sauver la presse française

Bonjour, 

Entre solidarité et pluralisme de la presse: comment peut-t-on aujourd'hui sauver la presse française? 

Bon un journal a toujours une tonalité, une "obédience, mais est-ce ce que les médias et la presse Française se porteraient mieux si ils n'étaient pas entre les mains de gens comme : X. Niels, Bettencoucourt, Dassault, Bolloré, François Pinault, Bernard Arnault, credit ceci, banque cela... Hein ce serait mieux ou pas ?

Voir :

https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA

Ils ont fait une affiche " : "Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État"

Sinon ya ça aussi :

ttps://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/demissions-a-science-et-vie-le-journalisme-scientifique-en-peril

"Démissions à Science et Vie : le journalisme scientifique en péril ?"

"Démission collective à « Science et Vie ». Ce mensuel de référence, dédié à la vulgarisation scientifique, traverse une profonde crise liée à son rachat par le groupe Reworld Media en 2019. Mardi 30 mars 2021, on apprenait que neuf journalistes claquaient la porte, dans un contexte sanitaire qui a pourtant montré que le journalisme scientifique nous était plus que jamais indispensable. Une crise profonde, dans magazine presque centenaire, le journalisme scientifique est-il en péril ?

Le magazine créé en 1913 avait déjà perdu la moitié de ses journalistes après son rachat en 2019 par Reworld Media, pourquoi d'autres ont fait de même ? Que vise le groupe Reworld Media ?

Guillaume Erner reçoit Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po Paris, co-auteure avec Benoît Huet de « L'Information est un bien public. Refonder la propriété des médias », ed. Seuil.

h

je sais pas Science et Vie : démission de la quasi-totalité des rédacteurs

il y a 3 minutes, Gremlyne a dit :

Bon un journal a toujours une tonalité, une "obédience, mais est-ce ce que les médias et la presse Française se porteraient mieux si ils n'étaient pas entre les mains de gens comme : X. Niels, Bettencoucourt, Dassault, Bolloré, François Pinault, Bernard Arnault, credit ceci, banque cela... Hein ce serait mieux ou pas ?

Voir :

https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA

Ils ont fait une affiche " : "Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État"

 

Sinon ya ça aussi :

ttps://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/demissions-a-science-et-vie-le-journalisme-scientifique-en-peril

"Démissions à Science et Vie : le journalisme scientifique en péril ?"

"Démission collective à « Science et Vie ». Ce mensuel de référence, dédié à la vulgarisation scientifique, traverse une profonde crise liée à son rachat par le groupe Reworld Media en 2019. Mardi 30 mars 2021, on apprenait que neuf journalistes claquaient la porte, dans un contexte sanitaire qui a pourtant montré que le journalisme scientifique nous était plus que jamais indispensable. Une crise profonde, dans magazine presque centenaire, le journalisme scientifique est-il en péril ?

Le magazine créé en 1913 avait déjà perdu la moitié de ses journalistes après son rachat en 2019 par Reworld Media, pourquoi d'autres ont fait de même ? Que vise le groupe Reworld Media ?

Guillaume Erner reçoit Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po Paris, co-auteure avec Benoît Huet de « L'Information est un bien public. Refonder la propriété des médias », ed. Seuil.

 

h

 

 

je sais pas Science et Vie : démission de la quasi-totalité des rédacteurs

des groupes de journaux numérique entre particuliers ?  

il y a 23 minutes, Fersi a dit :

des groupes de journaux numérique entre particuliers ?  

Des particuliers qui font avec sérieux et modestie une revue de presse, pas de soucis.

Mais une réunions de particuliers qui s'improviseraient soit disant journalistes, là je suis pas emballée du tout. ( Je ne dis pas qu'il est impossible pour un humain non formé puisse réaliser un travail de journalisme, je ne veux juste pas ériger ça en règle.

Par contre des collectifs de journalistes qui veulent rester indépendants ça m'interpellent, me semble intéressant. Je vais d'ailleurs m'intéresser par exemple à ce collectif.

il y a 3 minutes, Gremlyne a dit :

Des particuliers qui font avec sérieux et modestie une revue de presse, pas de soucis.

Mais une réunions de particuliers qui s'improviseraient soit disant journalistes, là je suis pas emballée,

 

Par contre des collectifs de journalistes qui veulent rester indépendants c'est très intéressants. Je vais m'intéresser par exemple à ce collectif.

« [...] des journalistes qui continuent les enquêtes de reporters menacés ou tués parce qu’ils informaient sur les pratiques criminelles de l’industrie minière en Inde, au Guatemala et en Tanzanie.

« Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place. » Ainsi chantaient les partisans de la Résistance à l’époque noire du nazisme dans les années 1940. Aujourd’hui ce sont les résistants écologistes qui se lèvent contre un autre totalitarisme. Et si l’un d’entre eux tombe, un autre aussi se lève et prend sa place.

C’est pour cela qu’a été créé, fin 2017, le collectif Forbidden stories (Histoires interdites), pour inverser le rapport de forces entre journalistes et pouvoirs abusifs, politiques et industriels. Un site sur lequel un journaliste qui se sent en danger peut sauvegarder ses informations et laisser des instructions en cas d’arrestation, d’enlèvement ou d’assassinat."

https://reporterre.net/A-LA-TELE-Green-Blood-un-collectif-de-journalistes-bataille-contre-l-industrie-miniere

 

Quelqu'un a connaissance d'un collectif de journalistes indépendants mais généraliste (et qui aurait vraiment à coeur d'essayer de garder neutralité politique, enfin de rester factuel) ?

 

 

Des journalistes indépendants relayés par des pro-activistes sur les forums internet terroirs de l'extrême droite, c'est une idée géniale 

il y a 7 minutes, Fersi a dit :

Des journalistes indépendants relayés par des pro-activistes sur les forums internet terroirs de l'extrême droite, c'est une idée géniale 

Ça existe déjà Mais disons qu'on s'en rend vite compte.

[edit]

Pis c'est pas du tout ce que je proposais...

Je ne vais pas jeter à la poubelle ma quête de collectif de journalistes indépendants sous prétexte que certains abusent du principe, à ce compte on se désintéresse de tout.

il y a 2 minutes, Gremlyne a dit :

Ca existe déjà Mais disons qu'on s'en rend vite compte.

 

Pourquoi ne pas les réunir comme des socios ? 

il y a 3 minutes, Fersi a dit :

Pourquoi ne pas les réunir comme des socios ? 

What ?

il y a 1 minute, Gremlyne a dit :

What ?

 

Des comités de journalistes indépendants forment des groupes de financement  

à l’instant, Fersi a dit :

Des comités de journalistes indépendants forment des groupes de financement  pour de l'investigation de terrain 

Tu peux développer ?

il y a 5 minutes, Gremlyne a dit :

Tu peux développer ?

 

financer par des particuliers 

Pour le financement du travail de tels journalistes etc ? Bonne question, certainement cruciale même.

Du coup je suis allée voir pour le collectif Forbidden Story : Leur plateforme est "Soutenue et financée par Reporters sans frontières (RSF)", après la vente de "produits dérivés" beaucoup plus approfondis genre documentaires avec des droits reversés (ça se fait déjà j'imagine...)...

Mais le coeur de l'information devrait pouvoir être accessible gratuitement... et si on pensait l'information comme un droit, cela pourrait changer des choses....

Mais ce n'est pas à moi qu'il faut poser cette question, je manque encore de repères en la matière pour être inventive.

Pensez-vous qu'imposer le statut de coopératives aux éditeurs privés de presse permettrait de libérer les journalistes de l'emprise des groupes industriels ? Ainsi, M. Bolloré pourrait détenir autant qu'il veut de parts sociales du groupe canal+, il n'aurait jamais qu'une seule voix

Le 08/05/2021 à 13:19, Fersi a dit :

Bonjour, 

Entre solidarité et pluralisme de la presse: comment peut-t-on aujourd'hui sauver la presse française? 

 

On ne peut pas.

La presse est à l'image du reste du pays et de "l'occident". La seule et unique valeur de l'occident est la communication, grâce à laquelle on peut tout obtenir notamment le pouvoir et l'argent.

Les politiques, les journalistes, les publicitaires, les pays, les avocats, les industriels font tous le même métier : jouer du pipeau.

La vérité est devenue une option depuis longtemps. Nous ne pouvons pas reconstruire une presse hors sol, sans valeur ni modèle de société.

Nous n'avons plus de société et plus de modèle, il est nécessaire de refonder (RE-FONDER) tout ça car c'est sur la base de la société des valeurs et des croyances communes qu'on peut établir un modèle qui fonctionne. Pourquoi y aurait-il une presse là ou il n'y a pas de justice, pas de peuple, pas de nation ni de loi ni de frontière ni aucune structure. 

Qu'est-ce qui structure la conduite d'un individu livré à lui-même sans règle ? Sa rigueur morale ? Qui viendrait d'ou  ?

