Peut-on ne pas jouer un rôle ?

il y a 8 minutes, Fraction a dit :

Notre réalité n'est pas digne de son objectivité.

Nous sommes encore dans l'encyclopédie du néant.

Nous n'en sommes pas extraits, et nous ne le serons jamais.

Si bien que seul le mensonge envers nous-mêmes peut nous offrir une illusion de réalité.

Le faux nous éveille, et c'est cet éveil falsifié qui constitue notre réalité.

S'y suis rebelle.

Mais cette rébellion est peut-être suicidaire.

Je n'invite personne à me suivre, tant ma position est délicate et partiale.

Je pense te comprendre.

Il faut dire qu'avec toutes ces niaiseries qu'on entend, si souvent genre "mon moi profond", "il faut rester soi-même" !...

L'idée que le "moi" est, n'est qu'imaginaire n'a jamais vraiment fait son chemin.

Imaginaire, c'est-à-dire qu'il est... n'importe quoi. Un, ou plusieurs rôles...

Mais qu'au "fond" de nous il n'y a rien !

Avec le faux au moins on tient quelque chose de visible ! Comment ne pas s'y accrocher ?...

il y a 17 minutes, Blaquière a dit :

Je pense te comprendre.

Il faut dire qu'avec toutes ces niaiseries qu'on entend, si souvent genre "mon moi profond", "il faut rester soi-même" !...

L'idée que le "moi" est, n'est qu'imaginaire n'a jamais vraiment fait son chemin.

Imaginaire, c'est-à-dire qu'il est... n'importe quoi. Un, ou plusieurs rôles...

Mais qu'au "fond" de nous il n'y a rien !

Avec le faux au moins on tient quelque chose de visible ! Comment ne pas s'y accrocher ?...

Le faux nous vend tant de choses, si séduisantes et si excitantes.

Je n'ai pas de quoi le concurrencer.

Pour faire partie de ma confrérie, il faut d'abord renoncer.

Et ce renoncement, ça ne vend pas du rêve.

Car rien n'est gratuit, tout se paye.

La conscience est partout chez elle.

Si vous parvenez à le comprendre, alors vous perdrez vos rêves et vos illusions.

Mais vous gagnerez votre liberté.

Si les hommes cherchaient la Vérité, alors ils l'auraient déjà trouvée.

Parce que la Vérité n'est pas un secret, mais une évidence.

Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

Il faut dire qu'avec toutes ces niaiseries qu'on entend si souvent genre "mon moi profond", "il faut rester soi-même" !...

Pour vous, tout ceci n'est que niaiseries ??

Il m'est pourtant tellement perceptible, mon "moi" profond et... je la perçois bien qu'elle ne soit pas palpable, mon âme... Niaise aux yeux de certains je suis ? Peu me chaut en vérité car si je renonçais à ce en quoi je crois si profondément, je ne serais plus moi-même (pour reprendre vos termes) or, je tiens à le rester moi-même et peu importe si ça déplaît à ceux se percevant telle une coquille vide.

Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

L'idée que le "moi" est, n'est qu'imaginaire n'a jamais vraiment fait son chemin.

Imaginaire, c'est-à-dire qu'il est... n'importe quoi. Un, ou plusieurs rôles...

Non il est, tout simplement.

Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

Mais qu'au "fond" de nous il n'y a rien !

Comment pouvez-vous vivre habité par une telle conviction ??

Vraiment ? Vous ne sentez que du vide au plus profond de vous ? Vous ne percevez vraiment pas que tel que vous êtes, unique à nul autre pareil car façonné par votre chemin de vie lui aussi à nul autre pareil, vous ÊTES ??

Certains sonnent creux, certes...

il y a 21 minutes, Passiflore a dit :

 

Pour vous, tout ceci n'est que niaiseries ??

 

Il m'est pourtant tellement perceptible, mon "moi" profond et... je la perçois bien qu'elle ne soit pas palpable, mon âme... Niaise aux yeux de certains je suis ? Peu me chaut en vérité car si je renonçais à ce en quoi je crois si profondément, je ne serais plus moi-même (pour reprendre vos termes) or, je tiens à le rester moi-même et peu importe si ça déplaît à ceux se percevant telle une coquille vide.

