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Constantinople

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Auger Membre 10 104 messages
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Le 29/10/2021 à 08:15, Constantinople a dit :

C'est une magnifique voix, honnêtement je ne connaissais pas sa carrière solo. Mais je trouve que tout n'est pas toujours fonction de la perfection : j'aime bien ce que délivre Dennis Willson dans cet album, j'aime bien les arrangements audacieux avec les synthés et ce mélange blues, presque funk parfois, pop et moments plus froids et pink floydiens. Je sais pas, il m'est sympathique.

Mais j'écouterai ce qu'à fait carl wilson en solo du coup. C'est quand même étrange deux voix comme ça, et deux oreilles mélodiques si affinées dans la même famille.

Bien évidemment chacun ses goûts (par exemple je déteste la voix de Sinatra, qui me laisse froid et j'adore Tony Bennett...), c'est juste que j'aime bien provoquer un peu.

Une voix, c'est une émotion : on ressent, ou pas...

La carrière de Carl Wilson est lamentable (1981 "Carl Wilson" et 1983 "Youngblood"), avec deux albums (très) datés et aux mélodies insuffisamment fortes pour rester en mémoire...

Allez, un dernier titre chanté (principalement) par Carl avant de passer (pour ma part) à autre chose (attends-toi au pire !)

 

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Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Le 29/10/2021 à 19:11, Auger a dit :

Bien évidemment chacun ses goûts (par exemple je déteste la voix de Sinatra, qui me laisse froid et j'adore Tony Bennett...), c'est juste que j'aime bien provoquer un peu.

Une voix, c'est une émotion : on ressent, ou pas...

La carrière de Carl Wilson est lamentable (1981 "Carl Wilson" et 1983 "Youngblood"), avec deux albums (très) datés et aux mélodies insuffisamment fortes pour rester en mémoire...

Allez, un dernier titre chanté (principalement) par Carl avant de passer (pour ma part) à autre chose (attends-toi au pire !)

 

J'adore la pochette en tout cas. Et il a une belle voix. Ca fait penser un peu à god ony know en moins bien...je préfère quand même pacific ocean blues 

 

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Auger Membre 10 104 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
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Le 29/10/2021 à 21:55, Constantinople a dit :

J'adore la pochette en tout cas. Et il a une belle voix. 

Avec ce titre, ils ont voulu refaire "Good Vibrations" (changements de rythmes et mélodies imbriquées), mais ils se sont un peu ch.é dessus au final...

Edit : l'image du logo de "Brother Records" (label créé par les Wilson) est encore plus belle, dans le même esprit (Appeal To The Great Spirit)

Brother Records Logo" Greeting Card by hobagel | Redbubble

 

Appeal to the Great Spirit.--this could be a really cool tattoo in an oval  frame on the back of my calf. exce… | Horse sculpture, Classic sculpture,  Sculpture art

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Auger Membre 10 104 messages
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David Crosby - Here If You Listen (2018)

Comment ce type, à près de 77 ans, a pu sortir une pépite pareille, avec sa santé de vieillard (greffe de foie, perte de plusieurs dizaines de kilos, diabète, cœur en morceaux...) et une longue carrière derrière lui qui implique généralement, à son âge, qu'il y a bien longtemps que l'on est artistiquement "cuit".

J'en profite pour recommander l'excellent documentaire sur David Crosby "Remember My Name" de 2019. On voit ce mec, d'une franchise absolue sur sa vie et sur lui-même (en gros, il admet avoir été une ordure avec quasiment tout le monde), il dit à un moment, les yeux face à la caméra "tout le monde me déteste dans le métier !", c'est assez surprenant. C'est un excellent document, en partie sur cette période bénie musicalement (1965/1975).

Pour revenir à l'album, c'est vrai qu'il y est entouré de deux, trois jeunes avec lesquels il a déjà fait deux disques auparavant, mais ce disque est un petit miracle : les voix, les harmonies vocales, les mélodies et L'AMBIANCE très zen, très recueillie. Ce disque fait du bien, il ne fout peut-être pas la patate, mais il fait du bien, il apaise.

La VOIX de ce type, après tous ses excès : incroyable !

