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Psychologie au japon


Liseanne95

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Membre, 21ans Posté(e)
Liseanne95 Membre 9 messages
Forumeur balbutiant‚ 21ans‚
Posté(e)

Bonjour

je suis actuellement étudiante en psychologie lorsque j’aurais obtenue mon diplôme je voudrais l’exercer au Japon 

comment pourrez je faire une rattachement universitaire au Japon?

y a-t-il une reconnaissance d’équivalence au diplôme ?

Pouvez-vous m’éclairer merci

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Liseanne95 a dit :

Bonjour

je suis actuellement étudiante en psychologie lorsque j’aurais obtenue mon diplôme je voudrais l’exercer au Japon 

comment pourrez je faire une rattachement universitaire au Japon?

y a-t-il une reconnaissance d’équivalence au diplôme ?

Pouvez-vous m’éclairer merci

Je ne pense pas qu'il y ait une reconnaissance, si j'étais toi je demanderais confirmation directement auprès de ma fac.

Ensuite ça peut dépendre de ce que tu veux faire avec ton diplôme en psychologie, ouvrir ton cabinet par exemple te demandera de la thune et une maitrise parfaite du japonais sauf si bien sur ta clientèle est essentiellement expat et là c'est possible parce que ça existe déjà.

Enfin tu peux envisager de te faire embaucher par une entreprise française ou même l'Etat basé au Japon. 

 

Mon conseil personnel: si ce n'est pas déjà fait il faudrait aller y vivre d'abord pour voir si c'est vraiment un pays pour toi. Un Working Holiday Visa te permet (si tu as moins de 30 ans) d'y vivre 1 an et d'y travailler légalement. Le temps de voir si le pays te plait, si tu te fais à la langue et à la culture, de faire le tour des entreprises pour te faire connaitre et potentiellement te rendre indispensable. Parce que oui il y a une véritable préférence nationale au Japon et les démarches pour embaucher un étranger sont longues et pénibles... dis toi qu'en gros tu vas devoir être 3 fois meilleur qu'un japonais pour être embauché à sa place sinon personne n'ira se faire chier à attendre des jours au bureau de l'immigration pour faire une demande de visa de travail pour toi. 

Ou alors, tu n'as aucun souci de thunes, tu vas au Japon, tu embauches 2 ou 3 japonais pour faire ton secrétariat, ta comptabilité et accessoirement ton juriste et ton traducteur (les japonais adorent autant la paperasse que nous, sauf que eux ne transige absolument jamais) et tu décroches un visa d'investisseur au bout de quelques mois.

 

La solution la plus lâche et la moins morale: épouser un japonais pour avoir un visa d'épouse et ouvrir ton cabinet, comme les autres donnent des cours de français, pour de l'argent de poche.

 

Je me permet d'insister sur le japonais qu'il est indispensable de parler puisque très peu parlent anglais. Pour ma part j'ai même dû écrire mon nom en japonais parce que la dame du pressing ne lisait même pas notre alphabet. Tu peux suivre un double cursus à l'inalco par exemple, ou pourquoi pas te prendre 2 ans en visa étudiant pour étudier directement au Japon. Un pote avait fait ça en mode "no life" et il parlait le keigo (version ultra polie du japonais) en 2 ans. C'est quoi le keigo? Bonne chance. 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Keigo

Le keigo (敬語?, littéralement « langage du respect ») est l'ensemble du système de politesse en japonais. À la différence des langues occidentales dans lesquelles la notion de politesse se réalise essentiellement à partir de vocabulaire et d'expressions plus ou moins polies, le japonais possède un système grammatical bien défini pour exprimer la politesse. Les mécanismes de politesse en japonais mettent en évidence, aussi bien de manière positive que négative, non seulement la relation qui existe entre le locuteur et l'interlocuteur mais aussi entre le locuteur et les personnes dont il est question au cours de la communication.

 

Il existe deux ordres de politesse en japonais : la politesse énonciative et la politesse référentielle.

La politesse énonciative concerne l'interlocuteur et sert à instaurer une distance psychosociale avec le locuteur adaptée au contexte de la conversation. On ne s'adresse en effet pas de la même manière à sa famille, à un ami, à un collègue et à un supérieur ou à un client. À ce titre, la politesse énonciative est à comparer au vouvoiement en français.

La politesse référentielle quant à elle concerne les protagonistes de la conversation, qu'ils soient des personnes dont il est question et ne participant pas physiquement à la conversation ou les interlocuteurs eux-mêmes. Elle sert à témoigner du respect et de la déférence aux personnes auxquelles on fait référence.

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