 

 

Non il est, tout simplement.

 

 

Comment pouvez-vous vivre habité par une telle conviction ??

Vraiment ? Vous ne sentez que du vide au plus profond de vous ? Vous ne percevez vraiment pas que tel que vous êtes, unique à nul autre pareil car façonné par votre chemin de vie lui aussi à nul autre pareil, vous ÊTES ??

 

Certains sonnent creux, certes...

Je crois que vous avez répondu cous-même :
 

Citation

 

Comment pouvez-vous vivre habité par une telle conviction ??

Vraiment ? Vous ne sentez que du vide au plus profond de vous ? Vous ne percevez vraiment pas que tel que vous êtes, unique à nul autre pareil car façonné par votre chemin de vie lui aussi à nul autre pareil, vous ÊTES ??

 

Le chemin de vie, ce ne sont que des épluchures : Comme un oignon ! Sous une peau, une autre et encore une autre ! L'être n'est pas au centre ce sont ces épluchures qui le composent. Au centre il n'y a que l'existence, brute. Rien ou quelque chose de très ordinaire, d'indifférencié. Le fait qu'on existe ici et maintenant. Tout le reste, les différentes peaux colorent l'ensemble. Compose l'illusion d'être quelque chose d'important, d'unique. Bien sûr ce mélange est unique. Mais on serait totalement différent à une autre époque, en un autre lieu, dans une autre société, avec un autre langage, un autre entourage, avec un conditionnement différent... etc.  Et le moins qu'on puisse dire c'est que dans tout ça, il n'y a rien qui vient de nous. Ce que nous appelons notre être est tout sauf nous.

C'est l'idée du sujet : si on n'enlève tous les rôles, il ne reste rien ou pas grand chose. Juste un support assez neutre.

Ce qui n'empêche pas de bien l'aimer notre "mélange" ! (Ou parfois de ne pas l'aimer pour certains, j'imagine ?)

Je n'ai pas de "moi" profond, comme vous le décrivez...Non pas parce que je n'ai pas d'âme, mais parce que j'ai la naïveté de vivre caché au plus profond d'un monde sans inconscient.

Je suis à la "Foi" dans un univers onirique exacerbé et sur la terre comme évadé des chemins balisés. Sur des routes où parfois je vous rencontre.

il y a 11 minutes, Sittelle a dit :

Je n'ai pas de "moi" profond, comme vous le décrivez...Non pas parce que je n'ai pas d'âme, mais parce que j'ai la naïveté de vivre caché au plus profond d'un monde sans inconscient.

Je suis à la "Foi" dans un univers onirique exacerbé et sur la terre comme évadé des chemins balisés. Sur des routes où parfois je vous rencontre.

Au fond, il peut y avoir une nécessité (ou pas) et cela change du tout au tout notre façon d'envisager le réel. C'est comme cela que l'on peut juger l'autre, par son engagement (ou son gens foutrisme).

De nos jours même le genre n'est plus une base sur laquelle baser son jugement car plus personne ne peut regarder l'autre sans se sentir coupable ...

il y a 27 minutes, brooder a dit :

plus personne ne peut regarder l'autre sans se sentir coupable ...

Qu'est-ce que cela veut dire ? Je sens qu'il y a une vérité enfouie là dedans mais qu'est-ce donc au juste ? Pourquoi on se sent coupable les uns envers les autres.... ?

il y a 1 minute, Groenland a dit :

Qu'est-ce que cela veut dire ? Je sens qu'il y a une vérité enfouie là dedans mais qu'est-ce donc au juste ? Pourquoi on se sent coupable les uns envers les autres.... ?

Cela vient surement de toutes ces images d'horreurs qui nous viennent de toutes parts et qui ne nous font même plus réfléchir sur notre bien fondé ... !

il y a 3 minutes, brooder a dit :

Cela vient surement de toutes ces images d'horreurs qui nous viennent de toutes parts et qui ne nous font même plus réfléchir sur notre bien fondé ... !

 

À ta santé alors ! Puisque il n'y a rien d'autres à faire, oui nous sommes une erreur de la nature ...  

à l’instant, Groenland a dit :

À ta santé alors ! Puisque il n'y a rien d'autres à faire, oui nous sommes une erreur de la nature ...  

