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Jawohl !

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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

Happiness and peace
Is getting more and more out of my reach
Violence and revolution
Seems to be all that the people wanna preach

You’re gunning down your brothers
Molesting your sisters and your mothers
In the streets

And the President’s talking about change
But nobody’s got sense enough to come in
Out of the rain

When will the people start getting together?
Learning to live and love one another?
When will the people stop fighting each other?
Learning to give and help one another?


War’s my Golden Age
I’ve been shipped from the cradle to the grave
Put a gun in their hands
Saying it’s your duty to kill another man

Guess somebody’s been there to the mothers
Making widows of the sweethearts and lovers
And this is our land

The President’s talking about change
But nobody’s got sense enough to come in
Out of the rain

When will the people start getting together?
Learning to live and love one another?
When will the people stop fighting each other?
Learning to give and help one another?

 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Toi qui crois que je suis douce
Respecte quand je te repousse
Car les jours où l'ennui me course
Moi je sens la mort à mes trousses

Tu penses que je suis sage
Je maîtrise les mirages
J'arrive à te cacher ma rage
Je veux t'épargner mes naufrages

Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l'intérieur
Tu aurais peur, tu aurais peur

[...]

Tu parles de ma résilience
Mais tu ignores combien je pense
Que la colère et l'arrogance
Nous soignent autant que le silence

Toi qui crois que je maîtrise
Ma vie je la déréalise
Et quand la peur me paralyse
Je chante et j'éloigne la crise

Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l'intérieur
Tu aurais peur, tu aurais peur

[...]

Tu sais la tendresse est mon guide
Mais elle opère en terre aride
Ceux qui m'aiment ont le cœur solide
Et l'amour des choses candides

Si la mesure nous fatigue
A se sauver on est rapides
Nos chevaux on les débride
Et on s'élance dans le vide

Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l'intérieur
Tu aurais peur, tu aurais peur

Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la peine que je cache à l'intérieur

 

Clara Ysé - Douce

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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

Des visions à foison s'incrustent dans mes yeux
Je ne sais plus où donner du regard
Au dehors, il y a cet enfant et ce vieux chien qui dort
Il y a ce chantier, ces grues

Au milieu, il y a tant de choses qui repoussent la mort
D'images qui saisissent et rendent presque heureux
Souvent je n'ai besoin que d'un vieux chien qui dort
D'une image à sauver

Si tu viens finalement surtout ne m'attends pas (je suis)
Dehors à regarder le temps qui passe sans moi (je suis)
Dehors avec des gens et la joie et l'ennui (il y a)
Tant à gagner parfois quand le temps vous oublie

Je ne savais pas quoi faire, on m'a si peu appris
Un jour j'ai regardé dehors et j'ai compris
Un jour j'ai regardé et pensé "ça suffit"
Mes yeux me suffiront pour sentir

Que la vie circule, et même si je ne suis pas dedans
Si je suis en dehors ou juste au bord du plan
Il y a tant de choses qui donne juste envie
D'un regard qui les sauve

Si tu viens finalement surtout ne m'attends pas (je suis)
Dehors à regarder le temps qui passe sans moi (je suis)
Dehors avec des gens et la joie et l'ennui (il y a)
Tant à gagner parfois quand le temps vous oublie

Il y a tant de choses qui donne juste envie
D'un regard qui les sauve

 

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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

J'ai eu avant-hier une histoire sans lendemain
Avec une fille très bien du secteur tertiaire
Comme je recherchais plutôt la sécurité
Et qu'elle bossait au noir... j'ai préféré ne plus la voir !

