Aller au contenu

Qu'y a-t-il de sacré dans la vie ?


CAL26

Messages recommandés

Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

L'âme c'est sacré, on devrait tout faire pour ne jamais l'avilir ou l'amoindrir.

Ainsi donc la rencontre entre un homme et une femme via la sexualité ne devrait jamais tomber dans le vulgaire et la banalité.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 41
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, hell-spawn a dit :

L'âme c'est sacré, on devrait tout faire pour ne jamais l'avilir ou l'amoindrir.

Ainsi donc la rencontre entre un homme et une femme via la sexualité ne devrait jamais tomber dans le vulgaire et la banalité.

 

L'âme, l'esprit, Dieu sont des êtres imaginaires. Certains parviennent à accéder à la conscience immédiate  de l'autre, dans sa totalité. Ce sont probablement des cerveaux droits (sourire). C'est étonnant ces différences cérébrales fonctionnelles. Nous sommes ainsi radicalement différents bien que de la même espèce. Mais nos milliards de neurones ne sont pas régis par la même parole. Certains doivent analyser, diviser l’être en parties, âme, corps, etc. d'autres ont la faculté de la perception totale, unitaire de l'autre.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Annalevine a dit :

L'âme, l'esprit, Dieu sont des êtres imaginaires. Certains parviennent à accéder à la conscience immédiate  de l'autre, dans sa totalité. Ce sont probablement des cerveaux droits (sourire). C'est étonnant ces différences cérébrales fonctionnelles. Nous sommes ainsi radicalement différents bien que de la même espèce. Mais nos milliards de neurones ne sont pas régis par la même parole. Certains doivent analyser, diviser l’être en parties, âme, corps, etc. d'autres ont la faculté de la perception totale, unitaire de l'autre.

 

Dans un individu il y a ce qui le tire vers le bas et ce qui le tire par le haut.

Apres on peut essayer de mettre des mots la dessus.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

L'âme c'est sacré, on devrait tout faire pour ne jamais l'avilir ou l'amoindrir.

Ainsi donc la rencontre entre un homme et une femme via la sexualité ne devrait jamais tomber dans le vulgaire et la banalité.

 

La sexualité appartient à la part animal de l'homme ; cet aspect fait aussi bien partie de l'être humain que la spiritualité. L'orgasme dans l'acte sexuel implique la libération de la part animale.

On peut rejeter la sexualité pour se consacrer à l'esprit, mais il faut que ce soit un choix conscient et non un refoulement.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Barbara lebol a dit :

La sexualité appartient à la part animal de l'homme ; cet aspect fait aussi bien partie de l'être humain que la spiritualité. L'orgasme dans l'acte sexuel implique la libération de la part animale.

On peut rejeter la sexualité pour se consacrer à l'esprit, mais il faut que ce soit un choix conscient et non un refoulement.

 

Mais il ne faut pas que la sexualité soit la mort de l'esprit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)

Il n' y a aucun rapport obligé entre le sexe et le sacré. S'il y a rapport alors c'est l'effet d'une volonté. Mais en soi je ne vois pas de rapport. La pensée devient asservie sous ce rapport quand il n'est plus l'effet d'une volonté libre mais l'effet d'une culture qui s'impose au sujet sans qu'il s'en rende compte. Le catholicisme a vraiment fait des dégâts sur ce sujet et il continue d'en faire même quand les personnes de culture catho ne croient plus en Dieu. Comme quoi il ne suffit pas de dire Dieu est mort pour briser ses entraves culturelles. Dieu peut mourir sa loi n'a même plus besoin de son existence pour s'imposer.

Ce qui est terrible c'est que ce lien irréfragable pour certains fait entre sexe et sacré les emmène dans des errements dont ils ne peuvent pas sortir.  Quand il s'agit d'hommes ils sont en quête d'une femme impossible, obsédés qu'ils sont par cette recherche d'une pureté qu'ils refusent au sexe. Comme si le sexe avait quelque chose à voir avec cette pureté recherchée. Si le sexe confine irrémédiablement à l'impur, au non-sacré, il n'est plus possible pour de tels hommes de trouver la femme qu'ils cherchent.