Je précise que je déteste CSN & Y presque autant que les Beatles (bon, je pousse un peu le bouchon, mais les harmonies vocales hippies 1969/1970, ça va 5 minutes, c'était pas les Beach Boys quand même !). Et puis ce con prétentieux de Neil Young... (ça, c'est juste pour t'énerver Constantinople :D)

Bonne écoute

 

 

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Constantinople Membre 18 329 messages
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Le 29/10/2021 à 22:01, Auger a dit :

Avec ce titre, ils ont voulu refaire "Good Vibrations" (changements de rythmes et mélodies imbriquées), mais ils se sont un peu ch.é dessus au final...

Edit : l'image du logo de "Brother Records" (label créé par les Wilson) est encore plus belle, dans le même esprit (Appeal To The Great Spirit)

Surf up's et cette pochette magnifique, ca me donne envie de découvrir cette dernière partie de la carrière des beachs boys post collapsus de Brian Wilson en tout cas : cela détonne tellement avec leur première partie.. 

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Constantinople Membre 18 329 messages
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Le 29/10/2021 à 22:21, Auger a dit :

David Crosby - Here If You Listen (2018)

Comment ce type, à près de 77 ans, a pu sortir une pépite pareille, avec sa santé de vieillard (greffe de foie, perte de plusieurs dizaines de kilos, diabète, cœur en morceaux...) et une longue carrière derrière lui qui implique généralement, à son âge, qu'il y a bien longtemps que l'on est artistiquement "cuit".

J'en profite pour recommander l'excellent documentaire sur David Crosby "Remember My Name" de 2019. On voit ce mec, d'une franchise absolue sur sa vie et sur lui-même (en gros, il admet avoir été une ordure avec quasiment tout le monde), il dit à un moment, les yeux face à la caméra "tout le monde me déteste dans le métier !", c'est assez surprenant. C'est un excellent document, en partie sur cette période bénie musicalement (1965/1975).

Pour revenir à l'album, c'est vrai qu'il y est entouré de deux, trois jeunes avec lesquels il a déjà fait deux disques auparavant, mais ce disque est un petit miracle : les voix, les harmonies vocales, les mélodies et L'AMBIANCE très zen, très recueillie. Ce disque fait du bien, il ne fout peut-être pas la patate, mais il fait du bien, il apaise.

La VOIX de ce type, après tous ses excès : incroyable !

Je précise que je déteste CSN & Y presque autant que les Beatles (bon, je pousse un peu le bouchon, mais les harmonies vocales hippies 1969/1970, ça va 5 minutes, c'était pas les Beach Boys quand même !). Et puis ce con prétentieux de Neil Young... (ça, c'est juste pour t'énerver Constantinople :D)

Bonne écoute

 

 

Effectivement, cette voix là à son âge c'est franchement impressionnant. Je pense que j'apprécierai beaucoup plus les chansons sans ses cœurs féminins qui sont beaucoup trop présent et étouffent les chansons : Juste crosby avec sa guitare, je crois que cela aurait sonné beaucoup plus apaisant et profond. Mais effectivement, album extrêmement cohérent. qu'est ce que tu conseille de la carriere de crosby en solo, notamment juse aprés déja vu ?

Au passage un mec qui dit qu'il en a marre des gens qui pensent détenir la vérité, slammer la carrière de neil young ou dylan, c'est quand même couillu ^^

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Constantinople Membre 18 329 messages
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Il y a des albums qui captent une époque, tout en étant étrangement singuliers. Non ? En tout cas cet album là oui, pour la période 66 67 68 aux états unis et particulièrement en Californie.

Singulier car excessivement distingué et soigné dans sa production, ses arrangements avec des envolées de cuivres magnifiques, trompettes, guitares sèches ou électriques absolument parfaites (ceci encore mieux soulignée par la version stéréo), les voix semblent flotter au dessus des instruments. Singulier aussi pour son atmosphère de "merveilleux" typiquement psychédélique, et aussi froid, oppressant voire proche d'une certaine folie. Singulier enfin pour un coté baroque et une façon de chanter assez anglaise, mais une musique hispanisante typiquement californienne.

Captant une époque car reflétant son tiraillement entre une sensation de liberté idéaliste et naïve liée aux drogues, et la violence, l'angoisse, le spectre de la guerre et le conflit générationnel. Une béatitude teintée d'angoisse profonde, un désir d'harmonie et de paix sous fond de révolution totale et impitoyable envers "le vieux monde".