Vu ma profession
Je suis très à cheval
Sur les conventions
Et les couvertures sociales

La fille de ma vie avait les yeux verts
Son ancien mari était invalide de guerre
Il avait souscrit une assurance complémentaire
Elle touchait ainsi une pension alimentaire

Moi je lui ai dit
"Unissons-nous pour la vie"
C'est si merveilleux
De calculer ses jours à 2

J'aime les situations claires
Et les choses ordinaires
Les volontés de fer
Et avoir les pieds sur Terre
Je n'aime pas avoir l'air
De ceux qui s'envoient en l'air
Je suis fier d'être clair
Lorsque je traite une affaire
Je me moque de plaire
Je préfère avoir du flair
J'aime les situations claires

Nous aurons des enfants pris en charge à 100%
De beaux garnements qui chahutent à chaque instant
Nous aurons une maison et une voiture marron
Nous y mettrons du diesel... déductible en frais réels !

Pour les impôts, ne crains rien
Car je te prendrai sur moi
On aura un compte commun
Tu verras comme ce sera bien !

J'aime les situations claires
Et les choses ordinaires
Les volontés de fer
Et avoir les pieds sur Terre
Je n'aime pas avoir l'air
De ceux qui s'envoient en l'air
Je suis fier d'être clair
Lorsque je traite une affaire
Je me moque de plaire
Je préfère avoir du flair
J'aime les situations claires
Les situations claires !

 

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  • 3 semaines après...
Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

Ceux qui subissent
Ceux qui en profitent
Ceux qui restent à la traîne parce que d'autres avancent trop vite
Ceux qui brûlent des terres
Ceux qui en récoltent la poussière
Ceux qui suivent la cadence
Ceux qui entrent en dissidence
Ceux qui niquent tout à en crever 
ceux qui poussent à tout niquer
Ceux qui niquent tout à en crever
— ceux qu'on paie pour nettoyer
Ceux qui à l'ombre des tours survivent de petites courses
Ceux qui licencient en aboyant des chiffres à la bourse
Ceux qui éclatent leur fric
Ceux qui éclatent de rire
Ceux qui éclatent à coups de cric
Ceux qui éclatent en sanglots
Et n'en reviennent toujours pas de finir derrière des barreaux

Ceux qui bousillent des vies en prononçant des peines de salaud
Ceux qui interpellent, tabassent, balancent à l'eau
Ceux que l'uniforme a fait mourir de détresse
Ceux qui passent un concours pour devenir CRS
Ceux qui apprennent à se vendre
Ceux qui préfèrent se rendre
Ceux qui savent et qui se taisent
Ceux qui se taisent pour n'avoir jamais pu parler
Ceux qu'on force à parler
Ceux qui se bouchent les oreilles lorsque les mots les effrayent
Ceux qui privent de lumière
Ceux qui recherchent et nous éclairent
Ceux qui donnent et ceux qui prennent
Ceux qui prennent et jamais ne donnent
Ceux qui n'attendent plus rien de personne
Et regardent se ranger les moutons qui moutonnent
Dès que la fin de la récréation sonne
Ceux qui nous promettent la vie de rêve et le bonheur
Et ces cons qui vont voter tous les sept ans à la même heure

Ceux qui se réfugient derrière une couleur, un parti, un drapeau
Ceux qui chient encore dans le pot
Ceux qui se battent
— ceux qui s'en battent
Ceux qui luttent
— ceux qui se lamentent
Ceux qui rêvent les poings fermés que leur compte en banque augmente
Ceux qui vivent comme des pachas de leurs rentes
Ceux qui font évacuer des appartements
Ceux qui couchent dehors sous tous les temps
Ceux qui ne connaissent d'un pays que la fange et les insultes
Ceux qui se tuent à des travaux de brute
Ceux qui s'abreuvent du sang et de la sueur de l'homme en fieffés fils de pute
Ceux qui agressent la vie
Ceux qui caressent la vie
Ceux qui aiment et voudraient aussi être aimés
Ceux qui s'aiment trop et n'aiment pas assez
Ceux qui nous empoisonnent l'existence par fonction
Ceux qui nous affligent d'être tous les soirs un peu plus cons
Ceux qui nous rendent tous les jours un peu moins cons
Ceux qui distillent La Rumeur depuis les bas-fonds
Ceux qui ravivent le rap dans des caves à l'étroit
Ceux qui débarquent et font leur beurre du rap en 6 mois
Ceux qui ont acheté ce disque sans l'avoir écouté
Ceux qui écoutent ce disque sans l'avoir acheté

Ceux que j'ai oublié en chemin
Ceux qui se cachent derrière d'autres mots que les miens
Parce que tout ce putain de monde existe
J'ai choisi mon camp
Et pratique le hors-piste

 

 

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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

You're everything that's why I cling to you
When I emerge my thoughts converge to you
To you

The world is so small compared to you
And everybody's wrong compared to you
To you

I begin to see through your eyes
All the former mysteries are no surprise

So now, you listen
'Cause I'm omniscient...