La religion fait vraiment des dégâts. Elle continue de rayonner même quand Dieu est mis à mort.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Annalevine a dit :

Il n' y a aucun rapport obligé entre le sexe et le sacré. S'il y a rapport alors c'est l'effet d'une volonté. Mais en soi je ne vois pas de rapport. La pensée devient asservie sous ce rapport quand il n'est plus l'effet d'une volonté libre mais l'effet d'une culture qui s'impose au sujet sans qu'il s'en rende compte. Le catholicisme a vraiment fait des dégâts sur ce sujet et il continue d'en faire même quand les personnes de culture catho ne croient plus en Dieu. Comme quoi il ne suffit pas de dire Dieu est mort pour briser ses entraves culturelles. Dieu peut mourir sa loi n'a même plus besoin de son existence pour s'imposer.

Ce qui est terrible c'est que ce lien irréfragable pour certains fait entre sexe et sacré les emmène dans des errements dont ils ne peuvent pas sortir.  Quand il s'agit d'hommes ils sont en quête d'une femme impossible, obsédés qu'ils sont par cette recherche d'une pureté qu'ils refusent au sexe. Comme si le sexe avait quelque chose à voir avec cette pureté recherchée. Si le sexe confine irrémédiablement à l'impur, au non-sacré, il n'est plus possible pour de tels hommes de trouver la femme qu'ils cherchent.

La religion fait vraiment des dégâts. Elle continue de rayonner même quand Dieu est mis à mort.

Ce n'est pas le sexe qui est sacré, on peut le voir comme le tribut a notre part animale, mais l'absence de spiritualité dans le sexe tue l'esprit a petit feux(ou l'âme) qui lui est sacré.

Sinon votre haine du catholicisme ne vous rend pas pour autant convaincant, expliquez nous plus en détail en quoi il est ou fut un asservissement de la pensée.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 358 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Le 09/04/2021 à 21:30, Quasi-Modo a dit :

Il y a au moins l'idée qu'un corps humain n'est pas un objet comme un autre et qu'on ne peut pas découper un être humain vivant (ou même non humain) en deux parties comme on le ferait avec un table ou un canapé. Je pense que c'est universel : même le pire des psychopathes a un ressenti différent en décapitant quelqu'un au lieu de décapiter un mannequin en plastique. C'est de l'ordre du vécu, du ressenti intérieur qui fait partie de la vie humaine. Jamais nous ne pourrons être des choses comme les autres pour les autres humains.

Pourtant on le fait bien avec le vivant, on tue des chatons, on les noie vivants, on désosse un boeuf, on saigne un lapin. L'être humain est parfaitement capable de chosifier le vivant. Même son semblable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 531 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

un psychopathe n'éprouve rien pour sa victime .quand on lit se qui se pratiquait dans les salles de tortures du moyen âge , nous somme sidéré par les raffinements sadiques exercé;

comme il à été dit , l'homme est capable du meilleur comme du pire  , ce qui fait qu'il détient un pouvoir qui peut se retourner contre lui et ne la jamais compris .

bonne journée 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, Crève a dit :

Pourtant on le fait bien avec le vivant, on tue des chatons, on les noie vivants, on désosse un boeuf, on saigne un lapin. L'être humain est parfaitement capable de chosifier le vivant. Même son semblable.

Il est vrai que ma réponse est un peu facile, mais c'était pour faire comprendre qu'aux yeux des autres nous ne serons jamais des objets quelconques. Je suis convaincu que même un psychopathe a un ressenti différent en tuant un être humain plutôt qu'en découpant une table en deux. Ce ressenti spécifique est constitutif de la conscience qui en chosifie une autre, même si ce n'est que du sadisme ou une euphorie de domination.

