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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 227 messages
`,
Posté(e)

(TRADUCTION)

Allons à la plage (oh, oh, oh, oh, oh)

Allons à la plage
La bombe a explosé
Bronzage par radiations
Et nuances de bleu

Allons à la plage (oh, oh, oh, oh, oh)

Allons à la plage
Tout le monde en chapeau
Le vent radioactif
Ébouriffe les cheveux

Allons à la plage (oh, oh, oh, oh, oh)

Allons à la plage
Enfin, la mer est propre
Plus de poissons puants
Mais de l'eau fluorescente

Allons à la plage (oh, oh, oh, oh, oh)

 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ses nuits sont les siennes
Je défais les miennes
M'enfuir du réel
Qu'y a-t-il de l'autre côté
Ses nuits sont les siennes
Je défais les miennes
Tout semble irréel
Me cogner à l'âpreté
Taire un sentiment de solitude de rejet
C'est comme être un jouet abandonné
Je viens d'un autre part
N'entre nulle part
Ses nuits sont pérennes
Je défais les miennes
S'incline le ciel
Qu'advient-il de tous nos secrets?
Et chaque lumière
Projette son ombre
Dissonant et frêle
Le temps, les gens
L'étendue du néant
L'étendue du néant
Taire un sentiment de solitude de rejet
C'est comme être un jouet abandonné
Je viens d'un autre part
N'entre nulle part

 

 

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Membre, Casse-couilles, ans Posté(e)
Pti Charlot Membre 78 198 messages
ans‚ Casse-couilles,
Posté(e)

 

Vient ce jour, ma peau ne sait plus attendre
Viens cours, des papillons au creux du ventre
Viens me porter secours, je brûle de nous imaginer
Le vent et les chansons d'amour en sucre
Me font toujours autant d'effet
J'ai peur de nous,
j'ai pas envie de résister
J'ai peur de nous, la raison n'est pas notre alliée
Tour à tour on se tourne autour,
sans jamais avoir basculé
Les jeux interdits, ton humour abstrait
Me font toujours autant d'effet
 
Viens ce jour, ma peau ne sait plus attendre
Viens cours, des papillons au creux du ventre
Viens me porter secours,
je brûle de nous imaginer
Le vent et les chansons d'amour en sucre
Me font toujours autant d'effet
J'ai peur de nous,
j'ai pas envie de résister
J'ai peur de nous, la raison n'est pas notre alliée
Tour à tour on se tourne autour,
sans jamais avoir basculé
Les jeux interdits, ton humour abstrait
Me font toujours autant d'effet 
 
Tu le sais, une évidence de tous les diables
Je le sais, succomber est inévitable
Quel dangereux paradis, s'offrir
A bouche que veux tu
L'extase, un incendie qui nous tue
C'est merveilleux, tu es foutu
 Le jour se lève, la fièvre prend fin
M'aimeras-tu demain?
Et mes lèvres posées sur tes mains
M'aimeras-tu demain?
 
 
Brigitte: A bouche que veux tu .
Modifié par Pti Charlot
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Membre, 54ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
Ils accouchent de scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers
À 4h du matin derrière un téléphone
Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant "come on"
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retournent dans leurs bras glacés de baby-doll
Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin
Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animale
Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
"La solitude n'est plus une maladie honteuse"
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
Et cet ange qui me gueule "viens chez moi, mon salaud"
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
Source : Musixmatch
Paroliers : Claude Mairet / Hubert-felix Thiefaine
 
 
Les dingues et les paumés jouent avec leurs ma
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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Traduction 

 

C'est simplement une cicatrice quelque part profondément en moi
Quelque chose que je ne peux réparer
Même si ce sera toujours comme ça
Je fais comme si ce n'était pas là (C'est ainsi que je me sens)
Je suis bloqué dans les événements d'hier (C'est ainsi que ce sera)
Où la douleur est la seule chose que je connaisse (C'est tout ce que je connais)
 
Et je ne pourrai jamais m'en dégager (M'échapper)
Parce que quand je suis seul
 
Je suis perdu dans ces souvenirs
Vivant dans l'ombre de ma propre illusion
J'ai perdu toute ma dignité
Vivant dans ma propre confusion
 
Mais je suis fatigué, j'aurai toujours peur
Des blessures que j'ai reçu
Des fausses promesses qu'ils ont juré
Et comment je les ai crû aveuglement (C'est tout ce que je connais)
 
Et je ne pourrai jamais m'en dégager (M'échapper)
Parce que quand je suis seul
 
Je suis perdu dans ces souvenirs
Vivant dans l'ombre de ma propre illusion
J'ai perdu toute ma dignité
Vivant dans ma propre confusion
 