C'est aussi l'album d'un homme, arthur lee, et de sa fragilité mentale qui se reflète dans cet album que la prise de drogue n'aura pas aidé.

Rien que les trois premier titres alone again or, a house is not a motel, et and more again sont magnifiques et complexes et on comprends qu'on nous invite à un voyage qui ne sera ni exempt de merveilleurx, ni de moment plus fragiles et inquiétants. Superbe. 

Pour la petite histoire c'est le groupe qui sera une des principales influences du premier album des doors, et d'hendrix au moins sur le plan du style vestimentaire ce qui n'est pas rien.

Je donne ces deux titres là mais encore une fois, j'aurai pu donner n'importe lesquels : the red telephone par exemple et son mantra surréaliste un peu fou de son final They locked up the door and throw away the key/I wonder who it'll be tomorrow, you or me ?, alone again or pour ca progression à la fois hispanisante et avec une splendide envolée, and more again tétanisante de beauté émotionelle....Bref découvrez love, forever change en stereo.

 

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Auger Membre 10 104 messages
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Le 30/10/2021 à 23:34, Constantinople a dit :

Il y a des albums qui captent une époque, tout en étant étrangement singuliers. Non ? En tout cas cet album là oui, pour la période 66 67 68 aux états unis et particulièrement en Californie.

Singulier car excessivement distingué et soigné dans sa production, ses arrangements avec des envolées de cuivres magnifiques, trompettes, guitares sèches ou électriques absolument parfaites (ceci encore mieux soulignée par la version stéréo), les voix semblent flotter au dessus des instruments. Singulier aussi pour son atmosphère de "merveilleux" typiquement psychédélique, et aussi froid, oppressant voire proche d'une certaine folie. Singulier enfin pour un coté baroque et une façon de chanter assez anglaise, mais une musique hispanisante typiquement californienne.

Captant une époque car reflétant son tiraillement entre une sensation de liberté idéaliste et naïve liée aux drogues, et la violence, l'angoisse, le spectre de la guerre et le conflit générationnel. Une béatitude teintée d'angoisse profonde, un désir d'harmonie et de paix sous fond de révolution totale et impitoyable envers "le vieux monde".

C'est aussi l'album d'un homme, arthur lee, et de sa fragilité mentale qui se reflète dans cet album que la prise de drogue n'aura pas aidé.

Rien que les trois premier titres alone again or, a house is not a motel, et and more again sont magnifiques et complexes et on comprends qu'on nous invite à un voyage qui ne sera ni exempt de merveilleurx, ni de moment plus fragiles et inquiétants. Superbe. 

Pour la petite histoire c'est le groupe qui sera une des principales influences du premier album des doors, et d'hendrix au moins sur le plan du style vestimentaire ce qui n'est pas rien.

Je donne ces deux titres là mais encore une fois, j'aurai pu donner n'importe lesquels : the red telephone par exemple et son mantra surréaliste un peu fou de son final They locked up the door and throw away the key/I wonder who it'll be tomorrow, you or me ?, alone again or pour ca progression à la fois hispanisante et avec une splendide envolée, and more again tétanisante de beauté émotionelle....Bref découvrez love, forever change en stereo.

 

J'ai toujours eu "du mal" avec ce groupe : j'ai pourtant essayé et réessayé, aussi bien avec "Forever Changes" que "Da Capo".

Le problème ? le rythme effréné, la voix, les mélodies,... ? Je ne sais pas, j'ai réécouté tes deux titres, ils me font mal au cœur, m'indisposent, comme quelqu'un qui me parlerait pendant que j'essaie de fixer mes idées...

Mais comme je n'aime pas l'idée de mourir idiot (ce qui arrivera de toutes façons), je tenterai encore le coup, peut-être que ça va venir instantanément, comme l'éveil chez les bouddhistes après 40 ans de méditation... :o°

Je blague, mais j'y crois : j'ai détesté longtemps "Live At Leeds" avant que ça ne me tombe dessus comme une giboulée de début de printemps. (peut-être qu'un jour - qui sait ? - je vais finir par apprécier Bob, Neil ou même Léonard - que j'abhorre encore plus que les deux autres :smile2:)

Merci pour le partage.

