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De l'Instant Zéro

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Invité JOSEPH DELETRE

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lumic Membre 10 295 messages
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Il y a 2 heures, system3 a dit :

Effectivement confondre l’effet et la cause n’est pas une bonne chose. Cependant la causalité est une loi "à priori" qui doit tout de même être expérimentée pour être validée "à posteriori"  (le concept et l’expérience).

Mais vu que l’être humain est un être conscient et comprenant la notion du temps, on pourrait imaginer qu’il puisse être l’effet et la cause de lui-même ! Chose qui n’est pas possible pour des phénomènes physiques ou des êtres doté d’une conscience inférieure (animaux, etc.).

Les déductions mathématiques sont des effets qui n’ont pour cause que d’autres déductions mathématiques, elles sont par elles-mêmes et n’ont d’autres causes  qu’elles-mêmes. 

En effet , par contre si on peut admettre que l ' homme est l ' effet et la cause de lui même il en est de même pour tout  par causalité ...

De rappeler que l ' homme en est l ' état comme toute chose .De là à croire que celui ci  soit doué d ' une conscience supérieure aux animaux c ' est comme maitrisé toute autre forme de vie pour se donner bonne conscience ou de croire encore que l ' homme soit la raison de l ' univers ...

De plus croire aussi que l ' homme est supérieur aux phénomènes physiques c ' est comme se dire que l ' homme n ' est pas en rapport avec le monde , ses lois physiques , la matière et etc ...

 

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Posté(e)
Le 26/08/2021 à 16:55, JOSEPH DELETRE a dit :

Est-il possible de faire la genèse de l'action consistant à lever la main pour dire "bonjour" à son voisin?

Un signal électrique se propagerait le long d'un nerf pour actionner un muscle.

Mais avant, encore faut-il que des électrons s'agitent dans le cerveau.

Mais avant, que faudrait-il encore?

L'envie ou pas. D'où nait l'envie ou pas...

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system3 Membre 625 messages
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Il y a 2 heures, lumic a dit :

En effet , par contre si on peut admettre que l ' homme est l ' effet et la cause de lui même il en est de même pour tout  par causalité ...

De rappeler que l ' homme en est l ' état comme toute chose .De là à croire que celui ci  soit doué d ' une conscience supérieure aux animaux c ' est comme maitrisé toute autre forme de vie pour se donner bonne conscience ou de croire encore que l ' homme soit la raison de l ' univers ...

De plus croire aussi que l ' homme est supérieur aux phénomènes physiques c ' est comme se dire que l ' homme n ' est pas en rapport avec le monde , ses lois physiques , la matière et etc ...

 

Si on considère ces 2 éléments que sont la conscience et la mémoire chez l’homme, on comprend qu’il peut alors grâce à sa capacité de penser être l’effet et la cause de lui-même. 

Par exemple en me mettant à penser à des événements frustrants de ma vie je pourrais entrer dans un état de colère. L’effet (être en colère) est causé par le fait que je pense à certains événements du passé, par conséquent je suis la cause et l’effet de moi-même. 

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lumic Membre 10 295 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, system3 a dit :

Si on considère ces 2 éléments que sont la conscience et la mémoire chez l’homme, on comprend qu’il peut alors grâce à sa capacité de penser être l’effet et la cause de lui-même. 

Par exemple en me mettant à penser à des événements frustrants de ma vie je pourrais entrer dans un état de colère. L’effet (être en colère) est causé par le fait que je pense à certains événements du passé, par conséquent je suis la cause et l’effet de moi-même. 

En fait ce qui est un peu gênant est de croire que la cause et l ' effet sont de votre fait ...

Si c ' est réellement le cas , vous pouvez être sur que rien ni personne ne l ' a voulu ainsi et ce pourquoi par causalité il est toujours question d ' état ...

Si par exemple vous croyez au karma , c ' est de la croyance mais si malgré tout vous croyez au mauvais sort ou à la mauvaise étoile cela ne peut pas être que le fait de vous mêmes ...