J'essaye garder cette douleur à l'intérieur
Mais je n'irai jamais bien
J'essaye garder cette douleur à l'intérieur
Mais je n'irai jamais bien
J'essaye garder cette douleur à l'intérieur (Je suis perdu)
Mais je n'irai jamais bien
J'essaye garder cette douleur à l'intérieur (Je suis perdu)
Mais je n'irai jamais bien
 
Je suis perdu dans ces souvenirs39
Vivant dans l'ombre de ma propre illusion
J'ai perdu toute ma dignité
Vivant dans ma propre confusion
 

 

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 Tout Contre Nature par Skip The Use


Le temps s'écoule entre mes doigts
J'ai passé l'âge de ces choses-là
J'ai croisé la haine en bas de chez toi
Seule dans un monde que j'comprends pas

Je marche dans le noir sous un soleil de plomb
Mais tu connais l'histoire et qui aura raison
Je cherche de l'espoir mais y'a pas de solution
Les grands airs de trop tard à la télévision

Elle me cible mais jm'ennnuie
Je détourne le regard et je pense à lui
Elle te plait pas ma vie
Je lève le doigt à l'infini

Les larmes ont gravé sur nos joues
Contre nature et même des fous
A trop vouloir rectifier le tir
On n'a jamais su éviter le pire

Je marche dans le noir sous un soleil de plomb
Et j'ai marque l'histoire de mon sang comme un con
Je cherche de l'espoir mais y'a pas de solution
Des réseaux ces cauchemars à la télévision

Elle me cible mais jm'ennnuie
Je détourne le regard et je pense à lui
Elle te plait pas ma vie
Je lève le doigt a l'infini

Elle me cible mais jm'ennnuie
Je détourne le regard et je pense à lui
Elle te plait pas ma vie
J'recommenc'rai a l'infini

Et le noir de mes yeux
Et le rouge de mon sang
Les couleurs du drapeau
La fierté dans le vent
Et je suis comme je suis
Elle sera mon amant
Si c'est une tragédie
On la vie dans le sang

Elle me cible mais jm'ennnuie
Je détourne le regard et je pense à lui
Elle te plait pas ma vie
Je lève le doigt a l'infini

Elle me cible mais jm'ennnuie
Je détourne le regard et je pense à lui
Elle te plait pas ma vie
J'recommenc'rai a l'infini

 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ghosts again

(Dave Gahan)
Wasted feelings
Broken meanings
Time is fleeting
See what it brings
Des sentiments gâchés
Des significations brisées
Le temps est éphémère
Regarde ce qu'il apporte

(Dave Gahan)
Hellos, goodbyes, a thousand midnights
Lost in sleepless lullabies
Des bonjours, des adieux, un millier de minuit
Perdu dans des berceuses sans sommeil

(Refrain: Dave Gahan & Martin L. Gore)
Heaven's dreaming
Thoughtless thoughts, my friends
We know we'll be ghosts again
Le rêve du paradis
Des pensées irréfléchies, mes amis
Nous savons que nous serons à nouveau des fantômes

(Dave Gahan)
Sundays shining
Silver linings
Weightless hours
All my flowers
Les dimanches qui brillent
Des doublures en argent
Heures d'apesanteur
Toutes mes fleurs

(Dave Gahan)
A place to hide the tears that you cried
Everybody says goodbye
Un endroit pour cacher les larmes que tu as versées
Tout le monde dit au revoir

(Refrain: Dave Gahan & Martin L. Gore)
Faith is sleeping
Lovers in the end
Whisper we'll be ghosts again
La foi dort
Les amants de la fin
Murmure que nous serons à nouveau des fantômes

(Refrain: Dave Gahan & Martin L. Gore)
Heaven's dreaming
Thoughtless thoughts, my friends
We know we'll be ghosts again
Le rêve du paradis
Pensées irréfléchies, mes amis
Nous savons que nous serons à nouveau des fantômes

(Refrain: Dave Gahan & Martin L. Gore)
Faith is sleeping
Lovers in the end
Whisper we'll be ghosts again
La foi dort
Les amoureux de la fin
Chuchotent que nous serons à nouveau des fantômes

 

 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Paroles


Tu veux marcher y aura toujours beaucoup plus loin
Tu veux parler, tu veux crier on ne comprendra rien
Tu veux chercher, tu ne trouveras point
Tu voudrais t'envoler, éviter les chemins
Donner aux autres, donner aux autres, il n'y aura pas de mains


J'ai la frousse du moindre petit retard
De dire bonjour, au revoir
La frousse de t'embrasser ce soir
De n'plus sauter dans les flaques, l'espoir
De perdre le fil détaché
De vivre à côté que tout soit gâché
La frousse de faire le moindre mètre
Sans aimer, empêcher, disparaitre