... et même que l'erreur serait humaine

Jouer un rôle, avoir son propre rôle a jouer, pour cela il faudrait admettre que toute existence est nécessaire, voulue, déterminée (par qui ? )

C'est toute la question que se pose Hamlet: " être ou ne pas être".

En ce qui me concerne j'ai beaucoup de mal a croire a la nécessité.

Il y a 2 heures, Groenland a dit :

À ta santé alors ! Puisque il n'y a rien d'autres à faire, oui nous sommes une erreur de la nature ...  

Ah non  ! Je dirai pas ça : nous sommes un accident de la Nature ! Rien à voir !

Y'a longtemps que tu l'as pas regardée la Nature en face ? Erreur sur erreur !

Quel foutoir !

(Je m'en vas te bétonner tout ça, moi ! Ça va pas traîner !)

Il y a 2 heures, brooder a dit :

... et même que l'erreur serait humaine

 

Ça me prend la tête, ça !

De ce que l'erreur est humaine peut-on en déduire que l'humain est une erreur ?

il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

Ça me prend la tête, ça !

De ce que l'erreur est humaine peut-on en déduire que l'humain est une erreur ?

La position que se donne l'homme dans la nature me fais penser que les humains sont plutôt des gros mythos

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Ah non  ! Je dirai pas ça : nous sommes un accident de la Nature ! Rien à voir !

Y'a longtemps que tu l'as pas regardée la Nature en face ? Erreur sur erreur !

Quel foutoir !

(Je m'en vas te bétonner tout ça, moi ! Ça va pas traîner !)

 

Nous sommes quand-même un curieux accident, sérieusement comment cela se fait que la nature ou l'univers a pu créer quelque chose qui "se rend" compte de lui (de l'univers) ? Mais comment ? Ne faut-il alors pas parler réellement d'erreur plutôt que d'accident cher Blaquière ?!

Il y a 2 heures, brooder a dit :

La position que se donne l'homme dans la nature me fais penser que les humains sont plutôt des gros mythos

 

Et les samedi soir ils le sont encore plus (...... ou moins) ??! 

il y a une heure, Groenland a dit :

Nous sommes quand-même un curieux accident, sérieusement comment cela se fait que la nature ou l'univers a pu créer quelque chose qui "se rend" compte de lui (de l'univers) ? Mais comment ? Ne faut-il alors pas parler réellement d'erreur plutôt que d'accident cher Blaquière ?!

Et les samedi soir ils le sont encore plus (...... ou moins) ??! 

On pourrait faire une comparaison entre la psychologie et la croyance.

Si je me dis: "je vais partir d'ici" est-ce parce que je suis appelé à partir ou bien est-ce parce que j'ai décidé en mon fort intérieur que je voulais partir d'ici ?!

C'est toute la dialectique matérialiste qui s'oppose aux croyances religieuses

Vous m'avez perdu avec vos histoires.

"Femmes, je vous aime" 

Il y a 11 heures, Groenland a dit :

Nous sommes quand-même un curieux accident, sérieusement comment cela se fait que la nature ou l'univers a pu créer quelque chose qui "se rend" compte de lui (de l'univers) ? Mais comment ? Ne faut-il alors pas parler réellement d'erreur plutôt que d'accident cher Blaquière ?!

Et les samedi soir ils le sont encore plus (...... ou moins) ??! 

Je pense, je crois qu'à partir du moment où la vie existe, la conscience est "dans les cartons" !  Obligé puisque le vivant se sépare lui, s’isole de tout le reste, il ne peut que finir par avoir ce reste en "spectacle", en conscience. Ou alors, c'est la vie elle-même qui est une erreur ? Non ! c'est aussi un accident !

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Je pense, je crois qu'à partir du moment où la vie existe, la conscience est "dans les cartons" !  Obligé puisque le vivant se sépare lui, s’isole de tout le reste, il ne peut que finir par avoir ce reste en "spectacle", en conscience. Ou alors, c'est la vie elle-même qui est une erreur ? Non ! c'est aussi un accident !

C'est vrai, le vivant tend à s'extraire de toutes contingences. Cela est le propre de la liberté