Hey look at me, lady
I'm just a little baby
You're lucky to have me
I'm cute and sweet as candy

As charming as a fable
I'm innocent and disabled
So hug me and kiss me
Then wipe my butt and piss me

I hope you never leave
'Cause who would hear me scream?
Nobody understands
Except the toys in my hands

So now you listen
'Cause I'm omniscient...

Hey look at me, lady
I'm just a little baby
If I smile, then you smile
Then I'll get mad for awhile

I melt in your mouth
And in your hands whenever I can
But I really do nothing
Except kickin' and fussin'

I like to make a mess
I laugh at your distress
I sit all day in my crib
Absorbing all you give

I'm helpless
I'm flawless
I'm a machine
Give me, I need my toys!

Keep me hot
Keep me strong
Keep me everlong...

So now you listen
'Cause I'm omniscient...

 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)


Bonsoir obscurité, ma vieille amie,
Je suis venu discuter encore une fois avec toi
Car une vision s'insinuant doucement en moi,
A semé ses graines durant mon sommeil
Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore
Dans le son du silence


Dans mes rêves agités j'arpentais seul,
Des rues étroites et pavées
Sous le halo d'un réverbère,
Je tournais mon col à cause du froid et de l'humidité
Lorsque mes yeux furent éblouis par l'éclat de la lumière d'un néon,
Qui déchira la nuit et atteignit le son du silence


Et dans cette lumière pure je vis,
Dix mille personnes, peut être plus
Des personnes qui discutaient sans parler,
Des personnes qui entendaient sans écouter
Des personnes qui écrivaient des chansons qu'aucune voix n'a jamais partagées,
Et personne n'osa déranger le son du silence


Idiots, dis-je, vous ignorez,
Que le silence, tel un cancer, évolue
Entendez mes paroles que je puisse vous apprendre,
Prenez mes bras que je puisse vous atteindre
Mais mes paroles tombèrent telles des gouttes de pluie silencieuses,
Et résonnèrent dans les puits du silence


Et ces personnes s'inclinaient et priaient
Autour du dieu de néon qu'ils avaient créé
Et le panneau étincela son avertissement
A travers les mots qu'il avait formés
Et le signe dit : les mots des prophètes
Sont écrits sur les murs des souterrains
Et des halls d'immeubles,
Et murmurés à travers les sons du silence

 

 

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  • 4 semaines après...
Membre, 103ans Posté(e)
Exo7 Membre 886 messages
Mentor‚ 103ans‚
Posté(e)
À tous les utopistes et à tous les rêveurs, tous les fraternels de ce monde,
À mes frères anarchistes, à la beauté des fleurs, cette petite fille sous les bombes,
Dessinons une étoile comme une destination, créons de sa plume orpheline,
Ces gens aux bras ouverts qui offrent l’horizon aux yeux de ces enfants de l’exil,

À celui qui héberge celui qui bosse sans toit au migrant accueilli en chemin,
Au soignant tenant main à celui qui s’en va au mendiant à l’offrande du vin,
À l’alcool partagé à celui qui a froid à celui qui offrira son pain,
À ces gens dont la vie reste le seul combat, celui dont survivrait le destin,
 

A celle qui donnera le sein à l’orphelin, à ceux dont le seul dieu est partage,
A la mère pardonnant un jour à l’assassin, de son enfant sachant le naufrage,
Que la haine faite ici quand sonne la vengeance, celui dont le cœur reste amour,
A ces âmes éclairées qui n’ont pour seule violence que les larmes à leurs yeux en tambour,