La frousse du moindre petit mot
Celui qui arrive toujours trop tard ou trop tôt
Je crois qu'on ressent tous les secousses
En fait je crois qu'on a toujours la frousse
Tu veux voguer, y aura toujours beaucoup plus loin
Tu veux crier ou chuchoter, on ne comprendra rien
Tu veux trouver, tu ne chercheras point
Tu voudrais t'envoler, éviter les chemins
Donner aux autres, donner aux autres, il n'y aura pas de mains


J'ai la frousse de voir ce qu'il faut voir
Combien de jours quand arrive le soir
La frousse de m'éveiller dans le noir
De n'plus rêver d'être champion du monde de victoires
La frousse du moindre petit geste
D'être empêché, remplacé, disparaitre


La frousse de la moindre rencontre
D'être celui qui est pour qui est contre
La frousse de la moindre goutte d'eau
Qui arrive de la mer, du ciel, oui d'en haut
Je crois qu'on ressent tous les secousses
En fait je crois qu'on a toujours la frousse


Je regarde la terre, je regarde en bas
Je vois toutes nos frontières, je ne les comprends pas
Je regarde en l'air, je regarde les toits
Et je m'imagine juste tout près de toi


D'ombre et de lumière, de rêves les plus fous
Il faut se le dire on est fait de tout
De poussière et d'un cœur qui bat
Il faut se le dire on est fait de ça


J'ai la frousse de me fondre dans le brouillard
Du moindre détour, des autres, du hasard
La frousse de perdre la mémoire
De n'plus courir sous la pluie dans le square
De perdre le fil détaché
De vivre à côté que tout soit gâché


La frousse de faire le moindre mètre
Sans aimer, enlacer, disparaitre
La frousse du moindre petit mot
Celui qui arrive toujours trop tard ou trop tôt
Je crois qu'on ressent tous les secousses
En fait je crois qu'on a toujours la frousse


Source : LyricFind

 

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  • 5 semaines après...
Nouveau, 19ans Posté(e)
find-the-true Nouveau 3 messages
Baby Forumeur‚ 19ans‚
Posté(e)

me myself and i (G-Easy)

Oh, it's just me, myself and I
Oh, je suis seule avec moi-même
Solo ride until I die
Je roulerai seule jusqu'à la mort
Cause I, got me for life
Car je ne compte que sur moi-même
Oh I don't need a hand to hold
Oh je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main
Even when the night is cold
Même lorsque la nuit est froide
I got that fire in my soul
J'ai cette flamme dans mon âme

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  • 1 mois après...
Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 227 messages
`,
Posté(e)
Coitus interruptus
I digress, I've tried again
All this love sick repetition
I confess, I lied again
 
Coitus interruptus
Emission impossible
Catch this blood clot in a vacuum
Get your cheap thrills
I'll do it my way
 
The boys sleep with girl
The boys sleep with boy
Never find that high
Never acting coy
Never acting coy
 
Coitus interruptus
I digress, I've tried again
All this love sick repetition
I confess, I lied again
 
Coitus interruptus
Emission impossible
Catch this blood clot in a vacuum
Get your cheap thrills
I'll do it my way
 
The boys sleep with girl
The boys sleep with boy
Never find that high
Never acting coy
Never acting coy
 
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Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 227 messages
`,
Posté(e)
Le fond et la forme, déforment et défont
De vices de forme en lames de fond
La folie des hommes chante à l'unisson
Fait des bulles comme dans l'eau des poissons
Voit dans les nuages, de sombres images
 
Comme la terre est ronde
Comme l'eau est profonde
Comme la route est longue
 
Quand la lune est pleine, d'ici on devine
Par dessus les plaines, des arbres la cime
Comme un sortilège, parfois se dessine
Une forme aérienne nouée d'une ligne
Le visage d'un ange au sourire étrange
 
Comme la terre est ronde
Comme l'eau est profonde
Comme la route est longue
 
Les gens du village ne laissent pas faire
Les vauriens qui crachent devant le cimetière
Et comme des lâches, ils jettent des pierres
Sur les trains qui passent avant la frontière
On aime son prochain, tous les dimanches matins
 
Comme la terre est ronde
Comme l'eau est profonde
Comme la route est longue
 
Dans la grande ville, le bruit du moteur
D'une chape grise étouffe nos coeurs
Reste une valise le regard moqueur
Des phares qui scintillent — n'a plus de couleur
Tout s'emballe d'un voile sale
Le brouillard nous avale
 
Le fond et la forme, déforment et défont
De vices de forme en lames de fond
La folie des hommes chante à l'unisson...
 
