. On a bien fini par le faire pour le cinéma, il faut espérer que ça se fera pour les contenus du web. Je pense d'ailleurs que de nombreux parents le font déjà.