Le paradoxe du concret et de l'abstrait

Bonjour,

Lundi 1er, je fus confronté à la dure réalité de ne pas pouvoir apporter de réponse à une question, en effet, une amie à moi m'a dit "le paradoxe du concret et de l'abstrait", à la première écoute de l'objet du sujet, je n'avais pas compris... Est-ce un sujet du type réponse dans l'objet ? Le paradoxe du concret et de l'abstrait, l'abstrait étant contraire au concret et inversement. Ou nous aurions pu dire "le paradoxe du bien et du mal" ou même, "le paradoxe de l'eau et du feu" etc... Je me demande donc si certains d'entre vous seraient capables de m'éclairer sur le sujet,

 Amicalement. 

il y a 40 minutes, Gerondif a dit :

le paradoxe de l'eau et du feu

Un paradoxe, c’est l’association de deux faits, de deux idées contradictoires.

A mon sens l’eau et le feu, tous deux éléments du réel, employé le mot paradoxe pour les opposer cela ne veut rien dire.

Effectivement, oui vous avez raison... cependant pouvez vous essayer de m'éclairer un peu plus ?

Il y a 2 heures, Gerondif a dit :

Bonjour,

 

Lundi 1er, je fus confronté à la dure réalité de ne pas pouvoir apporter de réponse à une question, en effet, une amie à moi m'a dit "le paradoxe du concret et de l'abstrait", à la première écoute de l'objet du sujet, je n'avais pas compris... Est-ce un sujet du type réponse dans l'objet ? Le paradoxe du concret et de l'abstrait, l'abstrait étant contraire au concret et inversement. Ou nous aurions pu dire "le paradoxe du bien et du mal" ou même, "le paradoxe de l'eau et du feu" etc... Je me demande donc si certains d'entre vous seraient capables de m'éclairer sur le sujet,

 

 Amicalement. 

Je ne sais pas si cela correspond à la problématique que vous tentez d'évoquer mais plutôt qu'un véritable paradoxe, j'y vois une limite de l'énonçable, l'impuissance de la pensée à appréhender totalement le réel ou du symbole à les traduire authentiquement. Il y a aussi une forme de confusion des genres qui apparait: dès lors que nous pouvons penser une chose, nous la réifions. L'exemple du bien et du mal que vous présentez me semble tout à fait symptomatique de cette tendance, nous ne cessons de les envisager et d'ajuster nos comportements comme s'ils existaient réellement.

La représentation que nous avons des objets constituant le réel en est une forme très approximative, incapables que nous sommes de le percevoir dans son entièreté. Les mots que nous utilisons pour exprimer ces idées en sont encore un forme appauvrie, un degré plus loin donc dans l'imprécision. 

Vous mentionnez également l'existence des contraires pour illustrer le paradoxe mais dans le paradoxe, la contradiction n'est qu'apparente. Par définition la réalité est possible, il n'y a que dans nos esprits que l'eau et le feu sont des contraires ou que le bien et le mal existent.

Ce que cette opposition concret/abstrait m'évoque c'est ce jeu pour enfant avec des objets de formes géométriques à insérer dans les cavités correspondantes, le réel est un rond que nous essayons vainement de faire rentrer dans le carré de l'abstrait mais nous surestimons grandement notre capacité à percevoir, connaître et exprimer la réalité et surtout nous confondons cette dernière avec l'idée que nous en avons. Là me semble être le paradoxe, si jamais il y en a un.

Merci pour cette réponse très complète, effectivement votre développement est très bien fondé et désigne de façon très précise la problématique, j'aimerais également ajouté, dans le respect de votre développement évidemment, le fait que le mot paradoxe, là où se frisent les contraires sans se toucher, se situerais selon moi d'un point de vue mathématique au 0, et pour reprendre le bien et le mal, je situerais le bien non pas à 1, ni à 0,1 mais à 0, une infinité de 0 et un. Cela pour dire que d'un contraire à un autre, là n'est pas un monde. 

Bonne continuation.

La doxa, c'est l'opinion commune. Paradoxe, c'est aller contre cette opinion. Votre amie voulait peut-être parler de l'opposition de l'abstrait et du concret.

Dans le langage, c'est le concret qui fut signifié en premier : gibier, arbre, fleuve, neige.

C'est plus tard que les notions abstraites sont apparues : vite, grand, âgé, loin.

Ce qui est concret peut très bien à tout moment être ou devenir abstrait. Tandis que tout ce qui est abstrait ne peut pas devenir ou être concret, par exemple la licorne est une idée abstraite et ne peut jamais se concrétiser, un arbre au contraire est quelque chose de bien concret par contre elle peut à tout moment devenir abstrait, par exemple un arbre au milieu d'une piscine olympique est une idée abstraite de l'arbre... c'est peut être là le paradoxe dans la non réciprocité. 

bonjour

d'aprés le dictionnaire , le paradoxe est une contradiction .mais , nous opposons deux " réalités " qui ne sont que des apparences de contradicctions ?

l'eau et le feu ne sont pas des paradoxes , car ils ne sont que des composant de la réalité .

l'homme et la femme seraient paradoxale suivant leurs apparences et leurs comportement ?

cela est faux car ils sont deux composants de la réalité qui se complètent à un certain niveau .

bonne journée

Il y a 1 heure, Groenland a dit :

Ce qui est concret peut très bien à tout moment être ou devenir abstrait.

Tout à fait...

Il est vrai que de prétendre qu’elle ou qu’il a le feu aux fesses c’est une abstraction, alors que les deux réalités, le feu et les fesses existent bel et bien en vrai !

Le doute m’étreint du coup ? 

il y a une heure, Enchantant a dit :

Tout à fait...

Il est vrai que de prétendre qu’elle ou qu’il a le feu aux fesses c’est une abstraction, alors que les deux réalités, le feu et les fesses existent bel et bien en vrai !

Le doute m’étreint du coup ? 

Quid de "péter les plombs" ?

Je persiste à croire qu'il n'y a pas réciprocité entre le concret et l'abstrait...