 
Modifié par Tequila Moor
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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Est-ce qu’il a des arbres dans les villes ?
Ou il y a des villes dans les arbres ?
Est-ce qu’il a des gens sur les pavés ?
Ou des pavés sur les gens ?
C’est difficile de savoir
C’est difficile de s’y croire… Ici, y’a trop d’âmes.
Et il y a les arbres pour s’accrocher à leurs branches en travers
Et il y a le marbre pour se coucher dans les étoiles sous la terre
Et puis il y a les fleurs
Et puis il y a le soleil
Et puis il y a INSTA, la guerre des merveilles
Que alegría Que alegría Que alegría Que alegría
Est ce que c’est comme ça chez vous aussi ?
Il y a des règles de cons sanguins ?
Est ce que c’est ouvert chez vous aussi ?
Ou ta gueule tu la fermes bien ?
Comme on a blogué les frontières
C’est bien plus facile de s’y faire… ici y’a trop d’âmes.
Et il y a les arbres pour s’accrocher à leurs branches à l’envers
Et il y a le marbre pour se coucher à l’endroit sous la terre
Et puis y’a les manèges et des chanteurs formidables qui tourneront les foules en chaleurs tropicales
Et des cœurs accrochés à des placements de produits qui flambent et qui s’enflamment quand les marques les réclament
On n’y voit plus rien
On n’en pense plus rien
On n’y voit plus rien
On n’en pense plus rien
Que alegría Que alegría Que alegría Que alegría
Même si la terre est ronde, j’en n’ai rien à carrer… sa mère.
Même s’il reste une seconde, je serai la première
Contre toute attente, même si la fin nous hante
C’est pas la dernière fois que ce sera la fin, et comme on n’y sera pas qu’est-ce qu’on s’emmerde ?
La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde. La fin ? j’l’emmerde.
Si l’enfer est ici, alors autant s’en faire
Si l’enfer est ici alors autant s’en faire, s’en faire… un paradis.
C’est quand même un cadre idéal, un tableau parfait à poster
sur mon instagram de kéké… mon allégresse.
Quelle tristesse… que tout s’arrête, que tout s’emballe
j’avais encore pas mal de balles à planter en graines de misère
dans la chair de ma mère
pour faire rager ceux qui me suivent
ceux là qui rament à la dérive
dans les courants des réseaux nés de nous penseurs de nos passés, de nous passifs de nos pensées.
Derrière nos bouilles
Quelle tambouille.
Et y’a les arbres pour s’accrocher à leurs branches au travers
Et y’a le marbre pour s’écrouler sous les étoiles sous la terre
Et puis y’a les frontières qui rassurent
Et puis y’a les scores, les likes, les mesures
Et puis cette la vie qu’on crache et qu’on ravale
Et qui s’efface poliment sans nous faire la morale
Pour pas nous faire souffler
Pour pas nous faire du mal
Pour pas nous contrarier
Pour pas qu’on perde le fil
En plein milieu d’un post amer, quand il
Quand il sera demain
Et qu’on se dira qu’on est malins avec nos compteurs à copains
Amer-cantil
Quand il n’y aura plus rien
Et qu’on se dira qu’on est malins avec nos compteurs à copains
 

 

 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Un pas de danse, un chant que tu n’entends pas, là derrière le vent.
Un contre-sens, une main que tu ne prends pas, noyé dans l’écran.
Au-delà de l’aube
Au-delà de l’âme
Il y a…
Au-delà de l’ombre
Au-dessus des voix
Il y a…
On se tire sur la peau pour fixer le temps
Mais c’est le temps d’avant.
Autour de nous les fleurs, les rires des enfants
Ça fait bien longtemps.
Plus on s’approche et plus la vague s’en va et tout s’enfuit.
Quand tout s’éloigne, toi tu ne comprends pas que tout est ici.
Au-delà de l’eau
Au-delà de l’âme
Il y a…
Au-delà des mots
Au-dessus des lois
Il y a…
Au-delà des histoires
Qu’on se raconte
Au-delà de nos miroirs, nos comptes, et tout ce qu’on nous raconte
Et comme on ne s’accorde plus le présent
On trace pour demain
Des plannings, des tableaux, des lignes de temps
Des lignes de mains
On nous dit que nous sommes ces poses qu’on prend
Ces choses qu’on gagne
On se dit : si on sème des graines d’argent
on s’aimera vraiment.
Au-delà de l’or
Au-delà des armes
Il y a…
Au-dessus des corps
Au-delà de l’âme
Il y a … toi.

