Aller au contenu

Les sentiments


azad2B

Messages recommandés

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Tout est dans le titre, mais où poster cela ?

Le mot utilisé : "sentiment", semble clair et limpide, pour les 'simples en esprit' . Gloire à eux. Mais qu'en est-il pour ceux-là qui sont un peu plus compliqués ?

Regardez cette vidéo, elle ne dure que 20 secondes. Chassez de votre esprit, les idées parasites à la mode, telles celles inspirées par l' horreur, le mystère, le merveilleux, l'étrange, la science fiction ou je ne sais quoi d'autre. Alors, hormis l' innommable néant qu'avez-vous ressenti ?

https://www.youtube.com/watch?v=i6JJ441p7Tw

Combien sommes-nous, d' humains sur cette planète ? et selon vous si chacun d'eux pouvait répondre à la question, quel sentiment éprouvé serait le plus représenté ?

Pour ceux qui hésitent voici la liste (sans doute tronquée) des sentiments qu'un être vivant puisse ressentir :

http://www.voie-de-l-ecoute.com/uploads/1/2/3/5/123553245/liste_de_1054_sentiments_en_11_catégories_émotionnelles.pdf

Et ceux-là qui évoqueront un quelconque accident géologique, n'auront pas mon approbation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
MembreR, 23ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 23ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, azad2B a dit :

Et ceux-là qui évoqueront un quelconque accident géologique, n'auront pas mon approbation.

T'as reçu un morceau de lune sur la tronche ???

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

J'appelle cela l'émotion et le sentiment.

L'émotion étant externe, involontaire.
Le sentiment étant interne, volontaire.
Comme une respiration.
Inspirer l'émotion, expirer le sentiment.

L'émotion étant la part immuable et le sentiment étant la part malléable.

L'on peut travailler sur le sentiment, mais pas sur l'émotion.
Ainsi, un psychiatre qui chimiquement, régule le sentiment d'injustice.
Ne rend pas la justice. Et l'émotion ne varrie pas.
Jamais par notre volonté.
Seulement par " sa" volonté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Le sentiment, comme l'émotion est suscité par l'entendement. Et notre cerveau agit sur des organes physiques. Sinon, nous ne ressentirions rien. La peur panique fait circuler le sang pour apporter de l'énergie; la joie améliore notre respiration, etc...La colère noue l'estomac. Attention à l'ulcère.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

@arrial@QuatreEtCinq

 

Voilà, à vous deux, vous avez bien assimilés les données. L’ individu normal, réagi tout naturellement en ignorant le spectacle, réflexe naturel et même salutaire devant ce qui paraît inexplicable. C’est le refus catégorique que l’on traduit par «un laconique » circulez, y a rien à voir » , ou bien le «  Tu perds ton temps, j’ai mieux à faire » Le poète, qui est lui aussi un individu normal, perçoit très bien le message que ses sens lui ont envoyés mais chez lui quelque chose se passe et synthétise  quelque chose de nouveau : une émotion est née.

Je vais vous décevoir, mais c’est exactement à cela que je voulais en venir.

Jadis, un certain Laplace, physicien et astronome affirmait que si à un certain instant on connaissait l’état de toutes les particules qui constituent l’ Univers ; on pourrait en déduire aussi bien son passé que son futur. En ce temps, je ne sais pas ce que Jésus disait à ses apôtres ( :p ) mais je sais que la croyance en un Monde régit par les lois de la causalité était la règle, et le guide de la Science.

On a depuis abandonné cette foi, et les lois du hasard l’ont partiellement remplacée : dans l’infiniment petit, des évènements surviennent dont nous ignorons tout et leurs effets sont parfois détectables dans nos dimensions. Ainsi, soit parce que la physique moderne a raison et que le Quanta régi tout, soit parce que nos mesures sont imparfaites et que nous appelons hasard notre propre ignorance, on admet que la maîtrise absolue de la prévision est impossible.