À l’animal courant droit vers le sacrifice de sa vie pour sauver son maître,
À celui se jetant corps dans le précipice pour remonter le corps d’un autre être,
À celui dans les flammes qui sacrifie sa vie pour tenter de sauver un berceau,
À l’oiseau dont les ailes blessées par le fusil recouvrent leur envol pour là-haut,
 

À ces chants de marins, la nuit venant du large, ami trinquons nos vins nos sanglots,
C’est à l’encre des yeux que s’écrivent nos pages aux mémoires de ceux partis là-haut,
Aux étoiles éclairant l’univers de la nuit des prénoms de nos amis morts,
A ces soleils toujours faisant naître la vie des ténèbres en accouchant l’aurore,

Au partage de l’avoir pour la beauté de l’être puisque c’est notre histoire, malheureux,
Toujours la lutte entre l’être ou bien le paraître, entre le milliardaire et le gueux,
À celui dont la gloire, oui se compte en offrant bien plus qu’en nombre de diamants,
À ces gens qui n’ont rien que leur propre vie Si tu savais comme leur cœur est grand,
 

À ces adolescents pavés contre matraques pour lever vers le ciel tête haute à la mort,
Ces fous magnifiques leur rose face aux chars corps des disparus de ces navires sans port,
Qui seuls face au naufrage, bravant tous les typhons dans la brume soudain aperçoivent une plage,

À celui dont l’amour le laisse sur un carrefour comme on laisse une balise, comme on laisse un bagage,

À la femme violée redécouvrant tendresse, ses enfants battus découvrant la caresse,
Quand l’amour vous offre la délicatesse, au croyant sans église redécouvrant la messe,
À toute l’humanité dans ce mouchoir tendu à celui dont les yeux s’inondent sous les crues,
 
 
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries,
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil
Contre tous les outrages, toutes les moqueries,
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil.
 
 
 
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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

There are places I don't remember
There are times and days, they mean nothing to me
I've been looking through some of them old pictures
They don't serve to jog my memory

I'm not waking in the morning, staring at the walls these days
I'm not getting out the boxes, spread out all over the floor
I've been looking through some of them old pictures
Those faces they mean nothing to me no more

I travel light

You travel light?

Everything I've done...

You say you can justify... hmm, you travel light

 

I can't pick them out, I can't put them in these sad old bags

Some things you have to lose along the way

Times are hard: I'll only pick them out, wish I was going back

Times are good: you'll be glad you ran away

 

I travel light

You travel light?

Everything I've done...

You say you can justify... hmm, you travel light

 

Do you remember, how much you loved me?
You say you have no room in that thick old head

Well it comes with the hurt, and the guilt, and the memories
If I had to take them with me I would never get up from my bed

 

There's a crack in the roof where the rain pours through
That's the place you always decide to sit

Yeah, I know I'm there for hours, the water running down (my) (your) face

Do you really think you keep it all that well hid?

No but I travel light

You don't travel light

Everything I've done...

It's just a lie: you don't travel light

I'm travelling light

No, you don't travel light

I'm travelling light

No no, you don't travel light

I'm travelling light

You don't travel light

 

 

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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

I'm gonna take my time
I have all the time in the world
To make you mine
It is written in the stars above
The gods decree
You'll be right here by my side
Right next to me
You can run but you cannot hide

Don't say you want me
Don't say you need me
Don't say you love me
It's understood
Don't say you're happy
Out there without me
I know you can't be
'Cause it's no good

I'll be fine
I'll be waiting patiently
'Till you see the signs
And come running to my open arms
When will you realise?
Do we have to wait till our worlds collide?
Open up your eyes
You can't turn back the tide

Don't say you want me
Don't say you need me
Don't say you love me
It's understood
Don't say you're happy
Out there without me
I know you can't be
'Cause it's no good

I'm going to take my time
I have all the time in the world
To make you mine
It is written in the stars above