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 11/03/2023 à 21:00, guernica a dit :
Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
Ils accouchent de scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers
À 4h du matin derrière un téléphone
Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant "come on"
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retournent dans leurs bras glacés de baby-doll
Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin
Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animale
Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
"La solitude n'est plus une maladie honteuse"
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
Et cet ange qui me gueule "viens chez moi, mon salaud"
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
Source : Musixmatch
Paroliers : Claude Mairet / Hubert-felix Thiefaine
 
 
Les dingues et les paumés jouent avec leurs ma

Les dingues et les paumés crient trop près de la sortie

Dans leurs chambres blindées, et pleurent des mandragores

Ils accouchent de scorpions, leurs fleurs sont carnivores

Et leurs aéroports jouent avec leurs manies
Et quand leurs monstres À 4h du matin
se transforment en téléphone derrière un bunker

Quand leurs voix se cherchent sous la pluie

Et s'invitent à calter dans leurs yeux-mescal

qui s'appellent en se gueulant "come on"

Et masquant leur nostalgie se font boire le sang

se changent en revolvers Ils voient des rois-fantômes

Ils voient se dérouler Les dingues et les paumés

Et de leurs visions perdues Crachant l'amour-folie
sur des flippers en ruine de leurs nuits-métropoles

Ils croient voir venir Dieu jouant du rock'n'roll

Essayant d'accrocher la fin d'une inconnue
Les dingues et les paumés dans leurs banlieues by night

se traînent chez Hölderlin, relisent les Borgia

Puis s'enfoncent comme des rats Suivis d'un vieil écho

Et lorsque leurs tumbas retournent dans leurs bras

Ils tournent dans un cachot avec la gueule de baby-doll
un regard en moins à leur khôl, jouent à guichet fermé

Et glacés  sont comme les joueurs chez les dealers du coin
Et courant Ramasser leurs jetons décapités
Puis s'offrent des mygales à la place du cerveau

Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé au bout d'un bazooka
En se faisant danser au bras d'une autre mort

Piétinant dans la boue jusqu'au dernier mambo

Ils ont cru s'enivrer des chants des loups frileux

Don Quichotte Sur l'hôtel enfumé des dernières fleurs du mal

Ce sont Les dingues et les paumés de Maldoror
Et maintenant, ils sacrifient leurs fibres nerveuses

s'écroulent en riant du boycott de leur reine

Puis ils disent "viens chez moi, mon salaud"

Mon cheval écorché  n'est plus au fond d'un bar

Et cet ange m'appelle un valseur maso
dans leur ombre animale qui me gueule

M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar de solitude :shok:

pour tes walkyries

Reprends tes maladies honteuses !



Source : Musixmatch


Paroliers : Claude Mairet / Hubert-felix Thiefaine / Blaquière

 

On mélange n'importe quoi n'importe comment et de temps en temps on tombe sur une truc intéressant...

Modifié par Blaquière
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  • 4 semaines après...
Membre, `, Posté(e)
Tequila Moor Membre 16 227 messages
`,
Posté(e)

J’glandais sur un banc en pleine descente de parachute
J’avais envie d’me souiller la nuque
En bon partisan des luttes : m’fallait un bain d’foule
Histoire de vider l’écaille de mes moules
On m’avait parlé d’une bonne cave
Qui faisait dans le Chinon
Le Bal des Mythes : bah allons !

J’avais peine à lire, mais je note l’abus
En cherchant la quille au milieu d’un vieux fût
Une compagne pour boire ma bibine en pleine déroute
De quoi braquer le calmar, débiter de la goutte
J’ai posé mes nouilles sur le quai :
Taisez vous en bas !
Un petit calcul et on s’en va...

Ni dieu ni maitre
Moi je contre-pète
(t’es qu’un contrepitre)
Ni dieu ni maitre
C’est au coeur du bouillon
Qu’on réveille la bête...

Ni dieu ni maitre
Moi je contre-pète
(t’es qu’un contrepitre)
Ni dieu ni maitre
C’est en touchant le fond
Que naissent les plus grandes quêtes...

La cuvette était pleine de bouillon
De belles frites avec des moules grosses comme des belons
Des mineurs au visage pâle
Devisaient avec des matricules aux valeurs testimoniales :
"Salut Fred ! Salut Patrick !"
Ah bah je vois qu’y a tous les habitués du Bal des Mythes...

Sacrée colline de bottes, on empilait les culottes
Et au milieu des tentes à foison, elle mâchait sa côte :
Elle s’appelait Sabine, paraissait taquine
J’aimais les nippons, elle adorait la Chine
Elle rêvait d’avoir un maçon du coeur...
Garçon ! Un Génépi, que ma joie demeure !

Ni dieu ni maitre
Moi je contre-pète
(t’es qu’un contrepitre)
Ni dieu ni maitre
C’est au coeur du bouillon
Qu’on réveille la bête...

Ni dieu ni maitre
Moi je contre-pète
(t’es qu’un contrepitre)
Ni dieu ni maitre
C’est en touchant le fond
Que naissent les plus grandes quêtes...

