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De l'importance de la culture générale


Invité hell-spawn

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Invité Quasi-Modo
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Il y a un moment de cela que l'école ou l'université a cessé de cultiver les enfants ou les étudiants.

Lors des dernières réformes, même les mathématiques dont on sait à quel point elles sont cruciales pour l'esprit critique et la rigueur ont été rendues optionnelles.

Dans l'éducation traditionnelle (et dans l'éducation actuelle des élites) on parlait d'un esprit sain dans un corps sain : il était considéré que l'enseignement avait (entre autre) pour objectif de développer les connaissances dans beaucoup de domaines afin que l'élève devienne cultivé (culture générale) et qu'il puisse explorer la vie humaine dans toutes ses multiples dimensions, et en faire peut-être un futur citoyen plus éclairé.

De nos jours je pense que l'école a renoncé à beaucoup de ses fonctions sociales traditionnelles : elle ne sert plus qu'à fabriquer des individus productifs, dans une sorte de laisser-aller et d'égalitarisme qui est très injuste pour ceux qui sont doués qui n'auront plus les moyens de sortir du lot (tout le monde a eu son baccalauréat).

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
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Il y a 3 heures, Quasi-Modo a dit :

Il y a un moment de cela que l'école ou l'université a cessé de cultiver les enfants ou les étudiants.

Lors des dernières réformes, même les mathématiques dont on sait à quel point elles sont cruciales pour l'esprit critique et la rigueur ont été rendues optionnelles.

Dans l'éducation traditionnelle (et dans l'éducation actuelle des élites) on parlait d'un esprit sain dans un corps sain : il était considéré que l'enseignement avait (entre autre) pour objectif de développer les connaissances dans beaucoup de domaines afin que l'élève devienne cultivé (culture générale) et qu'il puisse explorer la vie humaine dans toutes ses multiples dimensions, et en faire peut-être un futur citoyen plus éclairé.

De nos jours je pense que l'école a renoncé à beaucoup de ses fonctions sociales traditionnelles : elle ne sert plus qu'à fabriquer des individus productifs, dans une sorte de laisser-aller et d'égalitarisme qui est très injuste pour ceux qui sont doués qui n'auront plus les moyens de sortir du lot (tout le monde a eu son baccalauréat).

Je ne devrais pas réagir à ce que vous écrivez, et laisser pisser.

Mais vous dites tellement de bêtises et surtout vous véhiculez tellement de lieux communs que l’on entend sans cesse à chaque coin de rue que je finis par me demander si vous ne le faites pas exprès.

Mais vous occupez-vous au moins d’enfants et d’ados ? Prenez-vous la peine de les enseigner et de les guider ?

Non, manifestement.

Vous prenez  les jeunes gens et les jeunes filles qui suivent des études pour des cons. 

Vous êtes un sacré provocateur.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

Vous prenez  les jeunes gens et les jeunes filles qui suivent des études pour des cons

Prendre les jeunes pour des cons, c'est plutôt de leur faire tous croire qu'ils pourraient devenir astronautes alors qu'il y a peu d'élus.

Non seulement comme je l'ai déjà écrit (encore heureux), il reste des jeunes gens doués, mais si tout le monde passe alors le diplôme ne vaut plus rien et ils n'ont plus de moyens de se distinguer. C'est la loi du marché.

Mais les enseignements sont devenus rapides et expéditifs, l'école a définitivement renoncé à former l'esprit critique des futurs citoyens comme à enseigner pour permettre de développer une culture générale. Sauf chez les élites.

Quel était l'argument de ceux qui ont fait des mathématiques une quasi option (1 heure par semaine), alors que c'est une discipline de l'esprit absolument indispensable et une école de rigueur ? Que ce ne leur serait pas utile. Ce n'est donc pas moi qui le dis, c'est le discours officiel qui a ouvertement fait prévaloir l'utilité productive pratique d'une connaissance sur ses aspects formateurs de citoyens éclairés, ou émancipateurs et humains.

Au contraire je ne sais que trop bien ce que je dis. En oubliant que l'école est là pour sélectionner, et en la réduisant à la seule fonction de donner un métier, nous avons renoncé à éduquer correctement les jeunes. Et nous ne leur rendons de fait pas service. Autrement dit nous les prenons pour des cons.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Je dirais que saisir et comprendre l'essentiel surpasse de loin au point de vue valeur la richesse, voire la diversité, de la culture générale. Cette dernière s'apparentant bien plus souvent au luxe, ou à l'option, qu'au prioritaire. 