Don't say you want me
Don't say you need me
Don't say you love me
It's understood
Don't say you're happy
Out there without me
I know you can't be
'Cause it's no good

 

 

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  • 4 semaines après...
Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)
With piranha teeth
I've been dreaming of you
And the taste of your love so sweet
Honest, it's true
Through my heart flows sleep
And the dark heavy rain
Where the gravedigger's song is sung
You've been torturing me
 
"Tout est noir, mon amour
Tout est blanc
Je t'aime, mon amour
Comme j'aime la nuit"
 
Love
Is the medicine good?
Is the crow flying 8 miles high
Over wire and wood?
Shovel down 6 feet
With a head heavy pain
The magnolia blooms so sweet
And it fades just the same
 
To the stars my love
To the sea
To the wheels my love
'Til they roll all over me
 
Oh love
I've been thinking of you
With razor white teeth so sharp
Honest, it's true
In my blood flows sleep
And the dark heavy rain
The magnolia blooms so sweet
Only torturing me
 
To the stars my love
To the sea
To the wheels my love
'Til they roll all over me
 
Modifié par Tequila Moor
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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Que l'Aube est belle 


L'imaginaire est bien plus terrible
Que le réel
Plus que j'imagine
Les temps sont sombres
Bien plus qu'étranges
Dialogue intime avec
Avec soi-même
Reliure macabre
M'envelopper dans le marbre
Jamais peintre ne révèle
Les détails de tous ses secrets
Et si il me prend
Soudainement l'envie d'un océan
Cela ne regarde que moi
Et m'y plonger dedans
Que l'aube est belle
Oraison funèbre
La vie vous glisse entre les doigts
Fait sa loi
Que l'aube est belle
Ne crois pas qu'en taisant tes blessures
La terre froide trouvera nourriture
Et ma mémoire est chambre forte
À double tour la porte
Quand douleur demande réponse
C'est là que je renonce
Que l'aube est belle
Oraison funèbre
La vie vous glisse entre les doigts
Fait sa loi
Que l'aube est belle
Et l'homme est responsable de l'homme
Et l'homme est responsable de l'homme
Que l'aube est belle
Oraison funèbre
Que l'aube est belle
Que l'aube est belle
La vie vous glisse entre les doigts
Fait sa loi

paroles : mylène farmer

musique : woodkid

 