Arrivé chez elle, j’voulais m’faire bêcher l’élite
Marre de ronger des airs à la mode, des boules antimites
Et l’clan sortait de sa grotte
Pour bien diner, faut être peu !
Elle m'dit Des frites, ça te botte ?
Alors, j’lui couche le thon dans la pièce du fond
Mais le coureur de fond sentait la lieuse de chardons...

J’ai raté ma bise, ma buche dans le cou
Et comme un cowboy, j’ai lancé mon feutre aux sioux
Elle voulait bien qu’on se revoit :
J’avais l’choix dans la date, elle voulait aspirer mon terme
Et comme j’aime pas trop bouffer de la rillette
Bah, j’lui ai remis un marc après la dinette
!

Ni dieu ni maitre...

 

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Tequila Moor Membre 16 227 messages
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Allo la terre ?
Allo ? Allo ?
Le contact est Brouilly...
Allo, allo...
On ne vous reçoit plus que demis sur le zinc...

Voici l'titi parigot qui piave à tire-larigot
Donne moi une bière que je fasse mousser mon égo
J'approche du cosmos éthylique, bientôt le trou noir
Le spasme...colique ! L'extra-terrestre des comptoirs !
Mets le compte à rebours : kro...nomètre les pulsions du jour
8.6 en moyenne, je nage le crawl...enbourg
Et la brasse rit, l'altitude 1664, coulée en apnée : ça y est c'est parti !
Rampe de lancement, réacteur, transmutation
J'ai perdu connaissance : normal c'est la pression...

J'ai l'inspi qui s'vesky, qui me traîne comme un husky
J'l'ai noyée dans le whisky comme Bukowski et j'dis
"Bas les masques, bois d'ma vinasse, si t'en as marre d'etre vivant,
Fais un virement de vin dans l'ventre, et vomis !"
Luke Sky et Johnnie Walker : nous nous en-bourbon, faut colmater le foie à fond
Y'a une fuite dans la vessie spatiale de la NASA, j'ai la nausée
Trop de kryptonic, hey ! De gin tonic, hey..jecté du cockpit !
Exit direct, vite, et mon beat va te mettre en orbite

La bière de Mars Attack, martien, un petit verre
Champagne ! Dark valStar ! Sabre au laser !
Le boulaouane Kenobi
Passe en cybière space
Sur cd rhum pulvérise l'atmosphère, comme Arletty
Boom ! Zoom ! Gros plan sur le clown
Un dernier alcool de poire et j'tombe dans les pommes, boom !

Le lendemain, je me réveille la tête entre les jambes
Je suis rentré du cosmos mais j'ai gardé le scaphandre
J'ai mis un pied sur la lune, je me réveille mal luné :
"Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'ébriété"

Java
C'est pas de la menthe à l'eau
Java
C'est du rock'n roll
Java
C'est l'vrai son parigot
La devise ?
Sexe, accordéon et alcool

Je suis un fossile antique de l'âge néothylique
Un rescapé du bal musette sur internet
Boc à l'inter – cuttystartrek
Astérohash – fulgurojoint – camouflage soufflette
J'refoule le boulot autant que du goulot : j'suis pas un cadeau
Le club chômage, mon bureau ma vie mes locaux, coco !
J'ai pourtant eu tous mes diplômes à la fac
J'suis bac plus zinc... et licence 4 !

Un grand sportif : garçon, un ballon ! Sors le carton rouge
Me mets pas sur la touche, j'absorbe comme un tampon
Sers à la louche : sur la Tourtel, j'ai fait le grand pont
Tu peux toujours m'décrocher du comptoir, je sors mes crampons
Un vétéran hors-jeu, sorti des vestiaires
Entre la gnôle de Saturne et la planète Jupiler
Au bar le Penalty, tout le monde parle de mon transfert
Au Bayern de Munich pour la fête de la bière !

Alerte rouge ! L'alcool-naute a perdu le contrôle !
Je quitte l'univers à pied pour l'unique verre de gnôle !
Contrôle anti-dopage, j'suis bon pour la touche !
Mon taux d'alcoolémie a crevé le ballon d'un souffle !

La partie finie : 2 Alka-Seltzer pour un zéro
J'ai la barre transversale qu'est plantée dans mon cerveau
J'ai mis un pied sur la lune, je me réveille mal luné :
"Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'ébriété"

Java
C'est pas de la menthe à l'eau
Java
C'est du rock'n roll
Java
C'est l'vrai son parigot
La devise ?
Sexe, accordéon et alcool

J'arrose tout le monde : ça finit toujours en dessous de table
Vote pour mon estomac en ballottage favorable
J'fais du mal au colon, l'conquistador du terroir
Partout où je passe s'établit un comptoir

De l'ordre du poireau, je veux que mon nez soit décoré
Qu'on m'enterre au Panthéon et je servirai de pilier
Né sous le signe du Verseau, j'étais pourtant bien parti
Mais tous mes atouts sont tombés à l'eau... de vie !