Dans une version plus religieuse j'aurais pu dire que ce qui caractérise l'humain c'est l'âme. Mais même d'un point de vue impie, ce qui nous caractérise c'est le fait d'être doté d'une conscience qui éprouve le besoin de sens qui éclaire son existence, ou plus précisément encore le fait d'être en projet. Car tuer c'est transgresser, toujours et partout. C'est réduire à néant maintenant et à jamais les projets et espoirs d'avenir d'un autre être vivant dont la conscience est tout aussi transcendante que celle de chacun comme de la sienne. C'est retirer une vie qui avait peut-être un sens aux yeux de son possesseur, et qui en tout cas comme tout à chacun avait des projets à terminer, des espoirs pour demain, voir aussi des proches qui comptent sur eux et ont donc mis des espoirs en eux.

Si je pense qu'il est moralement répréhensible de retirer l'espoir, il est au moins autant répréhensible de donner de faux espoirs tout en sachant pertinemment qu'ils sont faux, ou encore de détruire volontairement tout espoir chez l'autre (ou certains espoirs que d'autres ont mis en lui) à tout jamais en lui donnant la mort. La vie c'est la condition de tout le reste : si quelque chose doit avoir un sens, alors c'est bien la vie, et si elle n'en a pas, alors rien n'a de sens. Et rien ne dit qu'un jour nous ne trouverons pas un sens plus profond à notre existence, même si celui-ci ne nous apparaît pas à cet instant : être ignorant ne signifie pas qu'il n'y a rien à connaître, et nous connaissons tous cet appel intérieur vers le sens ou vers une dimension absolue et transcendante.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 358 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Le 07/04/2021 à 20:18, CAL26 a dit :

 

Il y a déjà eu sur le forum plusieurs sujets sur l'euthanasie : c'est pourquoi je vous propose d'aborder le sujet par ce biais philosophique : qu'est qu'il y a de sacré dans la vie ?

 

les termes que tu emploies font référence au champ lexical du religieux. le sacré. or la tendance est à la mort de Dieu. dans l'histoire des idées (expression que je préfère à philosophie), on trouve deux grandes blessures d'amour propre : la Révolution copernicienne, la Terre n'est pas au centre de l'univers ; et la révolution dawinienne, nous ne sommes pas d'essence divine, juste le produit de l'évolution. un simple singe. savant, certes, mais un animal. or quand tu dis sacré, c'est comme la monarchie de droit divins, elle se croit supérieure. élue. c'est une tendance à la baisse ; la science casse le mythe, et l'humain ne devient plus qu'une donnée ajustable, un produit de consommation. comme nos objets, nous aurons des durées de vie limitée et programmée, on pratiquera l'obsolescence programmée de l'être humain. il n'y aura plus rien de sacré, nous serons des consommables, des particules élémentaires, atomisés nous serons. fabriqués à la chaîne comme dans le meilleur des mondes.

 

Ce n'est qu'une question d'évolution : l'euthanasie sera la norme et non plus l'exception, elle sera pratiquée partout sur Terre dans un avenir proche.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Nous pourrions même dire en un sens que celui qui tue se tue un peu lui-même par la même occasion. Dans le fond, nous avons tous des attentes et espoirs que nous plaçons dans les autres, peu importe nos intentions ou nos dispositions à leur égard. Détruire une vie c'est détruire le regard à travers lequel, en partie, nous existions aussi, et je pense que ça doit rapprocher de sa propre mort, car accepter de tuer c'est accepter de pouvoir être tué.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 498 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

(...) Je suis convaincu que même un psychopathe a un ressenti différent en tuant un être humain plutôt qu'en découpant une table en deux. Ce ressenti spécifique est constitutif de la conscience qui en chosifie une autre, même si ce n'est que du sadisme ou une euphorie de domination.