Nous avons encore les briques pour créer une presse qui fonctionne mais pas le terrain pour les assembler.

Il y a 2 heures, Totof44 a dit :

Pensez-vous qu'imposer le statut de coopératives aux éditeurs privés de presse permettrait de libérer les journalistes de l'emprise des groupes industriels ? Ainsi, M. Bolloré pourrait détenir autant qu'il veut de parts sociales du groupe canal+, il n'aurait jamais qu'une seule voix

Dis comme ça, ta dernière phrase fait rêver, maintenant au delà de parvenir à imposer cela à tout médias (tudieu ce ne serait pas simple à mon avis ) le truc c'est que je n'y connais absolument rien en matière de statuts etc...  Est ce qu'un éditeur aurait le droit de s'installer en coopérative ? Quelles autres conséquences cela aurait ? Quelles limites (financières etc) ? Peut on avoir une visibilité nationale sous cette forme ?

il y a 7 minutes, Gremlyne a dit :

Dis comme ça, ta dernière phrase fait rêver, maintenant au delà de parvenir à imposer cela à tout médias (tudieu ce ne serait pas simple à mon avis ) le truc c'est que je n'y connais absolument rien en matière de statuts etc...  Est ce qu'un éditeur aurait le droit de s'installer en coopérative ? Quelles autres conséquences cela aurait ? Quelles limites (financières etc) ? Peut on avoir une visibilité nationale sous cette forme ?

Je réfléchis, je cherche des solutions, et comme celle-là sort de ma tête, l'humilité m'impose de la mettre en avant sous la forme interrogative, car je ne suis pas du tout sûr qu'elle soit pertinente.

Dans une entreprise capitaliste, une action donne une voix ; dans une coopérative, un investisseur a une voix, quelle que soit le nombre de parts qu'il détient.

Je pense qu'une loi devrait pouvoir l'imposer.

Mais pour ce qui est des limites de cette idée, justement, je les ignore. Peut-être sont elles nombreuses. Peut-être trop nombreuses et qu'il ne s'agit que d'une fausse bonne idée.

L'équation est la suivante :

l'éditeur a besoin de capital. Il n'est pas question que la presse soit un monopole public (ce qui serait totalement contraire à l'idée de pluralisme et serait plus qu'un pas vers la tyrannie). Mais les seuls investisseurs qui apportent de gros capitaux sont de grands industriels qui ont des conflits d'intérêts.

Quelqu'un sait comment on fait à l'étranger ? Est-ce que leur presse appartient aussi pour 90% à un nombre de milliardaires qu'on compte sur les doigts ?

il y a 3 minutes, Totof44 a dit :

Quelqu'un sait comment on fait à l'étranger ? Est-ce que leur presse appartient aussi pour 90% à un nombre de milliardaires qu'on compte sur les doigts ?

Oui, surtout la presse "de référence".

Le seul moyen de garantir des moyens financiers corrects et une ligne éditoriale claire est que le journal soit financé par ses lecteurs ce qui est possible sous conditions, et la première d'entre elles est que le payeur soit convaincu de la valeur de l'investissement.

La presse a eut son heure de gloire , c'est fini  ;  les journaux salissent les doigts quand ils ne sont pas secs ; les gens n'ont plus le temps , ils sont passés a autre chose  !!

il y a 1 minute, Mr_Fox a dit :

Le seul moyen de garantir des moyens financiers corrects et une ligne éditoriale claire est que le journal soit financé par ses lecteurs ce qui est possible sous conditions, et la première d'entre elles est que le payeur soit convaincu de la valeur de l'investissement.

Et donc concrètement ? Il semble que ça aille dans le sens de mon idée puisque contrairement à une action, une part sociale n'est pas cotée.

Mais ça ne suffit pas, les gens veulent du tout gratuit. Sauf que tout a un coût. Et bien souvent, quand c'est gratuit, c'est que c'est toi le produit.

il y a 2 minutes, G2LLOQ a dit :

La presse a eut son heure de gloire , c'est fini  ;  les journaux salissent les doigts quand ils ne sont pas secs ; les gens n'ont plus le temps , ils sont passés a autre chose  !!

Donc l'information est un luxe qui appartient au passé ? On doit se résigner à suivre un compte twitter et avaler les conneries balancées par le premier complotiste venu ?

@Totof44  La télé raconte la mème chose que la presse  , je veux éclaircir un point ,je vais sur Wikipédia  ; et en voiture la radio aussi  ;   il faut aller de l'avant  !