Fallait bien que je me démerde pour vous soutirer du blé
J'ai écrit cette chanson après une étude de marché :
J'la dédicace à tous les alcooliques !
C'est sûr qu'au moins en France, je toucherai un large public...

 

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Tequila Moor Membre 16 227 messages
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Rentre dans un bar au hasard, un rade crasseux jauni à la Gauloise
Les discussions s'arrêtent : une assemblée de poivrasses me toise
(tin tin tin)
Accoudés au comptoir, plus de 6 bières au compteur
Cette grosse brochette de nases me prennent peut-être pour un 'steur
On entend les mouches voler, les blattes caner de leurs métastases
(zzzzz zzzzz)
Direct, je rodave qu'ils vont me chercher des noises
J'me dirige vers le jukebox attifé de néons bleus et roses
Et soudoie sa fente de catin contre un air de jazz

J'installe ma grande carcasse au-dessus du ruban de zinc
Auréolé
Avec l'intuition et l'impression qu'la situation va devenir
Olé-olé
Le gilet noir qui porte sans doute le deuil de son
Amabilité
Se dirige vers moi et m'demande sèchement ce que je désire
Ingurgiter

J'lui dis : "ferme ton claque-merde et sers-moi un 'sky et des kawuètes"
Il me balance une droite qu'avec le cendrier, j'arrête
Je saute par-dessus le comptoir tel un Cosmocat
Attrape le magnum de pastis et lui fracasse sur le coin de la gueule
Le larbin pisse le sang et couine sa mère
Tandis que les piliers me reluquent tous de travers
J'espérais que ça serve d'exemple
Mais Moustache
le Justicier de Service dit qu'il va me foutre une trempe
J'lui fais : "tire ta mère de là avant qu'je te foute la gueule comme ton cul"
Le gars ne bluffe pas : il m'sort sa carte de lardu
Généralement y'a le calibre spécial shmiture qui va avec
Mais Moustache est un cow-boy et me braque d'un .357

Ni une ni deux, je sors mon noeud
Et commence à pisser sur sa paire de santiags de rasdep'
Il m'dit : "arrête tout de suite ou j'te fais exploser la tête
Remballe ton engin et enfile donc ces menottes"
J'lui réponds : "minute papillon, faut que je me jette un sky
Je règle l'addition en gentleman et après
promis on s'taille"
Il m'dit : "OK, parce que pour toi c'est le dernier avant long time"
Donc j'hésite entre JB'lar et Ballantine's
(heu...)
Ce poivrot s'enfile un jaune cul sec sans l'avoir noyé
Dans 2 minutes, c'est sa pouliche qui va larmoyer
(ouais)
Il me tient en joue, son regard dans le mien
Tout en me préparant mon jus à une seule main
Me v'là servi
moment choisi pour m'allumer une tige :
Le liquide et l'allumette voltigent !
Le type pige, mais trop tard !
Le gus s'enflamme tout en se mettant des gifles
balèze !

J'me pâme
Récupère son arme
Et file à l'anglaise...

J'prends le métro, garave le brolique dans mon fut'
Direction l'Assemblée Nationale
ou Chambre Des Putes
Là, j'escagasse un journaleux d'un coup de crosse dans le tarin
Lui chourave sa carte de presse, ça fera moins de baratin
Je m'installe parmi les Parrains dans l'hémicycle
Les dévisage un par un : ça y est, je vais commencer mon cirque
Je me dirige vers l'oratoire pour couper court à leurs discours
Leur président, un bâtard, me demande :
"Mais, mais... mais qui êtes-vous ?"

"Un peu de respect, fiston : moi j'suis ton père
Car sache que ta mère avait une chatte à la place du coeur"
Le gus se met à chialer, j'lui dis : "piaille pas, connard
Crache donc ta Breit' et ton larfeuille dare-dare"
Le côté gauche du Bâtardodrome rigole de ma vanne crédible
J'leur dis : "finie la rigolade, tout le monde raque, et vite !"
Je passe dans les rangs récupérer le butin :
"Et c't'hiver ça fera moins de fourrure sur le dos de vos catins..."
Je tire ma révérence en les gratifiant d'un bras d'honneur :
"Merci bande de trimards, ce fut un vrai moment de bonheur !"

Je sors comme je suis rentré
Grâce au passe de l'autre gugusse
Avant de continuer ma journée
J'dépose la fraîche à Emmaüs...

