Euthanasie : « Pouvoir choisir sa mort devrait être un droit absolu », estime Olivier Faure.

Euthanasie : « Pouvoir choisir sa mort devrait être un droit absolu », estime Olivier Faure.

Le premier secrétaire du Parti socialiste appelle à ce que « personne n’impose une conduite pour tous les autres en fonction de ses convictions ».

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a affirmé ce vendredi 5 mars souhaiter que « demain, il soit possible, pour celles et ceux qui en font la demande, de pouvoir choisir leur mort », alors que deux propositions de loi se sont récemment emparées de la question.

« Sur un sujet comme celui-là, difficile, qui heurte parfois nos consciences et nos convictions, je souhaite que nous soyons des laïcs jusqu’au bout : que personne n’impose une conduite pour tous les autres en fonction de ses convictions », a-t-il expliqué.

« Je n’aime pas l’expression “mourir dans la dignité” », a-t-il ajouté. « La dignité, ça appartient à chacun et chacun en a sa propre idée. En revanche, pouvoir choisir sa mort en fonction de ses convictions devrait être un droit absolu. »

Olivier Faure a par ailleurs rendu hommage à Paulette Ginchard, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes âgées, décédée jeudi après avoir eu recours au suicide assisté en Suisse.

Suite de l'article.

Ton point de vue sur la question? 

C'est un débat qui va déchainer les foules, même si son argument de chacun devrait avoir le choix est tout à fait vrai ! 

Choisir pour soi, n'est pas suffisant, il faut étendre à la famille.

Pouvoir avec les accords de médecins, juges et le reste de la famille, de mettre fin aux jours d'un parent qui, de son vivant, aurait déjà déclaré par écrit ou pas, de ne pas vouloir vivre dans une totale dépendance aux machines médicales.

Il y a tellement de cas différents envisageables que c'est impossible de donner un cadre trop large à ce genre de débat.

Pour une même situation par exemple un tétraplégique.....pas dutout en fin de vie......une fois la personne veut mourir et on va dire qu'il faut l'écouter et alors d'autres tétraplégiques diront qu'on veut pousser les handicapés à se tuer plutôt qu'à tout faire pour leur rendre l'envie de rester parmi les vivants.....

On dira d'un malade Alzeihmer qu'il aurait voulu mourir si c'était pour vivre comme ça.........Ha bon?......comment on fait pour être sùr que ce n'est pas la lassitude de la famille qui finit par arriver à cette conclusion????

Le suicide assisté ne peut répondre qu'à des cas très limités........et ça demande une action active de la personne. Le suicide est généralement imposé à la famille, là il est annoncé.....mais c'est pareil.

Il y a 2 heures, coucoucou a dit :

Il y a tellement de cas différents envisageables que c'est impossible de donner un cadre trop large à ce genre de débat.

Pour une même situation par exemple un tétraplégique.....pas dutout en fin de vie......une fois la personne veut mourir et on va dire qu'il faut l'écouter et alors d'autres tétraplégiques diront qu'on veut pousser les handicapés à se tuer plutôt qu'à tout faire pour leur rendre l'envie de rester parmi les vivants.....

On dira d'un malade Alzeihmer qu'il aurait voulu mourir si c'était pour vivre comme ça.........Ha bon?......comment on fait pour être sùr que ce n'est pas la lassitude de la famille qui finit par arriver à cette conclusion????

Le suicide assisté ne peut répondre qu'à des cas très limités........et ça demande une action active de la personne. Le suicide est généralement imposé à la famille, là il est annoncé.....mais c'est pareil.

 

Comment font la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas et prochainement l'Espagne? Evidemment l'euthanasie serait encadrée et la priorité serait de laisser le choix à chacun. Avant de lister ce qui ne conviendrait pas, pourquoi ne pas définir ce qui deviendrait un droit incontestable?