Et bien évidemment, l’ individu normal – mais néanmoins savant – qui oserait tenter de comparer les problèmes qui se posent à un Physicien avec ceux devant lesquels se débattent les Biologistes, serait bien obligé de conclure que vouloir déduire quoi que ce soit du comportement d’un être vivant est pure gageure. Même les plus convaincus de nos sociologues, petits besogneux à la solde des classes dirigeantes l’admettent : on peut prévoir le comportement d’une foule agissante, mais pas celui de l’ individu pris isolément. Sociologie, Thermodynamique, même combat aurait-on dû hurler en 1968.

D’ici, je vois les plus patients d’entre-vous se gratter la tête. Les plus raisonnables doivent se dire que je me suis ramassé un morceau de lune sur la tête, les plus gentils, forcément pas raisonnables, se demander où je veux en venir.

Et bien tout simplement à cette Humanité dont je vous abreuve un peu partout en ce moment. Mais cette fois, je vais tenter de diviser le sujet. Diviser, c’est bien le mot qui s’impose. Il y a mille façons de le faire. Commençons par deux. L’Humanité, aujourd’hui peut être considérée comme étant divisible par deux formant ainsi deux groupes distincts. Certains diraient trois, et ils n’auraient peut-être pas tort, mais là n’est pas la question.

Donc comment diviser l’ Humanité en deux. Les grands, les petits, les blonds, les bruns, les Hommes, les Femmes … Bingo. Là ont s’ aperçoit que vouloir faire des Femmes des membres à part entière du groupe Humain, c’est réveiller les vieux dogmes des civilisations primitives, et ceux à peine oubliés de nos religions monothéistes et bien entendu ceux qui sont proférés couramment de nos jours par la pire frange de l’ Humanité.

En haut de ce post, le poète a donné le ton. Le sentiment engendre l’émotion.. Mais qui donc à part les Femmes ( et ceux du troisième groupe évoqué plus haut) ose montrer ses sentiments ? Hein ? Certes, il y en a, et qui appartiennent au groupe des Hommes, mais combien sont disposés à les rejeter dans ce fichu troisième groupe fourre tout et si décrié ?

Petit parenthèse avant la fin. Un certain Jean Rostand, un peu fils de Cyrano de Bergerac, biologiste, étudie la parthénogenèse (c’est à dire un mode de reproduction asexuée permettant la division d’un gamète femelle, sans besoin d’un apport externe) il montre que ce phénomène existe dans la nature, mais surtout, qu’il peut être provoqué artificiellement . Par exemple piquer un ovule de grenouille à l’aide d’une simple aiguille peut engendrer la naissance d’un têtard parfaitement viable et constitué. Seul problème un ovule, féminin donc, ne peut produire que des femelles. J’ignore si quelque biologiste n’a pas en secret tenté l’expérience avec des ovules humains, mais en tout cas je suis certain, que même si quelques divisions de cellules ont pu êtres observées, la déontologie ou la crainte ont dû forcer l’expérimentateur à interrompre l’expérience.

Maintenant, imaginez, une Humanité débarrassée de sa composante mâle. Croyez vous qu’elle serait plus tendre que celle qui l’ a précédée ? Plus humaine ?

Je précise : il ne s'agit pas de matriarcat. La Biologie attire, va savoir pourquoi, beaucoup de femmes, elles seraient bien capables de développer une technologie de reproduction asexuée. Le patrimoine génétique de nos jours est tel que le risque de déviations me semble assez réduit.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, azad2B a dit :

@arrial@QuatreEtCinq

 

Voilà, à vous deux, vous avez bien assimilés les données. L’ individu normal, réagi tout naturellement en ignorant le spectacle, réflexe naturel et même salutaire devant ce qui paraît inexplicable. C’est le refus catégorique que l’on traduit par «un laconique » circulez, y a rien à voir » , ou bien le «  Tu perds ton temps, j’ai mieux à faire » Le poète, qui est lui aussi un individu normal, perçoit très bien le message que ses sens lui ont envoyés mais chez lui quelque chose se passe et synthétise  quelque chose de nouveau : une émotion est née.

Je vais vous décevoir, mais c’est exactement à cela que je voulais en venir.

Jadis, un certain Laplace, physicien et astronome affirmait que si à un certain instant on connaissait l’état de toutes les particules qui constituent l’ Univers ; on pourrait en déduire aussi bien son passé que son futur. En ce temps, je ne sais pas ce que Jésus disait à ses apôtres ( :p ) mais je sais que la croyance en un Monde régit par les lois de la causalité était la règle, et le guide de la Science.