Connaître tout de la préhistoire ou bien du savoir-vivre? Si les deux sont compatibles, voire utiles, ou même complémentaires, le second m'apparaît cependant plus nécessaire respectivement. Or pour connaître le second bien des chemins sont envisageables (dont l'autodidactie), et pas uniquement les plus classiques, ou "généraux". (Apothéose de l'échange spéciste.)

De ce fait j'ajouterais en conclusion que le principe de forte moralité, ne serait-ce qu'instinctive (entre autres au travers d'une condition physique adaptée), facilite davantage la compréhension du monde que l'enseignement social officiel (Car bien évidemment existe aussi l'officieux.). Il est donc aussi question de préservation, voire valorisation, de l'inné, pour favoriser la puissance de compréhension. Et ainsi, comme j'ai pu l'évoquer précédemment dans un autre sujet d'entéléchie.

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
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il y a 36 minutes, sirielle a dit :

j'ajouterais en conclusion que le principe de forte moralité facilite la compréhension du monde

Qu'entendez vous par forte moralité ? Une forme de jusqu'au-boutisme Kantien dans le rapport à nos valeur ? La qualité de nos valeur elles-mêmes ? 

Un adepte de l'éthique minimale comme moi serait-il considéré comme ayant une forte moralité ou au contraire serait-ce vu comme une forme de laxisme moral ?

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, sirielle a dit :

 

Se pourrait-il que je vous ai offensée d'une quelconque manière pour n'avoir pas de réponse ? Si c'est le cas je m'en excuse sincèrement.

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Invité Groenland
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Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 24 minutes, épixès a dit :

Se pourrait-il que je vous ai offensée d'une quelconque manière pour n'avoir pas de réponse ? Si c'est le cas je m'en excuse sincèrement.

"Tu vas voir les femmes, n'oublie pas le fouet." 

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, épixès a dit :

Se pourrait-il que je vous ai offensée d'une quelconque manière pour n'avoir pas de réponse ? Si c'est le cas je m'en excuse sincèrement.

Pas du tout. Je vous remercie d'ailleurs de l'intérêt que vous portez à mon raisonnement ainsi bien sûr que d'avoir partagé votre point de vue. Cependant bien souvent, surtout dans la rubrique philosophie entre autres, je m'efforce de répondre à un moment où je peux me permettre de me concentrer suffisamment sur le thème en question. C'est pourquoi il m'arrive aussi parfois de reprendre des sujets plusieurs jours, voire semaines, après. 

Il y a 23 heures, épixès a dit :

Qu'entendez vous par forte moralité ? Une forme de jusqu'au-boutisme Kantien dans le rapport à nos valeur ? La qualité de nos valeur elles-mêmes ? 

Un adepte de l'éthique minimale comme moi serait-il considéré comme ayant une forte moralité ou au contraire serait-ce vu comme une forme de laxisme moral ?

Une forte moralité, une forte aptitude à dissocier le bien du mal, ainsi qu'à optimiser son propre comportement.

Concernant "l'éthique minimale", effectivement elle comporte bel et bien à mes yeux une part de laxisme.

Par exemple, en fonction de divers extraits représentatifs:

principe de non-nuisance: La notion de sacrifice favorise le bien-être commun.

principe d'égale considération: Le mérite interfère cependant.

indifférence morale du rapport à soi: Ce qui contredit la conception égalitaire précédemment citée.

...

 

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
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Il y a 16 heures, sirielle a dit :

Pas du tout. Je vous remercie d'ailleurs de l'intérêt que vous portez à mon raisonnement ainsi bien sûr que d'avoir partagé votre point de vue. Cependant bien souvent, surtout dans la rubrique philosophie entre autres, je m'efforce de répondre à un moment où je peux me permettre de me concentrer suffisamment sur le thème en question. C'est pourquoi il m'arrive aussi parfois de reprendre des sujets plusieurs jours, voire semaines, après. 

Alors je vous présente mes plates excuses pour vous avoir pressée.

Il y a 16 heures, sirielle a dit :

Une forte moralité, une forte aptitude à dissocier le bien du mal, ainsi qu'à optimiser son propre comportement.