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ce soir, mon corps est parmi vous mais
Mon esprit est ailleurs
Quand il a c'genre de rendez-vous
Il ne me calcule pas
Il sera p't'être de retour en
Moi d'ici tout à l'heure
En attendant mon corps est là
Mais mon esprit est ailleurs
Il s'est certainement déporté vers
Une terre d'asile
Je ne sais pas encore dire
Quand il réintégrera Gilles
Il reviendra dans mon corps, là
Il est parti au royaume des morts
Pour leur crier à quel point j'aime ma vie
J'l'attends
Il a pris cet aller simple vers nulle part
J'attends
Encore un d'ces soirs où
Je paraîtrai débranché
Ma propre famille me prendrait
Pour un pâle étranger oui, c'est vrai
Mon corps est bien présent parmi les miens
Mais si l'un d'eux m'parle
Mon regard affiche ''Ne pas déranger''
Mon esprit a passé les frontières d'la ville
Il est p't'être dans un autre
Ogre avec un air fragile
Il reviendra dans mon corps
De retour de chez les morts
Après leur avoir tous crié à
Quel point j'aime ma vie
Oui, je sais d'jà qu'en chemin
Il va caresser des falaises
Plonger dans les abysses
Écouter chialer des baleines
Mon esprit est simplement parti chercher
La magie quelque part
Quitte à embarquer quelques
Sorcières de Salem
Étant pris au piège dans ma
Chair et mon ossature
Il m'a souvent dit ''Gilles
Il faut qu'on sorte de c'jeu''
Maintenant il est parti s'asseoir
Seul sur les anneaux de Saturne
À contempler l'infini de ses propres yeux
Il m'a laissé sur place
Qu'aucun d'entre vous ne me calcule
Je ne suis parmi vous qu'en surface
Ici, il n'y a que ma chair et mon ossature
Oui
Ce soir mon corps est parmi vous
Mais mon esprit est ailleurs
Quand il a c'genre de rendez-vous
Il ne me calcule pas
Il sera p't'être de retour en
Moi d'ici tout à l'heure
En attendant mon corps est là
Mais mon esprit est ailleurs
Il s'est certainement déporté vers
Une terre d'asile
Je ne sais pas encore dire
Quand il réintégrera Gilles
Il reviendra dans mon corps, là
Il est parti au royaume des morts
Pour leur crier à quel point j'aime ma vie
J'l'attends
Qu'il s'en revienne de son nulle part
J'attends on est dans la même pièce
Mais ne me calcule pas j'l'attends
Qu'il s'en revienne de son nulle part
J'l'attends j'attends
Ne m'en voulez pas si je n'vous réponds pas
Mon corps est là mais mon esprit est
Allé dire bonsoir à ma mère
Il est parti voyager dans l'âme de
Ma femme pour enfin voir
Ce que ça fait d'avoir une
Belle image de soi-même
Il est parti tout droit pour se
Blottir dans les mains d'Dieu
Dessiner les pouvoirs en mouton
Du Petit Prince
Errer dans les trous noirs et
Les couloirs de l'espace
Qui a dit qu'une âme ne pouvait
Toutefois bouger qu'en un lieu?
En tout cas je ressens
Comme une étrange pureté
Je ne sens plus mon corps mais
Je sens tous mes sens brûler
Mon esprit est parti quelque part
À errer dans le désert en train d'écouter
Le vide ou le silence hurler
Il m'a laissé sur place
Qu'aucun de vous n'me calcule
Considérez-moi, ce soir
Comme une simple statue
Je n'suis là qu'en surface
Tu vois bien que dans cette pièce
Il ne reste que ma chair et mon ossature
Il m'a laissé sur place
Qu'aucun de vous n'me calcule
Considérez-moi, ce soir
Comme une simple statue
Je n'suis là qu'en surface
Tu vois bien que dans cette pièce
Il ne reste que ma chair et mon ossature
J'l'attends
Qu'il s'en revienne de son nulle part
J'l'attends on est dans la même pièce
Mais ne me calcule pas j'l'attends
Qu'il s'en revienne de son nulle part
J'l'attends j'attends
Mon corps est parmi vous
Mais mon esprit est ailleurs
Quand il a ce genre de rendez-vous
Il ne me calcule pas
Il sera p't'être de retour en
Moi d'ici tout à l'heure
En attendant mon corps est là
Mais mon esprit est ailleurs
Il s'est certainement déporté vers
Une terre d'asile
Je ne sais pas encore dire
Quand il réintégrera Gilles
Il reviendra dans mon corps
De retour de chez les morts
Après leur avoir tous crié à
Quel point j'aime ma vie j'attends

 

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  • 2 mois après...
  • 2 semaines après...
  • 3 semaines après...
Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

Le silence de la chambre, ta robe sur la chaise
Les livres, l'étagère... la lumière qui baisse
J'ai aimé ta peau, j'ai aimé tes soupirs
Mais je sais qu'un jour, il faudra partir

Et je redoute
Déjà
Tellement
Le moment

Où ta bouche m'appellera "Voleur"
Où tes mains m'appelleront "Ennemi"
Où ton ventre m'appellera "Menteur"

Ton bras sous ta nuque, les draps en pagaille
L'heure, où l'on ramasse les morts, après la bataille
Elle fut assez dure, et je pense à l'écrire
Mais je sais qu'avant, il faudra partir

Et je redoute
Déjà
Tellement
Le moment

Où ta bouche m'appellera "Voleur"
Où tes mains m'appelleront "Ennemi"
Où ton ventre m'appellera "Menteur"

[... échos de vie ...]