On a depuis abandonné cette foi, et les lois du hasard l’ont partiellement remplacée : dans l’infiniment petit, des évènements surviennent dont nous ignorons tout et leurs effets sont parfois détectables dans nos dimensions. Ainsi, soit parce que la physique moderne a raison et que le Quanta régi tout, soit parce que nos mesures sont imparfaites et que nous appelons hasard notre propre ignorance, on admet que la maîtrise absolue de la prévision est impossible.

Et bien évidemment, l’ individu normal – mais néanmoins savant – qui oserait tenter de comparer les problèmes qui se posent à un Physicien avec ceux devant lesquels se débattent les Biologistes, serait bien obligé de conclure que vouloir déduire quoi que ce soit du comportement d’un être vivant est pure gageure. Même les plus convaincus de nos sociologues, petits besogneux à la solde des classes dirigeantes l’admettent : on peut prévoir le comportement d’une foule agissante, mais pas celui de l’ individu pris isolément. Sociologie, Thermodynamique, même combat aurait-on dû hurler en 1968.

D’ici, je vois les plus patients d’entre-vous se gratter la tête. Les plus raisonnables doivent se dire que je me suis ramassé un morceau de lune sur la tête, les plus gentils, forcément pas raisonnables, se demander où je veux en venir.

Et bien tout simplement à cette Humanité dont je vous abreuve un peu partout en ce moment. Mais cette fois, je vais tenter de diviser le sujet. Diviser, c’est bien le mot qui s’impose. Il y a mille façons de le faire. Commençons par deux. L’Humanité, aujourd’hui peut être considérée comme étant divisible par deux formant ainsi deux groupes distincts. Certains diraient trois, et ils n’auraient peut-être pas tort, mais là n’est pas la question.

Donc comment diviser l’ Humanité en deux. Les grands, les petits, les blonds, les bruns, les Hommes, les Femmes … Bingo. Là ont s’ aperçoit que vouloir faire des Femmes des membres à part entière du groupe Humain, c’est réveiller les vieux dogmes des civilisations primitives, et ceux à peine oubliés de nos religions monothéistes et bien entendu ceux qui sont proférés couramment de nos jours par la pire frange de l’ Humanité.

En haut de ce post, le poète a donné le ton. Le sentiment engendre l’émotion.. Mais qui donc à part les Femmes ( et ceux du troisième groupe évoqué plus haut) ose montrer ses sentiments ? Hein ? Certes, il y en a, et qui appartiennent au groupe des Hommes, mais combien sont disposés à les rejeter dans ce fichu troisième groupe fourre tout et si décrié ?

Petit parenthèse avant la fin. Un certain Jean Rostand, un peu fils de Cyrano de Bergerac, biologiste, étudie la parthénogenèse (c’est à dire un mode de reproduction asexuée permettant la division d’un gamète femelle, sans besoin d’un apport externe) il montre que ce phénomène existe dans la nature, mais surtout, qu’il peut être provoqué artificiellement . Par exemple piquer un ovule de grenouille à l’aide d’une simple aiguille peut engendrer la naissance d’un têtard parfaitement viable et constitué. Seul problème un ovule, féminin donc, ne peut produire que des femelles. J’ignore si quelque biologiste n’a pas en secret tenté l’expérience avec des ovules humains, mais en tout cas je suis certain, que même si quelques divisions de cellules ont pu êtres observées, la déontologie ou la crainte ont dû forcer l’expérimentateur à interrompre l’expérience.

Maintenant, imaginez, une Humanité débarrassée de sa composante mâle. Croyez vous qu’elle serait plus tendre que celle qui l’ a précédée ? Plus humaine ?

Je précise : il ne s'agit pas de matriarcat. La Biologie attire, va savoir pourquoi, beaucoup de femmes, elles seraient bien capables de développer une technologie de reproduction asexuée. Le patrimoine génétique de nos jours est tel que le risque de déviations me semble assez réduit.

 

 

Je suis déjà noyé sous le travail et la fatigue.
Je te répondrais, mais plus tard, bien plus tard

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×