Je pense alors avoir moi même correspondu autrefois à la définition que vous en faites mais avec le temps, l'observation de mes contemporains et de mes propres jugements moraux j'ai fini par réaliser (ou par me convaincre) qu'une forte moralité était le fondement de tous les extrémismes. Celui étant persuadé de détenir une vérité indépassable en matière de morale risque fort de subordonner toutes les valeurs de plus ou moins égale considération qui s'affrontent habituellement chez l'individu ordinaire à une valeur suprême au nom de laquelle toutes les autres devront se taire et qui l'autorisera à toutes les extrémités pour la faire prévaloir.

Contemplez tous ces parangons de vertu qui, au nom d'un puritanisme intransigeant, condamnent l'homosexualité, la sexualité hors mariage, les jeux d'argent, la libération de la femme, ou encore la pornographie. Les individus se réclamant d'une moralité supérieure finissent souvent par déplorer la perte de des valeurs des sociétés actuelles et de ses contemporains et jugent tous ceux qui ne manifestent pas le même engagement moral qu'eux-mêmes comme faisant preuve d'une forme de complaisance coupable et d'une mollesse axiologique à l'origine de tous les maux de la Terre.

Comparez les nations prônant de fortes valeurs et les condamnations sociales (voire pénales) qui en découlent à nos sociétés moins contraignantes en terme de prescription morale: n'est-il pas étonnant de constater que ce sont les états aux valeurs normatives les moins fortes qui aboutissent aux formes de sociétés les moins totalitaires et les plus tolérantes ?

 

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
Le 17/01/2021 à 19:23, sirielle a dit :

De ce fait j'ajouterais en conclusion que le principe de forte moralité, ne serait-ce qu'instinctive (entre autres au travers d'une condition physique adaptée), facilite davantage la compréhension du monde

Tout a fait d'accord avec toi sur ce point Sirielle, mais je suis surpris que cela vienne de toi car de mon point de vue, en lisant ce que tu écris ici depuis des années, tu n'as pas une "forte moralité".

De plus, il faudrait dire pourquoi ou en quoi une moralité trés développée facilite la compréhension du monde.

Déja tout le monde n'a pas la meme définition de la moralité: pour les uns c'est une chose acquise par l'éducation; pour les autres c'est presque une marque de fabrique, une qualité de l'âme qui se surajoute a l'intelligence et qui induit une conscience étendue.

 

 

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Il y a 23 heures, épixès a dit :

Alors je vous présente mes plates excuses pour vous avoir pressée.

Pas de souci, parfois la promptitude s'avère effectivement appropriée.

Il y a 23 heures, épixès a dit :

Je pense alors avoir moi même correspondu autrefois à la définition que vous en faites mais avec le temps, l'observation de mes contemporains et de mes propres jugements moraux j'ai fini par réaliser (ou par me convaincre) qu'une forte moralité était le fondement de tous les extrémismes. Celui étant persuadé de détenir une vérité indépassable en matière de morale risque fort de subordonner toutes les valeurs de plus ou moins égale considération qui s'affrontent habituellement chez l'individu ordinaire à une valeur suprême au nom de laquelle toutes les autres devront se taire et qui l'autorisera à toutes les extrémités pour la faire prévaloir.

Contemplez tous ces parangons de vertu qui, au nom d'un puritanisme intransigeant, condamnent l'homosexualité, la sexualité hors mariage, les jeux d'argent, la libération de la femme, ou encore la pornographie. Les individus se réclamant d'une moralité supérieure finissent souvent par déplorer la perte de des valeurs des sociétés actuelles et de ses contemporains et jugent tous ceux qui ne manifestent pas le même engagement moral qu'eux-mêmes comme faisant preuve d'une forme de complaisance coupable et d'une mollesse axiologique à l'origine de tous les maux de la Terre.

Comparez les nations prônant de fortes valeurs et les condamnations sociales (voire pénales) qui en découlent à nos sociétés moins contraignantes en terme de prescription morale: n'est-il pas étonnant de constater que ce sont les états aux valeurs normatives les moins fortes qui aboutissent aux formes de sociétés les moins totalitaires et les plus tolérantes ?

Le manichéisme peut se manifester naïvement, ou grossièrement. Il faut le nuancer suffisamment pour en saisir le bon sens. Et l'extrémisme moral peut ainsi devenir assez subtil. L'extrémisme est nocif pour ce qui nécessite une certaine retenue. Mais tout principe moral n'a pas forcément à rester modeste, à se contenter de demi-mesure. Le jusqu'au-boutisme permet le cas échéant d'expérimenter pleinement ses convictions morales, sans édulcoration ni lâcheté. 

