faut il opposer la durée vécue et le temps des choses?

Faut il opposer la durée vécue et le temps des choses?

Alors les amateurs de philosophie, un petit débat pour rompre le confinement

Juste confinement...

Comme eu et les forces du bien

Les choses n'ont pas de temps. Elles se modifient, et parce que nous avons en mémoire l'état antérieur, nous en déduisons le temps.

La durée vécue de l'actif est plus longue que celle du oisif. Il a beaucoup plus de repères, donc le temps passé semble plus long. Pour l'oisif, tous les jours se ressemblent, il a peu de repères, donc le temps passé lui semble plus court.

il y a 38 minutes, Talon 1 a dit :

Les choses n'ont pas de temps. Elles se modifient, et parce que nous avons en mémoire l'état antérieur, nous en déduisons le temps.

La durée vécue de l'actif est plus longue que celle du oisif. Il a beaucoup plus de repères, donc le temps passé semble plus long. Pour l'oisif, tous les jours se ressemblent, il a peu de repères, donc le temps passé lui semble plus court.

A moins que ce ne soit l'inverse. Le temps parait passer plus vite lorsque l'on est actif. Quand on ne fait rien, le temps n'en finit pas de passer. En fait, la question qu'on pourrait se poser c'est est ce nous qui traversons le temps ou bien le temps qui passe sur nous ?

il y a 58 minutes, jt12 a dit :

Faut il opposer la durée vécue et le temps des choses?

Alors les amateurs de philosophie, un petit débat pour rompre le confinement

Bonjour,

En vertu de la relativité, rien ne permet de dire que l'Univers est en 2021.

Ce sont nous, les référentiels, qui sommes en 2021.

Il existe un repère dans lequel le temps et l'espace coexistent.

Et ce repère est doué d'un déterminisme propre.

Dans ce repère, les astres ne sont pas des boules, mais des hélicoïdes en 4 dimensions.

Et dans ce repère, il est même a parier que notre mémoire est imprimée, et continue de vivre.

Enfin, il est aussi à parier que notre reconnaissance future y avalise notre passé.

Un peu comme une courbure gravitationnelle, mais qui serait d'essence cognitive.

Il manque un élément à cette description, mais je ne peux pas l'évoquer.

En somme le temps est subjectif, c'est une immersion biaisée, mais dont la pédagogie est plus pertinente que la vérité même.

Par analogie, le temps est le système d'exploitation, le Windows, l'interface utilisateur, du disque dur, c'est-à-dire d'un repère inintelligible en soi.

Cordialement, Fraction

Il y a 2 heures, jt12 a dit :

Faut il opposer la durée vécue et le temps des choses?

J'ai pas compris.

Il y a 3 heures, Frank_N a dit :

A moins que ce ne soit l'inverse. Le temps parait passer plus vite lorsque l'on est actif. Quand on ne fait rien, le temps n'en finit pas de passer. En fait, la question qu'on pourrait se poser c'est est ce nous qui traversons le temps ou bien le temps qui passe sur nous ?

Je parlais du temps remémoré. Mais le temps ressenti, c'est différent. Dans le plaisir, le temps est court; dans le supplice, il est trop long.

Je ne crois pas que le temps passe sur nous puisqu'il n'a aucune substance, qu'il est une pure notion mentale. Ce qui est certain, c'est que nous nous usons et dégradons. Pas la faute du temps mais de celui qui nous a programmés.