Sur une échelle du bonheur allant de un à dix, où vous vous situez ?

Le 04/03/2021 à 10:36, Timo-I a dit :

Comme beaucoup, j'ai commencé ma vie avec des moments pas si terribles que ça. Même en étant ado, je devais être à 1 ou 2. A cette époque là, je me lassais de tout.

Jusqu'à ce que je parte quelques mois en Tunisie retrouver une amie de l'époque. C'est à partir de ce moment là que j'ai vraiment appris à me débrouiller et que j'ai compris que le bonheur était plutôt quelque chose qu'il fallait aller chercher.

Quand je suis revenu en France, je vivais totalement différemment par rapport à avant. Pendant quelques temps, il a fallu me refaire un petit portefeuille. Il devait me rester que 1500 balles à cette époque là. Mais je travaillais, j'avais une vie et je n'étais pas malheureux même si à ce moment là les plaisirs n'étaient que secondaires. 5 ans plus tard, je devais avoir quelque chose comme 40k à peu près et maintenant plus bien sûr. Mais là aujourd'hui et depuis 3 ou 4 ans, je profite bien plus malgré la covid. 

Donc actuellement je dois être à 8 environ sur l'échelle du bonheur. 

Parfois le bonheur ne tient pas à ce que l'on a, j'étais très heureuse dans mon studio, amoureuse avec mes petites sorties avec mon futur mari, sur un petit nuage, on faisait  ciné restau, virée plage, week-end ski parce que nous avions de tout petits salaires, mais aussi un petit nid et deux coeurs...

  Intermède musical: Venise/ Reggiani...

Il y a 4 heures, Tequila Moor a dit :

Pour les 2 premiers, je suis d'accord. Ce n'est pas incompatible avec ce que j'exprimais. De fait, je me bats tous les jours pour agir sur le monde, ou pour acquérir un semblant de contrôle. Cela ne veut pas dire que j'y arrive, mais je trouve mon "bonheur" dans le fait d'essayer : je sais que ça ne sert à rien, mais au moins pendant que j'y passe mon temps, j'oublie que ça ne sert à rien. Plus sympa que de rester immobile en se lamentant que ça ne sert à rien.

Pour le 3°, oui mais non mais peut-être... Cela dépend de ce qu'on met derrière le mot "inacceptable". Selon moi, la condition d'être vivant ET conscient est inacceptable : il vaudrait mieux être un virus, un astéroïde, ou un trou noir. Mais voilà : je fais avec. Car c'est comme ça, et ça restera toujours ainsi... Or, j'ai bien compris que tu utilises le terme "inacceptable" dans un sens humaniste. Mais je ne suis pas humaniste, pas au plus profond : j'ai juste compris qu'il vaut mieux pour moi vivre dans une société intégrant des valeurs humanistes, que c'est meilleur pour mon confort. Je suis pratiquant sans être croyant.

Pour le 4° : non, à moitié oui, et non. L'imaginaire est important, mais je n'accorde pas trop de valeur au truc nommé "être" : pour moi, les humains perçoivent en eux un état existentiel uniquement parce qu'ils sont pourvus d'un outil pas toujours efficient nommé conscience. Et cet outil n'est pas un don de dieu ni rien de mystique mais seulement un leg de l'évolution. Qui a encore besoin d'amélioration.

Pour le reste... Je n'ai plus besoin de croire pour faire : je fais sans croire, juste pour essayer ou car c'est nouveau ou que j'ai envie de passer le temps ou parce que ça semble sympa ou marrant. Si ça marche, tant mieux. Si non, tant mieux aussi. Dans les 2 cas, j'aurai passé mon temps à faire quelque chose, et si j'ai mené l'action à bien ça m'apportera un petit truc en plus. Ne serait-ce qu'un savoir-faire.

Mais je comprends ce que tu dis : avant j'avais aussi besoin de croire pour faire. D'engager mon être dans ce que je faisais, et je pouvais donc aussi avoir peur de ne pas y arriver. Je ne ressens plus cela.

Moi aussi je ressens comme une apathie en pensant à la vie et je la trouve maintenant absolument absurde. Il me semble ne faire qu'attendre la fin, celle du néant. Mais cela ne me rend pas dépressif ou ne m'attriste pas : je suis las de tout seul le pire augmente sensiblement le niveau de mais émotions qui deviennent du stress.