La tolérance n'est une vertu que relativement en revanche. (Tout comme l'intolérance.) D'autant plus qu'elle représente une forme d'acceptation des fautes, des failles (Y compris éventuellement de soi-même, voire de sa propre politique.). Alors oui elle peut s'avérer nécessaire contextuellement mais jusqu'à quel point? La morale consistant à savoir quoi tolérer et quoi ne pas tolérer. L'extrémisme de la tolérance induit éventuellement le laxisme. Et le laxisme peut aussi par exemple revenir à tolérer excessivement la violence.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 474 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Il y a 14 heures, hell-spawn a dit :

Tout a fait d'accord avec toi sur ce point Sirielle, mais je suis surpris que cela vienne de toi car de mon point de vue, en lisant ce que tu écris ici depuis des années, tu n'as pas une "forte moralité".

De plus, il faudrait dire pourquoi ou en quoi une moralité trés développée facilite la compréhension du monde.

Déja tout le monde n'a pas la meme définition de la moralité: pour les uns c'est une chose acquise par l'éducation; pour les autres c'est presque une marque de fabrique, une qualité de l'âme qui se surajoute a l'intelligence et qui induit une conscience étendue.

 

Pourtant étant mon propre patron, j'appuie principalement mon pouvoir de décision sur ma propre moralité, fruit d'un existentialisme appliqué. Or c'est justement ce à quoi est censée servir la moralité, à faire de bons choix. La culture générale, malgré sa valeur, comme un couteau, peut potentiellement être mal employée, voire servir l'esbroufe. 

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Invité hell-spawn
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il y a 25 minutes, sirielle a dit :

Or c'est justement ce à quoi est censée servir la moralité, à faire de bons choix. La culture générale, malgré sa valeur, comme un couteau, peut potentiellement être mal employée, voire servir l'esbroufe. 

Si votre moralité n'est rien de plus qu'un conditionnement alors elle ne vous aidera pas a faire les bons choix.

La culture générale en revanche permet de prendre du recul ou de la hauteur, elle est une résistance au conditionnement.

Vous me faîtes furieusement penser a un des personnages féminins du "meilleur des mondes" : Lénina.

Livre dont je recommande plus que chaudement la lecture pour aider a réfléchir sur ce qui se passe au niveau mondial en ce moment.

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Invité Henri.
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Le 14/01/2021 à 12:01, Pensée philo a dit :

Les gens peuvent être formatés par la culture générale.

C'est juste. Une culture générale s'entend comme une connaissance étendue d'une culture donnée. Pour comprendre les choses tant dans leur ensemble que dans leur profondeur, il faudrait acquérir une culture générale "universelle", ce qui est matériellement impossible au vu de notre condition d'êtres finis. Dire qu'il y a les gens eclairés et les autres, c'est manquer de la plus élémentaire humilité. 

Et encore, limiter la capacité de compréhension à la culture si étendue soit-elle est selon moi une erreur. C'est confondre la compréhension et son moyen d'expression. Ce n'est pas parce qu'une personne n'a pas la culture suffisante pour bien exprimer sa compréhension que cette compréhension doit être niée...

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Invité hell-spawn
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il y a 15 minutes, Henri. a dit :

C'est juste. Une culture générale s'entend comme une connaissance étendue d'une culture donnée. Pour comprendre les choses tant dans leur ensemble que dans leur profondeur, il faudrait acquérir une culture générale "universelle", ce qui est matériellement impossible au vu de notre condition d'êtres finis. Dire qu'il y a les gens eclairés et les autres, c'est manquer de la plus élémentaire humilité. 

Et encore, limiter la capacité de compréhension à la culture si étendue soit-elle est selon moi une erreur. C'est confondre la compréhension et son moyen d'expression. Ce n'est pas parce qu'une personne n'a pas la culture suffisante pour bien exprimer sa compréhension que cette compréhension doit être niée...

Qu'est ce qu'il faut pas lire !

Il est évident que la culture générale ne fait pas tout, mais c'est une aide a la résistance au formatage puisque c'est une ouverture sur le monde de la connaissance ( alors qu'une ultra spécialisation peut etre une fermeture ).

Et s'il est prétentieux de se dire éclairé, il est incontestable qu'il y a des gens plus dans l'obscurantisme que d'autres.