Si ce qui est existe , est énergie et que ce qui n ' existe pas ou plus réside aussi sous forme d ' énergie faut être savoir que nous ne voyons que la partie visible .Ce qui signifie que le monde des morts et des vivants n ' est séparé que par un semblant de réalité ...

Vivant ou mort , tout est potentiellement existant et cause à cet effet ou à tout effet ...

Cherchez la cause réelle c ' est en fait comme créer un chemin imaginaire qui pourtant parait si réel ...

Vous mêmes dans  " l ' absolu " c ' est moi aussi , toute chose et toute situation bien incertaine et illusoire mais un chemin existant à notre causalité ...

Si j ' écrivais une chemin nécessaire à notre compréhension cela n ' aurait plus le même sens puisque ce serait tout autant en imaginer la raison , donc la conséquence qui finalement se justifierait , serait faussement compréhensible ...

C ' est peut être pourtant ce qui se passe la plupart du temps , croire que la vie a un sens alors qu ' elle est et en sommes aussi ce qui s ' y passe , là , maintenant mais de nul part comme ci cette discussion pouvait avoir existé ...

Ce qui ne veut pas dire qu ' elle devait exister .Par le sens , l ' emploi des mots il y ' a déjà un tas de mondes possibles ...

En Breton , ce serait peut être moins évident mais qui sait aurions nous une autre description de ce que l ' on peut exprimer dans une autre langue ...

 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
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Il y a 2 heures, lumic a dit :

En fait ce qui est un peu gênant est de croire que la cause et l ' effet sont de votre fait ...

Si c ' est réellement le cas , vous pouvez être sur que rien ni personne ne l ' a voulu ainsi et ce pourquoi par causalité il est toujours question d ' état ...

Si par exemple vous croyez au karma , c ' est de la croyance mais si malgré tout vous croyez au mauvais sort ou à la mauvaise étoile cela ne peut pas être que le fait de vous mêmes ...

Si ce qui est existe , est énergie et que ce qui n ' existe pas ou plus réside aussi sous forme d ' énergie faut être savoir que nous ne voyons que la partie visible .Ce qui signifie que le monde des morts et des vivants n ' est séparé que par un semblant de réalité ...

Vivant ou mort , tout est potentiellement existant et cause à cet effet ou à tout effet ...

Cherchez la cause réelle c ' est en fait comme créer un chemin imaginaire qui pourtant parait si réel ...

Vous mêmes dans  " l ' absolu " c ' est moi aussi , toute chose et toute situation bien incertaine et illusoire mais un chemin existant à notre causalité ...

Si j ' écrivais une chemin nécessaire à notre compréhension cela n ' aurait plus le même sens puisque ce serait tout autant en imaginer la raison , donc la conséquence qui finalement se justifierait , serait faussement compréhensible ...

C ' est peut être pourtant ce qui se passe la plupart du temps , croire que la vie a un sens alors qu ' elle est et en sommes aussi ce qui s ' y passe , là , maintenant mais de nul part comme ci cette discussion pouvait avoir existé ...

Ce qui ne veut pas dire qu ' elle devait exister .Par le sens , l ' emploi des mots il y ' a déjà un tas de mondes possibles ...

En Breton , ce serait peut être moins évident mais qui sait aurions nous une autre description de ce que l ' on peut exprimer dans une autre langue ...

 

Vous parlez du chaos. Effectivement nous humains sommes peu de choses devant le chaos du monde, insignifiants.

Dans une telle configuration la causalité n’a plus de sens ou raison d’être...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 6 heures, system3 a dit :

Vous parlez du chaos. Effectivement nous humains sommes peu de choses devant le chaos du monde, insignifiants.

Dans une telle configuration la causalité n’a plus de sens ou raison d’être...

Il y a du vrai, là et de l'incohérence !

Si l'on est insignifiant, c'est bien que la causalité nous emporte... mais une causalité qui nous est étrangère.