Le 04/03/2021 à 20:56, CAL26 a dit :

Moi aussi j'attends de trouver le courage de couper images et sons mais je me situerais à 5 sur cette échelle de 10 : juste intimement désabusé mais sans une souffrance forte. Juste un manque de goût très rationnel pour la vie avec la certitude que pire est forcément pour après.

Oui, j'aurais pu répondre 5 aussi, mais je trouvais plus drôle de répondre 1, haha ! Ceci dit, 1 ne veut pas dire souffrir, dans mon cas. C'est juste se sentir éloigné du bonheur. Qui plus est, ne tout simplement pas le chercher. Je crois que je m'en fous, en fait : mon problème est plutôt d'occuper mon cerveau pour éviter les états dépressifs, pas d'être heureux. D'oublier la réalité de l'absurdité.

il y a une heure, CAL26 a dit :

Moi aussi je ressens comme une apathie en pensant à la vie et je la trouve maintenant absolument absurde. Il me semble ne faire qu'attendre la fin, celle du néant. Mais cela ne me rend pas dépressif ou ne m'attriste pas : je suis las de tout seul le pire augmente sensiblement le niveau de mais émotions qui deviennent du stress.

Je comprends : au fond, c'est ainsi que je ressens les choses aussi. Sauf que je n'ai pas la capacité de patience que je devine dans ce que tu exprimes : j'ai besoin de me trouver des occupations, sinon ça vire à la dépression. Mais quand mon cerveau est occupé, je ne suis ni las ni triste ni apathique : au contraire, ce sont les moments où je me reconnecte avec la volonté, l'enthousiasme, la gaieté, etc... C'est plutôt cool.

Le 04/03/2021 à 16:19, Tequila Moor a dit :

1.

Car le monde est une saloperie d'environnement hostile sur lequel je n'ai que peu de contrôle. Ce qui m'étonne est qu'il doit y avoir de grandes parcelles de monde en moi, car je n'ai pas plus de contrôle sur moi-même. Sinon j'attends de trouver le courage de couper images et sons.

Oh, ça a pas l'air d'aller fort, toi , en ce moment...

Il y a 11 heures, Tequila Moor a dit :

Oui, j'aurais pu répondre 5 aussi, mais je trouvais plus drôle de répondre 1, haha ! Ceci dit, 1 ne veut pas dire souffrir, dans mon cas. C'est juste se sentir éloigné du bonheur. Qui plus est, ne tout simplement pas le chercher. Je crois que je m'en fous, en fait : mon problème est plutôt d'occuper mon cerveau pour éviter les états dépressifs, pas d'être heureux. D'oublier la réalité de l'absurdité.

Je comprends : au fond, c'est ainsi que je ressens les choses aussi. Sauf que je n'ai pas la capacité de patience que je devine dans ce que tu exprimes : j'ai besoin de me trouver des occupations, sinon ça vire à la dépression. Mais quand mon cerveau est occupé, je ne suis ni las ni triste ni apathique : au contraire, ce sont les moments où je me reconnecte avec la volonté, l'enthousiasme, la gaieté, etc... C'est plutôt cool.

Oui, avoir des projets , canaliser son énergie dans le but de servir ces projets, et les réussir cela fait partie des bonheurs de la vie!

Il y a 17 heures, Tequila Moor a dit :

Pour les 2 premiers, je suis d'accord. Ce n'est pas incompatible avec ce que j'exprimais. De fait, je me bats tous les jours pour agir sur le monde, ou pour acquérir un semblant de contrôle. Cela ne veut pas dire que j'y arrive, mais je trouve mon "bonheur" dans le fait d'essayer : je sais que ça ne sert à rien, mais au moins pendant que j'y passe mon temps, j'oublie que ça ne sert à rien. Plus sympa que de rester immobile en se lamentant que ça ne sert à rien.

Pour le 3°, oui mais non mais peut-être... Cela dépend de ce qu'on met derrière le mot "inacceptable". Selon moi, la condition d'être vivant ET conscient est inacceptable : il vaudrait mieux être un virus, un astéroïde, ou un trou noir. Mais voilà : je fais avec. Car c'est comme ça, et ça restera toujours ainsi... Or, j'ai bien compris que tu utilises le terme "inacceptable" dans un sens humaniste. Mais je ne suis pas humaniste, pas au plus profond : j'ai juste compris qu'il vaut mieux pour moi vivre dans une société intégrant des valeurs humanistes, que c'est meilleur pour mon confort. Je suis pratiquant sans être croyant.