 

Un sentiment de toute-puissance envers une vie que l'on soumet à sa volonté, envers une vie humaine (son semblable pourtant) que l'on s'octroie le droit de torturer, de souiller, de tuer... l'oubli de l'humanité de sa victime tout autant que de la sienne (celle du tortionnaire ou du tueur) associé au plaisir sadique, jouissif, de la voir atrocement souffrir.

 

Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Dans une version plus religieuse j'aurais pu dire que ce qui caractérise l'humain c'est l'âme. Mais même d'un point de vue impie, ce qui nous caractérise c'est le fait d'être doté d'une conscience qui éprouve le besoin de sens qui éclaire son existence, ou plus précisément encore le fait d'être en projet. Car tuer c'est transgresser, toujours et partout. C'est réduire à néant maintenant et à jamais les projets et espoirs d'avenir d'un autre être vivant dont la conscience est tout aussi transcendante que celle de chacun comme de la sienne. C'est retirer une vie qui avait peut-être un sens aux yeux de son possesseur et qui en tout cas comme tout à chacun avait des projets à terminer, des espoirs pour demain, voir aussi des proches qui comptent sur eux et ont donc mis des espoirs en eux.

 

Des êtres humains dépourvus de conscience, cela existe. En ont-ils eu une un jour ? L'ont-ils perdue ? Ah la complexité du cerveau !!...

 

Vous raisonnez comme quelqu'un doté de bon sens, doté d'une conscience, quelqu'un incapable de commettre des abominations sur ses semblables mais les psychopathes ont un tout autre mode de fonctionnement ; ils sont devenus des machines à torturer et à tuer, sans l'ombre d'un état d'âme, sans l'ombre d'une émotion et c'est cela qui est terrifiant, qui fait froid dans le dos : la perte totale de toute humanité.

 

Pleurez devant votre tortionnaire, implorez grâce à celui qui s'apprête à vous tuer mais... ne vous attendez pas à une réaction de compassion, il en est incapable... il vous torturera et éprouvera de la jouissance à le faire.

 

Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Si je pense qu'il est moralement répréhensible de retirer l'espoir, il est au moins autant répréhensible de donner de faux espoirs tout en sachant pertinemment qu'ils sont faux, ou encore de détruire volontairement tout espoir chez l'autre (ou certains espoirs que d'autres ont mis en lui) à tout jamais en lui donnant la mort. La vie c'est la condition de tout le reste : si quelque chose doit avoir un sens, alors c'est bien la vie et si elle n'en a pas, alors rien n'a de sens. Et rien ne dit qu'un jour nous ne trouverons pas un sens plus profond à notre existence, même si celui-ci ne nous apparaît pas à cet instant : être ignorant ne signifie pas qu'il n'y a rien à connaître et nous connaissons tous cet appel intérieur vers le sens ou vers une dimension absolue et transcendante.

 

J'aime ce que vous dites là.

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Nous pourrions même dire en un sens que celui qui tue se tue un peu lui-même par la même occasion.

 

Absolument mais il n'en a pas conscience, de par le fait de la toute-puissance qu'il s'est octroyée.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 599 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Crève a dit :

les termes que tu emploies font référence au champ lexical du religieux. le sacré. or la tendance est à la mort de Dieu. dans l'histoire des idées (expression que je préfère à philosophie), on trouve deux grandes blessures d'amour propre : la Révolution copernicienne, la Terre n'est pas au centre de l'univers ; et la révolution dawinienne, nous ne sommes pas d'essence divine, juste le produit de l'évolution. un simple singe. savant, certes, mais un animal. or quand tu dis sacré, c'est comme la monarchie de droit divins, elle se croit supérieure. élue. c'est une tendance à la baisse ; la science casse le mythe, et l'humain ne devient plus qu'une donnée ajustable, un produit de consommation. comme nos objets, nous aurons des durées de vie limitée et programmée, on pratiquera l'obsolescence programmée de l'être humain. il n'y aura plus rien de sacré, nous serons des consommables, des particules élémentaires, atomisés nous serons. fabriqués à la chaîne comme dans le meilleur des mondes.