Encore une seconde, puis tu te lèveras
Tu passeras une chemise, tu diras :
"Il fait froid"
Tu feras celle qui croit au meilleur et au pire
Mais qui sait qu'un jour, il faudra partir

Et je redoute
Déjà
Tellement
Le moment

Où ta bouche m'appellera "Voleur"
Où tes mains m'appelleront "Ennemi"
Où ton ventre m'appellera "Menteur"

Où ton ventre m'appellera "Menteur"

Où ton ventre m'appellera...

 

 

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  • 1 mois après...
Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 239 messages
`,
Posté(e)

Ils avancent lourdement dans le jour qui surgit
La route s'ouvre
Comme une plaie
Qui se referme sur leur passage
Qu'ils ouvrent
Comme une plaie

Au pied de grands barrages, ils s'arrêtent et s'endorment
Ils rêvent de fruits
Et de baies
De charbons posés sous le feu, à ciel ouvert
Ils rêvent de fruits
Et de baies

Bientôt, bientôt
Tu les verras
Comme un fleuve naissant au grand jour
Bientôt, tu verras le convoi
Et tu prendras peur
De l'amour

Ils s'échangent des signes comme des mots d'une langue inconnue
D'un pays qui ne veux rien dire
Et dont l'histoire s'est perdue
Ils marchent sur le couloir, datant de longue haleine
Ils ne fuient pas mais ils s'entraînent
À prendre ce temps par les rênes

Bientôt, bientôt
Tu les verras
Comme un fleuve naissant au grand jour
Bientôt, tu verras le convoi
Et tu prendras peur
De l'amour

On dit "la fatigue les tuera" – La mort
N'est que l'autre nom du chemin qu'ils ont pris
Mais rien ne dit 
Non, rien ne dit
À les voir, qu'ils vivent encore

Même s'ils marchent et se sourient
Même s'ils rêvent de fruits
Et de baies
Qu'ils ouvrent la route
Comme une plaie
Rien ne nous dit, non, qu'ils vivent encore

Bientôt, bientôt
Tu les verras
Comme un fleuve naissant au grand jour
Bientôt, tu verras le convoi
Et tu prendras peur
De l'amour

L'amour est le grand oncle qui mène le convoi
C'est l'intenable promesse
L'incertitude absolue
C'est le miracle d'un sommeil
Lié au miracle des rues
Qui, envenimé
D'un même élan se soulève

Une seule main pour guide, la route ne ment pas
La route ne mentira jamais
Où qu'elle les mène
A ceux qui ont joint le convoi
La route dit tout ce qu'elle sait

Bientôt, bientôt
Tu les verras
Comme un fleuve naissant au grand jour
Bientôt, tu verras le convoi
Et tu prendras peur
De l'amour

C'est une force immense, c'est l'irrigation même
Le flux du sang des morts
Ravivant les fontaines
Les vagues qui tournoient
Les canaux qui laissent tout passer
Les fluides les plus troubles
Les eaux les plus salées

C'est ce fardeau rêvé qui les mène et qui freine
L'avancée du convoi
Les pas sont si chargés
Tant d'efforts pour sentir s'écouler dans ses veines
Le flux du sang des morts
Ravivant les fontaines

Certains flanchent en chemin, la route se referme
Sur eux
Maquillés d'herbe et de nuit
Ils rêvent encore
Et le rêve les préserve
Ils ne sont ni vivants ni morts
Ils sont de l'ombre qui pâlit

Car hors du convoi, il n'y a plus d'espoir à perdre
Plus de regards à capturer
D'alvéoles baignées de lumières
Hors du convoi, le temps est un billet froissé
Une banque aux avoirs gelés
Un périple de sédentaire

Et là maintenant, tu les vois
Comme un fleuve naissant au grand jour
Et tu te glisses dans le convoi
Effrayé de mourir d'amour

Et tu te glisses dans le convoi
Dans le fleuve qui emporte tout
Une route s'ouvre, devant toi
Qui se fermera, derrière nous

 

Modifié par Tequila Moor
  • Waouh 1
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  • 1 mois après...
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