(je prépare une chronique dont tu ne te relèveras pas)

 

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Auger Membre 10 104 messages
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Ronald Isley & Burt Bacharach - Here I Am (2003)

La musique dite "Easy Listening" est encore plus moquée et dévalorisée que les Bee Gees, leurs cols "pelle à tarte" et leurs voix de falsetto...

Bon, peut-être que tout n'est pas forcément génial dans ce style musical, mais j'aime bien les compositions des années 60 de Burt Bacharach : c'est entre "cool" et "spleen", ça reste en mémoire sans efforts.

Bacharach est probablement moins connu en Europe qu'aux USA, mais il a composé de chouettes chansons (et musiques de films) qui sont entrées pour beaucoup dans l'inconscient collectif (enfin, plus simplement on connait les chansons sans savoir que c'est lui qui les a composées...)

Quand j'ai acheté ce CD en 2004, c'est suite à une critique élogieuse dans Télérama (oui, je sais, personne n'est parfait...), sans trop savoir à quoi m'attendre réellement (pas trop de streaming à cette époque).

Effectivement, quand j'ai écouté les réinterprétations et les nouveaux arrangements de Ron Isley (que je ne connaissais pas du tout), j'en suis resté sur le ... séant !

C'est un peu jazzy, un peu "grand orchestre", entre Las Vegas et Monte Carlo (j'aurai prévenu)

Comme le dit Bacharach dans les notes de pochettes, l'interprétation d'Isley est tout simplement incroyable : le mec chante en direct devant un orchestre de 40 musiciens comme s'il chantait sous sa douche !

J'ajoute qu'Isley, à 63 ans, possédait encore une voix aigüe monumentale avec une sensibilité, une sincérité, une précision, une intensité...

Bon, il faut aimer le style : tout le monde se pâmerait si c'était Frank Sinatra + Count Basie ; là, c'est juste Burt Bacharach + Ron Isley, ça fait tout de suite moins classe, non ? Non !

(je t'avais prévenu, Constantinople, que cette chronique serait "particulière", ça m'étonnerait que ce soit ta tasse de thé..., mais on peut toujours essayer non ?)

Bonne écoute

 

 

 

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Auger Membre 10 104 messages
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Le 10/11/2021 à 12:41, Constantinople a dit :

@Auger j'avoue que ayant déjà du mal avec le coté crooner, et aussi avec le coté jazzy, ça avait assez peu de chance de matcher ^^

C'est déjà bien d'avoir pris la peine d'essayer !

Rendez-vous à la prochaine chronique d'album !

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Constantinople Membre 18 329 messages
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J'ai l'habitude d'écrire une petite introduction pour présenter l'artiste ou le groupe mais dans ce cas précis, j'en serais incapable car j'ai décidé de ne pas me renseigner sur le sujet tant j'aimais l'aura surréelle qui planait au dessus de cet album, qui m'est un peu tombé dessus par un petit coup de coeur sur la pochette colorée et le nom du groupe décalée. On est dans un univers de pop racée anglaise, quelque part entre les années 60 et les smith, des arrangements d'orfevres toujours soignés et inventifs, des paroles décalées à l'anglaise....En fait l'album commence par ces paroles : "Il est mort d'une crise cardiaque à 23 ans, il aurait pu avoir une brillante carrière" avant une envolée guillerette. Humour à l'anglaise façon the smith.

C'est un album typiquement automnal, ni triste ni gai, empreint d'une mélancolie élégante et fine, comme une bonne couette dans laquelle on a envie de se blottir comme un cocon. Les voix soit très bonnes notamment la féminine, dans "is it wicked not to care ?".

Donnez une chance à cet album si vous aimez la jolie pop elegante anglaise aux arrangements pointus et toujours surprenants. 

 

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  • 2 mois après...
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Constantinople Membre 18 329 messages
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"Nous sommes partis du principe que nous du principe que nous voulions créer un album qu'on ne trouvait pas chez les disquaires. Aborder tous les genre qu'on aime, rock'n'roll, pop, punk, heavy de maniére rigoureusement authentique. A la maniére des Sonics ou des Ramones.

...