Pour le 4° : non, à moitié oui, et non. L'imaginaire est important, mais je n'accorde pas trop de valeur au truc nommé "être" : pour moi, les humains perçoivent en eux un état existentiel uniquement parce qu'ils sont pourvus d'un outil pas toujours efficient nommé conscience. Et cet outil n'est pas un don de dieu ni rien de mystique mais seulement un leg de l'évolution. Qui a encore besoin d'amélioration.

Pour le reste... Je n'ai plus besoin de croire pour faire : je fais sans croire, juste pour essayer ou car c'est nouveau ou que j'ai envie de passer le temps ou parce que ça semble sympa ou marrant. Si ça marche, tant mieux. Si non, tant mieux aussi. Dans les 2 cas, j'aurai passé mon temps à faire quelque chose, et si j'ai mené l'action à bien ça m'apportera un petit truc en plus. Ne serait-ce qu'un savoir-faire.

Mais je comprends ce que tu dis : avant j'avais aussi besoin de croire pour faire. D'engager mon être dans ce que je faisais, et je pouvais donc aussi avoir peur de ne pas y arriver. Je ne ressens plus cela.

Cela peut servir

Les certitudes sont inutiles, on est souvent contredit par ce qui nous échappe...

Etre vivant et conscient , inacceptable? Pourquoi? ; le contraire l'est à mon sens 

Humaniste est dans nos actes et pas à nous de juger ; on est tellement aléatoire dans nos considérations humaines...

Pour ce qui est de l'évolution, tu en parles avec une certitude...; besoin d'amélioration? ; dans sa déchéance?

J'ai besoin de croire pour être Et je fais aussi sans croire , une question pratique de continuité existentielle stupide qui apparait comme absurde parfois et parfois comme une obligation pour mieux comprendre ce tout qui nous échappe ou encore une occupation de survie .

La peur est dans l'ensemble , pas dans la finalité.  Etre plus que le devenir parce qu'on peut devenir ce qui apparait comme ''bien'' et ''normé'', mais à l'intérieur le vide et le rien, l'emballage du vide, un semblant de vie.

(

Il y a 22 heures, querida13 a dit :

Oh, ça a pas l'air d'aller fort, toi , en ce moment...

L'alliance parfaite de la perspicacité et de l'empathie, félicitations.

il y a 33 minutes, Tequila Moor a dit :

L'alliance parfaite de la perspicacité et de l'empathie, félicitations.

FFR le nouveau divan d Henri Chapier.

La question qui nous brûle les lèvres.... Aimes tu les films de gladiateurs ?

il y a 8 minutes, Jane Doe. a dit :

FFR le nouveau divan d Henri Chapier.

La question qui nous brûle les lèvres.... Aimes tu les films de gladiateurs ?

Non, c'est pour les tapettes.

Mais j'ai déjà vu un monsieur tout nu.

il y a 2 minutes, Tequila Moor a dit :

Non, c'est pour les tapettes.

Mais j'ai déjà vu un monsieur tout nu.

Et qu est ce que tu as ressenti. N es pas peur, le sexe ce n est pas sale.

il y a 1 minute, Jane Doe. a dit :

Et qu est ce que tu as ressenti. N es pas peur, le sexe ce n est pas sale.

Beaucoup d'appréhension avant. Un relâchement des sphincters après. Ce n'est pas sale mais faut quand même avoir de quoi s'essuyer.

à l’instant, Tequila Moor a dit :

Beaucoup d'appréhension avant. Un relâchement des sphincters après. Ce n'est pas sale mais faut quand même avoir de quoi s'essuyer.

Une manche de pull et c est bon... C est comme pour le nez qui coule.

il y a 1 minute, Jane Doe. a dit :

Une manche de pull et c est bon... C est comme pour le nez qui coule.

Si t'utilises le même pull pour le nez qui coule que pour l'élargissement du fondement, tes hivers doivent être parfumés.

il y a 1 minute, Tequila Moor a dit :

Si t'utilises le même pull pour le nez qui coule que pour l'élargissement du fondement, tes hivers doivent être parfumés.

J ai jamais le nez qui coule 

il y a 2 minutes, Jane Doe. a dit :

J ai jamais le nez qui coule 

OK tu gagnes cette manche.

il y a 5 minutes, Tequila Moor a dit :

OK tu gagnes cette manche.

A la prochaine 

Et voilà comment le bonheur, on s'en tamponne le coquillard?