Peut-on être la cause et l'effet de soi-même, Non ! Nous somme à 99,99% l'effet du monde Si je me retrouve en colère à un moment, je ne suis pas la colère ni que colère. C'est prendre la partie pour le tout.

Ai-je une une synecdoque ?! :o°

Se dire la cause et l'effet de soi-même c'est s'estimer plus important que ce qu'on est. Et pour commencer je ne suis pas que mon esprit. Et mon esprit est le plus souvent et même toujours l'effet de mon corps, sa conséquence, et bien entendu je ne suis pas la cause de mon corps. Ni de "mes" expériences qui ont pu le modifier...

Plus on se persuadera qu'on est sa propre cause, moins on le sera.

(On sera le jouet des circonstances, de nos divers conditionnements.)

Freud, au secours ! :smile2:

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Il faut donc ramener le sujet à la question de départ.

-Soit l'on considère qu'une chose est toujours là, la matière par exemple;

-Soit l'on met en évidence une cause antérieure dans une récursion sans fin si bien qu'aucune action ne serait jamais possible pour ne pouvoir jamais être déterminée;

Dans le premier cas, être toujours là impliquerait nécessairement d'avoir jamais (sans négation "ne" au sens de "à quelque moment que ce soit") d'autre cause que soi. Si bien que même un axe suggérant l'éternité en serait ramené qu'à un point dès lors que tout point considéré aurait jamais d'autre point précédent, en guise de cause antérieure, que lui-même de façon récursive.

En conclusion, l'éternité, en tant qu'infinité de points successifs, n'est possible que s'il y a d'abord un point ce qui requiert qu'une chose soit continûment, sans discrétisation possible, par elle-même.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
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Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Plus on se persuadera qu'on est sa propre cause, moins on le sera.

Je suis intrigué. Tu peux en dire un peu plus et de manière la plus simple possible stp ? 

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 295 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, system3 a dit :

Vous parlez du chaos. Effectivement nous humains sommes peu de choses devant le chaos du monde, insignifiants.

Dans une telle configuration la causalité n’a plus de sens ou raison d’être...

En effet , point de cause première mais une causalité de tout ce qui peut potentiellement exister  en l ' état .Celui d ' une  condition ou d ' une autre ...

Si les dinosaures ont disparu , ils n ' avaient pourtant aucune raison de ne plus exister tandis que nous existâmes après ...

Coup de chance , coup du sort ? Quoiqu ' il en soit les dinosaures pouvaient continuer d ' exister tout comme il n ' y avait pas de raison à notre existence ...

Dans le vivant , notre vie était - elle plus utile que ces dinosaures ? Sans doute que oui  puisque nous savons faire un tas de trucs mais j ' imagine sans mal une autre planète ou d ' autres bestioles pourraient exister plus paisiblement ...

A quoi ces créatures seraient - elles utiles ? A rien mais elles existeraient quand même  , ce qui ramène à la question , la vie doit - elle être utile ? Non puisque cela revient en imaginer le sens , la raison , le but et les ingrédients pour ...

Tandis que en l ' état d ' une situation ou d ' une autre il n ' y a que des chemins et des possibilités différentes et autres niveaux de conscience ...

 

 

 

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Il faut donc revenir à l'essentiel et comprendre que :

-Soit il est possible de mettre en évidence une cause première dans une récursion sans fin de sorte qu'aucune action ne serait jamais possible du fait qu'elle ne puisse jamais être déterminée;

-Soit une chose est toujours là si bien qu'elle n'aurait d'autre cause qu'elle même. Il s'ensuit que pour être toujours par soi, il faille avoir jamais d'autre cause que soi ("jamais" étant utilisé ici sans négation "ne" au sens de "à quelque moment que ce soit"). La matière ne peut donc exister toujours que si une chose au moins est de nature substantielle pour avoir jamais d'autre cause qu'elle même.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, system3 a dit :

Je suis intrigué. Tu peux en dire un peu plus et de manière la plus simple possible stp ? 

"Plus on se persuadera qu'on est sa propre cause, moins on le sera."