 

Ce n'est qu'une question d'évolution : l'euthanasie sera la norme et non plus l'exception, elle sera pratiquée partout sur Terre dans un avenir proche.

Bien sûr en utilisant l'adjectif "sacré", je me doutais un peu qu'il avait un lien avec le religieux. Et j'ai expliqué pourquoi dans mon message de présentation du sujet.

Je rappelle donc un peu ce que j'ai dit dans ce premier message : en France, notamment, si la croyance religieuse a reculé sensiblement, le sacré conféré à la vie par la religion catholique continue à influencer le refus, de certains opposants à l'euthanasie, de laisser à chacun la possibilité d'interrompre sa propre vie quand elle est devenue une souffrance sans fin. 

C'est cette pression du collectif sur la relation de chacun à sa propre vie qui rappelle pour moi l'influence de la religion.

 

il y a 32 minutes, Passiflore a dit :

 

Un sentiment de toute-puissance envers une vie que l'on soumet à sa volonté, envers une vie humaine (son semblable pourtant) que l'on s'octroie le droit de torturer, de souiller, de tuer... l'oubli de l'humanité de sa victime tout autant que de la sienne (celle du tortionnaire ou du tueur) associé au plaisir sadique, jouissif, de la voir atrocement souffrir.

 

 

Des êtres humains dépourvus de conscience, cela existe. En ont-ils eu une un jour ? L'ont-ils perdue ? Ah la complexité du cerveau !!...

 

Vous raisonnez comme quelqu'un doté de bon sens, doté d'une conscience, quelqu'un incapable de commettre des abominations sur ses semblables mais les psychopathes ont un tout autre mode de fonctionnement ; ils sont devenus des machines à torturer et à tuer, sans l'ombre d'un état d'âme, sans l'ombre d'une émotion et c'est cela qui est terrifiant, qui fait froid dans le dos : la perte totale de toute humanité.

 

Pleurez devant votre tortionnaire, implorez grâce à celui qui s'apprête à vous tuer mais... ne vous attendez pas à une réaction de compassion, il en est incapable... il vous torturera et éprouvera de la jouissance à le faire.

 

 

 

 

 

Oui mais le psychopathe ne prendra pas le même plaisir en détruisant du mobilier.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 08/04/2021 à 21:45, CAL26 a dit :

Incontestablement les  règles religieuses exercent un contrôle sur les populations et c'est aussi ce contrôle que pourrait imposer la société à chaque individu dans sa relation intime à la vie.  Nous pourrions établir un contrat selon lequel les médecins consentant à donner une injection létale à ceux qui souhaitent la recevoir parce que la médecine ne peut plus les soigner. Mais ce contrat n'est pas encore établi notamment parce que des opposants veulent continuer indirectement à exercer ce contrôle en estimant pour eux mais aussi pour tous les autres que la vie doit être vécue le plus longtemps possible.

Cela semble très lié à la sacralisation de la vie par les monothéismes et notamment par le catholicisme, mais cette sacralisation est aussi présente pour un certain nombre de non-croyants, non directement liée apparemment au préceptes religieux, bref aux accents païens.

Quant aux interrogations sur l'application de l'euthanasie, dans les pays la pratiquant, chacun peut renoncer à être euthanasié jusqu'au dernier moment.

"Tu ne tueras point".

Est-ce que l'ensemble de la société en est vraiment toujours là, à considérer l'euthanasie comme un crime ou un assassinat ? 

Dans le giron des préceptes religieux, personne ne pense librement. La sacralité de la vie est à géométrie variable (elle reste aussi anthropocentrée en Occident). Elle mène indubitablement à une hiérarchisation, elle confère un statut supérieur pour les bons (d'un côté et les mauvais ainsi que les animaux, de l'autre). La religion est figée, la société est toujours en mouvement, c'est aussi pour cela, à mon goût (seulement), qu'il convient de se libérer de ces préceptes d'un autre âge, afin de considérer pleinement, avec attention ce sujet délicat qu'est l'euthanasie. Des pays réputés très pieux, comme l'Espagne ou le Portugal, plus récemment l'Irlande, ne sont pas tout à faits sourds quant à une fin de vie dite plus digne. 