Pour la compréhension, elle s'appuie sur des connaissances qu'il faut analyser, méditer, trier, relier, si vous n'avez pas de quoi l'alimenter vous aurez bien du mal a arriver a quelque chose.

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Invité Henri.
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il y a 14 minutes, hell-spawn a dit :

Il est évident que la culture générale ne fait pas tout, mais c'est une aide a la résistance au formatage puisque c'est une ouverture sur le monde de la connaissance ( alors qu'une ultra spécialisation peut etre une fermeture ).

Tout dépend de ce que tu définis par "culture générale". La culture générale  occidentale n'est pas la culture générale africaine qui n'est pas la culture générale  asiatique. Chacun peut avoir une connaissance étendue de sa propre culture, qu'on définira comme culture générale, et chacun appréhendera les choses différemment...

il y a 14 minutes, hell-spawn a dit :

Et s'il est prétentieux de se dire éclairé, il est incontestable qu'il y a des gens plus dans l'obscurantisme que d'autres.

Mais est-ce exclusivement du fait de la culture..? 

il y a 14 minutes, hell-spawn a dit :

Pour la compréhension, elle s'appuie sur des connaissances qu'il faut analyser, méditer, trier, relier, si vous n'avez pas de quoi l'alimenter vous aurez bien du mal a arriver a quelque chose.

La connaissance du monde s'acquiert avant tout par l'expérience. Deux personnes possédant la même culture générale mais pas la même expérience penseront différemment, comme deux personnes de culture générale inégale penseront pareillement. "Louis XIV n'avait que du bon sens, mais il en avait beaucoup." Le mot est de Sainte Beuve. Le bon sens est question d'expérience. Qui n'a pas de culture générale peut en être pourvu. Le bon sens paysan est proverbial. Le bon sens permet d'appréhender une situation  plus rapidement que la culture, l'analyse, la méditation. Quoique la culture mène plus souvent qu'à son tour à l'encontre du bon sens... 

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Invité hell-spawn
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il y a 13 minutes, Henri. a dit :

Tout dépend de ce que tu définis par "culture générale". La culture générale  occidentale n'est pas la culture générale africaine qui n'est pas la culture générale  asiatique. Chacun peut avoir une connaissance étendue de sa propre culture, qu'on définira comme culture générale, et chacun appréhendera les choses différemment...

Qui a dit qu'il faille se limiter exclusivement a la culture occidentale ?

L'apport du Bouddhisme, du Taoisme, de l'Hindouisme, par exemple, n'est plus a démontrer, y compris dans les sciences "dures".

il y a 16 minutes, Henri. a dit :

Mais est-ce exclusivement du fait de la culture..? 

Non pas exclusivement, cela peut aussi a voir avec la sensibilité, quand elle manque.

il y a 17 minutes, Henri. a dit :

La connaissance du monde s'acquiert avant tout par l'expérience. Deux personnes possédant la même culture générale mais pas la même expérience penseront différemment, comme deux personnes de culture générale inégale penseront pareillement. "Louis XIV n'avait que du bon sens, mais il en avait beaucoup." Le mot est de Sainte Beuve. Le bon sens est question d'expérience. Qui n'a pas de culture générale peut en être pourvu. Le bon sens paysan est proverbial. Le bon sens permet d'appréhender une situation  plus rapidement que la culture, l'analyse, la méditation. Quoique la culture mène plus souvent qu'à son tour à l'encontre du bon sens...  

Oui l'expérience bien sur, mais pour comprendre et tirer leçon de ses expériences il vaut mieux avoir de la culture.

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Invité Henri.
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Invité Henri.
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il y a 17 minutes, hell-spawn a dit :

Qui a dit qu'il faille se limiter exclusivement a la culture occidentale ?

L'apport du Bouddhisme, du Taoisme, de l'Hindouisme, par exemple, n'est plus a démontrer, y compris dans les sciences "dures".

Tu écris générale, il faut lire universelle. On en revient donc au fait que cette culture universelle nous est impossible à appréhender, même synthétiquement, de par notre condition d'êtres finis et limités...

il y a 17 minutes, hell-spawn a dit :

Non pas exclusivement, cela peut aussi a voir avec la sensibilité, quand elle manque.

Oui l'expérience bien sur, mais pour comprendre et tirer leçon de ses expériences il vaut mieux avoir de la culture.

La culture n'est elle pas le fruit de l'expérience..? 

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