C'est logique d'un point de vue quantitatif : il s'agirait pour être sa propre cause, d'être libre de "se"choisir et donc d'être capable de reconnaître ce qui nous conditionne et ne vient pas de nous (à notre insu) pour "l'éliminer" de nos causes propres !

Sans ça, ce qui nous est étranger (notre conditionnement) nous le prenons pour un effet de notre propre volonté. Et c'est même cette volonté même qui n'est pas la nôtre. Ce sont "les autres" qui pensent et décident pour nous.

Nous sommes alors comme des marionnettes, persuadées de commander leur propres fils...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 6 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut donc revenir à l'essentiel et comprendre que :

-Soit il est possible de mettre en évidence une cause première dans une récursion sans fin de sorte qu'aucune action ne serait jamais possible du fait qu'elle ne puisse jamais être déterminée;

-Soit une chose est toujours là si bien qu'elle n'aurait d'autre cause qu'elle même. Il s'ensuit que pour être toujours par soi, il faille avoir jamais d'autre cause que soi ("jamais" étant utilisé ici sans négation "ne" au sens de "à quelque moment que ce soit"). La matière ne peut donc exister toujours que si une chose au moins est de nature substantielle pour avoir jamais d'autre cause qu'elle même.

D'autres alternatives existent mon frère 

Soit la causalité n'est qu'un a priori de notre sensibilité (kant) et donc c'est l'homme qui ne voient que des relations causales là ou il n'y en a pas et là ou il n'y a pas que ça

Soit le temps lui même n'est pas fondamental en soi, dans la nature et s'il n'est qu'un principe émergent de la variabilité intrinsèque du quantique (rovelli, connes) alors la causalité n'est pas fondamentale en soi

Soit on admet la causalité fondamentale sans qu'il n'y ait une cause première mais un tissu relationnel ou ce sont les relations qui sont fondamentales et non les objets qui en sont conséquence 

Le problème Joseph est que vous abordez les questions avec une logique classique de tiers exclu (soit / soit) sur des représentations traditionnelles contestables (independance du temps) pour ... tenter... des enchaînements logique 

Or vous ne respectez pas suffisamment  les enchaînements de la logique classique, il vout faut apprehender la logique intuitionniste pour des fondamentaux plus rationnels ainsi que des concepts mathématiques et physique plus subtils et votre axiomatique fondée sur le temps est contestable

Avant de toucher l'absolu et on en est loin, loin, loin..., évitons déjà  les petites erreurs superficielles à notre portée et pourtant si petites petites petites...

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Et comprendre que, dans tous les cas de figure, qu'il s'agisse de la question de la causalité ou de celle du temps, ces concepts demeurent assujettis par la pensée au verbe substantif, être, alors que nous sommes.

Si bien qu'il ne saurait y avoir de raison plus fondamentale que ce qui est sur le chemin menant à la compréhension de notre propre condition.

C'est d'ailleurs ce que traduit la récursivité de l'essence de ce qui est. Puisqu'au concept plus fondamental qu'être ne peut alors être invoqué pour appréhender ce qui est du fait qu'il n'y en ait point.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, zenalpha a dit :

D'autres alternatives existent mon frère 

Soit la causalité n'est qu'un a priori de notre sensibilité (kant) et donc c'est l'homme qui ne voient que des relations causales là ou il n'y en a pas et là ou il n'y a pas que ça

Soit le temps lui même n'est pas fondamental en soi, dans la nature et s'il n'est qu'un principe émergent de la variabilité intrinsèque du quantique (rovelli, connes) alors la causalité n'est pas fondamentale en soi

Soit on admet la causalité fondamentale sans qu'il n'y ait une cause première mais un tissu relationnel ou ce sont les relations qui sont fondamentales et non les objets qui en sont conséquence 

Le problème Joseph est que vous abordez les questions avec une logique classique de tiers exclu (soit / soit) sur des représentations traditionnelles contestables (independance du temps) pour ... tenter... des enchaînements logique 

Or vous ne respectez pas suffisamment  les enchaînements de la logique classique, il vout faut apprehender la logique intuitionniste pour des fondamentaux plus rationnels ainsi que des concepts mathématiques et physique plus subtils et votre axiomatique fondée sur le temps est contestable

Avant de toucher l'absolu et on en est loin, loin, loin..., évitons déjà  les petites erreurs superficielles à notre portée et pourtant si petites petites petites...