Pas le temps de dire ouf : me v'là dans le quartier d'affaires
Compagnies pétrolières, chefaillons & autres raclures
Bien décidé à faire les miennes, je rentre dans le building
Prends l'ascenseur : étage du directeur général, bien sûr
(ding ding)
Sa secrétaire
à peine 25 balais bombe anatomique de qualité supérieure
M'offre une vue plongeante sur un 95D qui m'laisse plus que songeur
(hmmmmmm)
Mais rev'nons à nos moutons : "petite, appelle-moi le grand patron,
Dis-lui qu'il faut qu'on jacte et que j'ai pas son temps pour faire le con"
Avec audace, elle me répond que Mister Mes-Couilles est occupé
Qu'il faut prendre un rendez-vous... voire même essayer de rappeler ?
"Heu... écoute poulette, t'es bien trop mignonne pour que je t'abîme
Ta jolie petite gueule de starlette, alors remballe tes disquettes, allez hop !"
J'enferme la princesse dans son nouveau palais
Le bureau du technico de surface : un placard à balais

J'éclate la lourde du boss d'un coup de tatane made in Taïwan
"Repose ce phone avant que je t'avoine, Ernest-Antoine"
Il bafouille et postillonne son haleine pur malt
Mais ravale sa langue de hyène à la vue de mon Colt
(clic clic)
J'appuie sur la détente : la fenêtre part en éclats
Le rond de cuir fait dans son froc et m'ouvre son coffre fissa
La bouche métallique du coffiot s’entrebâille
Dentition anarchique de lingots en bataille
(pfffiou)
"Et ben mon salaud, va falloir passer à la pratique, hein
Remplis le sac à dos car on t'éjecte du cockpit"
(et qu'ça saute)
Sans saisir la métaphore, Oncle Picsou s'exécute
Croyant sauver sa gueule de porc en m'achetant comme une pute
Il me tend le sac plein : 40 kilos d'or en briques
J'lui dis : "garde-le ma couille, c'est le tien" avec un p'tit air ironique
"Dirige-toi vers la fenêtre que je viens de redécorer
Maow Airlines t'offre ton premier saut en parachute doré"
(zouuuuuuuu)

Là-dessus
Je libère la princesse et lui décerne une galoche
(pauvre type, va !)
Je m'arrache
Avant que les poulagas ramènent leur ganache
Sur le parvis
J'troque la Breitling contre un bicross tuning
J'bifurque au grec
J'ai déjà torché tout mon planning

Un quart d'heure après : j'me pose sur un banc parigot
Déglinguant mon sauce-samouraï en observant les badauds
Là-dessus une jeune fille d'à peine 40 piges me sourit
Je tape un clin d'oeil à Bibiche, le front plissé à la Bacri
(dzzzing)
En grand prince de la malbouffe, j'lui propose de goûter mon 'dwich
Elle refuse et me confie que les grecs, c'est pas son kif
Mais que niveau culinaire, elle est bien plus branchée

Fraises
Chantilly
& Champagne

 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Elles tournent en boucle dans ma tête sans que j'en comprenne pourquoi .

 

I'm a strange man
Like a ranger
I'm invisible
Like a monster
But someday you'll understand
The meaning of my life
But someday you'll understand
The meaning of this world
I'm the speaker
Of the silence
I'm the question, now
To your answer
But someday you'll understand
The meaning of my life
But someday you'll understand
The meaning of this world
But someday you'll understand
The meaning of my life
But someday you'll understand
The meaning of this world
But someday you'll understand, oh
The meaning of your life
 

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Membre, 103ans Posté(e)
Exo7 Membre 886 messages
Mentor‚ 103ans‚
Posté(e)

Sans en attendre rien
Mais pour le plaisir
Regarder une fille dans la rue et se dire
Qu’elle est belle...
Sans même aller plus loin
Mais pour le plaisir...
En passant simplement lui sourire.

Pour le plaisir...
Prendre le temps, de temps en temps
De refaire d’un homme un enfant
Et s’éblouir...

Pour le plaisir...
S’offrir ce qui n’a pas de prix
Un peu de rêve à notre vie
Et faire plaisir...
Pour le plaisir...

Ne plus courber le dos
Même pour réussir...
Préférer être bien dans sa peau que sourire
Sur commande...
Avoir pendant des mois
Trimé comme un fou...
Et un soir tout claquer d’un seul coup... 

Pour le plaisir ne plus courir, ne plus compter
Prendre la vie du bon côté, sans réfléchir...
Pour le plaisir...

Pour le plaisir...
On peut aussi tout foutre en l’air
Faire souffrir comme on a souffert
Et revenir, pour le plaisir...

Pour le plaisir...
Oublier qu’on a dit un jour
Ça sert à rien les mots d’amour
Et te les dire
Pour le plaisir...

 

 

Modifié par Exo7
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