Savoir...

… couper le son de l’hystérie médiatique qui aliène aussi sûrement que la pire des addictions, et sortir écouter les oiseaux qui dialoguent dans les branches, les merles qui se répondent d’arbre en arbre, leurs trilles mystérieux et d’une incroyable variété… mais de quoi parlent ils ?

Du temps qu’il fait, bien sûr… mais aussi du spectacle sidérant des gesticulations humaines aussi incompréhensibles que vaines, également destructrices et avilissantes. C’est pourtant dans les villes, leurs banlieues encore vertes et leurs petits jardins que viennent se réfugier les oiseaux, chassés des campagnes par l’inconsciente industrie agricole qui dévaste et empoisonne tout ce qu’elle touche.

Alors, merles, pies, tourterelles, corbeaux, geais, voisinent désormais avec les moineaux, pinsons, rouge-gorges, fauvettes, bergeronnettes et autres mésanges qui occupent les jardins de nos villes pour le plus grand plaisir de ceux qui consacrent leur intérêt à autre chose que leurs écrans.

… lever les yeux et observer la course des nuages, leurs formes sans cesse changeantes, délivrant autant de messages à chacun, porteurs d’espoirs et catalyseurs d’un imaginaire que l’on croyait perdu, dont on avait oublié les pouvoirs invitant aux voyages et aux évasions loin des pesanteurs stériles du quotidien.

Et plus tard, plonger sans retenue dans la démesure d’un ciel étoilé, tenter, en vain, mais tenter quand même de prendre conscience du concept d’infini qui ramène à ses justes proportions notre condition de terriens qui, pour certains encore, ont la pauvre certitude de se considérer au centre de l’univers.

… raisonner débarrassé des entraves idéologiques en kit qui phagocytent et asservissent aussi sûrement que les pires des addictions. Car la première des libertés ne consiste t’ elle pas à disposer du minimum de libre arbitre qui autorise à ne pas être contraint à porter une étiquette, à se prosterner dans une »chapelle », à devoir, pour exister, devoir « choisir son camp » et le faire savoir en permanence, comme en temps de guerre ?

Car ces idéologies, servant les intérêts d’une poignée de « tenanciers » soumis à obligation de résultats, ne sont porteuses que de partitions dangereuses opposant les uns aux autres pour le plus grand profit de quelques tireurs de ficelles.

… consacrer du temps à ses proches, à ses amis sincères, ouvrir sa porte et son coeur pour partager les meilleurs moments, précieux, qui donnent du relief et de la consistance à la vie. Cette vie est courte et il ne faut surtout pas remettre à plus tard les occasions d’échanger généreusement avec les personnes que l’on aime et qui nous aiment. Car la solitude et le repli sur soi, s’ils garantissent la tranquillité, n’offrent jamais la sérénité espérée, à la place, un assèchement de l’âme. A défaut d’une vie de couple harmonieuse, une seule amitié sincère suffit souvent à éclairer une vie.

Alors, s’il suffit de garder les pires à bonne distance, il faut surtout savoir… profiter du meilleur...

Coucou et merci Versis, tu as raison et c'est tellement bien écrit, dans le Périgord quand un inconnu frappe à ta porte, on dit: "Finissez d'entrer".....

Les personnes les plus accueillantes (pour moi), sont les gens du Nord, ils te reçoivent comme s'ils n'attendaient que toi...... en moins de temps qu'il faut pour le dire, tout est sur la table, le pain, la charcuterie, le fromage, le vin, les gâteaux, les fruits, et si tu es gêné et que tu as peur d'abuser, ils te font une petite tape sur l'épaule en te disant: "C'est à la bonne frinquette min t'chiot, alors minge"...... 

J'ai encore beaucoup de famille dans le Pas de Calais...... j'aime ces gens du Nord....

Bises Versys

il y a 27 minutes, Beltégeuse a dit :

Coucou et merci Versis, tu as raison et c'est tellement bien écrit, dans le Périgord quand un inconnu frappe à ta porte, on dit: "Finissez d'entrer".....

Les personnes les plus accueillantes (pour moi), sont les gens du Nord, ils te reçoivent comme s'ils n'attendaient que toi...... en moins de temps qu'il faut pour le dire, tout est sur la table, le pain, la charcuterie, le fromage, le vin, les gâteaux, les fruits, et si tu es gêné et que tu as peur d'abuser, ils te font une petite tape sur l'épaule en te disant: "C'est à la bonne frinquette min t'chiot, alors minge"...... 

J'ai encore beaucoup de famille dans le Pas de Calais...... j'aime ces gens du Nord....

Bises Versys

il y a 14 minutes, zeyas a dit :

Coucou Zeyas, y'a pas eu comme un problème ma grande, parce que y'a rien dans ton post......

Bises Zeyas

@versysRappeler l'essentiel et livrer quelques vérités est une forme de sagesse, surtout quand les mots sont choisis, sans violence et avec humilité.

Vous avez cette qualité et cette habileté.

Merci pour cette agréable lecture du dimanche matin.

Il y a 4 heures, versys a dit :

couper le son de l’hystérie médiatique qui aliène aussi sûrement que la pire des addictions

Bonjour,

Oui, du silence, et dors du sommeil du juste,

parfois les yeux ouverts, a nos concessions,

elle est là, notre Humaine condition ...