Chez Kant la causalité est une catégorie, un concept pur de l’entendement et non pas un a priori de la sensibilité. La causalité, chez Kant, comme tout concept pur de l’entendement, permet la synthèse d’un jugement. En l’occurrence la causalité permet la synthèse de deux jugements hypothétiques ( si A alors B)

C’est d’ailleurs intéressant d’en revenir à la définition de la causalité, version kantienne qui est aussi la version des mathématiciens.

La mode aujourd’hui est de faire dériver la pensée du cerveau. L’immatériel du matériel, l’esprit de la matière. Mais alors s’agit il d’une relation de causalité ( entre la matière et l’esprit) ? La simple causalité ne satisfait pas les matérialistes dont la Volonté, a priori, est de vouloir détruire l’existence propre de l’esprit. Or dans la causalité même si B est causé par A, B a une existence propre des lors qu’il est causé. Ce qui ne satisfait pas la Volonté a priori du matérialiste. Aussi va t il peaufiner son raisonnement en disant que l’esprit est fabriqué par la matière. Mais si nous analysons ce qu’est un processus de fabrication nous nous apercevons rapidement que si le produit fabriqué est immatériel il faut qu’il existe aussi une matière première immatérielle ce qui ne satisfait pas le matérialiste  qui, rappelons le, ne fait pas une démarche pure mais fait une démarche avec l’intention préalable, a priori, de détruire l’esprit. 
 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Il faut comprendre qu'avant tout, la causalité est un principe en vertu duquel une conséquence est associée à une cause selon une logique invariante.

Par conséquent, sans faculté d'abstraire logiquement, point de causalité possible de laquelle une conséquence peut être issue pour être mesurée dans la réalité.

Si bien que le réel ne puisse qu'être une émanation du conceptuel.

Ce que traduit d'ailleurs la nature d'une particule qui n'est qu'une onde.

Or, une onde est jamais qu'un message conforme à une vérité: celle de ce que nous sommes en l'absence de concept plus fondamental qu'être.

Mais alors, pourquoi la réalité nous paraîtrait-elle tangible lorsqu'elle ne serait qu'un paquet d'ondes? Tout simplement en vertu de notre faculté de ressentir, cette capacité innée de connaître l'essence de toute chose en amont du verbe. D'ajouter du sensoriel à la lecture du message ondulatoire de ce qui est vrai que nous recevons par la lumière.

A l'image de ce que nous sommes capables de nous figurer lorsque nous entrons dans un livre par la lecture en ayant une scène quasi réelle à l'esprit.

Sauf que le langage ne serait pas celui de l'alphabet classique mais celui du spin (le moment intrinsèque) qui s'écrit par l'onde dans l'espace.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 34 minutes, Annalevine a dit :

Chez Kant la causalité est une catégorie, un concept pur de l’entendement et non pas un a priori de la sensibilité. La causalité, chez Kant, comme tout concept pur de l’entendement, permet la synthèse d’un jugement. En l’occurrence la causalité permet la synthèse de deux jugements hypothétiques ( si A alors B)

C’est d’ailleurs intéressant d’en revenir à la définition de la causalité, version kantienne qui est aussi la version des mathématiciens.