L’album commence dans le trafic de Los Angeles et finit dans le désert.  J’ai fait ce voyage tellement de fois, je n’avais pas de stéréo seulement une radio et pendant ce voyage vers nulle part, vous entendez ces radio religieuses bizarre, cette musique atroce à vous faire préférer le silence…Et parfois dans un boucan horrible une station passe à une autre : Je voulais mettre ça dans le disque.

...

Song for the dead est un appel à l'évasion sous toute ses formes : Conduire, baiser, se défoncer sont des formes d'evasion et l'album ne parle que deça."

Un album de route.

3 heures de route interminable dans le désert sous un soleil de plomb avec comme seule distraction visuelle les éoliennes tournant paresseusement et silencieusement....Mais dans la peau d'un désaxé pétant les plombs.

C’est le voyage motorisé que nous propose les Queens of the stone age, une route...Mais pas la version kerouak, non, la version mad max  en v8 dans une voyage aussi solitaire que désaxé : Moteurs vrombissants, bruits de tole, expérience caniculaire mystique et droguée, sexuelle et sauvage au rythme de la musique et des changements de fréquences/jingles étranges confectionnés par Twiggy Ramires des Marilyn Manson : le conducteur est pris d’une excitation mystérieuse pour finir au cœur de la nuit en plein désert avec « song for the deaf ».

Le retour aux futs de dave grohl finit de faire décoller le projet : alors que le batteur originel part du groupe au moment d'enregistrer "j'ai appelé Dave jà Midi. A 6 heures il était en studio. Deux heures plus tard il avait mis en boite 5 morceaux!"

Base rythmique parfaite avec la basse sur laquelle Josh Homes envoie des riffs ciselés et pose sa voix classieuse avec des interventions bienvenues d’autres membre de la tribus des reines de l’âge de pierre comme Mark Lanegan : Des morceaux qui semblent cavaler en ligne droite dans un nuage de sable tandis que les musiciens redoublent d’inventivité pour se mettre au niveau des autres....

En résumé Un Everest horizontal et brulant. 

Première chanson avec un clip et une musique représentant parfaitement le ton de l'album.

Echantillon de l'apport de monsieur Dave Grohl e tsa complémentarité rythmique :

 

 

Et pour le fun, le point de départ du voyage avec le bassiste au chant

 

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  • 3 semaines après...
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Constantinople Membre 18 329 messages
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Le blues est un monde en soit, et les théories les plus diverses sont là pour essayer d'expliquer les diverses origines...Elles sont multiples autant s'ailleurs qu'il y a de blues différent. 

Moi ce qui m'a toujours fasciné dans cette musique, et ce qui je pense à eu le plus gros impact sur la musique rock quoi que ce ne soit jamais relevé, est ce coté candencé, dans une rythmique presque hypnotique comme une base, une chaise à partir de laquelle ensuite on peut faire ce que l'on veut, ce que le rock ne se privera pas de faire.

Cadences martelées amérindiennes et chants incantatoires ont ensuite intégré des nuances mélodiques venues d’Europe pour moi, là était la base.

Junior Kimbrough est un de ces blues man chez qui cela s'entends très bien : je mets cet album hommage des blacks keys car il reste plus écoutabl pour la durée des chansons et pour le coté plus chaud et sympa de la guitare electrique, et une sous influence africaine notamment malienne.

 

 

 

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  • 2 semaines après...
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Constantinople Membre 18 329 messages
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L'album énervé, sec mais toujours dans l'esprit totalement spontané et sans effets de productions de Frusiante : Une batterie séche comme le le sahara, une guitare pas du tout policée. une cohérence totale. On est dans un appartement avec lui coupé du monde à simplement vivre ce qu'exprime les morceaux sans aucun artifice : c'est ce que j'aime avec l'ex guitariste des red hots alors au sommet de sa créativité. 

"L'artiste décrit son album comme étant "très puissant mais d'une manière douce. Il y a une qualité apaisante. Il comporte des choses très dures et même les choses douces portent une dureté en elles. La chanson "Scratches" est lourde émotionnellement pour moi, bien que ce ne soit pas des guitares distordues et une batterie lourde. Il y a une autre chanson sur un couple dont le bébé est mourrant. Il y a beaucoup de spontanéité, d'imprudence et du fait de s'en foutre"."

Meilleur résumé de lui même.

look on et son solo qui prends aux tripes.

 

Superbe scratches...Belle à pleurer.

L'apaisante a firm kick

 

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