S'autoriser à donner la mort au nom de la compassion, peut-on considérer cela comme un progrès ? Comme un bien, alors, qu'en Hollande, par exemple à partir de 12 ans, on peut y recourir ? Et que l'on y examine actuellement la proposition d'un ministre visant à aller vers l'euthanasie des jeunes enfants -1 à 12 ans- sans leur consentement ? 

Il me paraîtra toujours irréfléchi d'être tout à fait pour ou tout à fait contre (parce que notre idéologie nous l'ordonne). C'est un sujet, très sensible, absolument non binaire. C'est un sujet qui mérite davantage qu'un débat flottant à l'Assemblée ou en catimini au Sénat. 

Je me doute que le patient peut renoncer, cependant, est-ce que cette dernière décision est vraiment "éclairée" ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 498 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Crève a dit :

Pourtant on le fait bien avec le vivant, on tue des chatons, on les noie vivants, on désosse un boeuf, on saigne un lapin. L'être humain est parfaitement capable de chosifier le vivant. Même son semblable.

 

Certains (dont moi) en sont incapables.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 599 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Mórrígan a dit :

"Tu ne tueras point".

Est-ce que l'ensemble de la société en est vraiment toujours là, à considérer l'euthanasie comme un crime ou un assassinat ? 

Dans le giron des préceptes religieux, personne ne pense librement. La sacralité de la vie est à géométrie variable (elle reste aussi anthropocentrée en Occident). Elle mène indubitablement à une hiérarchisation, elle confère un statut supérieur pour les bons (d'un côté et les mauvais ainsi que les animaux, de l'autre). La religion est figée, la société est toujours en mouvement, c'est aussi pour cela, à mon goût (seulement), qu'il convient de se libérer de ces préceptes d'un autre âge, afin de considérer pleinement, avec attention ce sujet délicat qu'est l'euthanasie. Des pays réputés très pieux, comme l'Espagne ou le Portugal, plus récemment l'Irlande, ne sont pas tout à faits sourds quant à une fin de vie dite plus digne. 

S'autoriser à donner la mort au nom de la compassion, peut-on considérer cela comme un progrès ? Comme un bien, alors, qu'en Hollande, par exemple à partir de 12 ans, on peut y recourir ? Et que l'on y examine actuellement la proposition d'un ministre visant à aller vers l'euthanasie des jeunes enfants -1 à 12 ans- sans leur consentement ? 

Il me paraîtra toujours irréfléchi d'être tout à fait pour ou tout à fait contre (parce que notre idéologie nous l'ordonne). C'est un sujet, très sensible, absolument non binaire. C'est un sujet qui mérite davantage qu'un débat flottant à l'Assemblée ou en catimini au Sénat. 

Je me doute que le patient peut renoncer, cependant, est-ce que cette dernière décision est vraiment "éclairée" ? 

En ayant réfléchi depuis très longtemps à la question, il me semble que n'être pas tout à fait contre c'est d'abord être pour avec un cadre très précis à définir, dont bien sûr comment on estime la valeur du choix exprimé.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Pour résumer, ce qui rend la vie sacrée selon moi c'est que c'est ce qui, si quelque chose doit avoir du sens et que l'être humain doit avoir une valeur même minime, devrait avoir du sens.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 49ans Posté(e)
Katana Dex Aïe Membre 1 571 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)

Pour moi, l'apéro, c'est sacré. Avec modération lol

il y a 1 minute, Katana Dex Aïe a dit :

Pour moi, l'apéro, c'est sacré. Avec modération lol

Autant pour moi, je n'ai pas lu le sujet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Pas bête comme réponse : la vie est sacrée parce que l'apéro est sacré.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×