La mode aujourd’hui est de faire dériver la pensée du cerveau. L’immatériel du matériel, l’esprit de la matière. Mais alors s’agit il d’une relation de causalité ( entre la matière et l’esprit) ? La simple causalité ne satisfait pas les matérialistes dont la Volonté, a priori, est de vouloir détruire l’existence propre de l’esprit. Or dans la causalité même si B est causé par A, B a une existence propre des lors qu’il est causé. Ce qui ne satisfait pas la Volonté a priori du matérialiste. Aussi va t il peaufiner son raisonnement en disant que l’esprit est fabriqué par la matière. Mais si nous analysons ce qu’est un processus de fabrication nous nous apercevons rapidement que si le produit fabriqué est immatériel il faut qu’il existe aussi une matière première immatérielle ce qui ne satisfait pas le matérialiste  qui, rappelons le, ne fait pas une démarche pure mais fait une démarche avec l’intention préalable, a priori, de détruire l’esprit. 
 

Je connais bien les œuvres de Kant

Ici, Étienne Klein évoque le temps chez Kant (donc la causalité) comme "une condition subjective de notre intuition dans lequel s’ordonne les sensations" en reprenant la formulation de Kant

Mais en fait, je reprends les termes precis de Kant qui ont ce malheur d’être enfouies dans mon cerveau

Vous retrouverez ces mêmes termes d'a priori de notre sensibilité chez Jostien Gaarder 

Vous le retrouvez ici également 

https://www.les-philosophes.fr/kant-critique-de-la-raison-pure/Page-10.html

Extrait

"Qu’en déduire ? Cela signifie que l’espace est l’une des formes a priori de notre sensibilité (ou de notre intuition). Impossible en effet d’intuitionner quelque chose sans recourir aux formes de notre intuition. C’est pour cela que nous ne pouvons pas imaginer intuitionner quelque chose sans recourir à l’espace."

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 9 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Si bien que le réel ne puisse qu'être une émanation du conceptuel.

 

Non

C’est la vision idéaliste auquel s’oppose la vision réaliste avec quelques variantes (structuralisme, constructivisme...)

il y a 11 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

 

Ce que traduit d'ailleurs la nature d'une particule qui n'est qu'une onde.

 

Non plus

Une particule dans son état fondamental est une excitation du champ quantique, un quantum du champ 

C’est l’ensemble du champ qui est affecté ce qui permet par exemple l’intrication quantique ou la teleportation quantique contrairement à une onde bien localisée dans l’espace

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Car s'il en était autrement, que serait l’alternative ?

Mettons de côté les dernières conclusions de la physique quantique. Oublions, en effet, que le photon n'est que le produit d'une constante par une fréquence qui n'est autre qu'un certain multiple de périodes ondulatoires par unité de durée. Oublions aussi qu'en vertu du principe d'indétermination, une particule n'ait ni position, ni vitesse et qu'il ne soit possible de l’appréhender que de manière probabiliste par sa fonction d'onde. Oublions encore qu'une particule relève de la dualité onde-corpuscule par nature et que les dernières conclusions la définissent davantage comme une onde de probabilité. Oublions toujours qu’avant mesure de son vecteur d’état, une particule soit dans un état de superposition non mesurable pour n’être qu’une potentialité non avérée. Oublions enfin qu’en vertu de l’intrication quantique, la notion même de distance en devienne caduque.

Quittons donc ce monde farfelu de physiciens pour en revenir à des choses bien plus correctes et sérieuses pour ceux qui existent sans raison. Et faisons l’hypothèse que nos particules soient, en effet, des petites billes parfaitement localisées dans un espace infini.

Dès lors, qu’y aurait-il à l’intérieur de ces petites billes ? Et bien, d’autres petites billes bien sûr dans une récursion sans fin si bien que la notion même de particule ne pourrait plus être déterminée.

Mais passons outre. Et disons qu’à l’intérieur de ces petites billes, il n’y aurait rien. Parfait, dans ce cas, faut-il entendre le néant ou le rien sans négation « ne » au sens de « quoi que ce soit » ? Dans le premier cas, le néant serait-il alors l’aporie d’un milieu ontologisant duquel la matière naîtrait ? Dans le second, d’où viendrait le rien ? Du néant ? De lui-même ?

Mais passons encore et admettons que ces particules magiques seraient toujours là. Dès lors, elles seraient nécessairement leur propre cause. Si bien que pour exister toujours, il faille nécessairement avoir jamais d’autre cause que soi.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

Oublions, en effet, que le photon n'est que le produit d'une constante par une fréquence qui n'est autre qu'un certain multiple de périodes ondulatoires par unité de durée.

On peut l'oublier...je ne sais pas si vous parlez de l'énergie du photon ou de son impulsion vu que vous ne formulez pas correctement votre phrase mais un... photon... n'est ni une énergie ni une impulsion, c'est un quantum du champ électromagnétique 

il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

 Oublions aussi qu'en vertu du principe d'indétermination, une particule n'ait ni position, ni vitesse et qu'il ne soit possible de l’appréhender que de manière probabiliste par sa fonction d'onde.

Non.

LORS D'UNE MESURE, le simple fait de mesurer, change l'état de la particule puisqu'une mesure fait s'effondrer la fonction d'onde de probabilité 

D'une superposition d'états probabilistes (imaginez un "nuage de probabilités" comme etant ce quantum du champ qui occupe tout l'espace), l'acte de mesure génère l'effondrement de la fonction d'onde avec l'ensemble de ses superpositions probabilistes

Le principe d'indetermination concernant la position et la quantité de mouvement (une des différentes possibilités de variables dites complémentaire) nous indique que, après mesure, il devient dès lors possible de connaître UNE seule position OU une seule vitesse pour la particule car son etat a changé

On estime plus des probabilités, on a Mesuré...mais ce qu'on mesure, c'est une particule qui a changé d'état du fait même de la mesure...

Et que, mesurant ce nouvel etat de la particule, si on souhaite connaître ET la vitesse (quantité de mouvement) ET la position, cela ne sera pas possible de manière précise.

Plus on a une information precise sur l'une de ces deux informations et moins on en aura avec précision sur l'autre

Pourquoi mon cher ami ?

Parce qu'on a, après mesure, selectionné UN seul VECTEUR D ETAT parmi tous les vecteurs d'états qui étaient probabilisés selon les probabilités de l'équation de schrodinger

Et un vecteur d'etat, celui forcé par la mesure qui a provoqué l'effondrement de la fonction d'onde, c'est une combinaison ou la vitesse et la position ne commutent pas

L'observable est un opérateur hermitien dans l'espace de Hilbert

Donc...l'écart type de la "vitesse" multiplié par l'écart type de la "position" seront toujours superieur ou egal à la constante de planck sur 2pi

il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

Oublions encore qu'une particule relève de la dualité onde-corpuscule par nature et que les dernières conclusions la définissent davantage comme une onde de probabilité. Oublions toujours qu’avant mesure de son vecteur d’état, une particule soit dans un état de superposition non mesurable pour n’être qu’une potentialité non avéré. Oublions enfin qu’en vertu de l’intrication quantique, la notion même de distance en devienne caduque.

Non...

Les manifestations d'une particule sont ondulatoires ou corpusculaires

Une particule a des caractéristiques ondulatoire ET des caractéristiques particulaires

Ce n'est NI une onde NI une particule Mais c'est un quantum du champ...

il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

 

Quittons donc ce monde farfelu de physiciens pour en revenir à des choses bien plus correctes et sérieuses pour ceux qui existent sans raison

Non

Quittez ce que vous ne comprenez pas et ne cherchez pas à comprendre mais ce qui vous permet d'ecrire sur un terminal électronique pour vous connecter sur internet

à ... vos représentations... non vérifiées puisque....fausses...

Sortez de l'impasse Joseph...

Modifié par zenalpha
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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

En conclusion, et dans tous les cas, et particulièrement dans celui d'une matière qui serait toujours là, il serait donc nécessaire de poser la question de ce qui est de nature substantielle : ce qui est toujours par soi pour avoir jamais d’autre cause que soi (où « jamais » est utilisé sans négation « ne » au sens de « à quelque moment que ce soit »).

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